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Critiques de Susie Morgenstern (1292)
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Ecoute ton coeur

Les souvenirs, le seul bien que l’on possède et qui ne nous quittera jamais. C’est le sujet qu’a choisi de traiter Susie Morgenstern dans cet album aux illustrations assez sobres, comme si l’on avait voulu laisser la place aux sentiments.



Quand Mila voit que sa maman souhaite jeter son mannequin de couture, elle demande à le garder. Il deviendra sa poupée grandeur nature qu’elle habillera avec les vêtements et accessoires ayant appartenu à des membres de sa famille ou des à des connaissances vivants ou disparus.



Chaque objet lui rappelle quelqu’un qui lui a prodigué un jour ou l’autre un conseil. Sa mère lui dit toujours d’écouter son cœur, pépé Jacques lui disait d’écouter son cerveau, et Alice, qui lui disait « si un jour tu as besoin d’un coup de main, tu le trouveras au bout de ton bras ! ».



Mila a écouté son cœur qui lui disait que nue, sa poupée allait avoir froid, elle a écouté Alice en réparant elle-même les dégâts qu’elle a causé dans la cuisine, et elle a conservé précieusement dans son cœur les conseils de tous ces êtres qui lui sont si chers.



Quand sa maison est cambriolée, les biens matériels se sont peut-être évaporés, mais les souvenirs sont toujours là, ancrés en elle.



Un bel album, sur les souvenirs, mais surtout sur la transmission d’une génération à l’autre, d’un adulte à un enfant, d’un ami à un autre.



Un album plutôt sobre, une couverture que je trouve peu engageante et pourtant c’est une très belle histoire à raconter à ses enfants. Comme disait Antoine de Saint-Exupery, « L’essentiel est invisible avec les yeux », c’est exactement de ça que parle cet album. De l’importance de ce qui ne coûte rien.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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iM@mie

Sam est un jeune lycéen de 16 ans qui est accro à ses jeux vidéos, son ordinateur et aussi à son téléphone. La seule solution que ses parents ont trouvée est de l’envoyer chez sa grand-mère pour sa dernière année scolaire. Après tout c’est l’idéal chez elle, il n’y a pas de télévision et encore moins d’ordinateur, c’est donc l’endroit idéal pour une cure de désintoxication. Cette idée n’emballe pas beaucoup Sam, il peut difficilement se passer de cette technologie moderne, mais au moins là-bas il sera loin de ses parents et il faut avouer qu’il aime bien sa grand-mère surtout que c’est un vrai cordon bleu.



Cette idée est bien bonne mais elle n’enchante pas vraiment Martha, la grand-mère. Elle l’aime bien son petit-fils mais ses visites pendant les vacances lui suffisent. Elle aime bien son autonomie, elle a ses habitudes désormais et n’a pas envie d’avoir à s’occuper de son petit-fils toute une année, ce n’est pas son rôle. Mais en prenant le bien être de Sam en compte et avec l’accord de celui-ci, elle va accepter de l’héberger et de s’occuper de lui.



Mais même si Martha a une petite idée de ce que ça va donner, elle est loin du compte car ce clash des générations va avoir des répercussions pour les deux parties. Mais malgré les nombreuses différences, il ont une passion commune, la musique, précisément le piano et son séjour va être l’occasion de s’entraîner au piano comme il le faut et Martha pourra profiter de son talent.



J’ai bien aimé le personnage de Martha, une vieille dame qui a pris le pli de vivre seule et qui accumule plein de choses. L’arrivée de son petit-fils sera l’occasion pour elle de faire le ménage chez elle, mais aussi dans sa vie. Nous allons la voir tout doucement changer, s’ouvrir au monde extérieur, à la vie moderne et son emploi du temps deviendra assez chargé, car maintenant il faudra tout faire pour deux et elle met les petits plats dans les grands pour son Sam.



