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Critiques de Thierry Gloris (539)
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Isabelle, la Louve de France, tome 1

En cette année 2012 voilà que Delcourt inaugure le lancement d'une toute nouvelle collection consacrée aux « Reines de sang », ces femmes qui marquèrent durablement l'histoire de l'Europe du Moyen Age et passèrent à la postérité. Deux séries ont ainsi d'ores et déjà vu le jour : la première dédiée à la célèbre Aliénor d'Aquitaine et la seconde à Isabelle de France à laquelle seront consacrés deux volumes. Fille du roi de France Philippe IV le Bel et reine d'Angleterre de part son mariage avec Édouard II, celle dont le tempérament implacable et violent lui valut le surnom de « Louve de France » est un personnage extrêmement captivant que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir dans ce premier album. Il est certes difficile de ne pas penser à la fameuse série des « Rois maudits » de Maurice Druon, dont les concepteurs de la bande-dessinée confessent d'ailleurs s'être beaucoup inspirés, mais Thierry et Marie Gloris disposent d'assez de matière pour proposer une version bien à eux, pour le moment davantage centrée sur la vie intime d'Isabelle et ses déboires avec sa famille que sur son influence politique.



Tout au long de ce premier album, ce sont ainsi les membres de l'entourage direct de la reine qui sont avant tout mis en avant : Philippe IV le Bel qui n'hésite pas à sacrifier sa fille au nom de la politique, le roi anglais Édouard II dont les penchants homosexuels sont ici très soulignés, le futur Édouard III encore enfant mais déjà bien décidé à faire triompher l'Angleterre sur la France, Roger Mortimer, dont on devine l'affection naissante qu'il éprouve pour la reine... Le portrait réalisé par les auteurs de cette souveraine implacable est à mon sens plutôt réussi, ni trop complaisant, ni trop noir : le lecteur découvre une femme fière, humiliée par son mari et bien décidée à purger la royauté de tous ceux qui oseraient se mettre en travers de son chemin. Les graphismes quant à eux sont, dans l'ensemble, très réussis, même si on pourrait parfois regretter le manque de naturel de certaines expressions du visage des personnages. Rien de très grave cela dit, d'autant plus que les couleurs sont, pour leur part, parfaitement utilisées et parviennent sans mal à nous plonger efficacement dans l'ambiance de cette Angleterre du début du XIVe siècle.



Ce premier album du diptyque consacré à Isabelle de France devrait donc ravir tant les amateurs d'histoire que de bande-dessinée et l'on peut saluer l'initiative de la maison d'édition Delcourt qui met ici à l'honneur ces femmes au destin passionnant. A quand le second volume?
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Aspic, détectives de l'étrange, tome 4 : Vaudev..

Après ses "X-Men" médiévaux, le très sympathique Thierry Gloris nous offre des "Avengers" de la Belle Epoque. Oui, en associant un dandy et une strong independant woman , on se cache pas une seconde de franciser la série culte "Chapeau melon et Bottes de cuir" !

D’un côté on pioche chez Gaston Leroux, Maurice Renard et Conan Doyle, et d’un autre côté on pioche chez dans le fantastique à la Edgar Allan Poe plein de spirites, de fantômes, de freaks et de Grand Guignol… Du coup on est quelque part entre "Maigret" et "Penny Dreadful" : c’est d’une grande coolitude, et pour ne rien gâcher on assiste à un déluge de clins d’œil à la culture populaire et on fait la part belle à l’humour avec quelques bon vieux dialogues à la Audiard ! Bon après, c’est parfois aussi un peu baroque, voire un peu barré... blink

Les dessins tantôt colorés tantôt sépias de Jacques Lamontagne, ici assistés à la colorisation de Lorien Aureyre, sont très agréables et c’est ici aussi un plaisir que de dénicher les références à telle ou œuvre célèbre de la culture populaire dans telle ou telle mise en scène.





