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Critiques de Yves Swolfs (377)
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Le prince de la nuit, tome 4 : Le journal d..

Vincent est enfermé en hôpital psychiatrique suite au décès de sa fiancée (vu dans le tome précédent). Il a donc tout le temps de lire le journal intime de Maximilien, son ancêtre. Maximilien est un scientifique, qui pense que toute chose ne peut être expliquée que rationnellement. Il se rend donc de lui même au chateau de Kergan.



Je suis toujours sous la charme des incroyable dessins de Swolfs, quelle finesse et quels détails. J'adore ce style réaliste. Ici le dessinateur, rend encore hommage a une tête connue : Vanessa paradis mais sans les dents du bonheur (la couverture en est la meilleures illustration).



Une BD qui donne toujours envie d'en savoir plus. Le mystère reste bien présent dans ce tome et ne pousse qu'a la curiosité
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Lonesome, tome 1 : La piste du prêcheur

Frontière entre Kansas et Missouri. La guerre de sécession n'a pas encore eu lieu mais ce n'est pas faute pour certains d'attiser les rancoeurs. Des agitateurs sans vergogne entretiennent par tous les moyens les querelles entre abolitionnistes et esclavagistes… pour quel profit ? Raids et représailles se multiplient… les exactions aussi. Si beaucoup se contentent de tirer les rideaux, de tourner les yeux au sol, d'autres ne comptent pas laisser passer de telles injustices sans réagir…



Yves Swolfs, c'est évidemment le Prince de la nuit, Légende et Durango… difficile d'ailleurs de ne pas voir quelques similitudes avec ce dernier titre. Dans Lonesome il défend l'idée d'une origine complotiste à la guerre de sécession. le scénario est bien écrit, Swolf nous délivre une nouvelle fois un western de qualité. Deux détails m'ont cependant chagriné. D'une part l'omnipotence du héros vient émousser la crédibilité pourtant solide du récit. Doté d'une habileté incontestable aux armes à feu, il dispose en plus de cela d'un don de voyance instantané… et ce n'est malheureusement pas tout, son équipement n'est pas en reste : carabine à répétition, à la précision diabolique, et proto gilet par-balles. Autant dire qu'il ne sera pas aisé de mettre le bonhomme en difficultés. A l'ombre de Clint, pas facile de doser la puissance vengeresse d'un cavalier solitaire redresseur de torts. En second lieu, la multiplication des invectives et autres interjections en anglais finit par être agaçante. Graphiquement inattaquable, l'album n'en reste pas moins de très grande qualité.

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Le Prince de la nuit, tome 1 : Le Chasseur

Quelle tâche ardue de s'attaquer une nouvelle fois au thème du vampirisme, je tiens à dire que ce n'est pas un de mes thèmes de prédilection en effet je n'ai pas d'attirance particulière pour les histoires de morts-vivants et autres buveurs de sang...

Cela dit j'ai plutôt été agréablement surpris par cette bd qui est certes d'un grand classicisme mais de qualité, les dessins de Swolf sont remarquables, en particulier le « héros » Vladimir Kergan. L'auteur est visiblement très doué pour passer d'une époque à l'autre.
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Le Prince de la nuit, tome 2 : La lettre de..

Une nouvelle génération de chasseur de vampire semble refaire surface.. Vincent de Rougemont fait de nombreux cauchemars sur ses ancêtres, a tel point qu'il recherche des infos chez son grand-père. Ce dernier lui offre un coffret dans lequel Vincent va trouver de nombreux écrits de ses aieuls.



Il fait donc la connaissance de Vladimir Kergan...



Un tome qui nous fait entrer a nouveau dans le passé de la famille de Rougemont, tout en restant plus présent dans la vie de Vincent.



Je suis toujours fascinée par les graphismes qui sont d'une qualité exceptionnelle. Le vieux commissaire ,est un parfait exemple du talent de Swolfs. Les rides du visage sont d'une perfection incroyable et j'ai l'impression de voir Gabin.. et rien que pour ça, ces petits détails (on ne voit que 5 ou 6 dessins du commissaire sur tout la BD) cela vaut la peine de s'attarder.

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Le Prince de la nuit, tome 6 : Retour à Ruhen..

Très bonne fin de cycle, quoiqu’un ton en dessous du reste de la série selon moi.



L’affrontement final entre Kergan le vampire et le dernier des Rougemont est à nos portes. Et il a lieu au moment même où un nouveau monstre apparaît sur Terre, un monstre issu de l’homme : le nazisme. Swolfs a magnifiquement cadencé son récit pour que le final pèse la malfaisance du vampire à l’aune de l’incarnation suprême du mal humain. D’un point de vue symbolique, c’est superbe.



