Thierry Gloris

Qui est donc le fantôme de l'opéra Garnier qui souhaite empêcher la diva Fiortakas de chanter?

Ce sixième tome va donc conclure la troisième enquête de notre improbable duo de détectives du paranormal. Comme d'habitude ce fut un tome divertissant et bien construit. Les personnages sont haut en couleur, les dialogues savoureux et l'humour toujours bienvenue!

Parsemé au milieu de l'enquête, nous avons quelques brides d'informations sur la famille de Flora. Et à n'en pas douter l'esprit frappeur de sa mère, et donc sa famille, sera le point central de la prochaine enquête de l'agence ASPIC!

Depuis le début de cette collection, je me demandais si ils allaient faire une série sur Cléopâtre qui présente, il faut bien le dire, toutes les "qualités" principales des héroïnes précédentes : belle, sulfureuse, ambitieuse, avec une réputation qui a traversé les siècles.

Ce premier tome est assez bon même si ce n'est pas mon préféré. J'ai trouvé que certaines parties, certaines répliques, étaient ampoulées et assez cliché. Je suis assez déçue par certains éléments qui sont là pour rajouter un peu de souffre à l'histoire mais qui n'ont pas vraiment de cohérence.

Le dessin est chatoyant, riche et régulier mais ne m'a pas vraiment convaincue. Je le trouve assez artificiel et "informatique".

Ceci dit, je me réjouis de lire la suite et je suis impatiente de voir plus Marc-Antoine...un de mes personnages historiques préférés.

Voici qui clôture le destin de Isabelle, la Louve de France.

Historiquement et dans cette BD, je veux bien qualifier Isabelle d'épouse bafouée, de femme outragée, d'amoureuse manipulée, de reine froide et orgueilleuse...mais reine de sang, je n'en suis pas convaincue.

Au delà de ces considérations historique, cette série dédiée à Isabelle est la plus réussie de la collection. Les personnages sont plus humains et moins manichéens que dans les autres portraits.

Après une grosse dispute fin du tome 2 entre Dupin et Flora Vernet, celle-ci crée sa propre agence avec son premier client Hugo Beyle.. l'agence ASPIC : agence de détective de l'occulte est donc créée.



Nos 2 "Héros" se retrouve engager pour résoudre une enygme dans un cirque ou l'on croisera femme a barbe, sirène, nain, géant et bien d'autres.



Encore une bonne enquête drôle avec des personnages attachants au caractère bien trempé.

j'adore les graphismes.. je suis complètement conquise par cette BD

Wild Bill, accompagné de Jane et de Charlie Utter quitte Mud City pour se rendre à Chicago.

Un éditeur oublie en effet des histoires qui sont en rapport avec le tueur en série qu'ils ont pris en chasse, et ce dernier pourrait donc bien leur fournir de précieux renseignements pour mettre enfin la main dessus.



Mais à peine partis, Aristote Graham,le patron du chantier ferroviaire de Mud City a pris les choses en main en engageant des "Buffalo Soldiers" pour éliminer la menace indienne, le campement des ouvriers étant régulièrement attaqué, quelques fusils devraient ramener un peu de bin sens aux Peaux-Rouges.



Mais en continuant les travaux de la voie ferrée, Graham va bientôt commettre une très grosse erreur, et va, bien malgré lui, amener les braves de "Cheval Fou" sur le sentier de la guerre, suivi par toutes les autres tribus de la région.



Un tout bon western, comme à chaque fois que la paire Lamontagne/Gloris est réunie j'ai envie de dire.

Rien ne manque aux grands classiques : un promoteur véreux, un tueur en série, des indiens, des chasseurs de prime, la totale, et sans oublier la poussière et l'odeur de la poudre. Faites attention aux balles et aux flèches...

Au 16e siècle, les différents clans japonais tissent des alliances et se font la guerre. le seigneur Nobunaga Oda a une vision expansionniste pour son territoire alors quand il voit un jour débarquer sur ses côtes un jésuites et son esclave noir, il devine tout de suite le potentiel de celui que l'on appellera Kurusan.