Dans ce tome 4, intitulé "Vaudeville chez les vampires", les investigations de Flora Vernet et d’Auguste Dupin se rejoignent, mais l’aspect policier cède définitivement sa place à l’aspect fantastique : Von Schrek enlève notre enquêtrice médium pour en faire son épouse devant Lucifer avant de refaire sa vie en Amérique. Et tandis que nous faisons connaissance d’une famille de vampire dysfonctionnelle dirigée par la matriarche Elisabeth Bathory, installée au Haut-Kœnigsbourg pour profiter des tensions frontalières entre Français et Allemands, Dupin et Hugo recrutent du lourd pour leur chasse aux vampires : Franz de Télek, Ignac Rotzko, Michel Strogoff et Gilbert de Tiffauges ! (remember les personnages de Jules Verne et Alexandre Dumas : on continue de rendre hommage aux œuvres pionnières de la culture populaire française mésestimées voire blacklistées par les littéros !)

Von Schrek est moins un monstre qu’une âme perdue, mais finalement tout se finit quand même dans le sang et dans les larmes (et le caméo d’un certain Bram Stoker à qui sont contés les tragiques événements)... Bref un bon tome, même si sombre et triste par rapport aux précédents.
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Wild West, tome 2 : Wild Bill

Le premier tome était consacré à Calamity Jane. Ce second concerne normalement Wild Bill mais il va également porté sur la jeune Calamity qui se fait passer pour un homme dans l'armée des Etats-Unis à la conquête de l'Ouest sauvage. Je dirai presque qu'elle lui vole la vedette au vu des différents événements et péripéties contés.



C'est un tome qui ne nous présente pas vraiment ce qu'était Wild Bill Hickok, une figure emblématique de l'Ouest américain. On sait qu'il a eu une vie plutôt mouvementée et très aventureuse. Il a croisé la route de Calamity Jane pour le pire et le meilleur.



Il avait alors la réputation d'être un maître dans le maniement des revolvers. Mais bon, on sait qu'il a fini par être abattu dans le dos car on ne peut avoir des yeux partout. C'est sa période chasseur de primes qui est l'objet de ce tome avec pour décors le Wyoming.



Ce tome nous décrit les relations avec les indiens dans une époque où tout était encore à faire. Je l'ai trouvé un peu moins bon que le premier car un peu fade bien que cela se laisse lire agréablement. Peu de surprises sont prévus dans ce western réaliste.
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Martha Cannary est femme de ménage dans un saloon d'Ohama et la vie ne va pas lui faire de cadeau. Petit à petit la vie lui ôte toute ses illusions jusqu'à croiser James Butler Hickok.



Décidément le Western a le vent en poupe ces derniers temps et force est de constater qu'il y a parmis eux des histoires bien troussées. C'est le cas pour ce tome 1 de WildWest qui va nous raconter les débuts de Calamity Jane.

C'est, bien sur, une histoire sombre, un peu crasseuse, avec personnages qui ne sont pas vraiment des héros. A l'image de Martha, salie, brisée, qui à la faveur d'une rencontre va relever la tête et prendre sa revanche sur les hommes une arme à la main. On se prend d'affection pour elle et on suit son évolution psychologique avec beaucoup d'intérêt.

Lamontagne est au top de sa forme avec ce western au trait très réaliste. Un dessin qui donne sa plein ambiance au western. Bravo.

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Cléopâtre, la reine fatale, tome 2

Cléopatre a séduit le grand général romain César et va ainsi récupérer son trône d'Egypte. Mais elle voit plus loin pour son avenir et va poursuivre ses plans politiques grâce à César.



Tome 2 pour cette reine de sang qui a de l'ambition et peu de scrupule. elle se débarrasse de son frère pour pouvoir librement reconquérir le trône d'Egypte, en trompant par la même occasion César avec Marc-Antoine pour s'assurer de son soutien. La Cléopatre ainsi dépeinte n'est pas vraiment sympathique pourtant au cours de ce second tome où le temps passe, où César retourne à Rome en conquérant, ou elle vient s'installer dans la ville éternelle avec Césarion, on voit notre reine murir.



Le dessin est vraiment sympathique et les couleurs chatoyantes sont splendides. C'est très agréable à regarder.

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Aspic, détectives de l'étrange, tome 3 : Deux c..

Après ses "X-Men" médiévaux, le très sympathique Thierry Gloris nous offre des "Avengers" de la Belle Epoque. Oui, en associant un dandy et une strong independant woman , on se cache pas une seconde de franciser la série culte "Chapeau melon et Bottes de cuir" !

