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Critiques de Scott Westerfeld (1051)
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Afterworlds

Un nouveau livre de Scott Westerfeld, pour moi, c’est des picotements d’impatience dans la tête. Difficile d’expliquer pourquoi (certainement un mélange de personnages/thèmes/histoires/ plume) mais c’est l’un de mes auteurs jeunes adultes préféré :) Je vais donc essayer d’être objective, mais vous voilà prévenu !



Je ne sais pas si c’est parce que je m’essaye à l’écriture aussi, mais je me suis beaucoup retrouvée dans le personnage de Darcy. A travers ses préoccupations, particulièrement. Elle est jeune, elle s’installe, et ça m’a rappelé mon propre départ de chez-moi (quand tu ne penses absolument que si, il te faudra un jour acheter un balai, des éponges et du produit à chiotte). J’ai beaucoup aimé ressentir la jeunesse de Darcy par rapport à ses nouveaux amis (elle débarque à NY à 18 ans, et ce n’est pas forcément simple de le faire ressentir). Son petit côté hésitant la rend plus attachante qu’agaçante, parce que je crois que ses questions trouvent écho chez pas mal de monde.



Mais Afterworlds, côté Darcy, c’est aussi pleins de discussions sur l’écriture et les livres. Ce qu’on peut s’approprier, la réécriture, l’angoisse de la page blanche, les discussions autour des personnages qui, pour leur auteur et les proches, sont assez réels pour lancer des débats à leur sujet… Tant de conversations que j’ai moi-même avec mes amis, ça n’a rendu le roman que plus immersif
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Afterworlds

"l'une écrit, l'autre la vit" Cette phrase écrite sur la première et quatrième de couverture résume bien ce livre qui pourrait se partager en deux histoires distinctes.







D'un côté Darcy, une jeune écrivaine dont le livre a été accepté par une maison d'édition et qui part s'installer à NY, le temps de la réécriture etc, en attendant de se faire publier. De l'autre Lizzy, son livre de romance paranormale.







Alors tout d'abord ce livre est énormément FRUSTRANT.







Un chapitre sur Darcy, puis un chapitre sur Lizzy.







Parfois cela nous laisse dans



Ça nous donnerait presque envie de



des moments cruciaux.



sauter un chapitre sur deux tour à tour.







Si vous êtes prêt à surmonter ça, lisez le !







Mais ça ne fait que rajouter de la valeur à ce livre, qui en devient originale en plus d être bien écritC'est justement aussi grâce à ces deux parties qu'on peut vraiment saisir toute la profondeur du livre.





Un livre qu'on pourrait trouver actuelle avec ses passages sur le terrorisme. Un livre qui parle d'aventure, d'Amour, d'amitié mais qui demeure sur la mort.
Lien : http://quoi-lire-jeunesse.ji..
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Afterworlds

Je me sens assez partagée par rapport à ce livre… J’avais déjà lu d’autres livres de Scott Westerfelfd avant: Uglies et Pretties; mais je m’étais arrêtée là sur cette série, je n’étais pas allée plus loin. Je ne lis pas souvent de la science-fiction, ce n’est pas le genre que je préfère, mais de temps en temps je tombe sur un livre qui m’intéresse vraiment, et c’était le cas pour Uglies, que j’avais beaucoup aimé. Afterworlds est un livre assez spécial. Je ne saurais dire s’il s’agit de science-fiction ou de fantasy… ou peut-être même les deux d’une certaine façon.



Darcy Patel, jeune femme de 18 ans, met l’université et le reste de sa vie entre parenthèses pour signer un contrat avec une maison d’édition à New-York, et publie son premier roman, Afterworlds. Elle arrive à New-York sans connaître personne sur place, mais va vite rencontrer d’autres jeunes auteurs comme elle, qui la prendront sous leur aile. Cela semble être une histoire assez simple, seulement, un chapitre sur deux nous suivons Darcy qui écrit son livre, un thriller sur une jeune femme,Lizzie (d’ailleurs, le choix de noms de personnages est assez intéressant…), une ado qui échappe à une attaque terroriste et découvre qu’elle peut voir des fantômes et est capable d’entrer dans l’Afterworld, un monde entre la vie et la mort. Sur l’autre chapitre, nous suivons Lizzie, qui vit l’histoire en même temps qu’elle est écrite…



Et là, je ne suis pas sûre à 100% de comment je devrais comprendre cette histoire. En le lisant j’avais vraiment l’impression que le chapitre avec Lizzie montrait vraiment une sorte de monde parallèle à celui de Darcy, où une fille vivrait ce que l’autre était en train d’écrire… je m’attendais même à ce qu’elles se rencontrent à un moment donné de l’histoire, mais ça n’arrive pas, les deux chapitres restent vraiment distincts… du coup je n’ai pas tellement compris l’intérêt de l’alternance de chapitres. Et je reste assez partagée sur ce livre.
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Afterworlds

L'originalité d'Afterworlds tient dans la mise en abyme de deux romans : on suit le parcours de Darcy, jeune auteur qui va publier son premier livre et s'installe à New-York, et la lecture de son roman fantastique. Mais c'est sans doute la seule originalité du livre... Je pensais qu'un lien plus élaboré allait nous faire basculer d'une histoire à l'autre, voire que la frontière entre réalité et fantastique allait s'effacer et que l'écrivain allait devoir écrire pour sauver son personnage. Sans doute la phrase "L'une l'écrit, l'autre le vit" en première de couverture m'a-t-elle induite en erreur. Bref, j'étais pleine d'attentes, ce qui a renforcé ma déception.



Mais j'exagérerais de dire qu'il n'y a vraiment aucun lien entre les chapitres consacrés à Darcy et son roman. On suit le processus de l'écriture d'un livre, de l'idée de départ qui a inspirée Darcy pour son roman (la mort d'une amie d'enfance de sa mère) aux conseils et critiques qui lui sont faites, et ses hésitations quant à la meilleure fin possible.



