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Critiques de Tonino Benacquista (1385)
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Malavita encore

Petite déception.



J'avais beaucoup aimé le roman Malavita et j'ai donc poursuivi avec ce roman-ci : On retrouve la famille Blake, une famille de mafieux, qui bénéficie de la protection des témoins du FBI, pour avoir trahi et aidé à l'arrestation de nombreux criminels. Toute la famille est installée en France.



J'ai aimé retrouver cette famille et le ton décalé et humoristique de Tonino Benaquista mais très rapidement, j'ai trouvé que l'intrigue patinait... et sentait le réchauffé...Hormis quelques scènes qui m'ont fait sourire, je me suis ennuyée et j'ai peiné à le terminer. Ce deuxième opus ne m'a pas du tout convaincue.
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Trois carrés rouges sur fond noir



Le titre fait penser à une toile de Malevitch, le roman à son fameux manifeste. Mais dans cette recherche de vérité, pourquoi une unique œuvre jaune (comme celui de Van Gogh ?) perdue au milieu d’une rétrospective d’un artiste inconnu qui n’utilise que le noir (Clin d’œil à Soulages ?), vous découvrirez peu à peu pourquoi parmi les peintres, galeriéristes, commanditaires, faussaires, experts de l’Etat, commissaires priseurs, certains sont prêts à tout pour se faire connaître et surtout vendre au nom de l’art.



Tonino Benacquista s’en donne à cœur joie et nous jubilons face à ce divertissement tout à la fois drôle et diablement intelligent.









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Porca miseria

Tandis que le couple se complaît dans la mélancolie, le jeune Tonino cherche à se construire tout seul, à échapper à la gangue familiale.
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Malavita

Comme il est facile de se laisser embarquer avec la famille Blake dans leurs aventures. Leur quotidien ne ressemble pas au nôtre, ici pas de médiocrité, ils poussent tout à l'extrême. Alors les pages défilent, et quand l'auteur nous accorde une pause pour nous faire partager les projets d'écriture du personnage principal, on découvre son passé, pas vraiment sympathique le gars, et pourtant on s'attache à eux, et la lecture se poursuit dans cette ambivalence.
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Porca miseria

Porca miseria, un petit roman de 220 pages lu à l'aéroport d'Orly en attendant l'avion pour Toulouse, retardé pour diverses raisons, panne de climatisation, orages dans le Sud. Ce petit Tonino devient grand au fil des pages et il glisse sur la vie sans ambition jusqu'à devenir un écrivain reconnu. Sa modestie maladive est un peu le sujet du livre, mais pas seulement. Je mets la moitié d'une étoile en moins pour la fin qui est une minuscule copie de 1234 de Paul Auster avec ses quatre scénarios d'une même vie.
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Homo Erectus

Un roman inclassable qui aborde avec talent et humour le couple, les relations hommes-femmes, l'infidélité, la prostitution vue par un homme et surtout la continuelle insatisfaction humaine. On y suit trois hommes émouvants et sincères, dans leurs rencontres féminines d'un soir ou d'une vie. Ils y parlent de leurs rendez-vous, de leurs craintes et de leurs embarras. On y découvre leurs fêlures, leurs souffrances, leurs forces et leurs fragilités. Les trois personnages principaux, hommes tout à fait dissimilaires, de classes sociales différentes, confessent leurs affres face aux femmes, à la famille et au couple normalisé, sans jamais tomber dans la sensiblerie. Le sujet de la vie masculine n'est pas souvent utilisé en littérature contemporaine, et cet ouvrage pétillant nous en révèle quelques aspects inconnus. Un livre percutant et fort, aux réflexions intelligentes, réjouissantes ou graves, toujours sensées. Tonino Benacquista lève le voile sur le mécanisme complexe de l'âme masculine. Je conseille vivement cette lecture à tous, que l'on soit hommes ou femmes tant il est plaisant et servi par un style vif.
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Porca miseria

Une autobiographie agréable à lire car malgré tout , malgré un père alcoolique, une mère dépressive,, l'auteur revisite son histoire et celle de sa famille avec sérénité et bienveillance. soulignant son regret de n’avoir jamais vu son

Père à jeun.

A travers ce récit, l'auteur évoque des facettes de l'émigration italienne en France .

