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Critiques de Yves Swolfs (377)
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Durango, tome 17 : Jessie

Lumineux, voilà le premier adjectif qui me vient à l'esprit lorsque je referme ce dernier tome de Durango.

Non pas que les albums précédents n'étaient pas réussis au niveau du dessin (loin de là...), toujours est-il que c'est une réussite de ce point de vue.

La chaleur, la lumière, le désert, les tons ocre et oranges, la nature (désert, rochers, végétations …) fort bien restitués font de cet album une grande réussite.

Un scénario impeccable avec un peu plus de « subtilité » dans la psychologie des personnages .

Bien sûr on y retrouve tout ce qu'on aime chez Durango, la « violence », les duels, l'ambiance « western spaghetti » tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce tome 17 (et n'espère pas dernier.),

un très grand western
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Durango, tome 3 : Piège pour un tueur

C’est dans ce tome que notre Durango acquiert son fameux Mauser, dont le vendeur lui signale qu’il avait appartenu au "pistolero muet", faisant référence par-là au film avec Trintignan "Le grand silence".



Ce pistolet automatique (10 coups) est là pour compenser le handicap de sa main droite et lui permettre de tirer de la gauche.



Aujourd’hui, il se rend en Arizona, au dépôt de la "Allen Minning" car le proprio l’a contacté pour jouer les bodyguard (sexy).



Pas de fanfare ou de pom-pom girl pour le beau blond, mais plutôt des cadavres froids et raides pour l’accueillir ! Les traditions se perdent… Sans compter qu’ensuite, c’est une balle qui tente de lui raccourcir son acte de naissance !



Mon beau blond va pouvoir tester la puissance de feu de son Mauser M98. Au moins, de ce côté là, pas de soucis, devra pas le reporter au marchand !



Dans cet album, le dessin s’est amélioré, les traits de Durango sont mieux dessinés et les femmes devraient se pâmer devant sa jolie petite gueule d’amour et ses yeux vert qui crient "braguette". Entièrement vêtu de noir, l’homme donne envie d’aller voir ce que tout ces habits cachent…



Notre bellâtre est tout bonnement tombé dans un guet-apens à son arrivée dans la ville de Silverbridge ! Bon, cela lui permettra, non seulement de mener une enquête afin de savoir pourquoi on veut lui coller la mort de Allen sur le dos, mais aussi d’augmenter son score de mecs refroidis. Faudrait que je les compte, tiens…



Toujours aussi froid et sans émotion quand il cherche ou joue à la Grande Faucheuse, Durango a néanmoins de la suite dans les idées.



Cupidité, soif de pouvoir, soif d’argent, magouilles et compagnie, manipulations, double-jeu, meurtres, vols, tentative de viol, bref un menu assez copieux pour ce troisième album. Sans compter les hommes qui sont fort devant un type désarmé et à plusieurs, mais qui souillent leur calebard quand le type récupère son arme.



Un étrange personnage mène aussi une enquête sur le maire, mais on ne sait pas trop dans quel camp il se situe. Seule la fin nous le dira.



À noter aussi l’apparition d’un "Blondin-Clint Eastwood" dans la personne d’un cavalier qui passe dans la rue (page 32).


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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

En voilà une petite BD plutot interessante tant par le graphisme que par le propos !

Black Hills ou la pathétique histoire de l'éradiction de l'Indien par l'homme blanc . Il s'appelle Armand Lebon , photographe frenchie de son état , fraichement débarqué aux Stayyytes pour étudier les conditions de vie du peuple Sioux en pleine mutation . Pour ce faire , il est chaperonné par Lewis Kayne , dit le squawman . Personnage hanté par les fantomes de sa femme Indienne et de son fils , assassinés il y a pres de 365 lunes pendant que M'sieur effectuait des triple loots saut cosaque réception grand écart poirier sur Kate , femme de petite vertu à gros pouvoir de persuasion ! Le témoignage de notre candide compatriote aurait certainement pu décroché le World Press Photo Award s'il n'avait été confronté à une tribu , non pas pacifiée mais à nouveau sur le pied de guerre ! La « ghost dance » a parlé ! Fini la soumission , place à la révolte ! Le temps est venu de semer la mort avec les batons qui crachent le feu , hugh !