Toute la partie sur Darcy est intéressante car elle nous montre l'envers du décors et les étapes qui suivent l'écriture brute d'un texte pour pouvoir le publier. Rôle de l'agent, rencontres avec d'autres auteurs, listes des modifications à faire et dates butoirs, tournées de promotion... On plonge dans la peau d'un auteur !



Quant à son roman, Afterworlds, il nous emmène dans un univers fantastique où l'héroïne devient capable, suite à un attentat dont elle échappe miraculeusement, de basculer dans le monde des morts. Devenue passeuse, elle doit apprendre à les guider et surtout à contrôler ses pouvoirs pour pouvoir venir en aide à certains d'entre eux, dont le fantôme de Mindy, meilleure amie de sa mère tuée par un serial killer. Les idées développées autour de l'au-delà, qui serait une version de notre monde sans couleurs et peuplée de fantômes dont il faut se rappeler pour ne pas qu'ils disparaissent, m'ont bien plu. Mais l'histoire d'amour qui s'y greffe est mal traitée et on peine à y croire.



Au final, j'ai trouvé les deux histoires trop longues et donc peu prenantes, ce qui m'a donné envie d'arrêter cette lecture plus d'une fois.
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Afterworlds

Après avoir apprécié les précédents romans de Scott Westerfeld, j’étais impatiente de découvrir son nouveau et je remercie Anne-France pour son envoi.



Je dois vous avouer quelque chose, au tout début j’ai cru que j’allais sauter toute une partie du roman, car l’histoire de Darcy était un peu longue à m’accrocher alors que la scène d’ouverture de son roman m’avait scotchée. Pourtant, petit à petit, l’univers des auteurs de YA à New York m’a convaincue, m’a fait entrer dans ces chapitres aussi. Scott Westerfeld a réussi à faire disparaître son style habituel et à nous faire vivre deux histoires en une. Le reproche qui vient tout de suite en tête c’est que chacune d’elles méritaient un roman à part entière.



J’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire écrite par Darcy, une entrée en matière accrocheuse, des personnages qui ont l’air intéressant, même si au final on ne connaît que le début, quelques moments intenses et la fin, cette histoire aurait pu me plaire. Peut-être aurais-je fait partie des lecteurs de ce premier roman d’une jeune auteure. D’autre part, la vie de Darcy à New York, au début, certes elle ne m’a pas emballée plus que ça. Je trouvais que c’était plutôt banal, pas très original. Et puis petit à petit, je me suis attachée à Darcy, je voulais voir ce qui lui arriverait, comment elle allait s’en tirer dans ce monde littéraire. J’ai aussi trouvé très intéressant de mettre le lecteur dans la peau d’un auteur, de lui faire découvrir certaines étapes de l’édition, comme les réécritures et la promo.



Le style de Scott Westerfeld m’a cependant moins emballée qu’il avait pu le faire précédemment. Même si j’ai toujours eu du mal à entrer dans ses romans, ils ont toujours fini par me convaincre. Là c’est encore le cas. L’alternance des chapitres nous entraînent soit dans la vie réelle avec une Darcy parfois capricieuse, parfois immature soit dans un autre monde avec Lizzie, qui peut faire preuve des mêmes défauts. Passer d’un monde à l’autre permet de ne pas être trop agacée par les défauts de nos héroïnes. Et si on voit Darcy évoluer, c’est moins le cas pour Lizzie. Il reste un goût d’inachevé à ce roman, mais sans doute est-ce parce que nous n’en voyons que certains passages, que nous n’avons pas accès à toute la profondeur du monde créé, et ça reste un défaut pour moi. Il m’a manqué ce petit quelque chose pour avoir un coup de cœur.



Cela étant, j’ai l’impression de mettre en valeur principalement les défauts et je tiens toutefois à bien indiquer que j’ai passé un bon moment avec ce pavé. Qui m’a détruit l’épaule à force de le transporter ! (J’exagère si peu…). Mais justement parfois on aime un livre et on se rend compte qu’avec certains changements, il aurait pu être encore quinze fois mieux. J’ai d’ailleurs eu du mal à écrire cette chronique, je la commençais, je l’effaçais et j’ai finalement pris mon temps pour tenter de démêler ce que je voulais vous en dire. C’est un roman efficace, qui vous entraîne dans deux histoires liées. Peut-être n’accrocherez-vous qu’à une autre, peut-être en redemanderez-vous, mais j’espère qu’il vous plaira autant qu’il m’a plu.
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Afterworlds

Roman jeunesse qui fait alterner deux histoires complètement différentes: la première est celle d'une jeune autrice qui va publier son premier roman et qui est en train de le retravailler, la deuxième est le roman en question - du fantastique - qui met en scène une héroïne qui est la seule survivante d'un attentat terroriste et dont la vie est complètement chamboulée.

J'ai beaucoup aimé le début du livre (des deux histoires). J'ai apprécié entendre parler du monde de l'édition, du travail de réécriture, du temps que ça prend pour corriger un roman une fois le premier jet accepté par la maison d'édition. J'ai rapidement été intéressée par ce premier chapitre du livre dans le livre, où une héroïne échappe de peu à la mort et se met en situation de EMI par-elle, ce qui bouleverse sa vision du monde puisqu'elle a vu la mort de prêt et qu'elle en garde des séquelles (elle voit des fantômes, elle peut basculer dans le monde des morts par sa volonté....). Toutefois, il y a un bon tiers du roman (vers le milieu) qui s'étire en longueur, qui est inutile et qui dévalue le reste de l'oeuvre. L'auteur aurait pu raconter les deux mêmes histoires sans les détails plus que banals du quotidiens des deux héroïnes. De ce fait, le rythme est beaucoup trop lent pour maintenir l'attention (du moins l'intérêt) du lecteur qui a pu être charmé au début de l'histoire.
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Afterworlds

Darcy Patel a l'âme d'un grand écrivain, l'ambition tout du moins. À seulement 18 ans, elle est sur le point de publier son premier roman, Afterworlds, qu'elle a écrit en un mois. Après voir mis l'université de côté, elle se consacre donc pleinement à sa toute nouvelle carrière à New York...