D’un côté on pioche chez Gaston Leroux, Maurice Renard et Conan Doyle, et d’un autre côté on pioche chez dans le fantastique à la Edgar Allan Poe plein de spirites, de fantômes, de freaks et de Grand Guignol… Du coup on est quelque part entre "Maigret" et "Penny Dreadful" : c’est d’une grande coolitude, et pour ne rien gâcher on assiste à un déluge de clins d’œil à la culture populaire et on fait la part belle à l’humour avec quelques bon vieux dialogues à la Audiard ! Bon après, c’est parfois aussi un peu baroque, voire un peu barré... blink



Les dessins tantôt colorés tantôt sépias de Jacques Lamontagne sont très agréables, malgré des expressions faciales parfois un peu bizarre (peu de différence entre Flora qui kiffe la conduite à grande vitesse et Nadège Faval qui kiffe la strangulation de sa patronne) et le fait que personnellement je ne soit pas super fan du look de hobbit d’Hugo Beyle… Par contre c’est ici aussi un plaisir que de dénicher les références à telle ou œuvre célèbre de la culture populaire dans telle ou telle mise en scène. (Notons aussi à partir du tome 3 l'arrivée de Lorien Aureyre à la colorisation pour alléger le travail du dessinateur)





Dans ce tome 3, Flora Vernet et Hugo Beyle, désormais associés pour le meilleur et pour le pire, sont dans la dèche. Ils sont tellement dans la dèche qui n’hésite pas à rejoindre Lille pour prendre l’affaire du dénommé Ours-Espiègle qui les engage pour retrouver Loup-Gris, le fantôme de son frère décédé qui a disparu… Pendant le même temps, Auguste Dupin et Georges Nimber utilisent les techniques d’investigation les plus modernes pour remonter la piste d’un redoutable serial killer exsanguinant ses victimes !

J’ai passé un bon moment, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu un ton en dessous. On tourne un peu en rond dans le monde des freaks cher à ce bon vieux Barnum, occasion pour les auteurs de réaliser moult clins d’œil ("Metropolis" et "Indiana Jones" par exemple…), et puis on consacre pas mal de pages au vaudeville avec Hugo le séducteur coincé entre Gaspard le culturiste jaloux et Carmen la vamp à barbe. De plus, les deux enquêtes séparées ont moins d’interactions que dans le premier diptyque… Mais surtout, tout est spoilé dès la première page donc suspens et rebondissements sont rapidement éventés au-delà du bel hommage au célèbre film de Friedrich Wilhelm Murnau.
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Aspic, détectives de l'étrange, tome 8 : Trois ..

Ces deux derniers tomes sont d’une facture classique, mais fonctionnent très bien, notamment parce qu’ils dévoileront un secret bien gardé sur la famille de Flora… Il y a des squelettes dans les placards et pas qu’au sens figuré ! Au sens propre aussi…



Pour cette enquête, notre duo d’enquêteurs vont aller chez la tante de Flora, une vieille dame qui vit entournée d’une multitude de chats (mais je n’ai vu aucune litière), qu’elle soigne avec amour, même si elle est pingre au possible.



Le problème, chez elle, ce sont des esprits qui foutent la trouille à son personnel de maison, qui fout le camp, bien entendu. Ma bonne dame, de nos jours, le petit personnel n’est plus ce qu’il était…



Le duo marche toujours du tonnerre, l’humour est bien présent aussi, les mystères tout pareil et dans le dernier tome, nous croiserons à nouveau la route d’un méchant bien connu et d’un truc horrible qui, pour moi, ne devrait se retrouver que dans une salade… Non, je ne dirai rien de plus, je vous laisse deviner !



Les dessins de Lamontagne, premier dessinateur, me manquent quand même, je préférais les personnages sous son coup de crayon…



On termine la série en fanfare, on résout tous les mystères, notamment celui d’un assassinat, important à résoudre pour Flora et après sorti du placard le secret puant de sa famille, après avoir affronté un truc tentaculaire qui est délicieux à la plancha, notre duo pourra souffler un coup, satisfait du devoir accompli.



Ce diptyque termine correctement la série et ce fut un plaisir de la lire.