De son côté Sam, malgré sa privation de nouvelle technologie ne se sent pas si mal que ça car il apprécie sa grand-mère et la vie avec elle. Surtout que grâce à elle il va avoir l’occasion de s’entraîner convenablement au piano et pourra compter sur l’aide de sa grand-mère pour réviser, car avoir une ancienne institutrice peut s’avérer utile. Certes la désintoxe est difficile surtout pour garder le contact avec une personne mais à part ça, il est surtout heureux d’être loin de ses parents et apprécie son nouveau rythme de vie.



J’ai aimé la relation et les interactions entre Martha et Sam, je trouve leur relation touchante, et ensemble ils forment un bon duo. Et même si je dois avouer que l’histoire est assez prévisible, ça ne m’a pas empêché d’adhérer à l’histoire et surtout de m’attacher à ses deux personnages. Par contre, je trouve un peu dommage qu’il n’y est pas autant d’humour qu’il aurait pu en avoir, vu certaines scènes / passages.



Ce fut donc une lecture agréable, assez prévisible mais avec des personnages attachants. Ce n’est pas un coup de cœur mais une belle lecture qui m’a fait passer un bon moment. Je ne connaissais pas cet auteur, mais ce livre m’a rendue curieuse, j’essaierais sûrement de lire ses autres livres dans le futur. Donc si vous voulez passer un moment léger et agréable je vous conseille ce livre.
Lien : http://mesnouvelleslectures...
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La famille trop d'filles, tome 6 : Flavia

Ce livre raconte l'histoire de Flavia avec cette famille trop d'filles!

Flavia, une petite fille au caractère de cochon, qui ne sait pas lire et reçoit un jour une lettre. Comme elle ne sait pas lire, c'est un petit peu embarrassant pour elle... Pour pouvoir lire sa fameuse lettre, elle essaye d'apprendre à lire.



Un livre très drôle avec de jolies illustrations, (comme par exemple, Flavia qui est de mauvaise humeur).
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Princess & Princesse

Un roi anglais et une reine française sont heureux, ils vont avoir des jumelles, Nina et Zélie. Mais tout se complique quand Nina décide de ne parler qu'anglais alors que Zélie choisit le français pour s'exprimer...

Cet album est drôle et vraiment original. Tout d'abord parce qu'il aborde des thèmes peu traités d'ordinaire (les étapes de la grossesse, la gémellité, les mariages multiculturels...) mais aussi parce qu'il est ponctué d'expressions, d'onomatopées et de mots anglais. Mon bémol, c'est que beaucoup de choses ne sont pas traduites et donc difficiles d'accès pour la majorité des enfants.

Par contre, j'ai beaucoup apprécié les illustrations aux couleurs vives, so british.
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Archimède : Recette pour être un génie

Ce livre nous offre une biographie d'Archimède, pour enfants... et plus grands.

Le point de vue est original et très intéressant, puisque la vie d'Archimède est racontée et analysée à travers la question fondamentale : qu'est-ce qu'un génie ?

Dès le départ, les bases de la "recette pour être un génie" (sous-titre du livre) sont posées, et les ingrédients sont listés. Il y en a douze : curiosité, imagination, patience, persévérance, volonté, entêtement, souplesse, rigueur, courage, passion, confiance, doute. Beau programme, non ?

Ensuite, chaque petit chapitre raconte un épisode de la vie d'Archimède à travers une recommandation, telle que : "être patient", "faire bouillonner les idées", "aimer perfectionner les choses" ou "poser et se poser des tas de questions : comment, combien, pourquoi (et surtout pourquoi pas !)".

On retrouve évidemment dans ce livre la célèbre scène du bain et le non moins célèbre " Eurêka", mais on découvre bien d'autres anecdotes et hauts faits du grand scientifique.

Les textes, courts, sont clairs et bien rédigés, à la fois ludiques et scientifiquement précis. Quelques petits travaux pratiques en fin d'album peuvent donner envie aux jeunes lecteurs de suivre les pas du génie.