Les chapitres sont alternés entre la vie de Darcy depuis l'envoi de son manuscrit à un éditeur et la vie de Lizzie, l'héroïne de son roman. Un mélange de réel et de fantastique.

On suit donc la vie de Darcy Patel, jeune auteure qui est sur le point d'être publiée pour la première fois. Pour travailler, elle part s'installer à New York et on découvre son tout nouveau mode de vie à mesure qu'elle avance, professionnellement et personnellement : la réécriture d'Afterworlds, ses rencontres avec d'autres jeunes auteurs et des personnes de l'édition, sa vie amoureuse, etc., jusqu'à la publication de son roman.

En parallèle, on découvre l'univers d'Afterworlds un chapitre sur deux. L'histoire de Lizzie, une ado de 18 ans, seule survivante d'une attaque terroriste dans un aéroport dont elle a échappé de peu en simulant la mort. Mais elle s'est tellement prise au jeu de cette simulation, qu'elle en est venue à découvrir un tout autre monde que le nôtre, un endroit entre la vie et la mort, où elle a désormais sa place dès qu'elle le désire car une certaine mission l'y attend...





Clairement, je n'ai pas très bien compris l'intérêt de ce roman... On passe un bon moment certes, mais je 'en ai pas compris le but principal... 670 pages pour juste suivre le train-train quotidien d'une toute nouvelle auteure et son roman en parallèle ? C'est toujours un minimum intéressant mais je m'attendais complètement à autre chose !

En lisant la quatrième de couverture et la phrase d'accroche, je pensais que Lizzie, l'héroïne du roman de Darcy, devenait réelle, en quelque sorte, et vivait ce que Darcy avait écrit (un peu dans le style de L'histoire sans fin, pour ceux qui connaissent) mais non, on découvre simplement son roman en parallèle de son évolution dans le monde de l'édition, et ça ne donne pas le même effet à la lecture finalement...





Il y a tout de même des côtés positifs car certains passages sont très prenants, autant pour ce qui concerne Lizzie que Darcy. Comme cette dernière parle beaucoup de son livre et des modifications qu'elle y apporte régulièrement, on peut suivre son roman et ses explications quasiment en même temps que sa fiction, ce qui donne de vrais débats entre différents personnages quand Darcy discute avec d'autres auteurs. Des débats, il y en a d'ailleurs de toutes sortes dans ce roman, autant en ce qui concerne l'histoire d'Afterworlds que la vie de Darcy, les personnages soulevant parfois de bonnes questions sur la vie en général.





La plume de Scott Westerfeld est toujours aussi agréable à lire et très fluide, on ne voit pas le temps passer et encore moins les pages défilées malgré quelques passages un peu longuets.





En bref, on prend un certain plaisir à se plonger dans ces deux vies peu différentes l'une de l'autre, dans le fond. On est captivé par de nombreux passages et on se laisse facilement entraîner mais j'ai ressenti un goût de manque pour ce qui est de l'histoire globale, elle aurait pu ne jamais avoir de fin et continuer comme ça indéfiniment... Toutefois, je ne peux pas dire que ce roman me déçoive complètement pour autant, je suis plutôt mitigée : il se lit bien et vite, il sait plus souvent accrocher qu'ennuyer, je ne peux pas dire qu'il ne s'y passe rien non plus et à aucun moment je n'ai envie d'arrêter ma lecture. Simplement, je pense qu'il ne faut rien en attendre de particulier.
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Afterworlds

"L'une écrit" : Darcy, 18 ans écrit un roman pour ados : Afterworlds. "L'autre le vit": Lizzie en est la protagoniste : elle est la seule survivante d'une attaque terroriste et peut désormais voyager dans l'au delà. À tour de rôle, elles racontent leur nouvelle vie entre amour, peur et espoir.



L'originalité et la force du nouveau roman de Scott Westerfeld réside en effet dans le fait qu'il a créé une auteure pour son roman et que le lecteur découvre le roman au fur et à mesure de l'écriture de Darcy. Je ne sais pas si vous me suivez mais cette organisation a permis, selon moi, de ne pas s'ennuyer. J'avoue que j'ai eu une préférence pour les chapitres où Darcy parle de sa nouvelle vie à New York car Lizzie, son personnage, m'a parfois agacé et le côté fantastique m'intéressait moins. Mais j'ai passé un très bon moment à lire Afterworlds. Pour moi, Scott Westerfled a un véritable talent car il a su créer, avec aisance et plaisir (pour le lecteur !) un univers authentique. Le lecteur est avide d'en savoir à chaque page un peu plus et, les protagonistes sont bien construits et attachants. J'ajoute que j'ai eu un petit coup de cœur pour la couverture minimaliste qui est, selon moi, efficace et très belle.



En somme, Afterworlds est un très bon roman qu'on dévore littéralement. À conseiller à partir de 16 ans !
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Afterworlds

Parfois, il arrive qu'on adore le début d'un livre, puis qu'on décroche au fur et à mesure. Afterworlds m'a fait cet effet. La première moitié est géniale : riche, prenante et originale, j'ai été happée dès le début dans ce double récit étonnant. Malheureusement, Scott Westerfeld n'aurait peut-être pas du écrire un aussi long roman. Une fois les longueurs installées, j'ai peinée et je l'ai trouvé trop lent. Déception ? Pas totalement puisque ce roman a de bons atouts. Malheureusement, ses défauts ont freiné mon enthousiasme...





La grande originalité de ce livre, c'est que nous avons en fait deux histoires dont une mise en abîme (un livre dans un livre!). Nous suivons d'abord Lizzie, jeune adolescente de dix-sept ans qui suite à une sorte d'expérience de mort imminente, se découvre le pouvoir de voyager entre le monde des vivants et celui des morts. Ne vous fiez pas au résumé et à la phrase d'accroche qui donnent une idée fausse du livre. Lizzie est une héroïne imaginaire, c'est un personnage de fiction, créée de toutes pièces par notre "seconde" ou véritable héroïne (à vous de voir) : Darcy.

En effet, l'histoire de Darcy et celle de son personnage : Lizzie, s'intercalent tout au long des 672 pages.



