Ce livre je l'ai lue durant mon année scolaire en sixième, ce qui m'a fait rire au premier abord avec le titre. Lorsque j'ai vu la couverture ça ne m'a pas toute de suite attirée.
Lorsque j'ai commencé à le lire, il m'a plus de plus en plus, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout. Il résume les craintes de la rentrée au collège, les sentiments qu'on peut avoir...
Je me suis beaucoup reconnue dans ce livre.
Mon avis lorsque j'étais en sixième donc l'année dernière:
Cet ouvrage de Susie Morgenstern m’a plu, dans la mesure où Margot exprime ses sentiments de joie ,d’entrer en sixième au collège du Parc des Grands Pins et de préparer les préparatifs scolaire. Mais, elle a peur d’arriver en retard (ce qui n’a pas été le cas),d’avoir une mauvaise note comme zéro qui sera une tache ineffaçable sur son dossier scolaire.
Elle s’est proposée déléguée provisoire du fait qu’aucun élève voulait se présenter. Après cela, l’élection officielle arriva. Par la suite, Margot se représenta ,ensuite six autres élèves se proposèrent étant donné qu’il fallait deux délégués. Elle est élue avec Jacques par sa classe.
Margot prit son rôle de déléguée à cœur, en composant un annuaire avec tous les noms, adresses et numéros de téléphone des élèves de sa classe. Elle fit des photocopies de l’annuaire, mais ses efforts ne sont pas récompensés.
Elle voulut aider les élèves de sa classe en leurs prêtant ses cahiers ,son classeur ou encore leurs expliquer les devoirs. D’autres en profitent pour avoir les réponses mais ils sont déçus vu que Margot ne leurs donne pas.
Tous les professeurs se plaignent des sixièmes six à l’exception de Madame Luron, professeur d’histoire-géo, qui estime qu’il y a une bonne participation générale.
Toutes les sixièmes partent pour un voyage à Rome . Margot écrivit une lettre à sa famille.
( Elle a été une des juges d’un concours de poésie. La plupart des participants donnent de divers cadeaux pour qu’elle vote pour eux, mais elle ne se laisse pas influencer. Par rapport, aux participants elle se laissa influencer par les autres membres du jury. )
Tous les professeurs font grève en dehors de Monsieur Gili, prof d’anglais. Toute la classe de Margot a convenu de faire grève aussi et de faire un pique-nique au bord de la plage où ils se sont amusés, par coïncidence ils ont pu aller au cinéma.
Arthur s’est mis en colère, en jetant toutes les feuilles du cartable de Margot qui ne voulait pas lui faire voir la lettre adressée à Madame Luron. Margot le laissa voir la lettre , mais il avait déjà jeter les feuilles.
P.S.: Je remercie mon ancienne professeur, qui n'enseigne plus dans mon collège mais qui nous a fait une visite le mois dernier ;) , de m'avoir lire ce livre.
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"Le coeur d'une mère est un abîme dans lequel on trouve toujours un pardon." Honoré de Balzac.
-" Qu'est ce qu'elle peut bien y faire, pendant une heure "(dans la salle de bains?). Se lamente la mère. Le bus pour le lycée part à 7h35 et il est 7h20.
-Qu'est ce qu'elle fait là haut?" Demande le père.
Aliyah, dans la salle de bains depuis plus d'une heure, se demande comment camoufler les points noirs, qui se reproduisent sur son visage... " Pas la peine de rêver à une fille que je ne suis pas, mince et séduisante, mon simple regard attirant les garçons..."
Entre les silences de l'adolescente, et les tentatives désespérées de communication de sa mère, c'est tout un jeu!
Quand la maman lâche:
-Tu as grossi, tu sais!
- Pas un gramme.
-Tu t'es pesée ?
Exit l'ado froissée...
(" Je sais sur j'ai grossi. Je n'ai pas besoin qu'on répande la nouvelle.")
