Robert Crais

L’intrigue, au départ, semble simple : Elvis doit retrouver les parents biologiques d’une actrice en vue, une star de série télévisée. Pas très compliqué, il l’a déjà fait. Elle ne veut pas grand chose, simplement connaître leur identité, et aussi ses antécédents médicaux. J’ouvre une parenthèse : ceux qui vantent les vertus de l’accouchement sous x et du secret, du droit de la mère, oublie que les enfants sont ainsi privés d’éléments importants pour se construire. Ce n’est pas glamour, ce n’est pas romantique, mais c’est une réalité à laquelle Jodi (telle est son prénom) est confrontée.

Elvis Cole part donc enquêter en Louisiane – état dont est originaire Robert Crais. Il découvre le Sud, sa chaleur, ses spécialités culinaires. Il rencontre aussi une charmante avocate, engagée par Jodi, qui a déjà entrepris des démarches pour elle et passe maintenant le relais à Elvis – c’est ce qui se passe quand les voies légales ne sont plus envisageables.

Ce qu’il découvre ? La charmante hospitalité des gens du Sud. Surtout, il découvre qu’un autre détective est déjà sur l’affaire, qu’il est discret comme un éléphant dans une bourgade de Louisiane et qu’il est bien plus avancé que lui sur l’affaire. Oui, Elvis Cole ne s’embarrasse pas toujours avec la légalité, mais visiter sans son accord le bureau d’un confrère, n’est-ce pas une collaboration professionnelle d’un autre genre ?



Nous sommes déjà presque à la moitié du roman, nous avons eu des révélations, certaines franchement inattendues et… toujours pas de Joe Pike à l’horizon ! Oui, il commençait à me manquer sérieusement, d’autant plus que les adversaires d’Elvis Cole sont assez particuliers ! C’est avec bonheur que je l’ai vu arriver – et avec lui, les choses bien plus sérieuses, bien plus dures. Nous sommes en Louisiane, et si le passé de certains personnages n’est pas glorieux (vous avez dit racisme ?) le présent d’autres résidents est bien douloureux. On n’est plus simplement dans la recherche des origines, mais dans l’exploitation qui peut en être faites… Un classique, que le chantage – ce que le maître chanteur cherchait à cacher l’est moins.

Oui, meurtre à la sauce cajun est un polar bien ficelé, qui fait passer, à nouveau, de bons moments de lecture tout en montrant une réalité douloureuse. Il s’agit aussi pour le lecteur de se rappeler aussi que ce qui nous est montré dans ce livre est malheureusement tout à fait crédible.

Trois truands sortis de la prison depuis peu décident de braquer une station d'essence, le braquage dérape et ils essaient de s'enfuir. La voiture tombe en panne et ils trouvent refuge dans une grande maison dans un quartier huppé. Walter Smith, un expert-comptable et propriétaire de la maison et ses enfants Jennifer et Thomas sont pris en otage. le sergent Jeff Taley, négociateur au SWAT tente d'intervenir. Mais la situation lui échappe complètement. Apparemment Walter Smith ne semble pas être aussi net qu'il en a l'air. Taley doit faire face aux preneurs d'otages, à la mafia, des faux agents de FBI et protéger les otages. En même temps sa femme et sa fille sont également prises en otage...



Je trouve que Otages de la peur est un classique des policiers classiques. Je m'explique : Jeff Taley, un policier d'élite ayant une carrière bien réussie est en crise personnelle suite à une affaire qui s'est mal terminée, il est séparé de sa femme C'est peu original pour décrire le personnage principal.



Après le déroulement de l'histoire est assez banale aussi:

Jeff se trouve impliqué dans une affaire un peu malgré lui, mais il décide de faire son boulot de flic comme il se doit. Il est en contact avec Dennis, un des criminels, il essaie d'établir le contact et de libérer les otages, mais bien sûr tout ne se passe pas comme prévu. Après quelques morts, une incendie, beaucoup de langage grossier et l'adrénaline qui monte tout se termine bien. Les méchants se trouvent dans les mains des FBI ou sont morts et les gentils retrouvent leurs bien aimés etc etc...



C'est comme si on regardait un policier américain le dimanche soir sur M6, rien d'étonnant rien de surprenant. Un livre qui se laisse lire assez facilement et que l'on oublie aussi facilement.