Le récit lui-même, s’il est très bien mené et est agréable, tombe cependant dans une linéarité qui manque de cette puissance émotionnelle à laquelle je m’étais habitué. Kergan est brut de cruauté ; il n’utilise plus cette puissance empathique qui lui permettait de creuser dans l’âme des hommes. Vincent Rougemont est apaisé, presque blasé. Il n’a plus peur et ne semble rien ressentir. Même son amour pour Leona la sorcière doit être appuyé par les mots, tellement il ne transparaît pas dans le corps de l’histoire. C’est dommage. Mais peut-être est-il normal que les personnages aient évolué ainsi. Kergan a tellement été bousculé par Vincent qu’il n’a plus que haine au cœur ; terminé les subtilités. Vincent, lui, est passé par les affres de l’horreur, son attitude n’est peut-être que le reflet de la carapace qu'il a dû se forger pour continuer à vivre.



Le dessin est toujours aussi puissant et les couleurs sont magnifiques. Mention spéciale au portrait d’Himmler plus vrai que nature. Et mon dieu ce que le corps des femmes est bien retranscrit (gulp!).



Ce tome achève le cycle 2. Il reste un épisode. Je me demande ce qu’il me réserve…

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Vlad, tome 1 : Igor, mon frère

La mère de Vlad est décédée. Pour toucher un énorme héritage, il doit retrouver son frère jumeau car leur présence à tous les deux est exigée.

Mais le frère de Vlad a trempé dans des affaires louches et il se cache.



Une BD pleine d'action, très violente , mais vu le caractère de Vlad cela n'est pas étonnant. Je suis moins séduite par les graphismes que par l'histoire . Mais je n'ai qu'une envie c'est de poursuivre les aventures de ce Russe un peu bourru mais qui montre déjà un coeur énorme.
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Le prince de la nuit, tome 5 : Elise

Vincent reprend la traque de Kergan, avec l'aide de sa nouvelle complice issue d'une grande famille de sorcière. Kergan, reste faible suite a sa défaite , mais grâce a son complice sa régénération se poursuit. Vincent doit aussi faire face à Elise, devenue vampire a son tour.



Un tome de transition qui devrait nous mener tout droit vers le combat final (Vincent étant le dernier de sa lignée). Néanmoins, ce n'est pas l'épisode le moins terrifiant, car nous voyons Kergan sous un nouvel aspect. Et une once de psychologie vient de plus se greffer à l'histoire. Il faut aussi compter avec le commissaire qui découvre les documents appartenant aux ancêres de Vincent.



Que dire de plus que je n'ai déjà dit sur les graphismes, peut être le remerciement de l'auteur pour les photos sur lesquelles il s'est inspiré, ce qui expliquerait la minutie des dessins..
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Durango, tome 17 : Jessie

Bloody hell ! Quelle aubaine, car revoilà Durango, le célèbre justicier au Mauser C96, après quatre ans d'absence (Le Crépuscule du Vautour, le précédent tome, est sorti en 2012). Les fans, qui auront donc attendu quatre ans la sortie de cet album, ne seront pas déçus !



Yves Swolfs crée le personnage éponyme en 1981, et réalise à lui seul les treize premiers albums de la série, puis il laisse à Thierry Girod le soin de dessiner les trois albums suivants, tout en continuant d'écrire les scénarios. le 17ème album est pour la première fois dessiné par Iko (Giuseppe Ricciardi) qui délaisse l'obscurité de sa série d'héroic fantasy « Ténèbres » pour s'essayer au western spaghetti, un genre réchauffé al dente sous un soleil de plomb.



Les hommages au cinéma de Sergio Leone, et en particulier au film Il était une fois dans l'Ouest sont omniprésents, on ne peut guère faire plus appuyé. En premier lieu bien sûr, on n'échappe pas aux paysages incontournables de l'Utah, au décor somptueux de mesas baignant dans une lumière crue et ocre, directement inspiré de Monument Valley, le lieu du tournage de l'une des scènes du film.



Ensuite, le personnage de Durango, incorruptible et taciturne justicier à la dégaine longiligne, son éternel cigarillo planté au coin des lèvres, impose tout au long de la série son look qui doit tout à Clint Eastwood, l'« Homme sans nom » de la trilogie du dollar. Durango croise d'ailleurs la route de l'Homme sans nom dans une vignette de l'album « Piège pour un tueur » (tome 3). Bon, il rencontre aussi Lucky Luke dans le tome 9 et Blueberry dans le tome 13, mais c'est plus tard dans la série.