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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Wild West reprend des personnages réels de l’histoire de la conquête de l’Ouest, Calamity Jane et Wild Bill Hickok pour en faire une série entre fiction et réalité, dans le ton du western classique, dur et violent. Le dessin est très classique, efficace, mais je trouve la coloration assez triste. L’histoire comme l’image joue sur le côté terreux, crasseux, un peu trop appuyé à mon goût. On oscille entre le western spaghetti et le drame social à la Dickens, pour moi, l’amalgame ne prend pas, trop forcé sur le trait, ça manque de finesse. C’est une bonne bande dessinée, dessin travaillé, narration efficace, mais qui a un goût de déjà vu, avec toute les ficelles du genre, on accentue encore les effets, mais il n’y a rien de nouveau.

Je suis tout de même assez déçu par cette lecture, bien faite, distrayante, mais pas vraiment originale, d'une ambition un peu vaine.
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Décidément le Western en bande dessinée commence à se faire un place importante dans le 9ème art, bien qu'il connu l'age d'or au cinéma dans les année 50 et 60, les auteurs nous offrent de beaux titres avec Undertaker Lonesome, Duke, Durango...



La couverture de ce Wildwest où je vois une jolie femme rousse m'a accrochée qui plus est en la personne de Calamity Jane une des plus grandes légendes de l'ouest américain, personnellement j'ai toujours préféré les héroïnes surtout quand elles tiennent tête aux hommes c'est peux être le fait d'avoir connu Lara Croft mais la c'est mon côté gameur qui ressurgi :-)



Donc nous découvrons Martha Jane Canary à ses début qui n'est pas encore la légende que l'on connait. La jeune femme est au service d'un proxénète et va devoir batailler ferme pour se sortir de cette misérable vie où elle a subi les pires vices.

Elle fait donc la connaissance de Bill Hickok, un chasseur de prime qui faut l'avouer possède un certain Charisme, celui-ci va donc aider la jeune femme à devenir la légende que l'on connait et se venger de ceux qu'il lui ont fait du mal. On a de l'affection pour Jane et on apprécie son combat pour faire face à la cruauté.



Voila un Western sombre où règne la cruauté, le corruption et où les hommes sont sans foi ni loi.

Le dessin de Jacques Lamontagne est très beau et agréable à l'oeil, ce premier tome est donc une réussite.



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Aspic, détectives de l'étrange, tome 2 : L'or d..

C’était dans ce bon vieux mensuel de Lanfeust Mag que j’avais fait la connaissance des détectives de l’étrange de l’agence Aspic. Dans ma mémoire, il me semblait que la mèche de cheveux de Hugo Beyle était plus folle…



Le dessinateur ayant changé en cours de route, c’était peut-être un album avec lui aux dessins que j’avais lus… C’est flou et lointain dans ma mémoire.



Puisque je n’avais jamais lu cette série, j’ai eu envie de découvrir comment tout avait commencé pour l’agence ASPIC (il était temps, j’ai du retard).



Aspic est une bande dessinée avec une grosse louche de fantastique, en plus des investigations, donc, ne vous étonnez pas de tomber sur des ectoplasmes.



Aspic, c’est une sorte de Chapeau melon et bottes de cuir en version belle époque et fantastique, où l’enquêtrice Flora Vernet, assistante d’Auguste Dupin, n’a pas laissé son cerveau à une autre. Elle voudrait enquêter aux côtés de Dupin, mais ce dernier ne veut pas, lui interdisant de le suivre. Heureusement que Hugo Beyle va arriver avec un mystère pour elle : on lui a volé sa montre !



Ce que j’ai aimé, dans cette bédé, c’est l’humour, un peu pince-sans-rire, ainsi que les personnages, bien typés, pas crétins, sans oublier l’aura de mystère qui entoure Hugo et le vol de sa montre. Comme j’avais tout oublié de l’époque où j’avais découvert cette série, je suis tombée de haut en apprenant les détails sur le personnage.



C’est enlevé, c’est amusant, on ne s’ennuie pas, c’est rythmé, plein de surprises et les duos marchent du tonnerre, que ce soit entre Dupin le phallocrate et miss Vernet, la presque suffragette ou entre Dupin et l’inspecteur Nimber, ou entre Hugo et Beyle et miss Vernet.



Les dessins sont précis, notamment avec les décors d’un Paris de la belle époque (XIXᵉ siècle) et les tons de l’album oscillent entre coloris sépia ou de couleurs plus vives. Quant au scénario, il n’a pas été oublié, il est bien conçu et on se laisse emporter par le récit et ses personnages.



