Robert Crais

J’avoue que j’ai eu de la difficulté à embarquer. Pas que le livre est mauvais mais les personnages ne m’interpellaient pas du tout. J’ai trouvé long avant que cela devienne intéressant. Par contre au 2/3 du livre le rythme change et je me suis laissée prendre au jeu. Un bon roman policier. Se lit quand même facilement et divertissant. Un 3,5/5.

La promesse ou les promesses car de nombreux personnages de ce roman font, vont ou pas faire et tenir des promesses.

Un texte qui nous embarque à Los Angeles, très souvent en voiture, nous découvrons les différents quartiers de la ville. Nous allons apprendre comment fonctionne la police et surtout les différents services. Une multitude de personnages mais le texte est centré sur Elvis Cole, détective privé qui vient d'être embauché par une certaine Meryl Lawrence pour retrouver une amie et collègue de travail qui se serait soi-disant enfuie avec un inconnu rencontré en ligne et quelques centaines de milliers de dollars qu’elle aurait détournés. Une cliente qu'il ne rencontrera que dans des parkings et dans sa voiture. Une enquête banale pour lui, il va d'ailleurs commencer par aller enquêter dans un quartier, Echo Park qui est subitement envahi par la police, hélicoptère, voiture de police, maître chien... Puis dans une maison, est retrouvé un cadavre et des explosifs.. Cette enquête banale va se compliquer et nous allons suivre ces questionnements. Il va se faire aider par deux acolytes, le pas commode Joe Pike et mystérieux Jon Stone. Il y a aussi Scott James, maître-chien du LAPD, et Maggie, son partenaire canin. L'enquête va s'accélérer et il va bien falloir retrouver cette Amy et décortiquer toute cette histoire.

A travers les chapitres et les versions des différents personnages, l'auteur nous entraîne dans le monde de la police, des mafias.

Il y a de sacrés portraits de personnages, et de sacrés retournements de situations.

J'ai apprécié être trimballée dans les méandres de ces histoires, j'ai aimé me questionner sur qui est qui, qui fait quoi et pourquoi.

L'auteur décrit très bien aussi la ville de Los Angeles, ses rues, ses collines, ses différents quartiers. Je me suis un peu perdu dans les différents services de la police et me suis perdue dans les couloirs du "bateau". J'ai beaucoup aimé le personnage de Scott et de sa relation si particulière avec Maggie, son fidèle co-équipier canin. Chaque personnage est bien décrit et l'auteur nous parle des fêlures, des espoirs de chacun(e). Il nous parle de l'actualité, des traumatismes d'anciens militaires de retour du front de guerre récente, qu'il soit des hommes ou des animaux. Il y a aussi des personnages courageux, qui vont tenter de tenir des promesses, des promesses de loyauté, de courage.

Il y a de sacrés scènes d'action mais aussi des questionnements des personnages, seul en voiture ou à plusieurs autour d'une table de cuisine, sur une terrasse, dans une salle de réunion.

J'ai aimé donc être baladée, de me perdre, de monter dans les voitures et me balader dans les quartiers de LA et je vais continuer la découverte de cet auteur, mais commencerai les livres plus tôt dans la soirée, pour ne pas réduire ma nuit pour connaître le fin mot des histoires.

La promesse » de Robert Crais. #NetGalleyFrance

Joe Pike et Elvis Cole sont aussi dissemblables que deux associés en affaires peuvent l'être. Mais c'est bien connu : qui se ressemble, s'assemble. Leurs personnalités et leurs parcours sont caricaturaux, mais ça fait partie de ce qu'on aime quand on lit Robert Crais.



"LA requiem" est mon roman préféré de cet auteur, parmi les 5 que j'ai lus de lui pour le moment. L'intrigue est particulièrement prenante et le tout est habilement amené.



Amateurs de bouquins horrifiques, passez votre chemin : l'un des points forts de cet auteur, selon moi, c'est que l'on s'intéresse à l'enquête tout en souriant à chaque page. Crais a beaucoup d'humour, ce qui ne gâche aucunement le plaisir de découvrir l'un de ses livres, bien au contraire.

Le détective Elvis Cole est engagé par un célèbre réalisateur hollywoodien pour retrouver son ex-femme et son fils, qu'il a abandonné il y a 10 ans au profit de sa carrière. Mais quand Elvis la retrouve, elle nie être cette femme. Pourquoi ? Une enquête qui va se révéler plus compliquée que prévu.



Premier roman que je lis de l'auteur. J'en ai plusieurs dans ma PAL et je suis décidée à les en sortir petit à petit. C'est un polar à l'ancienne, avec un détective qui passe ses appels depuis des cabines téléphoniques, qui fait des planques et des filatures. Roman écrit en 1992 avant l'avènement des portables, internet et des réseaux sociaux. Ça fait du bien parfois de revenir à cette époque, où les enquêtes se faisaient sur le terrain et non en ligne.