Ici , foin de bons cowboys héroiques et de vilains indiens hystéros rendus fous par l'eau de feu mais du fonds ! A travers cette BD plutot bien documentée , Swolfs et Renier abordent l'assimilation de tout un peuple par le truchement de moyens plutot douteux et en cela , ils font mouche . Volonté affirmée de l'Etat d'assimiler le peau-rouge en lui confisquant la majorité de ses terres tout en le gratifiant des moins fertiles ; pseudo intégration par l'école qui se transforme plus en servitudes qu'en études ; élaboration de réserves privatives de liberté...Ce procédé d'assimilation n'étant pas l'apanage du peuple Indien , il n'en demeure pas moins un moyen des plus retors consistant à soumettre tout un peuple sans avoir trop l'air d'y toucher...

Seulement voilà , c'était sans compter sur Little Thunder qui , en ayant eu un jour ras le scalp , s'exclama tout de go : shani petu kidsi ané ! Vous avez du bol , j'ai fait Sioux 9e langue donc en substance : faut pas pousser vieille squaw dans les orties , ça va chier des bulles ! En meme temps , des bulles , en BD...Fini la treve , le white skin redevient des lors l'ennemi juré ! Nos deux comperes auront eu le nez creux en débarquant , tels deux chiens dans un jeu de quilles , dans ce qui se profile comme un nouveau carnage...



Des couleurs chaudes , un coup de crayon précis , une mise en page nerveuse présentant des cases d'une façon totalement anarchique , renforçant ainsi le sentiment d'action , l'histoire se lit vite et bien . Tous les codes du western sont respectés . Grands espaces , vengeance inassouvie ( qui devrait exploser dans le second tome ) , héros mutique à la Eastwood , compagnon d'infortune d'une naiveté confondante qui se révele au fil des pages , vilain propriétaire terrien tenant sa ville d'une main de fer . Le point positif réside en cette absence totale de manichéisme . Large place laissée aux indiens , leur mode de vie et leurs coutumes qui n'est pas sans rappeler le cultissime Little Big Man . Bref , un premier tome maitrisé qui a deja posé les bases solides de ce qui pourrait devenir une référence en la matiere !

3.5/5
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Lonesome, tome 2 : Les Ruffians

Le mystérieux cow-boy solitaire et son pouvoir occulte sont de retour… Laissé en fâcheuse posture à la fin de La piste du prêcheur, il va devoir se sortir de cette situation peu enviable pour mener à bien sa vendetta.



Le démarrage est un brin convenu : Markham fait à nouveau parler de lui et confirme qu’il s’agit d’un méchant. Le passage par Holton est tout aussi convenu et le scénario n’étonnera personne. Fort heureusement, Les ruffians nous propose de passer par d’autres horizons. L’action va ici surtout se dérouler au Kansas.



La quête du protagoniste se poursuit, cette fois-ci, dans l’autre camp. Le voile va se lever sur une petite partie de son passé. Là aussi les révélations n’étonneront personne. Elles permettent toutefois de continuer à susciter la curiosité... et d’introduire une nouvelle figure féminine qui devrait faire parler d’elle.



Si le scénario est plus prévisible que celui de l’album précédent, les dessins restent à un haut niveau de qualité. C’est un vrai régal à lire de suivre les planches qui sont ici proposées. Les cases et la mise en page ont fluides et les couleurs un vrai plaisir à l‘œil. Tout est réussi qu’il s’agisse des visages, des séquences en extérieur ou e intérieur.



Cet album met un point final à une partie de l’intrigue et annonce une nouvelle orientation scénaristique. C’est avec grand plaisir que nous allons découvrir ce que cela donnera concrètement. En cela les deux dernières planches sont une belle bande annonce…
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Durango, tome 3 : Piège pour un tueur

Toujours aussi "musclé", ce chapitre fait référence à léone (Eastwood) "l'homme sans nom" et Corbucci (le grand silence)



Le dessin évolue plus "lumineux" que dans les deux premiers.



Cette série a tout d'une grande.
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Le Prince de la nuit, tome 1 : Le Chasseur

Suite à la sortie ce mois-ci du dernier tome (le tome 7 qui est un prequel) je me replonge dans cette série qui a débuté en 1994. Oui j'étais pas bien vieille à l'époque, je ne l'ai lue que plus tard hein. à 7 ans je ne lisais pas encore ce genre de BD !!