Et le père qui intervient :
- Mais, qu'est ce qu'elle a?
Ou quand l' adolescente est revenue du lycée, en sanglotant...
"Je l'ai espérée, je l'ai portée dans mon ventre. Je lui ai changé ses couches, je l'ai nourrie du lait de mon corps, veillée la nuit et je veux l'étrangler de mes yeux, de mes mains, de mes pieds."
- C'est pour un 04 en chimie, que tu fais ce cinéma ?
Elle se mouche sur son bras.
(Je veux qu'elle disparaisse !) Mais, je veux aussi qu'elle sorte de là, avant de se noyer dans les cabinets."
Alors, la mère utilise sa dernière cartouche, pour attirer son aînée, hors de sa tanière.
- Tu veux du thon?
Les larmes redoublent, la fille pleure comme une... baleine!
- Va t'en, quitte cette maison. Ca suffit! Des larmes comme ça, tu les gardes pour un enterrement...
Pour quand une maman meurt! Va t'en!
Bien sûr, la pauvre mère regrette aussitôt ses paroles et affolée, va courir après sa fille...
Ça, c'est la version de la mère ! Attendez, car il faut lire la suite. C'est un livre à 2 voix, la mère commençant l'histoire et sa fille qui donne sa version... C'est drôle, tendre et unique dans une relation mère/fille ( les douloureux moments quand il s'agit d'une adolescente, sans .. amoureux! Bon, il paraît que c'est pire quand elles ont le béguin! ) Pardon...
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Lettres d'amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern, Neuf de L'école des loisirs
Le jeune Ernest vit avec sa grand-mère, depuis que sa mère est morte à sa naissance et que son père a disparu. Il vit dans une maison hors du temps, depuis 10 ans. Mais "vivre", quel bien grand mot pour ce petit garçon solitaire qui n'a rien vécu, rien connu... Et puis un jour, Victoire fait irruption dans sa vie. Victoire VIT elle, entourée de ses 12 frères et elle compte bien ramener Ernest à la vie.
Petite histoire émouvante que je n'avais honteusement jamais lue (mais comme l'année prochaine, je rencontre Susie Morgenstern, je m'y mets!) sur l'importance de vivre heureux. Qu'est-ce que vivre si on passe à côté de tout?
Lettres d'amour où les lettres sont absentes et ne font qu'irruption à la fin comme pour combler le vide de 10 ans d'absence. Petit roman sur la joie de vivre qui nous arrache quelques larmes et nous donne envie de mordre la vie à pleine dent.
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Sur son blog, l'auteure (Susie est américaine) décrit son amoureux français comme un mathématicien barbu...
D'où cette histoire, sans doute...
Ouahin, ouahin, ouahin!
Pardon, c'est le téléphone fax installé au milieu de la salle de classe. Catherine, la maîtresse, est ravie mais ça sonne tout le temps!
C'est Maurice, l'amoureux de la maîtresse.
- Mais oui, je t'aime, chuchote-t-elle, mais les petits lapins ont leurs grandes oreilles dressées.
Mais non, ce sont des enfants, pas Pan-Pan et ses amis! Qui adorent les poèmes envoyés par Maurice :
"Je t'aime la nuit, je t'aime le jour. C'est simple comme un simple bonjour. Alors, bonjour mon amour et encore bonjour. "
Heureusement, il y a aussi...
Dieu aide toujours les fous, les ivrognes et les amoureux. Marguerite de Navarre et... Maurice
Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix. Alfred de Musset et...Maurice.
Ça sonne encore, c'est encore Maurice!
Peut être que c'est un perroquet, pense Julien, qui répond au téléphone quand la maîtresse est occupée, elle ne veut plus entendre Maurice...
-Je t'aime, je t'aime!