Basé sur des faits et des personnages histoiriques, on nous raconte l'histoire du premier samouraï noir. Bien que cette histoire soit vraie, le peu d'informations qui nous sont parvenues permet aux auteurs de créer leur personnage.

Les japonais n'ont encore jamais vu d'homme à la peau noire. Ils sont tout de suite impressionnés par sa taille et sa force. Aussi étrange que cela puisse paraître le seigneur Nobunaga s'intéresse à lui au point de le racheter au jésuite et de le confier à son maître d'armes pour en faire un samouraï capable de se battre à ses côtés.

Ce tome 1 se déroule sur un an environ. On voit donc Kurusan apprendre la langue et les usages japonais puis s'entraîner au sabre pour devenir samouraï. En parallèle on voit les différents faits historiques de guerre. Là, c'est parfois un peu plus dur à suivre. Des alliances changent, les amis d'hier sont les ennemis d'aujourd'hui. Les noms se confondent et les visages également.

Le dessin réaliste est très photographique, ce qui lui donne un aspect parfois figé.

Flora et Hugo continue d'enquêter sur les vampires. C'est que la belle et impétueuse enquêtrice du paranormal s'est faite mordre, et il semble bien que le comte Shrek la veuille pour compagne immortelle.



la suite l'enquête est très bien réussie. Le duo Flora-Hugo marche toujours du tonnerre. le tout n'a peut être pas une grande envergure mais c'est vraiment sympathique à lire.

Il y a un peu d'humour, un peu d'action et des personnages très sympathiques. Alors que demander de mieux pour passer un bon moment lecture? Des beaux dessins? Et bien Jacques Lamontagne se débrouille très bien la dessus.

Allez on repartirait bien pour un tour nous!

A l’image de "Crusades", c’est quand même bien dommage la série se termine aussi vite après avoir su distiller une belle ambiance et avoir construit un univers intéressant dans ses 2 premiers tomes.

Ce 3e tome change donc de ton et de rythme en faisant la part belle à l’action : les 4 cavaliers de l’Apocalypse doivent faire face à la fureur des armées des Lives tandis que nos héros mis hors course attendent le bon vouloir de leurs tortionnaires au fin fond de leurs geôles… Mort déchaîne tous ses pouvoirs contres les créatures de Jélami tandis que le prince-évêque de Riga et ses troupes sont postés en embuscade pour prendre le vainqueur !



C’est donc moins fouillé et moins précis qu’auparavant car on accélère la narration pour éviter le syndrome la série inachevée. J’ai trouvé l’encrage moins réussi, mais comme à côté la colorisation a gagné en qualité…



La conclusion laisse nos héros au beau milieu d’une grande guerre entre Arginiens et Mathgens mais cette trilogie reste ouverte pour une éventuelle suite ou un autre cycle. "Missi Dominici" possède donc bien les éléments nécessaires à une aventure fantasy bien rythmée avec moult combats et une magie bien présente (mais réservée aux « spéciaux » quel que soit le camp auxquels ils appartiennent). On est bien en face d’une version médiévale des X-Men tant la parenté est évidente entre Antéchristus et Magnéto. Et Wolfräm ressemble à s’y méprendre à Wolverine / Serval si on met de côté sa taille et sa corpulence.

Je suis généralement très critique quant à cette série que je trouve souvent caricaturale, avec une propension à surexploiter la légende noire dont l'histoire à chargée les héroïnes, au détriment de l'analyse des historiens.

Et bien, même si certaines libertés sont prises avec les faits historiques, je dois dire que la série Cléopâtre tire son épingle du jeu.

Le propos est clair et n'est pas écrasé par des dialogues trop pesants, l'essence de l'histoire n'est pas dénaturée et les personnages sont attachants. Je l'ai déjà dit, Marc-Antoine est un de mes personnages historiques préféré. Ce statut un peu unique avec lequel il est passé à l'histoire : l'ami fidèle, le guerrier, l'amant mais qui n'est ni un vainqueur ni un vaincu me touche. C'était un peu à double tranchant car si je partait avec un apriori positif, je n'aurais pas pardonné qu'il soit présenté autrement que fidèle à ces facettes. Et, pour le coup, c'est très réussi.