Chez les Italiens dans les années 1900-1950, il y a ceux qui restent et ceux qui partent.LesPolsinelli, c'est-à-dire la famille d'Elena, mère de l'auteur, sont de ceux qui restent .Les Benacquista , la famille de Cesare, pere de l'auteur,sont de ceux qui partent.Il y a le mirage de l'Amerique .Des 1900, le grand-père choisit de travailler 6 mois par an à New York plutôt que d'exploiter sa ferme, Cesare choisit de tenter sa chance en France, il agit par atavisme, rester en Italie aurait été faillir. Devenu ouvrier spécialisé en région parisienne, il fait venir sa famille, un déplacement déchirant pour Elena .

Cesare et Elena sont des parents nourriciers, sans plus.Mal intégrés , ils ne peuvent pas insuffler la confiance à leurs enfants. Auraient-ils mieux réussi en Amérique? Ou en restant en Italie? Ce sont des questions que l'auteur se pose dans de courtes fictions à la fin du livre.

Soeurs et frère trouvent chacun leur voie pour une émancipation, l'auteur ce sera dans la lecture et dans l'écriture.
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Porca miseria

Tonino Benacquista – Porca Miseria



"Je ne me souviens pas de mon père à jeun"

"Le plus beau cadeau d'un père à sa fille : un jour entier de lucidité".



Une famille de paysans italiens du Latium décide d'émigrer en France ou en Amérique. L'un fait fortune aux USA , l'autre nostalgique du pays, ,ouvrier d'usine, sombre dans l'alcool et le défaitisme.

Bien plus c'est la condition des immigrés qui doivent apprendre la langue du pays, les démarches administratives, les habitudes culinaires et culturelles Quand les enfants sont mieux intégrés, et deviennent les interprètes des parents.

Malgré tout chacun reste attaché à ses racines italiennes, une belle histoire d'humanité..

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Quelqu'un d'autre

Deux inconnus disputent un match de tennis, cœur d’un incipit qui annonce clairement la couleur quant à la qualité du roman qui suit. A l’issue de leur partie, ils se livrent et admettent l’un comme l’autre les ratés de leurs existences. Ils font alors un pari fou : se retrouver ici dans 3 ans jour pour jour avec l’objectif, d’ici là, de devenir quelqu'un d’autre… Soit, les hommes qu’ils ont toujours voulu être.

Un roman qui se lit presque d’une traite tant le lecteur devient curieux du devenir de Thierry et de Nicolas. J’ai retrouvé ici avec plaisir le style de Benacquista qui, sous couvert de situations banales et cocasses, posent des questions existentielles qui résonnent en chacun. Ai-je la vie que j’espérais avoir ? Qu’y manque-t-il ? Et si j’osais ?

C’est sans réserve que j’en conseille la lecture !
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Porca miseria

Une auto-biographie , quel exercice casse - gueule tout de même .Venir dévoiler son histoire intime aux yeux de tous ceux et celles qui voudront bien suivre votre destin , ce n'est jamais un combat gagné d'avance . Et puis , parler de soi , de sa famille , bonjour le dédouanement , la déresponsabilisation , le mérite de son propre personnage de s'être extrait d'une situation " à la Zola ".Bref , attirer à soi une lumière de nature à retrouver l'estime de soi en reniant le passé . C'est souvent ça , l'auto - biographie .

Et puis arrive Tonino Benacquista qui , à un âge où pointe la nostalgie , où arrive le temps de commencer le bilan , se penche sur son passé de français issu de l'immigration italienne , une immigration mal vécue par des parents dont les portraits dégagent un respect et un amour retenus et pudiques mais sans tabou .Tonino Benacquista s'est nourri de lectures - et quelles lectures ! - pour se construire une magnifique personnalité d'écrivain - et quel écrivain ! ".Loin de pleurer ou faire pleurer , de gémir ou faire gémir sur son sort , le voilà qui nous plonge dans sa réalité de littéraire méprisé par la " masse " de matheux orgueilleux et imbus de leur personne , fiers de la voie dorée qui leur est offerte , contrairement à celle , désespérée , des linguistes ou amoureux des lettres , Un régal pour le modeste paresseux que j'étais moi même .Une trés belle leçon de vie et de réussite dans un univers qui le condamnait d'emblée .Hors les maths , point de salut disait -on il n'y a pas si longtemps , et même peut - être encore , hélas , aujourd'hui ..;Certains clichés ont la vie dure dans une Education Natinale qui se revendique égalitaire !!!

Tonino Benacquista ne critique pas , la description de son approche des lettres est bien au - dessus de tout cela et j'avoue que cette humilité et cette culture m'ont touché et , sans doute , remis à la place de lecteur lambda mais lecteur transporté dans des fictions dorées à l'or fin , des fictions dont ses parents , ses soeurs , ne sont pas absents et où personne ne choisit son destin mais peut le provoquer , voire mieux : l'assumer .