Instructif, amusant, très bien écrit et illustré : un album jeunesse de qualité.
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Les Deux Moitiés de l'amitié

Intelligent et malheureusement encore d'actualité, ce roman est moins connu mais quel bonheur à lire.

Salah vit en algérie et un jour il compose un numéro au hasard dans l'annuaire, ce sera celui de Sarah, dès lors, leur vie s'en trouve bouleversée, une amitié vient de naître...

Deux cultures, deux religions, deux enfants. Deux êtres simples et purs qui s'apprécient sans préjugé et qui vont découvrir que tout est censé les opposer. Mais l'amitié peut se révéler plus forte que tout!

C'est juste très bon!!!

Parce que des enfants doivent rester des enfants!

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Maître Joker

Autant le dire tout de suite, "Maître Joker" m'a moins emballée que "Joker", dont il est la suite.



J'ai retrouvé le personnage d'Hubert Noël avec plaisir, mais franchement son arrivée à la direction de l'école suite au décès de l'ancienne titulaire n'est pas de très bon goût.

Bien que l'école, l'enthousiasme du nouveau directeur et les projets menés fassent rêver, le budget quasi-illimité qui lui est accordé est malheureusement fort peu crédible.

Pour ne rien arranger, les personnages sont caricaturaux, entre la gentille-presque-retraitée-gourmande et la syndicaliste vindicative...



Hubert, sauveur d'école qui révolutionne la pédagogie puis part vers d'autres horizons, m'a rappelé les grandes heures de "L'instit" : il a toutes les qualités et les solutions. Heureusement que certaines de ses collègues partagent quelques idées de temps en temps !



Tout cela manque de crédibilité (tant pis) mais surtout de légèreté et d'humour. C'est plus ennuyeux et vraiment dommage.
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Joker

De plus en plus de collègues profs des écoles mettent en place des jokers dans leur classe. En naviguant sur différents sites, j'ai appris que l'idée était issue d'un roman de Susie Morgenstern. Occasion parfaite de le découvrir, et de le lire à mes élèves pour expliquer le concept !



Dans le roman, les jokers ne se gagnent pas à force d'efforts de comportement, ils sont offerts directement à la rentrée, à tous les élèves. Belle idée !

Il est très amusant de découvrir les différentes possibilités qu'offrent ces jokers, la manière dont les élèves gèrent leur stock, et la réaction de la directrice.

Le lien tissé entre ce maître, proche de la retraite mais plein d'enthousiasme, et ses élèves est touchant.



Un roman très mignon, auquel Susie Morgenstern a donné une suite : "Maître Joker", que je ne manquerai pas de lire.
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Je suis un génie

Je connaissais Susie Morgenstern grâce au roman jeunesse "Lettres d'amour de 0 à 10" que j'avais adoré.

Ici, l'auteure est poétesse.



Ce recueil est bourré d'humour, de citations et de références à de grands génies dans différents domaines et de différentes époques :

Hannah Arendt, Einstein, Bach, Jeanne d'Arc, Brassens, Charlot, Marco Polo, Colette, Olympe de Gouges, ...

mais aussi les génies du mal : Judas, Hitler, Mussolini, Franco, ...



Elle utilise toutes ces figures de l'Histoire pour tenter de comprendre la recette pour devenir un génie, afin de devenir elle-même une génie.



Le livre est divisé en différentes parties :

- Leurs grands moments : ce jour où chacun a eu l'idée du siècle, celle qui va les rendre célèbres et va les faire devenir génies

- Émulation : elle a l'idée de copier les génies, faire un mélange de toutes leurs histoires, car après tout, si elle copie d'une traite plusieurs génies, elle ne peut qu'en devenir une elle aussi !

- Désavantages : tous les génies ont mal fini : maladie, accident, persécution, assassinat, ...