Nous sommes en -44, César est au faite de sa puissance et les ides de Mars arrivent, scellant son destin. Cléopâtre fuit Rome et rentre en Egypte où un autre complote fomente. Peu après, la guerre civile enflamme Rome.

Je trouve la série 'Reines de sang' fort inégale en fonction des personnages titres et, souvent, je lui reproche d'être historiquement discutable et fort partiale. Certaines reines sortent du lot et Cléopatre fait indubitablement partie du lot.

La série est prenante, bien menée, avec des personnalités crédibles et un rythme soutenu.

Je regrette quelques petites erreurs mais rien d'aussi grave que dans certains opus dédiés à d'autres reines.

Je suis toujours aussi peu convaincue par le titre générique de la série. La plupart des souveraines évoquées n'ont rien fait de plus que ce que les monarques de l'antiquité ou du moyen-âge aient fait également. Mais personne ne ferait une série du César, Charlemagne ou François Ier appelée 'Les rois de sang'...

Un super manga jeunesse. Une lecture à deux avec mon fils. Nous avons adoré suivre Julie Wallon dans sa nouvelle vie japonaise.



En froid avec sa mère, Julie part rejoindre son père au Japon. Un père atypique et qui ne s'attend pas à un tel bouleversement dans sa vie. L'adolescente, si elle veut rester auprès de son père, va devoir s'adapter à ce nouveau pays si différent de ce qu'elle connait.



Il y a beaucoup d'humour et de tendresse dans cet ouvrage trouvé dans les bacs de la médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiègne.

Un western sombre sur les origines de Calamity Jane.

On évolue dans un monde violent qui ne laisse que peu d'espoir à la très jeune Martha. Entre prostitution, assassinats et magouilles, on la voit se débattre et s'enfoncer dans la noirceur. Espérer et se défendre aussi.

Un premier tome qui plante extrêmement bien le contexte, le décor, les personnages et l'intrigue. Un texte intimiste qui nous permet de nous rapprocher de Martha, de la connaitre et de la comprendre.

Les dessins sont beaux, expressifs et détaillés.

Pour Flora et Hugo une nouvelle enquête surnaturelle les propulsent à Bordeaux. C'est la tante de la jeune femme qui a fait appel à l'agence aspic car son immense maison est hantée. Et Flora va vite s'apercevoir que le spectre de sa mère n'est pas loin.



C'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve nos deux complices dans une nouvelle enquête. Le ton est léger et drôle. Avec les très nombreux rebondissements on ne s'ennuie pas même si on pourrait reprocher un manque de profondeur.

L'enquête débutée dans le tome un plonge définitivement dans le paranormal. D'ailleurs l'histoire débute par la vérité sur Hugo Beyle, en réalité un jeune homme immortel grâce à cette fameuse montre qu'on lui a volé. Mais ce n'est pas le seul élément surnaturel car aux médiums et autres voyantes vient s'ajouter à un spectre verdâtre qui va mener la vie dure à Flora.

Cette bande dessinée est un joyeux mélange de policier et d'occultisme, le tout dans un Paris du 19ème siècle très vivant. Les clins d’œil sont nombreux et le tout forme quelque chose de frais et drôle.

Le scénario tient la route et reste maitrisé, tout comme le dessin de Lamontagne qui est bien détaillé.

A la fin ce premier diptyque, l'agence ASPIC est créée avec une collaboration Flora-Hugo qui nous réserve pour la suite de nouvelles enquêtes pour nos "détectives de l'étrange".

Dans ce tome deux, l'histoire s'accelère. Jamais Isabelle de Frace n'aura été autant humiliée par son époux et par son favori. Son coeur de femme ne tardera pas à trouver du réconfort auprès de Mortimer. Malgré ses réticences initiales la Louve de France se laissera convaincre de mener avec son fils la rebellion et la conquête du trone d'Angleterre.

L'allure change assez radicalement par rapport au premier tome. Les actions et coup d'éclats s'enchainent à une vitesse folle. Peut être un peu trop, on a du mal à analyser le tout. Surtout que le nombre de personnages secondaires, qui sont peu développés, n'aide pas toujours à s'y retrouver. Cela donne du rythme mais on aurait aimé mieux prendre son temps pour comprendre cette partie de l'histoire mouvementée.