Ce double récit est surprenant : on passe d'une romance paranormale à un roman bien ancré dans le réel. Darcy est une jeune écrivain qui vient d'arriver à New-York, nous allons découvrir tout le processus éditorial à travers ses journées. Ce qui est plutôt fun, c'est que Darcy a nommé son livre Afterworld, comme ce roman même que nous sommes en train de lire!







J'ai bien aimé les deux histoires même si ma préférence va à Lizzie. C'était assez frustrant de passer d'une jeune fille à l'autre et je me suis souvent retenue de sauter des chapitres pour pouvoir lire d'une traite la même histoire. Lorsque c'est son tour, Darcy nous parle de son livre et nous découvrons au fur et à mesure ses inspirations et les changements qu'elle souhaite apporter à son histoire. La construction du roman m'a plu, même si je m'attendais à un lien réel entre les deux filles, la faute à la phrase présente sur la couverture "l'une l'écrit, l'autre le vit". Une fois que j'ai compris que Lizzie n'était pas réelle, j'ai eu plus de mal à m’immerger dans le récit. Quand je lis, j'aime croire que les personnages existent réellement. Le premier chapitre du point de vue de Lizzie : l'attaque terroriste m'a totalement conquise car j'y croyais... Pour moi, Lizzie existait.

Darcy ne m'a pas toujours intéressée. Certes, son quotidien nous apprend beaucoup de choses sur le milieu de la littérature "jeune adulte" américain mais j'ai ressenti peu d'affinités pour le personnage. Darcy n'est pas toujours mature sans ses décisions et manque de fond. Je me suis plus attachée à ses héroïnes (Lizzie et Mindy) qu'à elle-même, qui est censée être réelle!





Le gros soucis de ce roman, c'est qu'il est bien trop long. Passé les 300 premières pages, l'histoire n'avance plus vraiment. Côté Lizzie, le récit stagne et le fait d'être sans arrêt "coupés" pour revenir à Darcy n'arrange rien. J'ai lu le début d'une traite, sans arriver à m'arrêter mais ensuite, j'ai du me forcer à avancer tant il ne se passe quasiment plus rien. Le concept du roman est intéressant mais en même temps, je me suis vite lassée de cette double lecture. J'ai eu l'impression qu'on restait trop en surface et au final, malgré l'épaisseur d'Afterworlds, il manque de fond, je reste sur ma faim....





Pour conclure, Afterworlds est un roman original mais il souffre de longueurs trop présentes. Un avis en demi-teinte donc pour le nouveau livre de Scott Westerfeld.






Lien : http://www.megworld.fr/2015/..
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Afterworlds

Lire Afterworlds c’est lire deux romans en un, il y a celui de Darcy, jeune écrivaine, et celui de Lizzie son personnage. Cela permet une alternance dans les points de vue qui donne du rythme et rend le roman très intéressant. L’écriture de l’auteur est très recherchée, j’ai aimé les descriptions des paysages, des sentiments des personnages. C’est donc dans une ambiance très sombre et très thriller que l’auteur nous emmène, il est souvent question de mort et de tout ce qui s’y rapporte.



J’ai aimé l’exotisme de l’Inde, et aimé le fait que l’on puisse suivre la vie du livre écrit par Darcy du moment où elle en a l’idée jusqu’au moment où il sort . On se rend compte que ce n’est pas pareil aux Etats Unis et en France. L’histoire d’amour en revanche, ne m’a pas passionnée du tout.



Il y a quelques longueurs mais la qualité de l’écriture rattrape aisément ce petit détail.



VERDICT



Un thriller young adults qui se lit facilement et qui ravira les férus du genre
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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Afterworlds

Afterworlds de Scott Westerfeld est un projet audacieux et original : raconter deux histoires en une. D'un côté, nous suivons donc la jeune Darcy effectuant ses premiers pas dans le monde de l'édition, à New-York, et de l'autre, nous découvrons Lizzie, l'héroïne du roman de Darcy. Les chapitres s'alternent et l'histoire de chacune se déroule en parallèle. le concept est intéressant mais au final, Scott Westerfeld peine à proposer avec Afterworlds un roman totalement convainquant.

J'ai énormément apprécié les chapitres consacrés à Darcy mais ceux de Lizzie m'ont profondément ennuyée. L'ensemble paraît de ce fait inégal et même si je salue la singularité de l'idée de Scott Westerfeld, j'ai du mal à avoir pour Afterworlds un coup de coeur car j'ai parfois eu le sentiment de lire en réalité deux romans en un seul…J'aurais aimé plus d'interactions entre l'univers de Darcy et celui de Lizzie. Un roman un peu en dessous de ce que j'espérais donc, qui vaut surtout la peine d'être lu pour les chapitres mettant en scène Darcy.
Lien : http://www.lirado.fr/afterwo..
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Afterworlds

Le roman se compose de deux histoires entremêlées : celle de Darcy, auteur dans le « monde réel » et celle de Lizzie, l’héroïne du roman écrit par Darcy (fans de Jane Austen, c’est pour vous !). Chaque chapitre passe ainsi de l’une à l’autre. Le procédé est plutôt chouette et permet d’alterner entre chaque histoire tout en distillant un suspense réussi.

Le roman commence tout d’abord avec Darcy Patel, jeune auteure de 18 ans qui a reçu un contrat très juteux pour publier son livre Afterworlds. Très vite, la jeune fille se rend à New York, où elle retrouve son agent, découvre son éditeur et les soirées consacrées aux auteurs « young adults ». Durant tout son séjour à New York, elle va devoir retravailler l’écriture de son roman selon les demandes non seulement des éditeurs mais aussi du service marketing et, surtout, entamer la suite de son roman. Tout un processus éditorial qui va non seulement stresser notre jeune auteure mais également l’aider à grandir et à s’émanciper.