- Il y a des génies heureux

- Écoute les génies ! : citations et maximes de certains d'entre eux

- Les génies du mal : eh oui on peut être génie mais utiliser cela de façon néfaste

- Apprenez le vocabulaire

- Quelques idées

- Une petite nouveauté : il faut trouver la bonne idée, la bonne invention qui révolutionnera le quotidien

- Génies, inventeurs, même combat

- Vouloir/Pouvoir ?

- Les héros ordinaires et les réfugiés

- Les artistes

- Observez les bébés

- Petit inventaire



Bien que ce livre soit drôle, sans prise de tête et rempli d'autodérision et que j'ai passé un bon moment, j'ai été déçue par son contenu.

Je ne m'attendais pas à ce genre de recueil poétique.

Il s'adresse peut-être plus aux enfants et ados qu'aux adultes.

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Mes 18 exils

18 exils pour raconter presque toute une vie, 18 exils comme forme d’autobiographie. C’est cet exploit ou plutôt le jeu auquel s’adonne Susie Morgenstern, la papesse de la littérature jeunesse.

Avec son ton unique, fait de rire et d’autodérision pour mieux dissimuler la tristesse et les coups du sort, elle dresse le portrait de bien des femmes : de la naissance à la puberté en passant par la découverte de la féminité et de la maternité sans oublier la force de la sororité. Son propos s’élargit bien naturellement à la judéité, marqueur incontournable de son existence, à sa relation avec l’école, souvent à géométrie variable, et bien sûr à l’écriture, les affres de la création, la chaleur du monde littéraire, des éditeurs aux lecteurs et enfin l’amour. Celui qui illumine une vie et la brise lorsqu’il disparait.

Une plume alerte et un optimiste à tout crin n’écartent pas pour autant les sujets qui fâchent : l’exclusion, le rapport au corps, la maladie et la mort. Et pourtant de ce parcours étourdissant, on retient principalement la capacité à ne s’attarder que sur le versant pétillant de l’existence et une force vitale de tous les instants. Une belle leçon qui donne de l’énergie.

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Mes 18 exils

Enfant, j'avais adoré la lecture des romans de Susie Morgenstern. Je suis heureuse, adulte, de découvrir par cette lecture, la vie de l'autrice. Susie Morgenstern est un personnage haut en couleur qu'il est intéressant de rencontrer dans ce livre. Née en 1945 aux États-Unis, issue d'une famille juive, elle s'exilera de nombreuses fois dans sa vie et dans son œuvre.
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Si on chantait !, tome 1

Louis-Edmond Archambault est riche, il vit dans un manoir avec ses parents Athénais et Jean-Hector. Il va néanmoins dans le collège public et il est ami avec Ambre. Ambre Adamantin est pauvre et elle vit dans une famille nombreuse avec ses sœurs, Britney, 7 ans, Sydnie, 4 ans et Ashley, 9 ans et ses frères, Bennett, 8 ans, Brian, 6 ans, John, Jason, 3 ans et Wayne. Sa mère Antoinette adore être enceinte mais elle aime beaucoup moins élever les enfants et elle ne choisit pas très bien leur père, elle change régulièrement de partenaire et en ce moment, elle amène Sébastien Cloportin, un malfrat qui réussit à escroquer les Archambault puis fuit avec Antoinette aux Bermudes. Les enfants se retrouvent seuls et sont menacés par le service d'aide à la protection de l'enfance, Sylvestre Moussu et son acolyte, Odile.



Xavier d'Almeida, directeur de collection chez PKJ a eu l'idée de réunir de grands auteurs de la littérature pour la jeunesse français pour écrire un roman pour la jeunesse au profit du Secours populaire français. Ce roman fonctionne comme un cadavre exquis et Susie Morgenstern a initié l'intrigue sans complexe. Huit enfants pauvres dans un minuscule appartement avec une mère plutôt à l'ouest et l'aventure peut commencer ! Les auteurs s'en sont donné à cœur joie et ils jonglent avec tous les personnages, chacun y va de son extravagance, c'est hilarant ! Chacun reprend aussi les caractères des personnages et joue à répéter les petites habitudes des membres de la fratrie. C'est jubilatoire, tendre et drôle.