Pourquoi il se répète? Julien ne l'a dit à personne, sauf dans sa tête, à sa maman, mamie, et à ... Noémie. "La fille la plus forte de la classe et la plus gentille aussi"
(Avouez que, vous aussi, au fond de la classe, vous rêviez de tenir la main de ... Non?)
Et voilà, encore un appel, et Julien hurle avant que la maîtresse ne s'énerve :
"Mais oui, Maurice, je t'aiiiiimmmmeee."
C'était plus fort que lui, personne l'embête, sa maîtresse à lui, non mais!
"C'est le choc, Catherine rougit de la tête aux orteils." Mais, elle est fâchée seulement contre ce co...euh- cornichon de Maurice...
Il y a une inspectrice cet après midi, comment va faire la maîtresse, elle a raccroché au nez de Maurice, "Je ne t'aime plus!" et maintenant, elle est toute triste...
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Margot entre en 6ème. Et ça, c’est un événement ! Margot quitte le cocon protecteur de l’école primaire pour affronter plusieurs professeurs, de nombreuses salles, des devoirs, la bousculade de la cantine… tout est démultiplié en sixième ! Déjà, la chose primordiale à définir avec beaucoup de soin : la tenue du jour de la rentrée. Fondamental ! Tout se joue sur ce premier coup d’œil que les autres vont vous jeter : être dans le coup… ou pas. Alors surtout, on évite la jupe et on jette le cartable. Trop ringard, trop bébé ! C’est la grande sœur de Margot qui le dit, alors… Ce n’est que le début. Pleine de bonne volonté, Margot va tout faire pour devenir populaire dans une classe exemplaire. Mais cette dernière est plutôt médiocre et chahuteuse… En tant que déléguée de classe provisoire, Margot est décidée à faire de cette année une année inoubliable.
L’entrée en sixième, quel cap ! Je me repenche sur ce livre lu il y a de nombreuses années, à l’époque où moi-même j’entrais en sixième… alors que c’est maintenant mon fils qui va vivre cette expérience à la rentrée prochaine.... J’avais donc une dizaine d’années quand, dans le bibliobus de mon quartier, je suis tombée sur cette couverture blanche et ce dessin représentant une classe. Et là, révélation ! Par de nombreux aspects, Margot, c’était moi ! Notamment, de manière flagrante, l’épisode de la tenue du jour de la rentrée. Deux grands frères (et non pas une sœur) qui m’ont tellement mis la pression que j’étais la seule fille avec un jean délavé et un sac en toile US (sac qui n’a pas tenu longtemps la route d’ailleurs vu le poids de livres qu’il devait transporter chaque jour). Pour le coup, je ne suis pas passée inaperçue…Si je parle de moi, c’est que je pense que ce livre a touché de la même façon de nombreux lecteurs, jeunes ou moins jeunes. Et qu’il en touchera sûrement d’autres. Les années ont passé, les élèves ont évolué mais cette entrée en sixième est toujours un événement. Et pour beaucoup, les peurs sont les mêmes : les angoisses, la boule au ventre, la crainte de « mal faire »... Et surtout, l'envie de s'intégrer. Tout ça, ça ne change pas, et ça ne changera pas. Quand j’entends mon fils parler de sa future rentrée au collège, c’est sûr et certain !
Voici un roman (devenu classique), tendre, drôle et touchant où chacun se reconnaîtra, ancien ou nouveau collégien.
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Ce livre jeunesse m'a été mis entre les mains par la bibliothécaire de mon village pour avis.
Moi, lectrice quarantenaire bien tassée !, avec un livre rose, titré Touche-moi, de la collection L'Ardeur des Editions Thierry Magnier.
A voir...
Impressions des premières pages : écriture rythmée, chapitres courts, ce roman est écrit dans le style d'un journal d'adolescente de 16 ans qui semble ne penser qu'au sexe ! Bof...