Nous faisons donc la connaissance de la famille de Rougemont et tout d'abord de Jehan. Petit seigneur du moyen-age il fera entrer en son chateau la pire créature qui soit. Kergan le trouvère. Prince de la nuit. Roi des vampires.

Il perdra sa femme et entrainera sa famille dans un destin funeste pour des siècles et des siècles...



Bien avant que la folie des vampires ne s'empare de la littérature suite au succes de Twilight, Swolfs avait déjà sa série sur les vampires. Sans histoire d'amour pour adolescent, plutot version sombre et tragique.

Les vampires ont les bonnes vieilles caractéristiques de nos légendes : immortel au teint blafard et crocs pointus adorant aspirer les sang au cou de belles jeunes femmes. Jusqu'à la transformation en chauves souris, au sommeil dans le cercueil et la crainte de la lueur du jour. Pour les vaincre? Moyens classiques : repoussez-le avec collier d'ail, eau bénite et crucifix, immobilisez-le dans un cercle d'hosties, armez vous d'un pieu et visez le coeur avant décapitation et crémation du corps!



Le dessin si caractéristique de Swolfs n'a pas pris une ride!
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Le Prince de la nuit, tome 1 : Le Chasseur

Cette bande dessinée, je l'ai commencée dès sa sortie, en 1994, et j'ai suivi chacune des sorties. Yves Swolfs, je ne le connaissais pas. J'ai appris à faire sa connaissance à travers ce livre et je l'ai suivi dans ses autres collections (Durango et Légende).



Les traits de son dessin sont caractéristiques, bien fait et réaliste. Les couleurs sont le plus souvent dans les tons jaunes pour ce premier tome.



Ah, si seulement Jehan avait laissé ce troubadour dans la nuit... tout cela n'aurait pas eu lieu et son épouse n'aurait pas succombé aux charmes vampiriques de Kergan.



Dracula avait son Van Helsing … et Kergan aura son Rougemont. Dracula était, à sa façon, un séducteur et Kergan l’est tout autant. L'épouse de Rougemont qui se relève toutes les nuits de son caveau, c'est pareil dans "Dracula" avec Lucy. La différence, c'est que la descendance de Rougemont traquera le vampire sur quelques siècles.



Quant aux caractéristiques des vampires de Swolfs, ils sont de factures habituelles (celle d'avant l'arrivée de la mauvaise littérature vampirique) : pâleur cadavérique, canines acérées, goût immodéré pour le sang et le sexe (mais ils ne font pas ça de la même manière que nous et je doute que nous, les femmes, apprécierions de nous retrouver avec Kergan et sa paire de... canines acérées entre nos cuisses).



Bref, des vampires normaux, quoi !



Et pour les détruire ? me demanderez-vous, petits curieux : dévalisez l'église du coin de sa réserve d'hosties, munissez-vous d'un fusil à eau que vous remplirez d'eau bénite (à l'entrée des églises, sauf si elle a changé de place), taillez un pieu et plantez-lui en plein cœur (demandez-lui de ne pas trop bouger durant l'opération) et sans oublier la bonne vieille décapitation (attention, ça tache).



Les vampires de Swolfs n’apportent donc rien au mythe du vampire...



Où se trouve l'originalité, alors ? Elle se trouve dans les quatre pages qui coupent le récit moyenâgeux du sieur Rougemont par une incursion dans notre siècle (bédé parue en 1994, c'était toujours le 20ème), dans les années 30.



Dans cette brève partie, nous faisons connaissance avec Vincent qui a des cauchemars. Ce qu'il voudrait connaître, c'est l'étrange secret que lui cache son père.



On comprend très vite le pourquoi de la présence de Vincent...



Dans de nombreux albums, Swolfs jouera avec les flashbacks, et le lecteur se retrouvera pris dans les aller-retour entre le moyen-âge de Jehan et les années 30 de Vincent. Sans oublier que Vincent sera un personnage important et récurent. Très importants dans les derniers albums !



Cette structure de flash-back se répètera sur les albums suivants, mais avec d’autres ancêtres de la famille Rougemont. Une petite entreprise qui ne connaîtra pas la crise, la famille Rougemont ? Pas aussi sûre que vous !



L’ambiance et le scénario de cette série sont, en soi, une très bonne raison d’y jeter un œil (muni de toute sa panoplie de chasseurs de vampires, on est jamais trop prudents).