Intercalée à l’histoire de Darcy se trouve celle de son héroïne, Lizzie, qui commence sur les chapeaux de roue avec une scène d’ouverture digne des meilleurs films d’action : une attaque terroriste dans un aéroport. Coincée, Lizzie appelle les secours qui, dans l’absence de portes de sortie, lui conseillent de faire la morte. Et elle le fait si bien qu’elle va se retrouver dans « l’envers du décor », l’endroit où vont les fantômes avant de rejoindre l’enfer. Elle y rencontre Yamaraj, un jeune homme « psychopompe » (guide des âmes), qui va lui révéler sa nouvelle nature et, bien évidemment, devenir son amoureux…

Pour être honnête, j’ai beaucoup plus aimé l’histoire de Darcy et tout le processus lié à la création littéraire et éditoriale (ce doit être mon côté bibliothécaire), même s’il y a de grandes différences entre l’édition aux États-Unis et celle en France. L’histoire d’Afterworlds est une romance fantastique un peu lue et relue, même si la mythologie hindoue qui y est associée apporte une touche exotique plutôt chouette. Mais il est possible que le lectorat ciblé par ce roman soit plus sensible à l’histoire de Lizzie qu’à celle de Darcy, pleine de jargon éditorial et d’une love-story peu conventionnelle. En plus, vu le pavé, il y a des chances que certains lecteurs sautent les passages qui les intéressent moins pour ne s’attacher qu’à une seule histoire. Je dois aussi avouer que, au vu du slogan de couverture, je m’attendais à un roman un peu plus « science-fictionnesque », alors que pas du tout, il s’agit d’un roman tout à fait ancré dans la réalité. On pourrait alors se demander : quel intérêt de raconter deux histoires totalement indépendantes dans un même livre ? Peut-être est-ce une façon pour Scott Westerfeld de montrer que l’écriture d’un roman est longue et complexe ? Ou alors de dire aux jeunes auteurs, lancez-vous et réalisez vos rêves ! Le lecteur sera libre de choisir. En tous cas, j’ai trouvé ce roman vraiment très intéressant sur l’écriture d’un livre et les questions et réécritures auxquelles un auteur doit se confronter pour voir un jour son œuvre publiée. Selon moi, il aurait pu se consacrer uniquement à Darcy mais les ados y trouveront peut-être à redire…
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Afterworlds

Je tenais à remercier l'attachée de presse pour ce partenariat, je connaissais l'auteur de nom pour ces séries très intéressantes, mais je n'avais pas encore eu la chance de le découvrir. C'est chose faite avec Afterworlds, un roman très bien écrit, certes, mais qui ne m'aura pas pleinement convaincue. Il lui manque une petite étincelle pour être un coup de cœur, néanmoins, je le conseille, car il est bon et saura plaire à beaucoup de lecteurs.



L'intrigue est composée de deux romans en un seul, nous avons d'un côté Darcy, l'auteure, vivant son quotidien bouleversé de jeune auteure. Elle s'éloigne de sa famille, prend part aux joies et aux peines de la réécriture et des corrections nécessaire, à la promotion de son roman Afterworlds. De l'autre côté, nous avons Lizzie, l'héroïne de Darcy, elle voit sa vie basculée par un attentat terroriste et dès lors, elle va composer avec un étrange don, celui de parler avec les fantômes. Les intrigues sont sympathiques et se laissent découvrir, les rebondissements sont intéressants et bien mené, j'ai passé un bon moment de lecture. Les deux romans se complètent, c'est un point très positif de découvrir à la fois l'héroïne et l'auteure. Ce parti pris m'a fascinée d'autant plus fortement que la mise en abime est amusante, Scott Westerfeld écrit Afterworlds où Darcy écrit Afterworlds... Vous l'aurez compris, cette imbrication et l'alternance des points de vue sont originales et donne du rythme au roman.



Cependant, il y a des couacs, la partie de Lizzie a un goût d'inachevé, elle manque par moment de relief et de précision. J'aurais aimé que la mythologie de cet univers de la mort et des fantômes soit un poil plus développé et plus sombre, plus travaillé. Les passages avec Lizzie deviennent parfois répétitifs et longs, c'est dommage, surtout que j'aurais aimé que l'on se concentre moins sur l'histoire d'amour de Darcy pour mieux se plonger dans le quotidien de l'auteure, un vrai « envers du décor » en sorte. Ce seront mes seuls reproches avec l'arrière-goût « patchwork » que j'ai ressenti à certains moments. Cette impression que l'auteur aura réuni des éléments qui amèneront à coup sûr du lecteur. C'est une force d'avoir su mélanger avec subtilité ces éléments, toutefois, à quelques passages, ils apparaissent comme un cheveu sur la soupe. La plume de Scott Westerfeld est très belle, soignée, précise, travaillée... il y a un imposant travail fourni dans les descriptions des lieux, des personnages, des émotions surtout ! C'est tendu, violent, touchant, il possède un vrai don pour parler des émotions, ça rend la lecture prenante et fluide.



Rassurez-vous, le roman est vraiment, comme je l'ai dit, l'univers est très captivant. J'ai adoré cette ambiance sombre et très centrée sur la mort, le monde des morts et des fantômes, cette affaire de souvenirs et de psychopompe, je suis restée émerveillée par cet univers plutôt singulier et prenant. Les personnages du monde de Lizzie sont intrigants, je pense notamment à Yami et à son frère Yamaraj, le dieu de la mort. Le simple fait de s'être inspiré du folklore hindou est une excellente idée, elle apporte un vent novateur très appréciable dans le fantastique. Yamaraj est très mystérieux, j'aime son histoire ainsi que le fait qu'il se dévoile au fur et à mesure, le dénouement est par ailleurs captivant et touchant. Lizzie n'est pas une héroïne très appréciée, j'avoue avoir eu du mal avec son comportement un brin capricieux, toutefois, j'admire son courage et sa ténacité. J'aurais aimé que l'on développe un peu plus Jamie, la meilleure amie de Lizzie ou encore l'agent Reyes, ils ont un rôle important et j'ai beaucoup aimé leurs interventions. Même l'antagoniste principal aurait mérité d'être plus présent et plus machiavélique, j'adore sa personnalité.