J'ai adoré le passage d'"Une vie " de "mots passants " ,l'hommage aux profs de français ,la quête de compréhension des parents , les fictions de la fin et ...bien d'autres extraits , de quoi relever des citations à foison .

Commencé en milieu d'aprés- midi , j'ai lu ce livre sans m'interrompre , c'est dire . Et ce soir je me sens plus riche d'idées , plus serein , plus motivé que jjamais à aimer lire , même si cette activité ne recueille pas tous les suffrages de personnes convaincues que ce n'est là qu'une activité de...paresseux ! Oui , mais sur Babelio , on assume et avec un tel avocat , on n'a même pas peur .

Quant au style ...J'arrête et je laisse la place .Mais attention :aprés avoir lu cet ouvrage , certains écrivains ou consoeurs pourraient poser le stylo .Ce serait dommage .Personnellement , je vais rester lecteur .Pas envie d'écrire un mauvais texte quand j'ai devant moi de si belles lectures à venir .

Quel beau pladoyer pour l'écriture , mais ça , chers amis et amies , ce n'est que mon ressenti .

A trés bientôt .

Ah , au fait , avec cette lecture , je n'ai pas eu le temps de tondre ma pelouse ! mais mon épouse m'a dit que ce n'était pas grave , " qu'à trop tailler , la nature se taille " ! Chez mon voisin , c'est " tiré au cordeau " .Bof , c'est un matheux ...sympa ..mais matheux .

Amicalement .
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13 à table ! 2022

La formule et sa renommée ne sont plus à développer et l'on est heureux de savoir que l'achat d'un livre "13 à table !" permet aux restaurants de financer 4 repas... pourvu que cela puisse se réaliser, pour le vrai bonheur du lecteur en plus !

Un grand plaisir renouvelé chaque année où toute nouvelle peut facilement s'intercaler dans le cours de la lecture d'un autre livre.

J'ai particulièrement apprécié, dans l'ordre du sommaire, le texte de Tonino BENACQUISTA, de François MOREL, de Romain PUÉRTOLAS et de Tatiana de ROSNAY : les situations sont déconcertantes, le style fameux, direct, va droit au cœur.
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La Boîte noire

Deux nouvelles (La Boite noire suivie de Deux Héros et l’Infini) prenantes et déroutantes.



Dans la première, un homme est à la recherche de sa propre boîte noire, l’ensemble des souvenirs enfouis que sa mémoire a occultés au fil des ans. Celle-ci a été partiellement transcrite par une infirmière alors qu’il était plongé dans le coma. Mais est-ce réellement une bonne idée de partir en quête de ce que notre esprit a décidé d’oublier ?



Dans la seconde, deux hommes, dont l’un rêve d’Ursula Andres, sont en route vers Antibes. Pourquoi, c’est ce que nous découvrirons au fil des pages.



Sous une apparence de réalité, Tonini Benacquista nous emmène dans de folles aventures et nous interroge mine de rien sur nos attentes et notre connaissance de soi, avant de clôturer en toute beauté. Le tout est servi par une écriture fluide et enlevée. Top.
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Malavita

C'est le premier roman de Tonino Benacquista que je lis.



Une amie m'a prêté Malavita. Le titre me disait quelque chose...J'avais dû le voir le film il y a quelques années mais il ne m'avait pas marquée plus que cela...



J'ai découvert un roman drôle et jubilatoire et pourtant, d'ordinaire, ce n'est pas l'humour que je recherche dans mes lectures. Le roman est excellent, bien meilleur que l'adaptation qui en a été faite car ce qui fait à mon sens la réussite de ce roman, ce n'est pas tellement l'intrigue mais plutôt son écriture et le ton caustique.



L'intrigue est simple, une famille américaine s'installe dans un village de Normandie, mais il s'agit en fait d'un maffieux repenti, qui a témoigné contre d'anciens membres de la Famille et dont la tête est mise à prix.



L'humour est omniprésent, une peu dans l'esprit du Clan des Siciliens ou des Tontons flingueurs.



Exemple : "Giovanni Manzoni prônait l'art de l'éloquence à coups de barre à mine, et les joies de la dialectique se traduisaient en général par une recherche d'arguments sophistiqués allant du chalumeau à la perceuse."