Mais c'est surtout lorsqu'apparaît le méchant de l'album, un dénommé Franck (tiens, tiens…), copie conforme de l'acteur Henri Fonda cassant son image de gentil dans le film de Léone, que l'hommage est le plus manifeste. Franck est en tout point semblable à l'autre Franck : chef de bande cynique et cruel au regard bleu acier et à la gâchette facile, tueur d'enfant sans vergogne, ne détestant pas la galipette lorsqu'elle se présente. La mise en scène des scènes d'action, les plongées, contre-plongées, gros plans et travelings accentuent encore la ressemblance. Attention, il ne s'agit pas d'un plagiat – le scénario, bien que classique, tient largement ses promesses et apporte une fois encore son lot de retournements originaux – mais d'un hommage appuyé aux westerns italiens présent depuis l'origine de la série. Lorsque j'ai feuilleté cette BD par curiosité en librairie, c'est le personnage de Franck, si identifiable, qui m'a donné envie d'acheter l'album pour en savoir plus.



Il faut aussi se rappeler que Durango est initialement inspiré du film le Grand Silence, où Jean-Louis Trintignant interprète le rôle d'un justicier muet appelé Silence. Dans ce film de Sergio Corbucci (l'autre Sergio), Silence utilise un Mauser C96, LE Mauser C96 qui a fini par atterrir entre les mains de Durango comme le suggère une réplique du vendeur de l'arme dans le tome 3.



Revenons à l'album. Jessie est une jeune femme aussi mystérieuse que jolie, dont nous découvrons les motivations au fur et à mesure du déroulement de l'histoire. Durango sera bien entendu amené à voler à son secours, lorsqu'elle se sera mise en très mauvaise posture. Comme d'autres héroïnes blondes de l'Ouest évoluant dans un monde sans foi ni loi, Jessie bénéficie des atouts habituels de sa catégorie que sont une plastique irréprochable, une nature généreuse à se faire péter la gourgandine et un sens inné de la manipulation. Durango saura-t-il faire face et déjouer tous les pièges ? On l'espère pour lui, et on en redemande car cet album dont la fin reste potentiellement ouverte sur d'autres rebondissements semble être le début d'un nouveau cycle, issu de la collaboration inattendue mais prometteuse entre le talentueux Iko, qui se hisse ici au niveau des plus grands, et l'incontournable Yves Swolfs, qui après avoir lancé des tas de séries dans des univers extrêmement différents, n'est pas prêt de lâcher son personnage fétiche.
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Le prince de la nuit, tome 5 : Elise

Après un tome 4 plutôt de transition, on replonge dans le vif du sujet : l’affrontement de Vincent Rougemont et du vampire mélomane Kergan.



Kergan est très diminué. Il se revigore à coup de bonne chair fraiche amenée à lui par un séide. Plus de subtilité en lui ; sa carapace sociale et sa pénétration de l’âme humaine ont disparu. On a affaire à une brute avide de nourriture et de vengeance. Il est moins attirant pour le lecteur qui ne risque donc pas d’être croqué^^.



Vincent se prépare à l’inévitable rencontre avec sa Némésis. Il doit pour cela mettre de l’ordre dans ses relations avec ses proches. Il est aidé par une jeune sorcière issue elle aussi, semble-t-il, d’une longue lignée d’ennemis de Kergan.



Élise, l’ex de Vincent, revient sur scène. Elle est blafarde et elle a les crocs, au sens propre. On en apprend plus sur le traumatisme de sa jeunesse qui la rendait si méfiante vis-à-vis des hommes. Elle aura son rôle à jouer.



Enfin le commissaire Durieux/Maigret/Gabin, à présent convaincu d’avoir affaire à des personnages quelque peu surnaturels et neutralisé par sa hiérarchie – on va pas non plus occuper la police à chasser des chimères – rappelle le ban et l’arrière ban du milieu parisien pour retrouver le musicien aux dents longues, sans doute responsable des disparitions étranges des bas quartiers.



Tout ce petit monde va se retrouver pour une fin d’album plus somptueux que la cinquième de Beethoven. Ça aurait mérité une mise en musique, tiens. Si j’ajoute que les ébats des uns et des autres ont lieu dans des décors parisiens fantastiques de réalisme (le parc Monceau, la Conciergerie, le palais de justice, Notre-Dame…) vous n’aurez plus qu’une envie : vous jeter sur la série si ce n’est déjà fait.