J'ai bien aimé le personnage d'Elvis Cole et je suis curieuse de le retrouver dans les autres tomes. Je n'ai pas tous les romans mais ils se lisent de façon indépendante.



En bref, une bonne intrigue, de bons personnages, un polar simple et efficace.

Elvis Cole est détective dans la Cité des Anges. Depuis sa brillante intervention dans le kidnapping d'un enfant et sa libération, il a les faveurs de la presse et de l'opinion publique. Mais lorsque l'Inspecteur Kelly Diaz l'appelle pour lui dire qu'un homme victime d'une agression l'a désigné, avant son décès, comme son fils, tout le passé d'Elvis lui saute au visage car il a été élevé par une mère souvent absente qui cachait bien des aspects de sa vie, et surtout ne lui avait jamais révélé le nom de son géniteur. D'abord incrédule puis perplexe, Elvis glane des informations sur ce mort mystérieux et anonyme et en compagnie de Joe Pike, tente d'exploiter de minuscules indices et de remonter de minces pistes.





Voilà un roman surprenant car il démarre classiquement, sans grande originalité, selon le modèle de la production de masse américaine, au point que j'ai failli en abandonner la lecture. Mais étonnamment, à mesure que l'enquête d'Elvis progresse, elle se densifie, des ramifications intéressantes se créent entre les divers personnages, des pistes s'ouvrent, le mystère s'épaissit, pour aboutir à une intrigue complexe et crédible dont le dénouement est inattendu, et imprévisible avant d'atteindre les dernières pages.





De plus, les personnages sont attachants, bien campés, sans faiblesse ni outrance, et Robert Crais  fait ressentir au lecteur toute la douleur d'Elvis, sur les traces de son passé. Mais que va-t-il trouver exactement ? Un père ? Qui sait ?

Roman policier qui commence plutôt bien dans la veine d'un Michael Connelly. Malheureusement comme dans bon nombre de thrillers au rabais, le cyber héros est grotesquement caricatural. Super guerrier, poète, humaniste et j'en passe. Criblé de balles et vidé de son sang il disparaît dans le désert et réapparaît quelques jours plus tard frais et dispos. On le retrouve occupé à démonter les yeux bandés une AK 47, alors que du pied gauche, il rédige un Haiku et du pied droit finit de peindre un tableau qu'il va vendre à prix d'or à une galerie new yorkaise. Tout cela en improvisant de sa voix de crooner une chanson dédiée à la femme de son partenaire qu'il aime d'un amour intense bien que platonique.

Les auteurs de polars comme Connelly, Mankell ou Peter Robinson réussissent à nous captiver avec des héros ordinaires sans que la qualité de leurs romans en pâtisse. C'est sans doute la différence entre les grands et les faiseurs.

Quelques poncifs (l'enquêtrice alcoolique, des personnages blessés par la vie) n'empêchent pas que l'intrigue soit bien menée : le suspens accrocheur nous incite à poursuivre la lecture.

J'ai adoré que l'auteur se mette dans la peau d'un chien pour nous narrer une partie de l'histoire.

Un livre qui se dévore, captivant.

Ce qui m'a moins plus c'est qu'un policier ne respecte pas la procédure parce qu'il veut absolument résoudre son affaire.

Sinon très bon moment de lecture, un de plus dans la bibliothèque

Elvis est le meilleur détective qui soit – oui, le meilleur. Cependant, être appelé par une policière au beau milieu de la nuit parce qu’un homme a été retrouvé mort et que ces derniers mots ont été pour dire qu’Elvis (le détective) était son fils; Problème : Cole ne peut pas le certifier puisqu’il n’a pas connu son père, et ne sait pas vraiment qui il était. De là à être accusé de la mort de cet inconnu, il n’y a qu’un pas que la police a très envie de franchir, en dépit de l’excellente réputation du détective. La seule chose qui lui reste à faire ? Enquêter.

J’ai beaucoup aimé la façon dont les différents points de vue s’imbriquaient, la manière dont le déroulement de l’intrigue est, malgré tout, facile à suivre. J’ai vraiment passé un très bon moment en leur compagnie, surtout avec Joe Pike – charismatique parce que peu présent, au final. Elvis doit aussi gérer une vie sentimentale plus compliquée qu’il ne le pense, à croire qu’il ne parvient pas à voir ce qui est sous ses yeux.

Une lecture très agréable qui me donne envie de découvrir d’autres romans de cet auteur.

Oh ben çà alors, pour une fois, Pike est désarçonné...