Surtout si on a un faible pour les VRAIS vampires...


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Lonesome, tome 4 : Le territoire du sorcier

♫ I’m a poor lonesome cow-boy ♪ Oups, pardon, ce n’est pas le bon générique ! Lonesome est un pauvre solitaire, mais il n’a rien du débonnaire Lucky Luke. Lui, il ne tire pas dans les armes, mais dans les gens, le sang coule et il les tue. Bref, c’est violent, mais c’est la triste réalité du far-west.



Ce quatrième album signe la fin du premier cycle. Avec celui-ci, vous saurez tout, vous savez tout et tout est accompli.



Mais j’espère qu’il y aura une suite, parce que si je fais la moyenne des quatre albums, on a tout de même une bonne série western, classique, certes, un cran en dessous de la saga "Durango", mais dans l’ensemble, les scénarios étaient bons, recherchés et comme l’action se situe avant la guerre de Sécession (que tout le monde sent venir), cela a permis de jouer avec les complots politiques et bancaires (on sait que des banques européennes ont financé autant le Nord que le Sud).



Si votre mémoire vous fait défaut, l’auteur, en début de récit, nous fait un rappel des faits les plus importants de sa nouvelle série, ce qui permet de repartir avec tout en tête (attention, il vaut mieux lire les albums précédents avant de commencer celui-ci !).



Le sénateur Dawson a vu son portrait s’adoucir, dans ce tome-ci, vu qu’il y avait encore pire que cette crapule, le sataniste Crowley, que vous n’avez pas envie de rencontrer, croyez-moi. Et sa troupe de manteaux noirs, vous n’avez pas envie de croiser leur route non plus, et si c’est le cas, planquez-vous.



Un bon western, bien bourrin, bourré de violences, de morts, de scènes de tirs, d’embuscades, de gros salopards qui ne reculeront devant rien pour obtenir ce qu’ils veulent, et un Lonesome, qui, tel un Durango, fera mouche à chaque tir, même s’il n’utilise pas le flingue mythique du fumeur de cigare.


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James Healer, tome 2 : La nuit du Cobra

Dans ce deuxième tome, James Healer continue à déterrer les sombres secrets des notables de Camden Rock afin d’élucider les meurtres de jeunes filles, mais il y parvient presque trop facilement pour que l’intrigue soit vraiment passionnante.

En outre, on n’en apprend pas beaucoup sur lui, ce qui est un peu décevant car son personnage comporte une part de mystère qui pourrait enrichir l’attrait de la série.
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James Healer, tome 1 : Camden Rock

48 pages, c’est un peu court pour se faire une idée du potentiel d’une série, mais ce premier tome est prometteur.

Tout d’abord parce que les dessins sont beaux.

Ensuite parce que le scénario est bon, avec des meurtres de jeunes filles dans la petite ville de Camden rock qui semble cacher quelques secrets.

Enfin parce que le personnage de James Healer est mystérieux et intriguant, jeune homme blanc élevé par les indiens dont il a hérité de dons de médium, c’est un héros de BD qui a du potentiel.
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Lonesome, tome 3 : Les liens du sang

"Luke, je suis ton père !" (voix caverneuse).



Ce qui avait explosé comme un coup de tonnerre dans un certain film, est, en fait, vieux comme le monde : un homme méchant, mauvais, qui ne rêve que de foutre le pays à feu et à sang afin ensuite de pouvoir se glisser au pouvoir avec ses petits copains, a eu un fils, il y a longtemps et ce fiston n’a rien à voir avec son géniteur maléfique.



Lorsqu’un type débarque à New-York du Kansas, il est tout de suite taxé de bouseux. Lorsque c’est le contraire, le new-yorkais sera traité de pied-tendre… Notre cow-boy solitaire vient de débarquer du Kansas à New-York et les préjugés, les clichés, chevauchent avec lui.



Le seul reproche que je pourrais faire à cette série, c’est sa grande ressemblance avec Durango (du même auteur) : un beau blond, as de la gâchette, taiseux, redresseur de torts. Hormis que Lonesome porte la barbe, a un visage plus épais et ne possède pas le calibre caractéristique de Durango (ni son cigare à la Eastwood).



D’ailleurs, les dessins de Swolfs sont reconnaissables entre mille, quelque soit la série, on retrouve les mêmes traits bien distincts chez différents personnages.