Coup de cœur.

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Lettres d'amour de 0 à 10

Ernest Morlaisse est un garçon de 10 ans qui vit avec sa grand-mère ( Précieuse ) qui a 80 ans et Germaine la gouvernante qui s'occupe de la maison au quotidien.



Ernest est un orphelin : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu après son enterrement.



Il mène une vie monotone : les mêmes repas, les mêmes vêtements, les mêmes trajets... Sa vie est réglée comme une horloge. Il n'a pas de lien avec ses camarades de classe et n'en a pas davantage avec sa famille.



Chez lui, il n'y a aucun signe de modernité. Sa seule occupation est d'essayer de déchiffrer une mystérieuse lettre envoyée par son arrière grand-père pendant la Première Guerre Mondiale que sa grand-mère lui montre tous les dimanches soirs.
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Espionnage intime

Bon livre.

Angélique vit dans une bulle parfaite : Famille parfaite, résultats parfaits, comportement parfait, bien dans sa peau. Enfin... ça ce n'est pas si sûr... Sa mère, pour son anniversaire, lui a acheté un journal intime. Dans ce dernier, écrit noir sur blanc, elle y raconte une vie de débauche et de méfaits. Une Angélique transformée, inconnue et diabolique.



Ce roman est facile à lire et assez bien écrit malheureusement j'ai trouvé l'histoire un peu plate... Et quelques fois, il y avait des incohérences avec ce qu'elle écrivait dans son journal mais ça, je vous rassure, tout devient clair à la fin.

La fin, parlons en ! Et bien, c'est le seul moment que j'ai aimé dans ce livre, et c'est le seul rebondissement. Autant vous dire que sans... Ça aurait été le livre le plus plat que j'ai lu. Parce qu'au final... il ne s'y passe pas grand chose... On y raconte la vie d'une famille parfaite... sans suspense ni rien.

Au final j'ai été déçue, bon je ne m'attendais pas à un best-seller, mais à un peu mieux tout de même.
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Lettres d'amour de 0 à 10

Voici une histoire d'amour - amitié pleine de bons sentiments. C'est d'abord l'histoire d'Ernest, petit garçon de 10 ans qui porte tous les malheurs du monde sur ses frêles épaules: sa mère est morte en le mettant au monde, son père est parti trois jours plus tard, le voilà donc élevé par une grand-mère éternelle veuve éplorée qui refuse toute fantaisie et toute modernité.

Le quotidien d'Ernest se résume à manger des repas sans gras sans sucre sans produits artificiels, aller en classe où il écoute, travaille, apprend, reste à l'écart pour ne pas se blesser ni se salir, puis passer son temps libre à lire et à attendre que les secondes, les minutes, les heures, les jours passent...

Une vie bien morne que va venir révolutionner sa nouvelle camarde de classe, Victoire, issue d'une fratrie de quatorze enfants, dont il s'agit de la seule fille. Ernest découvre alors, à dix ans, le monde dans lequel il vit ("survit" serait plus adéquat). Il découvre le goût des petits pains au chocolat, le fumet de la daube et l'onctuosité de la crème glacée, mais aussi la télévision, le téléphone, le cinéma, et même les voyages en voiture!

Deux mondes s'entrechoquent.

Ce choc sera positif car de cette rencontre découlera enfin les conditions qui permettront à Ernest de découvrir ce qu'est le sourire...