« Swolfs forever » dirait Pavlik. Il a bien raison.

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Le Prince de la nuit, tome 1 : Le Chasseur

Il y a de vilains tentateurs sur babelio... a tel point que je me demande s'il n'aurait pas un peu de sang de vampire pour être aussi séduisant dans leurs critiques (Relax se reconnaîtra aisément).



Cette BD a pour avantage d'avoir une histoire double: l'une se passant au moyen âge et la seconde début du XX siècle, ce qui la rend encore plus intéressante.



Oui, c'est une histoire de vampire, assez classique au demeurant, mais le dessinateur fait un travail remarquable. Quelle finesse et quel détail dans le graphisme! S'attarder sur chaque dessin est un pur bonheur. Rien que la couverture en dit long : 2 visages, une femme humaine et un vampire, tout deux avec des expressions d'une justesse incroyable.



J'ai l'impression d'avoir déjà croiser Swolfs , au détour de certaines lectures, mais ici ma mémoire me fait défaut (après j'ai toujours eu beaucoup de mal a rendre a César ce qu'il lui appartenait au niveau des BD). mais je pense que je vais voyager dans d'autres BD de ce dessinateur talentueux

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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

Classique et efficace ! Voilà qui résume bien ce 1er tome de « Black Hills ».



L’intrigue très classique est bien menée et s’avère prenante même si elle n’apporte pas grand-chose de nouveau. Le duo d’archétypes, un homme brisé par le passé d’une part et un intellectuel qui découvre la réalité de l’Ouest d’autre part, fonctionne très bien.

Ce scénario efficace bénéficie du dessin réaliste solide de Marc Rénier.



« Black hills » ne brille peut-être pas par son originalité mais c’est du très bon boulot et il vaut mieux du classique réussi que de l’original foiré.

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Vlad, tome 3 : Zone rouge

Vlad et son nouveau copain Simon sont toujours à la recherche du frère jumeau. Par ma,que d'essence Vlad décide de forcer une zonr rouge. les 2 hommes ayant des capacités intéressantes ils sont recrutés par la milice locale. Mais bien des choses se cachent dans cette zone.



Un tome tremplin qui met surtout en place le prochain épisode.
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Durango, tome 1 : Les Chiens meurent en hiver

Wyoming, février 1896, un homme solitaire chevauche, loin de chez lui. Dans ce paysage enneigé, il découvre quatre homme devant un autre, pendu par les pieds à un arbre.



L’un des truands fait monter une balle dans sa carabine et ce sera son dernier geste. "BLAM, BLAM" fait le révolver du cavalier solitaire, loin de son foyer, et les quatre bandits s’en vont comparaître devant l’Éternel ou plutôt, le Diable.



Nous venons de faire connaissance avec Durango… La vitesse et la précision de tir d’un Luky Luke, le visage impassible d’un Clint "Blondin" Eastwood et la violence d’un Charles Bronson dans sa version du "Justicier".



Justement, la ville où habitait son frère a bien besoin d’un homme comme lui pour remettre un peu d’ordre.



Qué passa ? Un homme a la folie des grandeurs. Il veut mettre la main sur tout le comté afin de monter un empire du bétail et "civiliser" la région. Mais pour cela, il élimine tout ceux qui se mettent en travers de son chemin.



Drôle de logique, je ne vous le fait pas dire. D’ailleurs, son tueur attitré, Reno, ne se privera pas pour le lui faire comprendre qu’il ne vaut pas grand-chose à ses yeux.



Si l’intrigue du scénario ne brille pas par son originalité, on ne peut rien reprocher au graphisme de Swolfs, le faisant plus approcher un Giraud ou un Hermann qu’un Morris.



Son trait est minutieux et détaillé, conférant à la série un grand réalisme, même si j’ai trouvé qu’un de ses personnages féminin ressemblait étrangement à celui d’une autre série "Le prince de la nuit" (Élise, qui ressemblait un peu à Vanessis Sparadra).



Scénario basique, certes, mais on se retrouve en terrain connu niveau "Western" (Swolfs s’inspire du film "Le Grand Silence") et on prend plaisir à assister à ces bons vieux règlements de compte d’antan où on ne compte plus les cadavres éparpillés.