Avec ce tome 2 s'achève l'histoire de la Louve de France. Une fin qui amène la France et l'Angleterre au pied de la guerre de cent ans.

J'ai pris plaisir à découvrir ce bout d'histoire que je connaissais assez peu. J'ai trouvé de la sensibilité et de la profondeur dans Isabelle.

A Alexandrie, Cléopâtre et Marc-Antoine vivent de luxe et de fêtes. A Rome, Octave trouve le couple de plus en plus encombrant et la guerre éclate.



Ultime épisode de la vie de Cléopâtre qui dans la guerre contre Octave va aller de défaites en désillusions malgré, ou à cause, la puissance de la passion qui l'unit à Matc-Antoine. On connaît l'issue malheureuse de ce couple qui s'est brûlé les ailes à trop de gloire.

Une biographie réussie qui se base sur des faits historiques. La mise en dessin est particulièrement belle avec une restitution des décors et des tenues de toute beauté dans le détail et les couleurs.

Dans ce second tome, on retrouve wild Bill, chasseur de tête de son état et Martha alias Jane qui a fui sa condition en s’engageant dans l’armée.

Des histoires rocambolesques se succèdent, on fait la connaissance d’une tribu indienne qui après avoir épargné Martha l adopte.

On retrouve à nouveau tous les ingrédients d’un bon western, puis on laisse Martha et Wild Bill à leur destinée en attendant le troisième tome .

Cléopâtre ne met pas longtemps à séduire Marc-Antoine. Ce dernier a besoin des richesses égyptiennes pour combattre aux frontières de l'empire mais à Rome, Octave avance ses pions avec stratégie.



Cléopâtre ne recule devant rien pour maintenir Marc-Antoine sous son influence. Pour elle, il est le prochain homme de Rome.

Hélas dans la ville éternelle, un autre homme entend prendre le pouvoir. A distance tout les deux s'opposent sans vraiment se confronter l'un à l'autre. Et si Marc-Antoine est un homme de courage, d'action et de pulsions, Octave quand à lui est un fin stratège et joue sur la politique et le verbe pour conquérir Rome.

Une fresque historique en ces temps troublés de l'empire romain. Merveilleusement mis en valeur par le dessin riche et coloré de Joel Mouclier. Les textures, la brillance, les couleurs que ce soit des tissus ou des murs des temples égyptiens est une vrai splendeur.

Flora et son acolyte Hugo sont sur une affaire de maison hantée et en permettant aux esprits de trouver la paix, la jeune femme fait une découverte : sa mère est morte assassinée.



Voici la clôture de la 4e enquête de l'agence Aspic, détectives de l'étrange. Et certainement la dernière.

C'est avant tout un mystère et une affaire de famille. On va faire la rencontre du père et des soeurs de Flora. Tout ce petit monde est fort antipathique et cache une vérité plus terrible et le plus vil des mobiles : l'argent.

Beaucoup de choses se mélangent dans cet ultime tome. Les auteurs ont voulu lui donner cette saveur de conclusion en faisant réapparaître des personnages et en donnant une destinée pour chacun. Malheureusement cela donne un aspect trop rapide, trop léger. On ne prend pas le temps d'approfondir les sentiments où de donner une dimension plus poignante à certaines situations qui le mériteraient.

Les dessins, un peu inconstants dans leur qualité, renforcent cette impression de rester en surface des choses en misant plus sur l'humour.

Louis, ou plutôt Ludwig, est maintenant un soldat de la Wehrmacht et en route pour le front Russe.

Il est alors confronté à toute l'horreur de la guerre et aux mécanismes que son entrainement a eu sur lui et même contre sa volonté.

Il découvre aussi l'amitié entre soldats qui ne repose, finalement, sur des choses assez particulières.

Conrad est derrière lui, telle une âme damnée...la confrontation semble inévitable.

Cette suite est aussi prenante que le tome précédent mais il m'a semblé que certains évènements se succédaient un peu trop vite et ne permettaient pas vraiment d'appréhender la durée de la narration.

Côté dessin, changement de décor et de gamme chromatique.

Une belle réussite.