Une jolie histoire, mais parfois un peu trop "guimauve américaine" à mon goût...
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Le grand roman de ma petite vie



Elle ne s'appelle pas Bonnie Parker, rien d'aussi sexy, rien de tout ça. Juste Bonnie Bonnet. Aussi suave et affriolant qu'un Bugs Bunny sous la langue à l'évocation. Du départ, le ver était dans le fruit. Elle va donc oublier ses fringues offertes de bon coeur par son adorable Omama et qui ferait d'elle une cible naturelle pour cette g*#*'' de Zara, oublier le travail qui l'attend pour contrer les cheveux gras, oublier ses aisselles qui pleurent pour elle à l'idée d'embarrasser..pardon, d'embrasser un garçon, oublier son petit trois pièces où elle occupe une chambre avec sa maman. Un jour, un quatre pièces, un jour, une allure à tomber, un jour, Carl lui donnera son premier baiser. En attendant, avec une majorité d'adultes divorcés, l'exemple à suivre n'est pas très clair. Oui, en attendant, des petites bouchées de chocolat, des confidences entre copines avec Dorélie ( au fait, ses parents se séparent!), une hygiène de princesse et une joie d'écriture pour raconter tout ça.

: "Le grand roman de ma vie" est un roman ado' très spirituel et à l'humour fin. Les illustrations, qui ne rendent pas forcément grâce à la brave Bonnie Bonnet ( le nom non plus d'ailleurs), apportent une distanciation comique, l'apparence de cette bonne vieille jeune fille ni belle ni laide, maladroite et pas forcément heureuse en amour. Bonnie n'est pas encore amoureuse, elle n'en est qu'à ces débuts d'observation du phénomène et le constat n'est pas fameux. En effet, de sa mère à ses grand-mères, tout autour d'elle, chez sa copine Dorélie ou son ami Carl, les couples se séparent. Suzie Morgenstern prend donc l'interrogation des sentiments et de l'amour par un biais ironique, "comment c'est d'être amoureux?" et "pourquoi être amoureux pour finalement se séparer?". Le clan des divorcés ici ( les parents!) sont présentés comme des adultes décomplexés, sympathiques, qui ont passé le cap de s'extasier les yeux brillants tout de même et sont un poil farfelu dans leurs petits travers de parents. Cela donne parfois des scènes cocasses. L'histoire de la montre par exemple. Omama sa grand-maternelle, sait-on pourquoi ( ou sans doute l'aurions nous deviné pour certains et que Suzie Morgenstern démontre un humour mordant sur le doute??) ne cesse d'éviter le sujet du grand-père, pour en finir elle lui offre cette montre de valeur (geste du "tais toi et mange ta soupe!"), une montre qui ne cessera d'attirer les réflexions mais pas les réponses. Elle ne sera pas toujours très tendre sur les conseils beauté. Cheveux gras à éviter.

L'autre grand-mère, paternelle, Mamie Colette n'est plus mariée non plus, elle les collectionne les maris d'ailleurs et elle ne peut pas voir en peinture sa rivale maternelle. Sa montre très chic serait du plus bel effet sur le bras de Bonnie, l'autre bras. Une pour chaque poignet, quelle bonne idée. Bonnie ne risquera pas d'être en retard pour ses compétitions d'écriture à Deauville en tout cas. Le père, lui, remarié et nouvellement papa de jumeaux, décontracte à souhait n'est pas mal dans son genre. Voir le séjour de rêve à Londres à garder les deux bébés brailleurs, impayable. Une vue imprenable sur la ville, de la télévision. L'épisode est amusant.

Deauville. Un véritable séjour et une vraie aventure que Bonnie ne manque pas de raconter à sa copine Dorélie, pour son concours d'écriture et puis... Carl. Un garçon. Enfin. Bon, quand est-ce qu'il l'embrasse celui-là?

Bonnie n'a pas sa langue dans sa poche. Il faut bien, de quoi peut-elle avoir l'air dans la robe façon "Jane Austen" offerte par Omama?

Elle en a des choses à raconter, Bonnie, elle veut être écrivain. Les chapitres de sa petite vie sont des petits épisodes parfois embarrassants, des questionnements décisifs pour sa future vie de femme amoureuse. Que faire pour les problèmes de transpiration?