Les dernières cases du deuxième album m’ont fait pousser un cri de surprise, pourtant, si j’avais été attentive, j’aurais dû capter… En fait, j’avais associé un nom avec un ancêtre bien connu d’une vieille connaissance, mais je n’avais pas poussé la réflexion plus loin, pensant à un hommage ou juste un truc comme ça… Bien vu de la part de l’auteur.



Une bédé ou le polar se mélange avec grâce avec le fantastique et qui vous offrira quelques surprises inattendues.



Attention, cette histoire se déroule sur deux albums, donc, pour éviter l’attente, il vaut mieux avoir les deux albums sous la main.



Maintenant, je ne reporte plus à la Saint-Glinglin et je lis toute la série (8 albums).


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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Le sujet est la conquête de l'Ouest et ses principales figues qui ont construit sa légende à travers le monde entier. Ainsi dans ce premier tome, on rencontre la future Calamity Jane ainsi que le futur Buffalo Bill, bref que des êtres en devenir dans un univers assez violent.



On va surtout intéresser à la jeune Martha qui a 16 ans va tomber dans la prostitution. Pour autant, elle va décider d'être libre de sa vie et la mener comme elle l'entend au-delà de sa condition de femme.



Cependant pour imposer cette liberté dans le pays de l'oncle Sam, il faudra savoir manier les armes à feu. C'est bien cela le secret de l'Ouest et ce pays où l'on peut s'élever de sa condition même si cela paraît très difficile pour la plupart. Une poignée seulement y parviennent dont Calamity Jane, une femme d'exception sans nul doute !



Un mot sur le graphisme pour dire que je l'ai trouvé tout simplement sublime dans une quasi perfection. Je ne connaissais pas le dessinateur Jacques Lamontagne qui réalise là un sans faute à mon humble avis. Je suis pourtant assez difficile à convaincre.



Quant à Thierry Gloris qu'on ne présente plus, il excelle dans le scénario qui finira par tromper les lecteurs en nous menant magistralement en bateau même si certains lecteurs pourront deviner certaines manœuvres.



Au final, j'ai beaucoup aimé bien que cela reste du divertissement mais c'est du bon divertissement. Le western retrouve toutes ses lettres de noblesse si j'ose dire.

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Aspic, détectives de l'étrange, tome 8 : Trois ..

Si le tome précédent m'avait un peu laissé sur ma faim, ce nouvel épisode, qui pourrait être une conclusion logique et satisfaisante à la série, m'a pleinement satisfait.



Pour ne pas divulgâcher davantage le plaisir que vous pourriez avoir à lire cet album, je ne dirais rien de l'intrigue, qui est bien menée, mêlant enquête policière traditionnelle et fantastique débridé.



Disons seulement que nous retrouvons, outre le duo Flora et Hugo, la mère de Flora réincarnée en momie, un crime irrésolu, un puissant sorcier et, un invité inattendu, que l'on peut apercevoir sur la couverture (zut ! J'ai ai encore trop dit !)



Graphiquement, l'album est une réussite, dessins, découpage, couleurs, décors,tout est superbe.



Un très bon opus pour ce qui est peut-être le dernier album de la série.

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Aspic, détectives de l'étrange, tome 1 : La nai..

Cette série Bd met en scène au début du vingtième siècle une jeune femme futée et déterminée, Flora Vernet, qui se rêverait assistante du célèbre détective Dupin. Mais celui-ci d’un machisme ordinaire refuse de l’associer à sa dernière enquête. Qu’importe, elle outrepasse les directives reçues et décide de se retrouver seule une montre à gousset qui aurait été dérobée à un étrange individu, Hugo Beyle. Ses investigations vont la conduire à rencontrer des phénomènes étranges et même à précéder Dupin dans ses trouvailles.



Bâtie sur un mélange d’humour et de paranormal, cette série est plutôt sympathique, d’autant que des dessins de Delamontagne donnent du rythme et font bien revivre le Paris de l’époque.



L’histoire se poursuit dans le tome 2...
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Valois, tome 1 : Le Mirage italien

C'est bon !

C'est bon mais à ma première lecture, je n'ai pas apprécié.

On suit Blasco et Henri, plutôt que les personnages historiques, et c'est un choix narratif qui m'a un peu perturbée...



En plus, c'est assez décousu, on saute du côté Borgia, au côté Charles VIII en passant par Vitelli, Brie, etc etc, ça fait un peu tourner la tête.