Joe Pike est le héros type de nos films d’action moderne, et le livre a été écrit dans un style qui se prête bien au passage à l’écran. Les chapitres sont courts et le style alerte. Le fait de traiter ainsi chaque partie de l’histoire, nous permet de fermer le livre après un temps de lecture déterminé et d’avoir le goût d’y revenir le lendemain.



Par contre, l’auteur ne se limite pas à l’action, il y a des relations humaines et une véritable enquête qui nous amène peu à peu à découvrir ce qui se passe réellement et, comme dans les bons polars, nous envoie quelques fois sur la mauvaise piste.



C’est le premier Robert Crais que je lis et je vais certainement en lire d’autres. Comme dans la majorité des films d’action, le héros tue les méchants et protège les innocents. Leur vie est constamment en danger mais cette situation ne provoque pas un stress considérable comme dans les romans de Cody McFadyen.



Pour la majorité des homicides de ce livre, on ne se pose pas de questions, ils sont arrivés dans le feu de l’action. Là où le bât blesse, c’est lorsque l’homicide aurait pu être évité et devient carrément un meurtre. Le jour où je ne réagirai plus à ce type d’homicide, je cesserai de lire cet auteur.

Livre acheté l’an dernier, par hasard, pour 1 €, lors de la braderie de la médiathèque.



L'histoire se déroule dans les quartiers Ouest de Los Angeles(1). Un oncle,Wilson, et sa nièce, Dru, ont disparu. Enlèvement ? Fuite ? Leur bar a fait l'objet d'un braquage par des membres d'un gang proche de la mafia mexicaine. Joe Pike, aidé par son ami détective Elvis Cole se mettent à leur recherche. Ils sont également recherchés par l'inspecteur Button du commissariat de Pacific, le FBI, un gang latino, et la mafia mexicaine.



Après un démarrage un peu lent l'histoire s'accélère, suspens et morts violentes.... Roman pas exceptionnel mais qui se lit assez bien.



Une fois le livre terminé , passage sur internet. Je découvre que Pike et Cole sont les personnages principaux de dix huit romans. La sentinelle de l'ombre est le quatorzième. Les trois derniers ne semblent pas encore traduit en français.



(1) comme dans les romans de Michael Connelly

Une guerre des gangs qui se transforme en traque sanguinaire, une belle en danger pas si fragile et un tueur fou en étrange compagnie... Piégé par ses sentiments, le ténébreux Joe Pike plonge dans les arcanes des mafias sud-américaines.



Dans les quartiers ouest de L.A., Joe Pike se retrouve mêlé au braquage d'un bar. Les victimes : Dru et Wilson Smith, l'oncle et la nièce, fraîchement débarqués de La Nouvelle-Orléans. Les agresseurs : un gang latino proche de la mafia mexicaine.

Attiré par la séduisante Dru, Joe Pike entreprend de débusquer le parrain local et de faire le ménage.



Mais le bar est de nouveau attaqué et les propriétaires sont introuvables. Des soupçons naissent : que fuient-ils ? Et, surtout, que signifie ce message sanglant découvert sur place ?

Avec l'aide du détective Elvis Cole, Joe Pike se met en quête des Wilson.

Chaque minute compte : dans l'ombre, le chasseur se rapproche dangereusement de ses proies.

Du polar américain classique et solide avec cette fois-ci une enquête sur les mafias sud-américaines. Un thriller qui plonge dans les arcanes de celle-ci


Lien : https://collectifpolar.com/

Une enquête d'Elvis Cole et Joe Pike qui s'articule presque exclusivement autour de Pike, cela vaut le coup d'être signalé. En effet, il a fallu cent quarante pages avant qu'Elvis n'apparaisse dans le récit. Déjà, l'oeuvre avait commencé avec un chapitre - une prologue plutôt - dont on ne trouvera réellement l'explication que bien des pages plus loin. Pike, pour une fois, se trouve accomplir une action on ne peut plus banale : faire le plein d'essence. Il assiste à une agression, et, n'écoutant que son sens de la justice, il intervient et tombe, un peu, sous le charme de Dru, la jeune femme. Fait étrange, son oncle minimise les faits et ne veut pas porter plainte. Pas de vague, surtout pas de vague. Y aurait-il des problèmes de rackett, un gang serait-il derrière cette agression ? Pike mène son enquête, interroge ses contacts, rencontre des personnes pas très fréquentables, sans pouvoir empêcher la disparition (l'enlèvement ?) de la jeune femme et de son oncle.