Par contre, l’histoire est différente et l’univers aussi, bien que l’on soit dans du western où les balles fusent et que les corps tombent aux pieds. Swolfs ne s’est pas contenté de resservir les mêmes plats et il est allé un peu plus loin.



La politique, ses politiciens véreux, qui complotent pour foutre le pays en l’air et faire en sorte qu’il ne se relève pas…. Qui veut le pouvoir prépare la guerre et tous les ingrédients sont là pour que ça pète et que Lincoln chavire.



Les dessins sont toujours ceux de Swolfs, c'est-à-dire réalistes, détaillés, avec de belles couleurs, des traits fluides et des cases bien fournies en détails, que ce soit de la ville ou des décors naturels ou pas.



Il est préférable de relire les deux premiers tomes avant de se plonger dans ce nouvel opus. J’ai été bête de ne pas le faire, cela m’aurait remis tous les détails en mémoire. Le sujet est épais, copieux et ma mémoire est une passoire.



Même si Durango reste dans mon cœur (vieille histoire d’amour), je dois dire que Lonesome, bien que semblable sur certains points de vue, est différent. Et j’apprécie de plus en plus cette série, surtout que l’auteur met à l’honneur une femme qui n’a pas froid aux yeux et qui appartient à la Pinkerton.



Une bédé western qui respecte les codes, mais qui creuse un peu plus que d’habitude. Il y a de la profondeur et de la recherche scénaristique, même si les complots sont aussi vieux que le "Je suis ton père"…


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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Je passe directement de la lecture du tome 1 au tome 16 sans me sentir perdu pour autant, on retrouve toujours l’ambiance des westerns spaghettis, Durango à quelque chose de Clint Eastwood. C’est efficace, assez violent, le graphisme est soigné, du bon western, classique, mais qui ravira les fans du genre.
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Durango, tome 10 : La proie des chacals

Dans ce tome 10, on retrouve une histoire dans le pur style « western spaghetti » et c'est là que Swolfs excelle. De retour au Mexique, notre héros fera tout pour sortir Sheena (une Indienne kidnappée) des griffes d'un réseau de trafic d'êtres humains.

Là le scénario est simple sans fioritures mais efficace et le dessin très maitrisé. Yves Swolfs semble au meilleur de sa forme.
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Durango, tome 2 : Les forces de la colère

Bon c'est vrai ça défouraille dans tous les sens "il y a de l'action". Tout y est je me suis régalé.

C'est très "classique" dans le fond et la forme . Un western comme je les aime.
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Durango, tome 2 : Les forces de la colère

Peaceful Church… Petite ville perdue du Wyoming et paisible bourgade. Peaceful Church… Son église, ses pénitents, ses croyants, ses âmes fidèles, son curé, non, son révérend.



Une petite ville peuplée de bon chrétiens pacifiques et sans défense.



C’est aussi à quelques heures de marche que Durango, blessé, s’est fait recueillir par un vieux fermier qui le soigne, contre l’avis des culs bénis.



C’est dans cette ville de cul bénis que la bande de Joe Callahan va aller se réfugier après le casse spectaculaire d’une banque. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas de shérif, les grenouilles de bénitier.



Tiens, au fait, le jour où une bande d’assassins hors-la-loi en cavale débarque chez des culs bénis, ces gentilles brebis n’aimeraient-elles pas voir arriver le loup Durango pour les sauver ??



Car c’est bien joli d’être pieux, mais faut éviter de devenir con aussi ! Lorsqu’on ouvre sa porte à des bandits pour la nuit, faut pas s’étonner d’avoir des emmerdes ou des tentatives de viol. Eux, ils s’étonnent !



Le dessin entre les deux albums n’a pas trop évolué, sauf qu’ici, pas de paysages recouverts par la neige, mais des paysages dégagés, laissant place à la créativité du dessinateur, nous proposant à la page 37 un fond de ciel plombé, comme une vision de l’apocalypse qui va se déclencher.



Le scénario, lui, il est basique et même "classique" : un affrontement entre un as de la gâchette, blessé aux mains, et une bande de hors-la-loi sans foi ni loi. Des assassins, des brutes épaisses et sans pitié, le tout lâché au sein d’une communauté plus pieuse que tout le Vatican réuni.