La lecture se poursuit et cette impression mitigée semble s'estomper. Peu à peu, on s'attache à cette jeune fille et à sa vie d'adolescente. Une vie de lycéenne, avec ses amis, sa famille, ses doutes, ses envies, ses questionnements. Et finalement, tout ne tourne pas autour du sexe.
Au final, j'ai passé un moment agréable en lisant ce livre.
Susie Morgenstern, qui n'est pas une jeune auteur, réussit à se mettre dans la peau d'une ado, et à transmettre cette vision, ce parler, ces sentiments si particulier de cette période de la vie, tout en finesse, sans aucune vulgarité, tout en parlant de sexe, sujet parfois tabou à cet âge, sujet souvent peu abordable, sujet mal connu malgré une impression blasée...
Touche-moi, un titre qui peut sembler racoleur, mais qui peut aussi être interpréter comme une demande, une prière. Le contact physique, sexuel, semble peut être la priorité, mais finalement, le contact émotionnel est peut être au-dessus de tout...
L'auteur, à travers ce roman, amènera peut être la jeune lectrice à prendre confiance en elle, à accepter les différences (qu'on à tous en nous), à s'accepter, et à accepter la vie qui se présente, avec les belles surprises, avec les mauvaises aussi. Chaque évènement nous construit...
Alors, ce n'est pas un roman coup de coeur en ce qui me concerne, certes. Mais c'est une expérience de lecture touchante. Un roman que je vais proposer à ma fille de 14 ans en lecture...
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L'auteure déclare sur son blog, avoir "recruté un amoureux, sur internet", d'où l'histoire qui suit :-)
-C'est insupportable!
La petite Hedwige est "seule, avec des sauterelles dans le ventre" et des "grenouilles dans la tête".
Mais non, pas pour de vrai, t'es bête, ou quoi ?
Les parents rêvaient de la campagne, "depuis des siècles" et voilà, ils ont déménagé au centre de la France, c'est-à-dire" au milieu de nulle part ! "
Plus d'amies, plus d'Anna, Fanny, ou de Salima, que des sauterelles ou des grenouilles, qui ne répondent pas, si tu leur dis bonjour, sauf:
-Je crôa, crôa, crôa ou kiss, kiss, kiss...
Hedwige veut bien des bisous, mais pas de la part d'insectes, ni de crapauds (elle n'est pas une princesse! Tu le fais exprès, ou quoi?)
Personne ne parle à la nouvelle arrivée, et Hedwige n'a pas le courage d'aborder les autres.
"Seule et misérable, elle décide que ça ne peut plus durer."
Hedwige rédige alors un questionnaire de GRH, afin de recruter des amies...
Une vingtaine de questions, dont:
10: Aimes tu les potins?
19: Veux tu partager tes secrets et ton coeur?
20: Tu veux être ma copine?
Hedwige ne peut rester dans la classe, ni mettre des chaises dans la cour, pendant la récréation, alors elle emprunte 2 grands coussins, pour son " recrutement"...
La petite Inès n'est pas "embauchée", ni Léna, ni Céline. Aucune fille ne fait l'affaire, à fin de la semaine.
-Papa, maman, si un DRH ne trouve personne, pour un emploi?
-Il faut faire des compromis.
-Promis, maman.
C'est Pierre qui est invité dans le "bureau", c'est le pire de la classe, agressif et bagarreur.
Question 17:
-A quoi servent les amis?
-A la baston !
Et, il lui donne un léger coup dans le ventre.
- Ça va, tu peux partir, tu es... renvoyé.
- C'est insupportable!
Pourtant, après avoir pleuré, Hedwige va...
C'est délicieux, tendre, mignon et les dessins sont rigolos... Ah, toi aussi? Tu étais tout seul, dans ta classe? Le petit nouveau, le provincial, l'immigré... jusqu'à ce que...
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L'auteur raconte dans ces "confessions d'une grosse patate" sa souffrance, celle d'être obèse, d'être différente, d'être obsédée par la nourriture. C'est avec beaucoup de courage que cette femme nous dévoile des morceaux de son enfance, qu'elle nous révèle ses troubles alimentaires, et nous confesse à quel point cela la rend malheureuse.