J'ai donc repris ma lecture du début, et là, j'ai réussi à me plonger dedans. Tout l'intérêt de cette BD est de nous dévoiler la période du côté des français. Oui parce que si je la connais très bien du côté italien, je m'en souviens moins bien du côté français, et du coup, ça me fait beaucoup de bien !



Donc une fois ce tome de "repérage" bien intégré, je pense que le second tome doit être vraiment intéressant.

Les dessins sont sympa, les personnages bien caractérisés et très reconnaissables, même si les femmes, à part Anne de France, ont un peu toutes le même visage... :)
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Cher Jacques et cher Thierry,

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Partir sur les traces de Calamity Jane, figure connue de l’Ouest, que demander de plus quand l’évocation du moindre Western me met en joie. Redécouvrir ce personnage, controversé, dont la vie a donné lieu a de multiples théories, promettait une très grande aventure.

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Au départ, cet album séduit avec cette couverture, impressionnante par son graphisme, par ce visage qui s’étale avec au fond des yeux, cette détermination, celle dont on bâtit les légendes. Et puis ensuite on découvre la richesse de ces dessins aux couleurs sombres, en parfait accord avec le récit. L’atmosphère est plantée dès le début, ce ne sera pas léger, mais tendu, cru parfois, sans concession souvent, avec en toile de fond la violence, le manque d’espoir, de perspectives.

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Derrière ces premières années de Calamity Jane, c’est une société où la morale n’a pas sa place, où la corruption règne, où être une femme n’offre que peu de chances de se choisir un avenir. Les illustrations, magnifiques, accentuent ce sentiment, nous plongent dans les ressentis de Martha future héroïne, emprisonnée dans une vie à laquelle elle s’adapte passivement dans les premiers temps, confrontée à la sauvagerie de l’époque. Rien ne lui est épargné, et pourtant on sent avec certitude l’annonce du changement, le basculement vers un autre destin.

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Ce recueil aux planches très réalistes, au scénario clairement construit est une incursion passionnante dans l’Ouest Américain, une réussite qui donne envie d’en voir beaucoup plus. Qui fait espérer un second tome, avec impatience !!!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Valois, tome 1 : Le Mirage italien

Lorsque vous vous lancez dans une série comme celle-là, il peut être difficile, dans le premier tome, de réussir à la fois à poser le cadre et de proposer une intrigue qui tienne la route. D’autant plus, ici, que le contexte historique est particulièrement complexe : on doit à la fois se familiariser avec les Borgia, immortalisés par deux séries télé éponymes – ce qui indique clairement qu’il y a matière à rebondissements -, avec la famille de France – Charles VIII, Anne de France, sa sœur, Louis d’Orléans, son cousin, et les conseillers du roi -, et avec quelques personnages supplémentaires, dont Giuliano Della Rovere et Vitellozzo Vitelli.



Mais cette première difficulté est brillamment franchie. En effet, on entre plutôt aisément dans l’histoire. À la fois parce que la grande histoire nous est expliquée de façon claire, mais également parce que les deux personnages qui nous sont proposés, Henri de Tersac et Blasco de Villalonga, sont rapidement attachants, dans leur opposition – leurs premiers échanges sont franchement tendus !



Les dessins sont tout à fait à mon goût, autant pour le graphisme que pour les couleurs – ces dernières passent du chaud au froid, en fonction de la progression de l’histoire.



Bref, j’ai beaucoup aimé. Et je vais attendre le tome suivant avec beaucoup d’intérêt ! Alors je recommande cette série à tous ceux qui aiment l’histoire de cette période, et, à ceux qui ne s’y intéressent pas trop, je suggère d’essayer tout de même : cela en vaut la peine, à mon avis !
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Aspic, détectives de l'étrange, tome 6 : Rhapso..

Encore une jolie réussite que ce sixième album de la série "Aspic".



Les dessins et couleurs sont superbes, et c'est avec plaisir que nous retrouvons notre duo d'enquêteurs du paranormal formé par Flora et Hugo.



L'action se situe à l'opéra Garnier, où nous voyons évoluer un mystérieux criminel masqué se faisant appeler Méphistophélès, et un certain Gaston Leroux...



Ce que j'apprécie dans cette série, outre les qualités graphiques déjà évoquées, sont les références et les clins d'œil.