En ce qui concerne la partie consacrée à Darcy, je crois que j'ai bien aimé son parcours en tant qu'auteure, le travail qu'elle mène pour réécrire son roman, sa détermination. C'est très prenant de suivre le chemin parcouru par Afterworlds même s'il manquait des éléments pour mieux s'en rendre compte. L'idée est somme toute bien exploitée et sincèrement prenante, originale même. Là, par contre, je n'ai pas adhéré à la personnalité de Darcy. J'ai fini par m'attacher à Lizzie, mais son auteure est une vraie petite fille, pleurnicheuse, et loin d'avoir la tête sur les épaules. Elle évolue bien sûr et ce n'est qu'à la toute fin que j'ai vu une bonne Darcy, meilleure qu'au début, mais son manque de confiance envers sa petite amie, sa manière de vivre au-dessus de ses moyens, son manque de responsabilité concernant son avenir m'a effrayée plus d'une fois. J'ai beaucoup d'affection pour Nisha, sa petite sœur ainsi que pour Imogen, sa petite amie, ce sont deux protagonistes très intéressants à suivre et à comprendre.



En conclusion, j'ai passé un très bon moment avec Afterworlds. Les idées de départ sont très intéressantes et bien exploitées, j'ai adoré l'univers hindou et sombre dont s'entoure Lizzie progressivement ; tout comme le monde new-yorkais des jeunes auteurs enveloppant petit à petit Darcy. Les deux jeunes femmes se ressemblent énormément et évoluent peu à peu pour devenir plus matures, elles font face à divers événements qui les feront grandir. Toutefois, j'ai fini par plus accrocher avec Lizzie qu'avec Darcy. Et même si le roman souffre de quelques longueurs et d'un manque d'informations sur certains points, la plume de l'auteur sait rendre captivante la lecture de ce double récit. Un roman intrigant que je suis contente d'avoir découvert.
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Afterworlds

J’ai mis énormément de temps à lire ce livre. J’étais assez impatiente de le découvrir, j’avais déjà une idée de ce qui allait se passer, comment cela se passerait et tout. Mais comment dire que ma déception a été totale. Rien ne sait passer comme je me l’étais imaginée. Après les deux premiers chapitres sont hyper accrocheurs et vous plongent rapidement dans l’histoire. Mais je suis restée sur ma déception durant toute ma lecture. On alterne deux histoires, l’une est la vie de l’auteur et l’autre est la vie issue du livre, donc de l’imagination de l’auteur. Ce qui allonge considérablement la lecture. On a deux livres en un et je suis assez mitigée par cette lecture. Par moments, j’aimais bien les aventures que vivait l’auteur, Darcy, et tout ce qui se déroule autour de la publication d’un livre et parfois, cela me sortait par les yeux. Et dans les moments où j’avais du mal avec Darcy, j’adorais Izzie et son histoire avec l’au-delà. Mais je n’ai pas su me plonger dans l’univers de l’auteur ni apprécié les personnages à leur juste valeur. De ce fait la lecture a traîné en longueur et même si parfois, j’ai pris du plaisir à lire et à dévorer un chapitre, je retiens surtout que je me suis forcée dans ma lecture. J’imaginais vraiment le livre autrement, plus dans le genre l’auteur découvre que ce qu’elle écrit arrive peu de temps après à une personne réelle, c’est comme cela que j’ai perçu la phrase d’accroche du livre. Mais j’ai du mal interpréter. Après, je pense que les gens qui écrivent comme Darcy se retrouveront en elle. On suit chaque pas avant sa publication et tout ce qui va avec. D’ailleurs l’histoire avec Darcy est la plus aboutie, tandis que celle d’Izzie, j’ai l’impression qu’il manque beaucoup de passage et surtout une bonne conclusion. Son livre sortirait, je ne suis pas sûre que je l’aimerais, même si le fond est bien pensé.





En conclusion, un peu déçue forcément de mon aventure. Je m’attendais vraiment à autre chose ou tournée différemment. C’est assez complexe de faire deux histoires en même temps surtout que là, l’une est bien faite et l’autre donne l’impression d’être là pour combler les pages et finalement, c’est cette dernière que j’en attendais le plus. J’ai mis beaucoup de temps à le lire, en alternant deux histories comme ça, même si elles sont bien opposées, à chaque chapitre faut se remettre dedans ce qui me coupe ma lecture et ma lancer. Après, c’est quand même bien mené, même si l’une des histoires est un peu faible, à aucun moment nous avons de mélange, et suivre Darcy nous permet d’en savoir plus sur l’histoire d’Izzie sans forcément la lire. Je vous conseille vraiment d’aller voir d’autre avis que le mien.
Lien : http://plaisirdelire69.blogs..
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Afterworlds

Tout d’abord, je remercie les éditions Pocket Jeunesse pour ce service de presse. Je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir cet auteur, renommé pour sa saga Uglies. Ce livre m’a tout de suite intriguée grâce à sa phrase d’accroche : « L’une écrit l’histoire, l’autre la vit » qui fait référence à deux personnages – l’écrivain et son personnage – que l’on va suivre dans un double récit.



De fait, Darcy, l’écrivaine new-yorkaise, et Lizzie, le personnage plongé dans un monde fantastique, se dévoilent au fur et à mesure grâce à l’alternance de points de vue. On peut tout de même s’interroger sur l’intérêt d’avoir écrit deux romans en un car même si j’ai été charmée par la mise en abîme, il arrive qu’on s’intéresse davantage à un personnage qu’à un autre.



D’ailleurs, si j’ai adoré le début du livre, le nombre de pages et quelques longueurs m’ont ralenti dans ma lecture. J’ai dû faire une longue pause une fois arrivée à la moitié du roman.



D’un côté, j’ai apprécié être dans la peau d’une jeune auteure qui découvre le monde de l’édition et de la littérature « jeunes adultes » où tout n’est pas rose. C’est intéressant de suivre le processus d’écriture de son livre jusqu’à sa publication, ainsi que le rôle de son agent au cours de cette évolution.