On remarquera aussi que c’est toujours la même chose qui se passe face à l’envahisseur. Il y en a qui prennent le maquis, d’autres qui se cachent, n’osant pas péter de travers, mais n’hésitant pas à faire la grande gueule une fois que tous les méchants sont ad patres ou à vous proposer de l’aide, alors qu’avant, il avaient la tête dans le trou…



Niveau méchants, ils sont tous pareil, une fois que le dominant (celui qui paie les salaires) est blessé, c’est la curée ! Je l’ai toujours dit, faut pas faire confiance à des truands.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Légende, tome 5 : Hauteterres

C'est avec ce tome 5 que s'achève la première période de Légende.

La fin est sans surprise, mais j'aurais été déçue si elle avait été tout autre.

J'ai vraiment bien apprécié relire cette série. Je ne me souvenais plus vraiment des tomes 4 et 5. C'était donc comme s'il s'agissait pour moi d'une découverte, ce qui est plutôt agréable.

Le scénario, assez simple et parfois caricatural, il est vrai, porte admirablement le héros de cette histoire, à savoir Tristan de Hambourg. Il me fait beaucoup penser à Geralt de Riv de la série The Witcher par son côté calme et distant et sa farouche détermination à combattre ses ennemis pour sauver sa sœur jumelle.

J'ai néanmoins regretté que le lien qu'il avait tissé avec les loups dans son enfance n'apparaisse plus dans les derniers tomes car c'est un des éléments qui , selon moi, lui donnait sa force et faisait de lui un être différent des autres guerriers.



Passons maintenant à la deuxième période !
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Vlad, tome 5 : Taïga

Vlad et Simon réussissent à être exfiltrés in extremis de la zone rouge. Ils repartent à la recherche d'Igor, qu'ils vont trouver cette fois ci mais les choses ne se passent pas vraiment comme prévu. Vlad va faire la rencontre d'un Chaman au fin fond de la Sibérie , qui va lui révéler certaines choses sur lui.



Un épisode qui nous mène droit vers la fameuse malette d'Igor a dérobé.

Je trouve que la série perd un peu en qualité et traine un peu en longueur.

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Durango, tome 2 : Les forces de la colère

Le Wyoming, en 1896. La petite bourgade de Peaceful Church abrite une communauté de "braves gens". On y va à la messe, on y pratique l'agriculture et on s'entraide entre voisins. On y accueille aussi parfois des étrangers. Avec suspicion, mais, charité oblige, on leur offre tout de même le gîte et le couvert. Jusqu'à un certain point. Ainsi, Durango, qui lèche des plaies acquises lors de précédente aventures chez Old Sean (selon les points de vue, un brave gars ou un cul terreux), est gentiment, mais fermement, invité à décamper. Car c'est bien connu, celui qui vit par le colt mourra par la winchester. De la à ce que les propriétaires desdites winchesters soient attirés par l'éclopé qui tient le colt en main, il n'y a qu'un pas que les habitants de Peaceful Church, le révérend en tête, n'ont pas du tout envie de franchir. Mais les voies du seigneur sont (im)pénétrables et Callahan et sa bande de pistoleros ont justement choisis, suite au braquage de la banque de la ville voisine, de se réfugier dans ce village qui, s'il présente l'inconvénient de ne pas posséder de saloon, a le grand avantage de ne pas compter de shérif. Voilà qui se complique. Heureusement pour les habitants, un Durango, même diminué, reste redoutable, surtout si les Forces de la Colère sont avec lui.



C'est toujours un plaisir de lire des ouvrages de Yves Swolfs. Voilà un auteur qui se trouve être un véritable artisan de la bd. Utilisant des recettes qui ont fait leurs preuves, l'homme cherche, d'avantage que l'innovation, à s'inscrire dans une tradition : le récit d'aventure moyenâgeux (Légende), le roman gothique du XIX (le Prince de la Nuit) et, avec Durango, le western, plutôt tendance Sergio Leone que John Ford. Une histoire classique donc, mâtinée d'une certaines violence, d'un certain regard réaliste, portée sur une époque dure (ici, pas d'idéalisation du western). Ça canarde dans tous les sens et le sang n'est pas du coulis de tomate. Heureusement quelques personnages, par leurs actes et leurs positionnements, préservent certaines valeurs (solidarité, refus de la violence, courage...) : Old Sean, le doc et bien sur Durango, qui, bien qu'étant un redoutable tueur, possède une certaine morale. Graphiquement, ainsi qu'au niveau de la caractérisation, on pense évidemment à Clint Eastwood. Souvent, chez Swolfs, les références sont assumées, tant il est vrai que sa volonté semble être la recherche, plus que l'originalité à tous prix, de l'inscription dans une continuité. Au niveau du dessin c'est extrêmement classique, ça fait parfois penser, à la limite, à Jean Giraud dans Blueberry, le génie et la classe en moins.