En tout cas, pas de risque de confondre les bandits avec les bonnes gens, les méchants sont mal rasés, parlent mal, sont pouilleux à mort, portent des fripes usées par les longues chevauchées, ils n’ont aucune morale et certains sont édentés. Bref, ils possèdent la gueule de l’emploi.



C’est aussi un album à ne pas mettre dans les mains d’un enfant : fusillades, sang, tueries, massacres d’une famille entière, enfants compris, tentative de viol, pendaison, violence gratuite… Ici, tout est sans concession !



Un bandit, c’est comme ça : lui, il peut tuer tout le monde, mais si on tue un de ses fils, il éparpille les gentils façon puzzle !



Durango était tranquille, était pénard, il ne cherchait pas la bagarre, même avec les culs bénis, mais que où qu’il se trouve, il attire les confrontations comme le miel attire les mouches.



Dans le précédent tome, Swolfs s’inspirait grandement du film "Le Grand Silence".



Pour le tome 2, qui nous offre un western rugueux et très violent, c’est à "Django" que l’on pense (celui de 1966, avec Franco Nero) car tout comme Durango qui a été blessé aux mains, Django arrivait à se servir de son pistolet bien que ses mains soient cassées.



Ce tome est intéressant aussi pour savoir de quoi les gens pieux sont capables lorsqu’on les pousse à bout, lorsque leurs vies sont menacées. Tout ces bons paroissiens qui sont prêts à livrer une gamine de 18 ans pour sauver leur peau… Charité quand tu nous tiens…



Ils ne seront pas nombreux à empoigner la carabine. Allez les gars, tuez-les tous, ces bandits, le Diable reconnaîtra les siens…



La fin est logique aussi : Durango est un homme solitaire, loin de chez lui et il va continuer son errance, seul.


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Légende, tome 4 : Le maître des songes

Ce tome commence de manière un peu bizarre. En effet, nous y découvrons Frère Aelred retrousser sa bure - non pas pour trousser la gueuze, esprits impies - mais pour s'enfuir à toute jambes vers la sortie du tunnel.



Accompagné d'un autre homme, il réussira à ne pas se faire occire par les sbires du duc Matthias.



Et notre Tristan ? Où est-il notre beau grand blond ?



Le "sexy baby" a appris à manier l'épée mieux que personne (une longue épée... oui, sous-entendu coquin de ma part) et... oh my god ! Il séjourne depuis deux ans au monastère sous la protection de frère Aeldred.



Ouf, il n'a pas prononcé ses vœux, il est juste là pour sa protection, ce qui ne plait pas à tous les tonsurés !



Il faut dire que son prof, Akunaï, originaire des lointaines contrées du levant et donc, non catho, ne fait pas l'unanimité.



Ajoutons à cela Hubert, un ancien chevalier de l’ordre du Temple qui a rendu son tablier, et vous comprendrez que certains ont l'hostie qui passe mal.



Notre bon frère Aelred qui a sauvé sa tonsure a du neuf... il a entendu la confession du duc Matthias qui est au plus mal ! Et il en a appris des vertes et des pas mûres.



C'était sans compter sur un moine qui aimerait balader son crucifix sur une petite fille...



Ce tome fait aussi la part belle à maître Shagan qui œuvre dans l’ombre depuis nombre d’années, voulant à tout prix devenir Seigneur à la place du Seigneur et écraser le duché de Hauteterres afin d'y récupérer un livre.



Il doit y tenir, à ce bouquin ! La bibliothèque communale se contente de demander une amende par livre non rendu... Lui, il saccage et veut tout détruire. Son fils fait déjà pareil.



Les dessins sont toujours aussi superbes, l'intrigue bouge beaucoup plus et on sent bien que l'on va vers la résolution finale et que tout se dénouera dans le prochain tome.



Aventures et combats au menu, du sang et de la tripaille, et ça complote dans tous les coins !





Titre participant au Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette, catégorie "Loup".


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Légende, tome 6 : Le secret des Eïles

Palsambleu ! Moi qui était toute en joie de découvrir un sixième tome de "Légende", je reste avec un léger goût amer de "me prendrait-on pour un cochon payeur ?".



J'vous explique :



Le premier cycle de la saga "Légende" (5 tomes) qui nous présentait Tristan de Halsbourg dans son combat pour regagner son trône contre le terrible Shaggan m'avait transportée et j'avais vraiment adoré l'univers et les dessins de Swolfs (qui était loin d'être un inconnu pour moi, ayant suivi "Durango" et "Le prince de la nuit").