Tiens !? Ce notaire se nomme maitre Folasse, ce bouquiniste F Handor...



Les auteurs s'amusent avec nous au jeu du "Où l'avez vous vu, lu ou entendu" ?



Et...j'en redemande...

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Aspic, détectives de l'étrange, tome 5 : Whodun..

ô heureuse surprise, voici que parait le tome 5 d'Aspic, detectives de l'étrange.

C'est un véritable plaisir que de retrouver les personnages attachants de cette série mêlant avec bonheur fantastique, mystère et humour.

Ajoutons à cela que les dessins très expressifs d'Emmanuel Despujol, et les couleurs très lumineuses de Lorien Aureyre, rendent le lecture de cette Bd très agréable.

En bref, une série qui mériterait amplement une plus large audience..!
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Saint-Germain, Tome 1 : Le Comte des Lumières

Le Comte de Saint-Germain est un anticonformiste du XVIIIe siècle. Sous le surnom de Babillard, il vole des bijoux et les ramenent à son maître : un alchimiste, nommé le Goupil.

Mais pour l'heure, le roi de France, Louis XV, a besoin du Comte de St Germain pour une mission de la plus haute importance : le maréchal de Saxe, homme de guerre, est malade.

Le roi demande au Comte de le guérir du mal qui le ronge. Pendant ce temps là, d'étranges personnages, sur la lune, s'amusent à manipuler, tel un jeux d'échecs, les principales personnalités politiques européennes.

Saint Germain va t-il réussir la mission que va lui confier le Roi ? Quel est le but de ses vols de bijoux au profit de Goupil ? Quel est le rôle des personnages lunaires (sélénites) dans cette histoire ?



Autant de questions mais peu de réponses. On pourrait s'attendre à une suite au diptyque mais quant sera t il !



Gloris et Bergeron nous ont tout de même concoctés un scénario assez étrange mais bien composé. Il faut surtout retenir deux choses : l'empoisonnement du Maréchal de Saxe et les "sélénites" qui sont au coeur des intrigues politiques européennes. Ce sont ces derniers qui ont "créés" l'histoire par la manipulation des acteurs.



Le scénario rassemble des mystères, des intrigues, de l'action et beaucoup de charme. Il faut dire que le Comte est un vrai charmeur et n'hésite pas à flirter avec la maîtresse de Louis XV, sous ses propres yeux. Un moment de culot qui éclaire bien l'anticonformisme de Saint Germain.

Le dessin de Bergeron transcrit l’histoire avec un grand talent : des décors, des personnages et des costumes remarquablement réalisés. Sans erreur temporelle.
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Aspic, détectives de l'étrange, tome 6 : Rhapso..

Nouvelle affaire pour notre duo d’enquêteurs, version « Chapeau melon et bottes de cuir », dans le Paris de la belle époque et au milieu d’entités appartenant au monde des esprits.



Qui envoie des menaces de mort à la cantatrice Olympe de Fiortakas ? Qui a intérêt à lui faire fermer son bec, alors qu’elle chante bien ?



Qui se cache derrière le masque de Méphistophélès ? Les suspects ne manquent pas… Flora et Hugo ont de quoi faire fumer leurs méninges.



Une fois de plus, je me suis bien amusée lors de cette enquête à l’Opéra Garnier, où un journaliste, un certain journaliste Gaston Leroux, va les aider lors de leur descente dans les sous-sols, à la recherche de ce que l’on pourrait nommer "le fantôme de l’opéra".



C’est dans l’album 5 que l’on change de dessinateur et j’avoue que je préférais les dessins de Jacques Lamontagne à ceux d’Emmanuel Despujol…



Mais malgré tout, j’ai apprécié cette nouvelle enquête qui ne manquait pas d’humour, de peps, d’action et de suspects en tout genre, à tel point que j’étais bien incapable de trouver son identité, au fameux Méphistophélès, l’insaisissable.



Le fait de prendre deux albums par enquête permet aux auteurs d’aller plus dans les détails, de ne pas aller trop vite et de prendre le temps de développer leur récit, d’étoffer les personnages et de faire durer les investigations, sans que cela ne devienne jamais trop long ou ennuyant.



Encore un bon album, qui met de la joie lors de sa lecture, tant le duo composé de Flora et de Hugo est sympathique (et au moins, pas d’histoire d’amour !).

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