Génial, Yves Swolfs ne l'est sans doute pas mais honnête ça c'est sur. Il nous livre donc des histoires bien faites, qui ne changent pas nos vie mais qui en font partie. Et c'est déjà pas mal.

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Légende, tome 1 : L'Enfant loup

Relire Légende de Swolfs est vraiment une bonne idée.

Cette BD a vraiment tout pour me plaire : l'univers médiéval, les loups, avant tout, mais aussi un scénario digne d'intérêt.

C'est l'histoire d'un enfant recueilli et élevé par un maître des loups dans la forêt loin des hommes.

Mais ses origines nobles le porteront à rejoindre le monde des humains , hostile et bien dangereux pour lui.



J'aime vraiment beaucoup cette entrée en matière qui donne à cette série des allures de conte. Un héros mystérieux auquel on s'attache dès les premières pages, des personnages secondaires tantôt cruels faisant figure d'ennemis impitoyables et d'autres qui seront là pour l'aider. Parmi ces derniers, on se doute bien que les loups ne seront pas en reste.

Et cette histoire de famille faite de trahison et de convoitises qui marquera à jamais le destin de celui qu'on nomme Le chevalier errant..

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Le prince de la nuit, tome 4 : Le journal d..

Ce 4ème tome inaugure un nouveau cycle qui se situe dans la continuité directe du précédent. En effet, au début de ce volet, Vincent Rougemont est interné suite aux événements du 3ème tome. Cette incursion dans l'hôpital psychiatrique est prenante et permet de varier les décors et les ambiances.

On retrouve l'alternance entre passé (avec un autre Rougemont bien différent des précédents chasseurs) et présent. Le lecteur n'est donc pas dépaysé par la construction narrative. L'originalité de ce tome réside dans le fait que Kergan est totalement absent, un parti pris assez audacieux et que j'ai trouvé réussi. Malgré son absence, la menace Kergan plane tout au long du récit.



Je suis curieuse de découvrir dans quelle direction va nous emmener le 5ème volet.

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Durango, tome 1 : Les Chiens meurent en hiver

Yves Swolfs est un amoureux des westerns spaghetti, c'est une évidence. Aussi, lorsqu'il débute la série des Durango, ce n'est ni plus ni moins que pour leur rendre hommage. C'est d'ailleurs un des fil rouge de son oeuvre que de s'appuyer sur des genres différents pour égrainer un classicisme qui, loin d'être une absence de style, est bel et bien sa marque de fabrique.



Ce tome 1 pourrait laisser penser à une relecture de "Pale Rider" (le film de Clint Eastwood), sauf qu'il est paru bien avant (en 1981). C'est plutôt du côté du "Grand Silence" de Sergio Corbucci, sorti en 1968, qu'il faudra chercher une filiation.



Pas de surprises, donc ; le scénario, tout comme les dessins, sont très classiques. Swolfs, comme j'ai déjà pu le dire, est avant tout un artisan de la bd, mais un artisan aux doigts d'or.

Durango, appelé par son frère (qui réprouve son style de vie, lui qui est du genre plutôt pieux ; tiens ça me fait penser à un célèbre film de Sergio Leone), arrive à White Valley, une ville sous la coupe d'un sénateur ambitieux, éleveur de bétail, qui fait éliminer tous ses concurrents par Reno et ses hommes. Lorsqu'il apprend que son frère est mort, abattu sur l'ordre du sénateur, Durango décide de le venger...



Maintenant, les choses sont simples : soit vous aimez le western spaghetti et vous apprécierez, soit vous y êtes allergique et vous pouvez passer votre chemin. Si vous vous situez entre les deux, il n'est pas impossible que Swolfs arrive à vous convaincre...
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Vlad, tome 4 : Dernière issue

Mais que se passe t'il dans cette fameuse zone rouge?

Vlad avait décidé de s'évader avec Simon, mais la curiosité de ce dernier l'a poussé trop loin au point de finir enfermé. Vlad va donc aider son ami a sortir de là. Et des amitiés certaines vont naître.



Encore un épisode qui sert de transition. Ou la manipulation génétique et toutes ses dérives probables sont mises en avant.

J'ai aussi été assez surprise par un évènement dans ce tome .. mais seul la suite s'aura m'en dire plus (ou pas !)
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