Dessins au top et scénario très agréable, mêlant le réel et le fantastique, les légendes et les loups, le tout agrémenté de complots, de trahisons et nous contant la lutte de Tristan pour récupérer la place de Seigneur qu'un autre avait usurpé...



Mais là... j'ai l'impression d'avoir lu un tome pour rien.



Certes, ce tome 6 démarre un second cycle, malgré tout, ça ressemble furieusement à du délire de l'auteur, rien n'étant trop cohérent dans le récit, mêlant, cette fois, les rêves et les cauchemars sans que l'on sache où l'auteur va nous emmener. Le voyage était fadasse.



En bref, pour un début de nouveau cycle, on ne peut pas dire que l'auteur m'ait aguiché ou mis l'eau à la bouche dans la perspective des autres tomes à venir.



Que du contraire ! Durant toute ma lecture, j'attendais, en vain, qu'il se passe quelque chose de cohérent.



Lorsque je l'eus refermée, je me suis sentie comme un loup affamé à qui on aurait proposé un morceau de bois pour calmer sa faim.



Le départ était correct, pourtant...



La bédé commençait avec notre héros qui est lassé par les occupations liées à la gestion de son royaume et par la cour qui l'entoure.



Avoir fait tout ça pour, au final, se faire chier sur son trône, et bien, elle est forte, celle là !



En plus, il cauchemarde sec, notre Tristan.



Il décide donc de retourner auprès de celui qui l'a élevé dans la nature sauvage (l'homme qui vit avec les loups) pour essayer de résoudre son problème de cauchemar.



Chaque nuit, les Eïles viennent hanter ses rêves en cherchant à capturer son âme.



J'aurais bien qualifié ce tome 6 de one-shot que l'auteur aurait fait pour se faire plaisir ou arnaquer son lectorat, mais en faisant des recherches que j'ai appris que c'était le départ d'un autre cycle. L'arnaque est là tout de même...



Scénario déstabilisant, univers onirique avec de nombreux évènements qui s’enchaînent sans liens entre eux et une grosse tendance freudienne, limite œdipienne et même pire, mais chut, je spoilierais (moi, je me suis faite spolier du prix de cette bédé !).



La seule chose qui sauve cette bédé, ce sont les dessins d'Yves Swolf qui sont toujours de qualités et qui restent fidèle à l'ensemble de la série.



Rien que les dessins, hein !



Titre participant au Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette, catégorie "Loup".
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Lonesome, tome 3 : Les liens du sang

Lonesome fait partie de ces séries qui ont, comme quelques autres, a réussi à essaimer après la parution remarquée d’une série ayant pour protagoniste un certain croque-mort à la belle période de Far West.



Ce (déjà) troisième volume est à l’image des deux précédents : nous avons affaire à du bon, du très bon western ! Sauf que cette fois-ci les choses sont un peu différentes, car comme l’annonçait Les ruffians, nous voici partis pour une enquête dans les rues de New York !



Nous quittons donc l’ouest sauvage pour l’est tout aussi peu civilisé. Ici la ville va remplacer la plaine et un nouveau méchant retiendra toute l’attention. Celui-ci ne surprendra personne puisqu’il a déjà fait quelques apparitions ici et là, que de nombreux indices laissaient place à quelques sous-entendus et que le titre de ce volume en dit long.



Cette surprise n’en sera pas vraiment une et arrivera suffisamment rapidement pour ne pas trop s’appesantir trop longuement dessus. L’action tiendra ici une grande place, tout en laissant suffisamment d’espace pour permettre à l’intrigue de se développer et aux personnages de vivre leur vie.



Un personnage déjà croisé par le passé fera ici une apparition remarquée et sera probablement amené un jouer un grand rôle par la suite. Un passage et la curieuse réaction des intéressés en dit (peut-être) déjà long. La quatrième de couverture nous annonce la couleur avec la promesse d’un affrontement.



L’orientation ésotérique prendra ici une place grandissante. Cette montée en puissance se fait progressivement et justifie plusieurs choix scénaristiques. Si cette orientation suscite beaucoup de questions et autant d’intérêt, elle reste suffisamment dosée pour ne pas être dérouter les lecteurs moins à l’aise avec le genre.