Pas pour longtemps, rassurez-vous !

Bon moment de détente avec les héros récurents de Robert Crais : Elvis Cole et Joe Pike. Thriller à rebondissementsoù se mêle magouilles politiques et meurtres à répétition.

Nouvelle enquête où c'est Joe Pike qui enquête cette fois. Bien !

Elvis Cole, un "privé" de L.A. (Los Angeles pour les intimes), est sollicité par une jeune fille et ses deux frères et sœurs pour retrouver leur père, Clark, qui vient de disparaître. Une étrange affaire, pas très rémunératrice, qui va mener notre héros bien au-delà de ses secteurs d'activité habituels. Entre mafia russe et réfugiés vietnamiens c'est la lutte finale qui commence, et nos trois chérubins ont bien du souci à se faire au milieu de ce pataquès, où l'on se sait plus très bien qui sont les bons et qui sont les méchants. Une écriture dense, un thriller bien construit. Par l'auteur de "L.A. requiem"...

Meurtre à la sauce cajun est mon tout premier roman de Robert Crais. L’auteur y met en scène deux personnages récurrents : Elvis Cole et Joe Pike, deux détectives privés de Los Angeles. Mais c’est dans la peau du premier que le lecteur se glisse. Elvis est appelé par une star américaine adoptée et qui a envie de connaître ses antécédents médicaux sans pour autant faire la connaissance avec sa famille biologique. Elvis va alors partir pour la Louisiane et mener son enquête. Et il ne va pas tarder à comprendre que l’affaire est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît…



Avant de débuter ma lecture, j’ignorais que ce roman était sorti en 1995. A vrai dire, on ne s’en rend pas vraiment compte. Hormis le manque de technologie, le texte reste très actuel et je n’aurais pas soupçonné qu’il aurait vingt ans ! Elvis Cole est un détective sûr de lui, dragueur et très blagueur. Son humour est très présent dans ses répliques et lui donne un côté charmeur et attachant. Côté enquête, il est perspicace et fonceur. Il n’hésite pas à enfreindre la loi pour obtenir les informations qu’il souhaite.



Et côté histoire ? J’ai apprécié l’idée de départ, les différents personnages et l’ambiance drôle et intrigante à la fois. Les décors de la Louisiane et sa gastronomie m’ont fait voyager et donner l’envie de découvrir cet Etat. Cependant, si ma lecture était prenante au départ, je me suis vite lassée de l’intrigue. J’ai trouvé qu’elle partait dans tous les sens et devenait trop compliquée par moments. Ma lecture est devenue laborieuse et j’ai finalement décroché. Je n’ai pas été convaincue par la seconde partie du livre et mon plaisir s’est transformé en ennui. Je pense qu’il y avait beaucoup de potentiel à cette histoire mais qu’elle n’a pas été très bien exploitée. J’espère que les autres enquêtes d’Elvis Cole me plairont plus car j’ai vraiment adhéré à ce personnage.
Lien : http://romansurcanape.fr/meu..

Un très bon Cole et Pike. Le début du roman envoie Elvis et Joe sur la piste d'une disparue qui s'avère être une ex-petite amie de Joe. Puis, on s'oriente ensuite sur la voie d'une vengeance ancienne et d'un tueur en série.



C'est bien écrit, bien ficelé, les personnages sont fouillés, y compris ceux qui font un bref passage dans l'univers de Robert Crais.



Je ne mets pas la 5ème étoile, car je n'apprécie pas trop lorsque l'intrigue concerne de trop près les héros de l'histoire. De ce fait, j'ai eu un peu l'impression que les 150 dernières pages n'étaient pas au niveau des 350 premières. L'auteur semble vouloir conclure (normal car sinon, son livre ne finirait jamais ;) ), mais bon, j'ai le sentiment que c'est un peu trop visible.



Mais le livre reste très bon, et je ne vais pas manquer d'en lire d'autres du même auteur.

Basé sur la véritable fusion qui peut unir une chienne militaire super entrainée et son nouveau maître, ce thriller au rythme intense sort de l'ordinaire et nous plonge d'une façon inhabituelle dans la vie de la brigade canine opposée au monde des flics ripoux.

Un pur moment de suspens et d'émotion, surtout pour ceux qui, comme moi, ont un long passé cynophile...! Une intrigue très prenante qui devrait en émouvoir plus d'un...à lire

L’histoire commence par une jolie relation naissante entre le détective privé Elvis Cole et le fils de sa petite amie Ben mais ce dernier disparait brusquement. La réponse aux questions Comment ? et Pourquoi ? nous entraine dans une enquête dure en l’absence d’indices et de motifs convaincants.

