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Citations de Pearl Buck (665)


La harpe et son étui ont appartenu à la mère de mon père. Elle les tenait de son père à elle, qui les lui avait apportés de Kwanting pour la récompenser de ne plus pleurer lorsqu'on lui bandait les pieds.

(p.55)
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Ce même jour, j'entendis murmurer les servantes, disant que mon fiancé désirait rompre parce que j'étais sans instruction et que j'avais les pieds bandés.Je fondis en larmes, et les servantes eurent peur et
jurèrent qu'il ne sagissait pas de moi, mais d'une des grosses filles de Mme Tao.
.
( Livre de poche, 2013, 1ere édition 1962)
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On nous a obligés, l'un comme l'autre, à ce mariage. Jusqu'ici, nous étions sans défense. Mais à présent nous voilà seuls ; nous sommes libres de nous créer une vie selon nos désir.s Quant à moi, je veux suivre les voies nouvelles. Je veux vous considérer en toutes choses comme mon égale. Je n'userai jamais de la contrainte. Vous n’êtes pas mon bien, un objet en ma possession. Vous pouvez être mon amie, si vous voulez.
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Il avait, jusqu'alors, pensé que sa solitude lui était très douce et qu'il la désirait, mais il découvrait à présent que la solitude n'est douce que lorsqu'on veut se débarrasser de présences désagréables et ennuyeuses, et qu'elle perd toute sa douceur quand on découvre des présences aimées.
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Un très beau roman qui nous plonge dans la vie d'une famille juive en Chine. C'est Pivoine, la jeune esclave de la famille qui nous raconte cette histoire. Amoureuse de David, le fils de cette famille , mais ne pouvant se dévoiler du fait de son statut, elle se contente de sa place uniquement pour rester à ses côtés. Son destin bascule quand elle est remarquée à la cour impériale...
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Cette intelligence – c’est un si grand don, un si lourd fardeau. L’intelligence, plus que pauvreté ou richesse, divise les humains, les rend amis ou ennemis. La personne stupide craint et déteste la personne intelligente. Malgré toute sa bonté, un homme intelligent doit savoir qu’il n’arrivera jamais à gagner l’affection de celui dont l’esprit n’est pas à la hauteur du sien. » […] « parce que le premier amour au cœur d’un homme est l’amour de soi.
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Elle savourait sa vie : enfanter, travailler la terre, manger, boire et dormir, balayer et mettre un peu d’ordre dans sa maison, s’entendre louer par les autres femmes pour son adresse au travail, ses talents de couture, et même se quereller avec son mari, ce qui aiguisait leur amour, autant de jouissances pour elle ; c’est pourquoi, chaque matin, elle se réveillait avec entrain.
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Malgré ses impatiences, ses courtes colères durant la journée, sa bonté seule subsistait la nuit venue : passionnément tendre pour l’homme lorsqu’il se tournait vers elle dans son désir, tendre envers ses petits, abandonnés au sommeil.
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Travailles-tu chargé d’un fardeau pendant plusieurs mois, comme je le fais ? Supportes-tu les douleurs de l’accouchement ? Toi, tu te reposes, quand tu rentres, mais moi j’ai à préparer la nourriture, m’occuper de l’enfant, amadouer et dorloter une vieille femme, et en prendre soin…
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Ton père ne passe-t-il pas pour un homme honorable ? Cependant j’ai dû me résigner depuis longtemps à ce qu’il devienne fou, chaque fois que la beauté d’une femme s’empare de lui, éveille sa convoitise. Il est incapable alors de ne comprendre aucun raisonnement. Il a connu une vingtaine de chanteuses en dehors de ses concubines.
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« J’ai demandé dans mes prières de pouvoir contempler ton frère mort plutôt que de le voir partir vers l’Occident », dit la mère, la dernière-née de cette famille antique
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Comment saurais-je raconter avec des paroles les premières faveurs que m’accorda mon mari ? À quoi ai-je reconnu l’éveil de son cœur ? Ah ! Comment la froide terre sent-elle l’instant où le soleil printanier vient s’emparer de son âme et la faire fleurir ?’
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Je n’ai pas agi sagement, il me faudra réparer mes torts de quelque autre manière, car j’ai toujours considéré Pivoine comme une sœur et je n’aurais pas pu la livrer entre les mains de se mauvais intendant.
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Il est inévitable, lorsqu’un peuple se montre bienveillant et juste envers un autre, que les murs tombent entre eux, et qu’ils fassent partie d’une même humanité.
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A cause de ce qui s’est passé dans la capitale, je veux vous demander … je vous en prie … j’en mourrais si je vous avais causé du tort, même un léger ennui. Je peux … je veux entrer dans le monastère bouddhiste. J’y serai à l’abri et vous pourriez dire au … à l’intendant en chef que je me fais nonne.
_ Toi nonne ! s’écria David, mais d’une voix assourdie. Il rit tout bas, comme s’ril craignait d’être entendu. Mais qui pouvait l’entendre ? La maison était endormie et le soleil de cette chaude après-midi les entourait. Aucun bruit ne leurs parvenait du dehors, derrière les murs. La ville dormait et les cigales se taisaient.
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_ Je ne suis pas lié à toi déclara-t-il
Sous le regard de Davide, le ravissant petit visage de pivoine frémit, rougi et se flétri comme une fleur coupée.
_ Non, dit-elle très bas, c’est seulement moi qui suis lié à vous. Et … et… vous avez tout à fait raison. Vous n’avez pas besoin de me dire … quoi que ce soit.
Il fut aussitôt pris de remords.
_ Allons, Pivoine, je te le dirai, mais seulement si je n’y suis pas forcé.
_ J’ai eu tort, c’est vrai, reconnut-elle. Je ne le ferai plus. Voyez, vous êtes libre.
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Si ce dieu existe, il ne choisirait pas un homme pour le placer au-dessus des autres, ni un peuple pour dominer le monde. Sous le ciel, nous ne formons qu'une même famille.
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Elle parle au nom des hommes et le rabbin au nom de Dieu, répondit Rachel avec humour. (Puis elle redevint grave.) N'épousez jamais un homme que vous ne pouvez pas aimer. C'est trop pénible, surtout dans une maison comme celle d'Ezra où l'on n'admet pas de concubines.
Page 74
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- On dit parfois de Wang Wei qu'il est plus poète que peintre. Quant à moi, je trouve que ses poèmes sont des peintures, ses peintures des poèmes, et que là réside l'art. Peindre un état d'âme et non pas une réalité, c'est introduire l'idéal dans l'art.
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Mais un homme ne peut pas rester assis tout le jour à considérer un lac d'eau qui recouvre ses champs et il ne peut pas manger plus qu'il n'est capable d'en contenir en une fois, et quand Wang Lung avait dormi, c'était fini de dormir. La maison, où il errait impatiemment, était silencieuse, trop silencieuse pour son sang impatient.
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