Les dessins sont toujours aussi bons. Il est évident que Yves Swolfs maîtrise son sujet. Le changement de théâtre d’opérations est d’ailleurs plutôt bénéfique. L’ennui n’est jamais au rendez-vous puisque la ville offre de nombreuses opportunités pour placer des séquences intéressantes : rues encombrées, bas-fonds, manoir, zone portuaire…



Les liens du sang est donc un très bon cru, qui donnera envie de lire une suite qui s’annonce très différente et fort prometteuse.
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Le Prince de la nuit, tome 8 : Anna

Génial, je pourrai maintenant me vanter partout que j’ai lu Montaigne… Son essai était très bon, même si ses dessins ne suivent pas la ligne que Swolfs adoptait.



Oui, bon, c’est Thimothée Montaigne (et non Michel) et il est dessinateur, mais sur un malentendu, ça pourrait le faire, non ?



Encore un gros retour aux sources de ma part.



Après avoir lu les deux derniers albums de "Légende", j’ai enchaîné avec cette autre saga de Swolfs : le vampire Kergan, dont j’avais lu le premier tome en 1995 (ça ne me rajeunit pas, tout ça).



Hormis un album en dessous des autres (tome 4 : Le journal de Maximilien), le reste de la saga était de bonne facture, même si je regrettais toujours que les visages se ressemblent fort avec ceux des autres séries de Swolfs.



Une fois de plus, qui dit changement de dessinateur dit changement de style et même si celui de Montaigne est très réaliste et qu’il exécute parfaitement bien les dessins, que ce soit pour les visages ou les décors. Par contre, le blanc des yeux était fort présent et donnait un regard halluciné à bien des personnages.



À d’autres endroits, j’aurais préféré une ligne plus claire afin d’avoir plus de finesse dans les détails des visages.



Dans le précédent album, nous avions assisté aux débuts de Kergan en tant que vampire. Dans celui-ci, nous allons assister à son émancipation, après 8 siècles à sillonner le monde à ses côtés. Pour le moment, lui et sa mentor sont dans l’Europe de l’Est, dans la région de Kiev.



Complots, politique, espionnage, paranoïa, enquêtes sur les cadavres exsangues retrouvés et l’amour se trouvent au menu de cet album et comme nous le savons tous et toutes, l’amour et la politique ne font pas bon ménage quand des oreilles indiscrètes écoutent aux portes.



Kergan n’a pas fait preuve de prudence et le frère Arthémius, qui ressemble à Raspoutine, va mener sa petite enquête pour retrouver le buveur de sang. Ce sinistre personnage est un serviteur de Dieu (qui n’a sans doute pas engagé cet espère d’illuminé) et tout ce qui ne l’agrée par, heurte son âme.



Cet album est un beau retour aux sources, à la jeunesse vampirique de Kergan, bien moins machiavélique qu’il ne le fut ensuite, dans les premiers albums de la série. Là, il se cherche encore, il voudrait chanter ♫ libéré, délivré ♪ et mener son propre chemin en devenant, lui aussi, un mentor pour de jeunes et belles vampiresses.



Comme pour la saga "Légende", je m’en vais poursuivre ma route avec l’album suivant, en espérant que lui aussi soit à la hauteur et surtout, que l’on ne doive pas attendre un siècle avant de lire les suivants…



14 ans se sont écoulés entre la parution du tome 6 et celle du 7, puis 3 ans entre le 7 et le 8, ce qui fait que la lectrice que je suis n’attendait plus rien de cette saga. Mais puisque l’on m’a redonné le goût du sang, j’espère que ma soif sera étanchée régulièrement.


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Lonesome, tome 2 : Les Ruffians

Dans ce climat tendu entre les esclavagistes et les abolitionnistes tout le monde se méfie de tout le monde et à tendance à voir des espions partout. Cela ne fait que compliquer la tâche à notre cavalier solitaire qui reprend sa traque du prêcheur Markham.



Ce tome suit la ligne du premier, il n'y a pas vraiment de surprise mais on est devant un chouette western avec son lot de bastons à armes à feu.

J'ai un peu de mal à suivre les différents complots, qui est contre qui, qui espionne pour le compte de qui. Dans l'ensemble il ne semble pas y en avoir un pour racheter l'autre et les deux camps sont garnis en bons vieux salopards.
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