Les ravisseurs de Ben disent qu’Elvis Cole doit payer pour ce qu’il a fait quand il était dans l’armée. Le passé apporte-t-il une clé pour résoudre cette énigme ou s’agit-il d’un mensonge ?

La mère et le père de Ben sont terrifiés. Elvis a peur et Joe Pike son ami et associé est là pour le soutenir, tout deux s’élance dans une course contre la montre à la recherches d’indices et à la recherche de Ben prit dans les mains de dangereux criminels.





D’habitude je n’aime pas les histoires noires et j’ai beaucoup hésité avant de commencer la lecture surtout vu le grand nombre de pages. Mais j’ai entrepris l’aventure et je n’ai pas été déçue.

Cette œuvre est si détaillé qu’elle contient tout ce qu’il faut savoir des personnages pour se croire vivant avec eux. L’amour d’un petit ami, d’une mère, d’un père, l’amitié solide, les souvenirs douloureux de l’enfance ou de l’époque de la guère, le besoin d’appartenir à une famille, de protéger les siens.

Bref, un Thriller complet, riche en sentiments avec une grande place bien sûr pour l’action.

A lire sans regretter.

On retrouve dans ce livre le célèbre duo cher à Robert Crais : Elvis COLE et Joe PIKE ; mais dans celui-ci c'est Pike qui tient le rôle principal. Un de ses amis est retrouvé assassiné avec toute sa famille et leur jeune fille au pair serbe. Pike va alors tout faire pour venger son ancien comparse : beaucoup de violence et d'exécutions. Je préfère largement les enqêtes menées par Cole...

Dans cet épisode, Pike et Cole sont engagés pour retrouver le meurtrier d’une riche héritière, ancienne petite amie de Pike. Or, Joe Pike, ancien flic du LAPD a quitté la police dans des circonstances particulièrement violentes, après la mort de son coéquipier, et ses anciens collègues prennent un malin plaisir à lui mettre des bâtons dans les roues, voire même à l’incriminer dans ce meurtre. Taciturne, secret, Joe Pike est un mystère, même pour son associé et, peu à peu, Cole va commencer lui aussi, alors qu’il lève progressivement le voile sur le passé de son ami, à douter de lui.



L.A. Requiem combine tous les ingrédients qui font le succès de la série de romans de Robert Crais : le fil d’une enquête qui, en se déroulant, dévoile une vérité déroutante ou bien plus complexe qu’il n’y paraissait au départ, des dialogues percutants et pas dénués d’un humour agréable, une promenade légèrement décalée dans Los Angeles, des cliffhangers en fin de chapitre qui maintiennent la tension du récit, une histoire trop grosse pour être vraiment plausible mais dans laquelle on se laisse embarquer sans déplaisir. Sans être un livre inoubliable, L.A. Requiem tient ses promesses et nous fait passer un bon moment.



Un bon moment dont on profitera car, malheureusement, la production de Crais semble vouée à une inéluctable chute vers le mauvais thriller aux recettes éculées et aux rebondissements les plus improbables. C’est d’autant plus dommage que certains des premiers opus, comme Prends garde au toréador (on aura reconnu un titre de Série Noire, de 1988, quasi-introuvable aujourd’hui). À la lecture de ces premiers romans qui, bien que parfois inégaux, gagnaient peu à peu en qualité jusqu’à L.A. Requiem, on regrette d’autant plus que Crais ait versé, à l’instar d’un Michael Connelly, dans l’écriture automatique et l’emploi de ficelles qui commencent à ressembler à des amarres de cargo, finissant par nous resservir toujours la même soupe faite avec des ingrédients dont la qualité semble s’altérer à chaque fois.

C’est dommage et l’on n’attend plus désormais que la sortie en poche des nouveaux Robert Crais, avec l’espoir malgré tout, qu’il finira bien par retrouver l’inspiration. Un espoir qui s’étiole chaque année un peu plus. Alors en attendant, lorsque l’on voudra se laisser aller à un moment de détente de qualité – l’équivalent romanesque d’un épisode de la série de L’Arme Fatale qui suit à peu près le même chemin vers la médiocrité – on lira donc L.A. Requiem ou les romans précédents, comme L’ange traqué ou Casting pour l’enfer, disponibles en Points Policier.


Lien : http://encoredunoir.over-blo..

Mon premier roman de Crais avec Elvis Cole le privé. Je dirais, un roman de privé à la Chandler avec un détective d'aujourd'hui. Une histoire à la première personne: Elvis nous raconte son enquête avec son intelligence, son ressenti, ses petites remarques cyniques...un privé quoi.

Un livre que j'ai bien aimé: l'enquête est bien menée, le personnage du privé bien brossé, attachant...la preuve je l'ai suivi dans d'autres enquêtes!!