Si seulement l'affaire était aussi simple qu'elle le paraissait ! S'il ne s'agissait que d'un enlèvement ! Elvis Cole maîtriserait le sujet. Seulement, plus on avance dans le récit - sur les pas de nos deux enquêteurs, plus l'on se rend compte qu'il ne faut pas se fier aux apparences (première règle de tout bon enquêteur) et qu'il faut surtout être très attentif aux moindres détails qui s'offrent à vous. Ne serait-ce que pour éviter une masse d'ennui, quelques blessures pour les proches, et des choses pas jolies jolies.

Une enquête solide et réussie.

"Le dernier détective", de Robert CRAIS ne sera pas, à mes yeux, classé au top de la production de cet auteur. J'y ai trouvé quelques longueurs, quelques passages inutiles et, surtout, une prévisibilité trop grande pour mériter l'appellation "Thriller". On en revient alors à la bonhomie d'un polar, sans prétention mais avec beaucoup d'invraisemblances.

Il reste le souvenir d'un moment de lecture sans mal de tête et, tout de même, une envie de retourner vers cet auteur pour vérifier si je peux trouver chez lui des personnages crédibles et une histoire suffisamment complexe mais cohérente qui donne envie de 'lire pour savoir ce qui va se passer...'

Comme les autres romans que j'ai pu lire de cet auteur, le roman se lit facilement, il y a de l'action. On retrouve une nouvelle fois le personnage principal de Joe Pike avec sa personnalité bien particulière. J'ai cependant trouvé qu'il manquait un peu de suspense, de "tension" , je finis peut être par m'habituer

Un tueur en série sévit dans les rues de Los Angeles. Elvis Cole, détective privé, et son ami Joe Pike, ancien flic du LAPD, sont amenés à enquêter sur la mort de Karen Garcia, fille d’un riche entrepreneur et accessoirement ancienne petite-amie de Pike. Ce dernier, taciturne et mystérieux, possède un lourd passé qui va refaire surface et se mêler à l’enquête déjà bien énigmatique.



Robert Crais livre ici une nouvelle enquête de la série Elvis Cole. Mêlant habilement deux histoires, l’auteur nous plonge dans une histoire bien plus complexe qu’elle n’y paraît au départ. Fouillant un peu plus dans le passé du secret Joe Pike, ce dernier apparaît un peu plus « réaliste ». Suspense, humour décalé et tension font le sel de ce polar qui permet de passer un bon moment de lecture.

Un Robert Crais, mais sans Elvis ni Joe, dont je suis devenu fan. Tant pis pour les gens comme moi !



L'histoire commence de manière assez banale avec 3 jeunes qui braquent une station service, un premier meurtre, puis ça part en vrille, et ils prennent une famille en otage. Le siège et la négociation commencent...



Ce qui fait l'originalité du livre, c'est que tout ne se passe pas comme cela devrait l'être, les surprises et les rebondissements s'enchainent, avec le rythme qui convient. Bon, cela reste très américain.



L'adaptation cinématographique, avec Bruce Willis, doit être du cousu main pour lui. Le policier qui traine derrière lui une négociation ratée, il se sent coupable, garde ça pour lui et se cherche un poste tranquille. Mais, le vrai flic qui sommeille en lui n'attend peut-être qu'une embrouille comme celle de la station service pour laisser remonter à la surface toutes ses compétences et sa fureur.



Donc plutôt intéressant à lire, bien écrit, scénario très riche, mais peut-être un manque d'émotion et d'humour qu'on trouve dans la série Cole/Pïke.

Un bon, un très bon Crais !

Des personnages jamais superficiels.

Où on découvre comment Pike est devenu Pike.

Vous l'avez compris j'ai aimé et donc 5 étoiles !



Un conseil pour ceux qui découvrent le duo Pike - Cole, prenez les dans l'ordre : commencez par "L'Ange traqué" ... à moins que vous n'ayez la chance de trouver "Prends garde au toréador" auquel cas quand vous l'aurez lu je suis intéressée pour vous l'échanger !!!!

un livre découvert par hasard dans la bibliothèque de ma maman : une bonne enquête mouvementée menée par un détective privé très sympathique 😊 Si l'histoire débute assez simplement, lorsque la mafia s'en mêle plus rien n'est sous contrôle pour notre plus grand plaisir ! Très divertissant !

Pour son 10eme bouquin Robert Crais nous livre un thriller de très bonne facture.



On s'attache aux personnages et notamment à la famille kidnappée et à l'ex négociateur du SWAT qui rattrapé par son passé, devra prendre les bonnes décisions pour éviter un bain de sang...