Elle nous parle de son corps, de tout ce qu'elle ne peut pas faire, de tout ce dont elle se prive, des joies qu'elle n'a pas eu à cause d'une situation dont elle pense être responsable, puisque c'est elle qui, chaque jour se remplit jusqu'à plus faim.
Je ne suis pas certaine que les adolescents percevront toute la profondeur de son mal-être car elle nous parle aussi de son statut de femme et de mère et des implications que son obsession a sur son quotidien avec ses proches.
J'ai trouvé ce témoignage bouleversant, simple, honnête et très juste.
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Ceci n'est PAS un roman épistolaire. Pourquoi ce titre, alors ? on le découvre à la fin du roman, ce qui contribue à nous faire avancer encore plus vite dans le récit.
Ernest est un brillant élève de CM2. Solitaire, vêtu comme un "petit bourge", il est élevé de manière stricte et austère par une grand-mère hors du temps qui ne sort jamais, ne s'octroie aucun plaisir, figée dans le deuil et le regret des disparus. Tout ceci marginalise bien sûr le jeune garçon, sans ami. Il ne doit qu'à son physique de rêve d'être remarqué et abordé par les fillettes de son âge. Mais cela ne l'intéresse pas. Maison-école-devoirs-dodo (et goûter pomme-biscotte, invariablement). Jusqu'au jour où... Victoire arrive dans sa vie, vêtue comme lui, mais entourée d'une ribambelle de frères et soeurs, tourbillonnante, pétillante d'énergie, d'amour, de vie. Elle saura l'ouvrir peu à peu aux autres, aux petits plaisirs de l'existence, au monde... Et la grand-mère, au passage, va être secouée, pour le plus grand bien de tous.
Un joli récit optimiste sur le poids des non-dits, le pouvoir de l'amitié, et bien d'autres choses... Plein de sagesse et émouvant, ce roman a un petit air de famille avec Tu parles, Charles, à lire dès 8-9 ans, et aussi Ensemble c'est tout, et Happy Birthday grand-mère, ouvrages pour adultes.
A découvrir dès 10 ans.
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Ernest a 10 ans, son père a disparu et sa mère est décédée à sa naissance. Il vit avec sa grand-mère Précieuse et la gouvernante Germaine, qui ont toutes deux beaucoup de principes : ne pas manger salé, ne pas manger sucré, ne pas regarder la télévision, ne pas avoir le téléphone... Le quotidien d'Ernest depuis 10 ans est morne, sans saveur jusqu'au jour où Victoire arrive dans sa classe. Victoire n'est pas seulement le miracle de ses parents qui l'ont eue après 12 garçons, non Victoire va également devenir le miracle d'Ernest en lui révélant toutes les saveurs que la vie peut avoir.
Près de 20 ans après ma première lecture, le charme a encore opéré. Il faut dire que l'histoire de ce petit garçon qui s'éveille à la vie est aussi charmante que bien écrite.
A recommander dès 8-9 ans pour les bons lecteurs.
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« On était tous sages, attentifs et obéissants. Qui aurait eu l'idée de ne
pas l'être ? Chaque matin, on se levait pour honorer le drapeau, main sur le coeur, et on jurait fidélité aux Etats-Unis d'Amérique de toutes nos forces.
J'y allais avec confiance, convaincue que c'était la meilleure école dans le meilleur pays du monde. (...) Même si je n'étais qu'une fille, j'étais heureuse d'être là...je crois. (p. 40.).”