Le roman se termine sur des notes douces amères et des notes de joie. On se sépare ( oui encore!), de nouveau couples se forment (ah, ces adultes! De vrais ados!), Omama se rabiboche avec Mamie Colette et Bonnie oublie un peu qu'elle vit dans un petit chez soi avec son Omama et qu'elle partage sa chambre avec sa maman chérie.

Abordant des sujets clairement sérieux de la vie de famille avec légèreté et humour pince sans rire, "Le grand roman de ma petite vie" n'est pas glamour et c'est ce qui ici est drôle, avec ce personnage. Le poème de fin de Bonnie est une magnifique conclusion. Touchant. Aussi touchante que la véritable histoire du grand-père Opapa. Sortez les mouchoirs. Aura t-elle droit à son tandem avec Carl? En tout cas, la fin est heureuse. Et pourquoi pas?
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Pas de problème !

Un récit court pour évoquer avec les plus jeunes la relativité de la notion de problème.

En en faisant une liste, l'héroïne va arriver en s'en débarrasser...ou tout au moins, à les voir autrement...



Un joli livre sur le regard que nous pouvons porter sur la vie.
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Oukélé la télé

Pour le coup, mes sous-traitantes les plus compétentes n'ont pas trop accroché aux "mythes prométhéens" de Mary Shelley sur "Antenne 2". L'histoire de la programmation télévisuelle n'a pas trop fait recette.
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La Sixième

Au début du livre j’étaie très contente car j'avais l'impression de m'y voir mais petit à petit je me suis rendue compte qu'elle était très différente de ce que je pensait.

Le début m'a plut, j'aimai l'angoisse de Margot et sa générosité pour sa classe de 6ème6. Je comprend bien le désire de Margot d'être parfaite le premier jour, tout le monde souhaite ça. Je trouve très courageux de sa part de se présenté comme délégué seulement parce que personne ne voulait l'être.

Vers le milieu, elle commence à changé de comportement : elle n'aime plus trop l'école et commence à se fichait de choses importantes. Elle a encore quelques petits trucs qu'on retrouve. Mais après quelques mois je me suis rendue compte que se n'était pas vraiment des trucs importants et c'est tout a fait vrai ça arrive à tout le

monde.

Je n'ai pas aimé la fin, elle m'a déçu et je 'ai pas compris cette subite obsession pour la lettre d'Arthur ( je ne suis pas sure qu'il s'appelle Arthur) Je trouve exagéré qu'il veuille autant savoir ce qu'il y a écrit et je ne pensait pas quelqu'un était capable de déchiré toute les affaires de quelqu'un don il est amoureux seulement pour ça.
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Do ré mi

"Do ré mi" de Susie Morgenstern et Marie de Salle est un petit album sur la passion du violon. A l'âge où l'on a déjà du mal à apprendre à lire et à écrire, notre petite héroïne tombe, par le plus grand des hasards, amoureuse d'un violoniste, et surtout du violon. Ca paraît si simple dans sa beauté, dans sa délicatesse, qu'elle veut apprendre elle aussi à créer ces notes aériennes...



Mais le violon est, paraît-il, l'instrument le plus dur à maîtriser, et très vite, la passion se change en larmes. Malgré tout, cette petite fille ne se décourage pas et continue, répète encore et encore.... jusqu'à ce qu'elle soit dans l'orchestre, à jouer les dernières notes avant le silence, à rendre la beauté du violon.



Je trouve cet ouvrage bien fait pour un très jeune public. Il dit d'emblée que l'apprentissage est dur, contraignant, mais la récompense immense. De plus, il commence les cours de solfèges puisque les chapitres (chacun évocant une note de musique) sont intronisés par le dessin de cette même note sur une partition. L'oeil du futur violoniste commence déjà à s'habituer aux partitions!



Les éditions Eveil & Découvertes, qui sont à l'origine de cet ouvrage, ont donc à mon sens bien rempli leur contrat : on reste dans l'éveil avec un album très jeune public, mais l'apprentissage, comme toute chose, commence par un premier pas, qu'eux aident à franchir.
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