D’un autre côté, j’ai particulièrement accroché à Lizzie qui nous emmène dans un univers paranormal, fantastique et empli de mythologie. La découverte de l’au-delà et des créatures surnaturelles qui y règnent a été une bonne surprise, même s’il faudrait revoir la crédibilité de l’histoire d’amour qui ne m’a pas beaucoup plu.



Je m’attendais à ce qu’à un moment donné, la frontière entre le réel (Darcy) et le fantastique (Lizzie) s’efface pour permettre de mêler les deux récits. J’ai été déçue de voir que ce n’est pas le cas. Donc, il faut peser ses attentes vis-à-vis de ce roman qui manque parfois de précision et de profondeur mais qui propose un univers captivant.



En bref, ce roman est une bonne surprise : il nous plonge dans le monde des morts et dans le monde de l’écriture. Sa construction est bien pensée et l’univers est intéressant mais il n’en reste que des longueurs pourront gâcher la lecture de certains lecteurs.
Lien : http://phebusa.fr/afterworld..
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Afterworlds

Scott Westerfeld est un de mes auteurs de littérature jeunesse favoris. C'est pourquoi, j'étais sûre d'aimer ce livre.



Pourtant, il m'a beaucoup surprise : c'était très différent de ce que j'avais lu de lui jusque là.

En fait, on a deux livres en un : d'un côté un roman de littérature de jeunesse, un peu classique : Lizzie, une adolescente qui découvre des pouvoirs après un événement traumatique.

Situation familiale, amitié, romance et fantastique un peu inquiétant : j'ai déjà lu ça ailleurs et même si l'histoire de Lizzie est très sympathique à lire, elle ne sort pas vraiment de l'ordinaire de beaucoup de romans fantastiques jeunes adultes anglo-saxons (bon, "ordinaire" supérieur néanmoins car c'est quand même Westerfeld l'auteur!).

Ce qui change tout, c'est que son histoire est en fait le roman écrit par l'autre protagoniste principal du livre, Darcy, jeune adolescente dont le livre va être publié et qui découvre le monde des jeunes auteurs.



C'est la partie la plus intéressante : Westerfeld décrit avec beaucoup de véracité et d'humour l'envers de tous ces romans ou séries que j'ai pu lire : le processus éditorial, le système promotionnel (ah, la photo de l'auteur sur la jaquette) mais aussi pour la jeune auteure l'exploration d'un nouveau continent (celui des écrivains), la démarche de ré-écriture ou de correction. Cette exploration s'accompagne dans le roman de son émancipation par rapport à sa vie antérieure, de son épanouissement sentimental et sexuel.

Le roman aborde les éléments accidentels ou prédictifs qui font qu'on roman plaît ou pas au public, qu'il se vende ou pas.



En outre, il évoque le processus de l'écriture lui-même.

J'ai trouvé la "bataille des éléments" du roman passionnante : qu'est-ce qui est le plus important dans un récit?

Les personnages, l'intrigue, le conflit, le cadre? La démonstration est à l'américaine (toute dans le show) mais très convaincante.

Cette distanciation critique m'a permis de revenir sur les séries qui m'avaient plu et de voir lequel de ces éléments prédominaient ou comment ils se combinaient.

Exercice vertigineux qui fait encore plus apprécier les bouquins bien écrits!



Le premier chapitre du roman est à ce titre un exemple flagrant : il m'a vraiment happé dans le livre, j'ai voulu connaître le suite et dans "la réalité" de Darcy, c'est ce qui arrive : c'est la lecture de ce premier chapitre qui a convaincu l'éditeur, l'agent littéraire que le livre en valait la peine.

Et cela reflète bien une vérité de lecteur : l'importance des premiers mots, des premières pages, du premier chapitre.

Souvent son effet résonne sur tout le reste du livre et décide de l'impression du lecteur.



Le procédé narratif est donc extrêmement bien trouvé : ce que nous lisons sur Lizzie est le résultat des tâtonnements de Darcy, de ses choix d'écriture et le titre du livre de Darcy est celui de Westerfeld.

En quelque sorte Darcy pourrait être le double féminin de l'auteur lui-même et de ce qu'il aurait vécu lors de ses premiers pas en littérature.

Ou alors, elle est totalement fictive et Westerfeld s'est amusé à imaginer ce que serait d'être jeune auteur aujourd'hui dans le système éditorial américain.



Bref, un livre extrêmement jouissif pour la partie concernant Darcy.

L'auteur souligne bien le ridicule parfois des intrigues de ces livres jeunesse : un personnage qui prédit l'avenir grâce aux mouvements des chats et acquière des pouvoirs en grandissant parmi ces félins? J'ai adoré!



Malheureusement, cette dichotomie entre les deux parties, de ton, d'univers, d'enjeux, a fait que j'ai eu du mal à passer de l'histoire de Darcy à celle de Lizzie.

Je m'immergeais dans l'une et il fallait en sortir pour entrer dans l'autre. J'ai eu du mal et c'est la raison pour laquelle, le livre ne représente pas un coup de coeur.

Mon adhésion au livre a été purement intellectuel : je l'ai trouvé intelligemment construit et pertinent mais je n'ai pas "craqué" pour lui.



D'autre part, les personnages du roman ne sont restés que des stéréotypes (pour Lizzie, par exemple, stéréotype du personnage principal de roman jeunesse") ou des vecteurs des thèmes et messages que Westerfeld voulait faire passer. C'est un peu dommage.



Trois étoiles et demie.



A partir de 15 ans
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Afterworlds

Aterworlds est un roman très agréable à lire.

Nous avons deux narratrices :

- d'un coté, Darcy, auteur du roman Afterworlds

- de l'autre, Lizzy, l'héroïne du dit roman.



Nous naviguons donc de l'une à l'autre, chaque chapitre correspondant à une des deux jeunes filles.



J'ai trouvé la narration originale, le fait que d'un coté on est l'auteur d'un roman et de l'autre son héroïne est très sympathique.

Les deux personnages m'ont intéressées.

J'ai trouvé l'ensemble agréable à lire et j'aime beaucoup l'écriture de Scott Westerfeld.



Par contre, alors que j'ai dévoré le début, j'ai été surprise à un moment de décrocher un peu.