Une auteure que je connais depuis longtemps en tant que libraire pour sa notoriété d'écrivain -jeunesse, éditée quasi exclusivement par l'Ecole des Loisirs… Dans cette autobiographie, je découvre son parcours décliné à partir de ses deuils ou séparations les plus marquants, qu'elle dénombre à 18… :
-la Naissance,
- Etre fille,
- Entrer à lécole
-la séparation d'avec ses soeurs
- Infiltrée chez les garçons [Le territoire des garçons]
-Etre intello [contrairement à ses soeurs très belles, plus occupées de leur féminité que d'Ecriture ou d'Etudes ! ]
-Etre sioniste
-Etre amoureuse
-Etre mère,
-Etre immigrée,
-la mort de l'homme qu'elle aimait
- La vie « après » de veuve
-La Maladie
- le nid vide [Le départ de ses enfants]
- L'approche de la mort….
Même si les sujets paraissent et sont pour certains vraiment tragiques, le livre reste joyeux, véritable amour de la vie, des autres, boulimie intellectuelle, le bonheur d'apprendre, d'écrire… Comme un grand éclat de rire et de reconnaissance envers la beauté unique d'être vivant. Eclat de rire et humour communicatifs….à l'image de la couverture rieuse, fantaisiste et tendre !
Susie Morgenstern, la petite, la cadette d'une fratrie de trois soeurs, moins belle que ses soeurs, un peu ronde, des lunettes de myope… a très vite développé d'autres talents : l'imagination, l'écriture, l'art de raconter des histoires…Une intelligence très vive, la fantaisie, l'originalité, un caractère dynamique et sociable. ...
Amusante constatation, apparemment contradictoire de lire son peu de passion pour son métier d'enseignante…alors qu'elle a su intéresser toute sa carrière d'écrivaine un public adolescent… dans des thématiques sensibles et multiples, proches de leurs soucis, de leurs angoisses…
Susie Morgenstern, dans cette autobiographie, parmi les nombreux sujets personnels abordés, revient à plusieurs reprises à sa revendication d'être juive, accompagnée des anecdotes vécues révélant le racisme perdurant , et toujours présent « anti-juifs »….
Sinon, ses exils comme pour tout un chacun, parsèment douloureusement le chemin…Ce qui reste vraiment DOULOUREUX c'est la perte définitive des êtres chers et l'éloignement géographique des siens….
Cette auteure-jeunesse a une qualité unique qui a dû être un « capital des plus précieux » pour accompagner plusieurs générations de « jeunes en construction » avec ses fictions et ses livres, c'est l'art de dédramatiser toutes les situations anxiogènes…
Et pour cela, des armes sans appel : l'Humour, le Rire et l'autodérision, que nous retrouvons dans cette autobiographie, pétant de vie et d'esprit positif , de pieds de nez salutaires…éloignant toute once de morosité…!
Une lecture légère et grave à la fois…Merci aux éditions de l'Iconoclaste pour leurs choix éditoriaux et leurs maquettes de livres, toujours singulières et fort attractives !
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Sûrement un des meilleur livre à faire découvrir aux loulous de cette classe. Les aventures sont assez représentatives de ce qui est vécu par les "ptits 6eme" dessous épisodes parfois comiques, cocasses ou plus sombres qui peuvent leur arriver et des émotions tout a fait en adéquation.
A lire absolument!
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Un livre que j'aime d'amour^^
C'est un tel concentré de bonheur que je le conseille régulièrement pour tous les enfants qui ne le connaissent pas. C'est tendre, drôle, émouvant, bien vu!
J'aime ce petit garçon en tout point parfait et cette grand-mère restée dans un autre temps qui se laissent décoiffer par une petite tornade de dix ans. Ce livre fait redécouvrir les plaisirs simples de la vie comme: le goût d'un carré de chocolat, la joie d'être enfant et de s'amuser de tout et de rien, le bonheur d'être ensemble.
C'est un roman qui étire votre sourire jusqu'aux oreilles. Une petite pépite, un petit bonbon, un vrai délice!
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Lettres d'amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et de l'illustrateur Thomas Bass est l'une de ces pépites spéciales qui m'attendaient dans ma pile à lire.