Pas une minute de répit,rebondissements garantis!

Vous aimez les téléfilms policiers américains qui sont les programmes de l’après-midi de plusieurs chaînes ? Vous savez, ces téléfilms « pas au top du hip-hop » sur le plan scénaristique, parfois aussi sur le plan technique ?



Eh bien si c’est le cas, « otages de la peur » est fait pour vous. C’est pas prise de tête, y a de l’action, ça se comprend et lit facilement car l’intrigue est banale. C’est loin d’être un chef d’œuvre mais on passe un moment sympa. Idéal entre 2 lectures plus sérieuses.

L’histoire est vraiment intéressante et surprenante jusqu’à la fin.

J’ai vraiment pris plaisir à lire ce livre et à découvrir la vie peu ordinaire de ce père de famille et de ses trois enfants.



Les personnages sont vivants, sensibles et ont chacun leur caractère qui leur est propre.

J’ai apprécié l’histoire car ce n’est pas le point de vue des meurtriers ni du père de famille qui sont mis en avant mais celui d’un détective privé.

J’ai vraiment trouvé cela surprenant. Le point de vue est interne ce qui facilite vraiment les choses. On peut ainsi vraiment entrer dans la peau de ce protagoniste dont la vie va changer en l’espace de quelques semaines.

J’aurais peut-être apprécié avoir quelques points de vue concernant au moins un des enfants, cela aurait pu être intéressant de voir comment ces derniers percevaient certaines situations.



Les idées sont bonnes, innovantes et Robert Crais nous fait facilement partager ce quotidien.

Les descriptions sont assez présentes et on s’imagine très bien les actions.

Par contre il en manque certaines concernant les personnages et les lieux. Quant à ces derniers ce que j’ai vraiment apprécié c’est que l’auteur indique des noms de rues et de quartiers. Cela peut-être intéressant si certains lecteurs sont allés dans ces endroits ou s’ils ont envie de s’y rendre.

Il aurait peut-être été utile de rajouter des noms de commerce pour donner un peu plus de vie à ces rues.



Les idées sont intéressantes et s’enchaînent bien. L’auteur arrive vraiment à captiver son lecteur et à donner envie de poursuivre la lecture de son roman pour connaître la fin.

Cette dernière est bien tournée quoiqu’un peu surprenante pour un thriller. J’aurais peut-être souhaité une fin un peu plus énigmatique et centrée sur le détective privé. La scène finale est tout de même bien écrite et m’a touchée.


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..

ce que j'aime avec Robert Crais c'est évidemment son duo de persos mais aussi qu'il aime bien secouer les choses et éviter la routine.Souvent on a eu Elvis Cole en personnage principal et Joe Pike en perso secondaire,puis l'inverse,à nouveau Cole mis en avant et là dans Coyotes,en plus de diviser son histoire en plusieurs moment de la chronologie (on fait des allers-retours entre avant et après un moment précis de l'histoire), il y a un équilibre dans l'utilisation des 2. Il y a alternance entre les chapitres consacrés à l'un et à l'autre et selon le point de vue de chacun sur des mêmes moments et en plus il introduit un nouveau perso,Jon Stone, que l'on reverra très certainement soit en solo soit avec les 2 compères.

Coyotes c'est du classique mais du solide et efficace.On retrouve ce qui fait la charme des histoires du duo: de l'humour et de l'action. Cole et Pike s'attaque à un groupe de Bajadores (ceux qui volent les clandestins à d'autres passeurs) et ça déménage!!!

Bain de jouvence



Pénétrer dans un roman de Robert CRAIS, c'est comme embarquer dans un train à grande vitesse en route pour des vacances actives et ensoleillées. Direction Los Angeles, sa lumière, les bleus du ciel et de l'océan, les maisons nichées sur les collines, les embouteillages et cette hyperactivité urbaine et bruyante dont l'auteur se fait l'écho.



C'est aussi retrouver des personnages singuliers, atypiques presque jusqu'à la caricature. Extraordinaire Joe Pike, mi- Rambo, mi- Terminator!



Mais c'est aussi accepter de lire pour se détendre, voire s'amuser: de l'action, de l'humour, un peu de pédagogie dans certains domaines (ici, les explosifs, les roses, les chiens policiers…). Mais rien de politique, rien de social. La dure réalité est ailleurs. Nous savons où nous somme : aux USA où le bien confond toujours le mal, les gentils contre les méchants aidés tout de même par quelques traitres.