C'est un roman intéressant, mais je trouve qu'il y a quelques longueurs et que par moment ça s'essouffle un peu.



Toutefois Afterworlds est un bon roman pour les jeunes adultes, à découvrir pour les amateurs du genre :)

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Afterworlds

"L'une l'écrit, l'autre le vit".

C'est là tout le sel de ce livre que d'alterner les chapitres entre la vie de Darcy qui a écrit un roman et l'histoire de Lizzie, le personnage principal dudit roman. Sans cette construction, je pense que je n'aurai pas autant apprécié ce livre. Ce qui fait que l'on tourne les pages, c'est l'alternance entre ces deux récits, et surtout l'envie de connaître les réponses aux questions que se pose l'auteur, Darcy tout au long du récit. Ce qui m'a plu, c'est l'immersion dans le monde de l'édition pour les jeunes adultes, version américaine.

Ce qui m'a impressionnée, c'est la capacité de Scott Westerfeld à écrire deux récits racontés par des adolescentes, et d'être tout à fait crédible !
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Afterworlds

Hello guys ! Pour ceux qui ne seraient pas au courant, Scott Westerfeld est un auteur que j’aime beaucoup (coucou Léviathan et tes potes ♥) et quand je suis tombée sur ce livre en occasion pas cher (c’est un peu le principe de l’occasion, me direz-vous), j’ai dit banco. Je l’avais déjà vu passer sur la blogo, et j’étais un peu intriguée.



Le livre est plutôt original dans le sens où il raconte deux histoires en une : d’un côté l’histoire d’une jeune autrice (ou auteure, choisis ton camp) américaine qu’on va suivre dans ses débuts au sein du cercle littéraire d’auteurs Young Adult de New York ; et de l’autre, son roman, l’histoire d’une jeune fille qui, suite à un traumatisme peut voir les fantômes.



Pour tout vous avouer, j’ai carrément préféré le côté roman (la meuf et ses fantômes) au côté réaliste (l’autrice et la création de son livre). J’ai trouvé l’histoire de Darcy (la dite autrice) un peu barbante. C’était très intéressant d’un point de vue littéraire par contre, car toute la chaîne de création d’un livre est abordée, et c’est fou comme c’est différent de la France (c’est aux Etats-Unis (mais je crois que je l’ai déjà dit (vous me dites si je radote, hein))). Mais pour le reste, je me suis un peu ennuyée (il est fortement question d’histoire d’amour, si vous voulez un hint).



Du côté de l’histoire du roman de Darcy, il est présentée de prime abord comme une « romance fantastique », alors qu’au final, j’ai trouvé la romance complètement secondaire (et tant mieux), d’ailleurs j’ai pas trop compris l’interêt de Yama (le love interest), j’ai pas trouvé qu’il servait à grand chose, ni qu’il accomplissait grand chose tout au long du roman. A part faire des choix très discutables (voir débiles), s’entend.



Ah oui, et j’ai découvert un mot : psychopompe. ça veut dire, selon mon pote Wikipédia, « qui conduit les âmes des morts ». Mais franchement, on est d’accord que c’est grave moche comme mot ? Au début je croyais que c’étais une blague, presque. Bref, donc vous l’aurez compris, c’est une histoire de fantômes : Lisbeth (déso si c’est pas le bon nom, j’ai la flemme d’aller vérifier) (c’est ça aussi d’écrire ses chroniques plusieurs semaines après avoir fini le roman), l’héroïne du bouquin, voit, parle et interagit avec les morts. Le développement de l’intrigue est bien tourné et j’aime beaucoup le personnage de Mimi (déso si c’est pas le bon nom, je viens de l’inventer celui là, je me souviens plus de son vrai nom dans le roman, mais je suis sûre que vous voyez de qui je parle. Non ?). Bref, dans cette partie là, j’ai trouvé que y’avait beaucoup de bonne idées. Limite j’aurai bien aimé lire le tome 2 !



Au final, j’ai bien aimé la dualité du roman et le fait qu’on suive les deux histoires en alternance, ça avait un côté vraiment sympa et immersif (paradoxalement).



~Kar
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
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Afterworlds

La couverture minimaliste ne m’avait pas attirée plus que ça, mais le résumé, parlant d’une histoire fantastique avait tout pour me plaire. Il n’en fallait pas plus pour que je céde.



Darcy a écrit un livre « jeune adulte » qui va être publié. Elle a 17 ans et sa vie va totalement changer. Elle écrit l’histoire de Lizzie qui après une expérience La mort imminente développe d’étranges particularités.



Dès le début j’ai été happé par le livre. On commence avec à peine une page sur un aperçu rapide de la situation de Darcy puis on plonge directement dans celle plus délicate de Lizzie. La tension qui se dégage de la première scène présentant Lizzie nous accroche dès le début, c’est cette scène qui a créé mon intérêt pour l’histoire. On bascule d’un chapitre à l’autre d’une vie à l’autre, de la « réelle » à « l’imaginaire », de la vie commune à la fantastique. J’ai beaucoup aimé cette « rythmique », cette possibilité de lire deux histoires. Si au départ j’ai trouvé l’histoire de Lizzie plus intéressante que celle de Darcy, je me suis vite passionnée pour les deux. Ce livre donne l’avantage de lire deux histoires, en même temps vu le nombre pages, il constitue vraiment deux livres.

J’ai beaucoup aimé les deux histoires, par contre j’ai trouvé que celle de Lizzie manquait de précisions et faisait parfois des raccourcis un peu facile. J’aurais aimé en savoir plus sur certains aspects qui ne sont que survolés. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture, je me suis laissée emporter par les deux histoires, les deux univers très distincts, très différents mais tout aussi passionnant finalement. L’auteur réussi à mener deux histoires différentes de A à Z, deux ambiances différentes mais qui tiennent en haleine le lecteur. Je ne peux même pas dire pour quel personnage j’ai eu une préférence au final tant elles sont différentes et attachantes à leur manière.

J’ai passé un très bon moment avec ce livre, un long moment même vu le nombre de pages, mais ça en valait la peine.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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