Ernest vit en France avec sa grand-mère silencieusement souffrante. Chaque jour, la même routine, la même nourriture, le même silence. Ernest aurait continué sa vie répétitive jusqu'à ce que Victoria soit la nouvelle élève en classe et vienne bouleverser son quotidien morose. Elle est son opposé, la seule soeur avec treize frères. Sa vie est bruyante, chaotique et bondée. Elle est à la fois rebutante et fascinante. Elle est aussi la seule vraie amie d'Ernest à l'école.
Ernest et Victoria sont deux êtres qui se complètent malgré leur jeune âge. Et les deux enfants n'apportent que de la positivé pour la grand-mère âgée d'Ernest. Il y a une lente mais magique transformation pour elle qui est le noeud de l'histoire.
L'ouvrage est bien écrit et développé, tout en présentant de belles images de vie et d'espoir qui mettent du baume au coeur à chaque lecteur.
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Ernest a dix ans, sa mère est morte en le mettant au monde, son père est parti trois jours après, il vit donc seul avec sa grand-mère. Un jour, une nouvelle arrive dans sa classe et ça change toute sa vie.
Au début, j'ai trouvé le livre lent et vide, j'ai pensé que j'allais l'abandonner. Pourquoi mettre un garçon terne comme héros ? Il ne parle pas, il ne connaît rien, il n'a même pas envie de sortir. Dès que la nouvelle arrive, j'ai commencé à moins m'ennuyer parce qu'il se passe enfin quelque chose. En fait, en lisant le livre, on a les sentiments d'Ernest : ennui au début, puis ça s'améliore. Ce n'est qu'à la fin qu'on comprend pourquoi l'auteur a choisi ce titre, c'est émouvant.
(défi lecture 5e)
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« Alyestère, ma chérie, n'oublie pas que tu es une princesse ! »
Ça, elle le sait, pour le meilleur et surtout pour le pire. Elle vit dans un château de 57 pièces, oui mais quel château ! en ruine, qui prend l'eau, et ses parents, aussi royaux soient-ils, y tournent en rond, désoeuvrés. Et si Alyestère a pu apprendre 6 langues avec des profs particuliers de différentes origines, elle est tellement coupée du reste du monde qu'à 8 ans, elle ne connaît même pas les mots 'amis', 'jeux', 'rires'...
Ce petit roman surprendra ceux qui attendaient une histoire aussi rose que froufrouteuse. Selon le principe de « l'herbe est toujours plus verte ailleurs », il fait l'éloge de la mixité sociale et présente l'école comme un lieu de socialisation où, en plus d'apprendre, où joue, on rit, on se fait des amis (et des ennemis, mais chut, les enfants le savent déjà ou l'apprendront bien assez tôt). Et il te montre, à toi lectrice, que toi aussi tu es sûrement une princesse...
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Petit roman fort sympathique lu à nouveau avec ma nièce qui devait le lire pendant les vacances.
Où l'on rencontre un Maitre fort sympathique qui semble vouloir donner des idées peu convenues à ses élèves.
Pour cela il leur fait cadeau de jokers qui leur permettent de donner un sens profond aux actions qu'ils pourront entreprendre dans le futur.
Oh ! mais c'est alors que la directrice de l'école psychorigide, à cheval sur les règles établies découvre le pot aux roses.
Quel va être alors le destin du maître ?
Livre humoristique avec un maitre qui intrigue au premier abord mais qui conquiert finalement le cœur de ses élèves.
Les énumérations de jokers ont beaucoup plu à ma nièce, ils ont boosté sa lecture et permettent de donner un rythme inhabituel à la lecture, ils peuvent être lus indépendamment du reste du roman comme des comptines.
Quelques sujets un peu plus graves sont évoqués en fin de livre.
Petit roman enchanteur, tendre et drôle que je recommande.
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