Malavita est le nom de la chienne de la famille. "Du fait de son étonnante discrétion, la chienne n’avait eu aucun mal à se faire accepter. Elle n’aboyait jamais, se nourrissait avec délica- tesse, le plus souvent la nuit, et passait le plus clair de son temps à dormir, en général dans une cave ou une buanderie. On la croyait morte une fois par jour et disparue le reste du temps. Malavita menait une vie de chat et personne n’y trouvait à redire."
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Malavita

Malavita c'est la chienne d'une famille d'américains qui s'installe en France.

Le père de famille est un repenti de la mafia. Ils font parti d'un programme de protection après qu'il ait dénoncé ses coéquipiers.



Mon avis :

C'est un récit léger où tout est traité avec humour.

J'ai bien aimé les premières pages mais finalement je me suis vite lassée.

C'est tout de même une bonne lecture.
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Malavita encore

J'avais d'abord vu l'adaptation de Luc Besson avec RObert de Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones. L'ayant adoré, j'avais lu le tome 1, qui m'avait beaucoup plu. Et je me suis enfin décidée à lire la suite.



Dans "Malavita encore", nous retrouvons notre ancienne famille mafieuse, mais sous le nom de Wayne désormais. Fred est devenu écrivain. Maggie monte une petite entreprise. Belle suit des études à Paris. Warren essaie de construire une petite famille. Tous.tes essaient de trouver un sens à cette nouvelle vie. Mais ont-iels réellement changé ?



J'ai beaucoup aimé retrouver ces personnages et la plume de Tonino Benacquista. Je ne suis pas portée sur la littérature française, mais pour le coup, lui fait bien partie des quelques-un.e.s que j'apprécie lire. Il arrive vraiment à nous faire voir le point de vue de chacun.e, au point où il est difficile de blâmer entièrement une de ces personnes. Cependant, quelques trucs m'ont chiffonnée. C'est vrai que comparé au 1, celui-ci est plutôt lent. Je ne le ressentais pas au début mais au fur et à mesure, la lecture est un peu plombée. Arrivée à la fin, je me suis vraiment dit que, oui, c'est un peu long pour quelque chose d'aussi peu mouvementé. Il y a des répétitions et des détails qui n'avait peut-être pas besoin d'être autant développés. Sinon, j'ai trouvé des mentions de sexe pas vraiment utiles, juste là pour être graveleux ; la scène quasi incestueuse entre Belle et Warren ni vraiment utile ou logique ; et certaines réflexions m'ont aussi parues illogiques. Par contre, je félicite beaucoup l'auteur pour le traitement de François Largillière : à aucun moment Tonino Benacquista ne rejette la faute sur Belle (les femmes) mais il montre très bien que l'Idée de François de ne pas être assez bien pour Belle ne vient bien que de lui et que c'est bien lui seul (les hommes) qui la malmène psychologiquement et la fait souffrir. j'aurais peut-être quand même apprécié une meilleure fin pour Belle de ce côté-là, je ne trouve pas que le message soit très bon ici.
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Saga

Prenez quatre personnes qui a priori n’ont rien à voir. Mathilde, spécialisée dans le roman à l’eau de rose, Louis, qui a longtemps travaillé à Cinecittà auprès de grands cinéastes, Jérôme scénariste qui se fait plagier ses meilleures créations, et Marco qui veut absolument le devenir – scénariste. Ces quatre-là sont un jour réuni par le boss d’une grande chaine de télé. L’heure est grave, il faut absolument remplir les quotas de production française, sinon ça va gueuler au-dessus, on ne plaisante pas avec ça, surtout quand la hiérarchie doit lâcher des sous. Donc la bande des quatre se retrouve avec un crédit illimité au kiosque à pizzas à côté du local d’écriture et ont pour mission d’écrire les scenarios et dialogues d’une série télé. Une série télé qui ne doit pas coûter un rond à tourner et à produire et que de toutes façons, on diffusera entre quatre et cinq heures du matin. On l'intitule Saga parce que c’est commode et vite identifiable. Mathilde, Louis et Jérôme et Marco se mettent au travail. Contre toute attente, ils sont ravis de cette opportunité : la seule restriction qui leur est imposée est financière, pour le reste ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent !



Ce qui ne devait être une série perdue dans la masse d’heures de programmes télés trouve un public. Des petits vieux insomniaques qui dans leur maison de retraite se délectent de Saga et écrivent des courriers enthousiastes aux scénaristes. Et qui font du bouche-à-oreille. Et les jeunes s’y mettent aussi. Et soudain la série se met à passer en matinée. Puis entre midi et deux. Jusqu’à envisager le sacro-saint prime. Les audiences explosent. Les personnages de Saga deviennent des stars. Les scénaristes des demi-dieux. Conséquence, le boss qui les avait convoqué veut reprendre la main sur la série qu’il a contribué à engendrer bien malgré lui. Or Mathilde, Louis, Jérôme et Marco tiennent à leur création. Et en tant que scénaristes, ils ont un pouvoir gigantesque : écrire LA série dont toute la France parle, jusqu'à la décision finale sur le déroulement des épisodes…



Ce page-turner se paie le luxe d’éviter les clichés, la pauvreté de la langue, pour offrir un grand roman populaire. Saga mélange les scénarios et dialogues de la série au récit des quatre scénaristes, qui voient progressivement leur créature prendre une ampleur inespérée pour ces quatre parias de la création artistique. On éprouve une joie intense à la lecture de ce roman à une époque où les showrunners sont devenus des personnes aussi, voire plus importantes que les comédiens qu’ils mettent en scène. Bien que la question de la programmation apparaissent un peu datées, dans une époque où la guerre de la fiction a plus lieu sur les plateformes de streaming que sur les grilles de télévision, Saga reste un roman tout à fait délectable sur le pouvoir de la fiction, qu'il soit romanesque, cinématographique ou sériel.
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13 à table ! 2022

Comme d'habitude dans un recueil de nouvelles : du bon, du moins bon. C'est encore plus vrai quand c'est un recueil de nouvelles écrites par différents auteurs.

La 4e de couverture nous promet leurs meilleurs souvenirs de vacances… Et bien on repassera sur le terme malheureusement.



Quoi qu'il en soit (Je crois que je le dis chaque année), acheter "13 à table" c'est faire une bonne action... Et c'est bien là le principal !
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Saga

e vous fais le pitch : c’est l’histoire de quatre auteurs embauchés pour écrire le scénario d’un feuilleton télévisé. Rien de bien glorieux puisque cette commande n’existe que pour satisfaire aux quotas de production française et sera diffusée pendant les heures creuses de la nuit. Le cahier des charges est d’ailleurs des plus simples : coûter le moins cher possible.



Mais laissez-moi vous présenter nos 4 protagonistes :

- Marco, jeune scénariste, prêt à travailler gratuitement est notre narrateur

- Jérôme rêve de cinéma américain

- Mathilde écrit, sous divers pseudos, des romans roses à la chaine

- Louis a connu son heure de gloire à Cinecittà … mais dans l’ombre du maestro



Vous voyez que tout, ou presque, les sépare. Leur seul point commun étant de ne pouvoir se permettre d’être exigeants. Et, à défaut d’être exigeants, ils vont décider de se faire plaisir et cela va provoquer une alchimie étonnante… et un succès autant phénoménal qu’inattendu.



Vous aurez compris que, une fois encore, j’ai adoré ce livre… et j’ai aussi adoré la Saga car, oui, c’est elle le passager clandestin du livre : elle s’intègre à l’histoire comme un livre dans le livre, ou, devrais-je dire, comme une série dans le livre.



Saga est à la fois un hymne à la créativité (débridée car sans contraintes) et au travail d’équipe (efficace grâce à ces synergies improbables que rendent possibles sa diversité) et un hommage à la variété des formes de fiction.



Un pur régal à lire.
Lien : https://www.6x8.org/2021/12/..
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Porca miseria

J'aime beaucoup l'écriture de cet auteur et j'ai apprécié connaître l'enfance de celui-ci.

L'auteur n'hésite pas à dévoiler son histoire familiale pas toujours facile, avec son père alcoolique, mais sans pathos.

On comprend aussi que la littérature n'était a priori pas son intérêt au départ, mais sa rencontre avec les livres va tout changer.

Il nous donne envie de lire tous ces livres.

Il nous raconte aussi l'histoire de son frère et ses sœurs qui m'a aussi intéressée, tous si différents l'un de l'autre.
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Porca miseria

Voici un roman de Tonino Benacquista qui s' éloigne de ses précédents livres et affronte le réel. C' est en effet l' histoire de sa famille venue d Italie et de son intégration plus ou moins bien reussie en France .Mais celle- ci nous est contée pour une fois un peu differemment puisque l 'auteur nous raconte sa propre histoire et surtout comment l' ecriture et la littérature lui ont permis de se construire et ainsi faciliter son integration, de devenir français même si parfois les origines italiennes refont surface, par exemple à l 'occasion d une demi finale de football!

Ce très beau texte, est superbement bien ecrit , empli d émotion et de tendresse pour sa famille et ne cache pas les failles et difficultés du narrateur dans la construction de son identité. Un roman très touchant.
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