Plutôt manichéen et simpliste. Mais quel talent pour nous inviter à ce petit jeu ! Quel talent pour placer son histoire dans un cadre crédible et nous y faire croire.



On évite d'avoir l'esprit chagrin, donc critique, et on plonge pour retrouver son âme d'enfant et jouer aux gendarmes et aux voleurs.



Cela fait dix ans que Robert CRAIS n'était plus traduit en français. Les éditions Talent ont repris le flambeau et je me suis amusée comme une petite folle, en compagnie d'Elvis Cole et de ses acolytes, à mettre de l'ordre dans un univers où tout s'emmêle, terroristes, braqueurs, policiers bornés, services cachotiers, agent de trahison et cette fois une mère vengeresse obstinée.

Ecriture limpide. Composition romanesque impeccable. On a du suspense, des surprises, du souffle, de l'ironie, de l'humour… On lit, on lit, on lit sans s'arrêter. Et on finit par avoir envie de vivre avec un chien qui vous aime.

Je viens de terminer ce très bon roman de Robert Crais, mon premier de cet auteur. On est vite aspiré dans l’histoire de cet ancien truand repenti qui veut comprendre comment son fils est décédé. Les circonstances sont en effet troublantes, peu claires.

Le style est agréable, l’histoire crédible et très prenante. J’avais bien du mal à refermer le livre le soir. Le dénouement est inattendu, je n’ai pas su détecter qui était le vrai coupable et me suis laissé mener par debout du nez vers une fausse piste !



Robert Crais, né le 20 juin 1953 à Independence (Louisiane), est un écrivain américain de romans policiers (source WIKIPEDIA).



Dans ma PAL se trouve un second roman de Robert Crais, « Mortelle Protection », j’espère qu’il sera aussi bon que celui-ci.

Max Holman vient de passer dix ans en prison pour n'avoir pas respecté la règle d'or des braqueurs de banque, à savoir, ne pas rester plus de deux minutes dans la banque attaquée plus de deux minutes. Celui que les journaux de l'époque avaient surnommé le Gentleman Braqueur (et le lecteur comprendra pourquoi page 314) a purgé sa peine et le jour même de sa libération, il apprend que son fils devenu policier au LAPD vient d'être assassiné avec trois de ses collègues sous un pont de la Los Angeles River. Avec l'aide de son complice de toujours, aujourd'hui retiré des voitures, qui lui fournit argent, permis de conduire et voiture et surtout celle de l'ex-agent du FBI, Katherine Pollard, celle-là même qui l'a coincé dix ans plus tôt, il va enquêter pour découvrir la vérité sur l'assassin de son fils. Au fur et à mesure que l'intrigue avance, l'ex-taulard découvre avec peine et regrets que son fils semble suivre les mêmes traces que lui : il se pourrait bien qu'il soit devenu un flic corrompu qui cherchait avec ses collègues à mettre la main sur les 16 millions de dollars toujours introuvables, butin caché des braquages de deux malfaiteurs abattus lors de leur interpellation. A moins que...

Comme j'avais apprécié la lecture de "l'homme sans passé" de ce même auteur que je découvrais la semaine dernière, je me suis lancé dans cette aventure. Je ne le regrette pas. A côté de sa série "Cole & Pike" Robert Crais produit aussi des "one shot" de qualité. "Deux minutes chrono" est un bon polar, bien écrit, bien rythmé avec des multiples rebondissements dans lequel l'auteur a aussi à coeur de travailler la psychologie des ses personnages, notamment Max Holman et Katherine Pollard. Le premier en bandit au grand coeur qui cherche la rédemption et qui fait de cette quête de vérité un hommage à son fils qu'il n'a pas connu, la seconde en femme et mère parfois dépassée par la vie qui trouve dans cette enquête un nouveau sens à son existence et l'homme qui lui manquait.

Une agence de détectives privés enquête sur la généalogie d'une star qui souhaite connaître ses origines pour fonder une famille.

Dit comme ça, on aura l'impression de déjà-vu, de classique, de hoquetement dans le Polar.

Certes !

Mais le style d'écriture fait toute la différence ! Le duo d'enquêteurs est très attachant et le charme opère dans cette enquête très rapidement élucidée qui en entraîne une autre un peu plus importante.

Je conseille donc ce genre de lecture à tous ceux qui sont en manque de renouvellement après avoir lu tous les classiques du genre, sans pour autant révolutionner le Noir.