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Critiques de Yves Swolfs (377)
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Durango, tome 15 : El Cobra

Et bien voilà, ce n’était pas si difficile que ça de nous proposer un Durango comme on les aime !



Moi qui me plaignais dans ma précédente chronique du manque d’envergure de notre blondin préféré…



Là, je suis satisfaite, c’est du Durango couillu, persévérant, sans foi ni loi, mais avec tout de même un soupçon de compassion.



De plus, face à lui, un pistolero d’envergure, un homme qui, comme lui, possède des pistolets hors norme. Et qui sait s’en servir !



Cet album clôt le diptyque commencé dans "Un pas vers l’enfer" et il le clôt en beauté puisque si le précédent tome manquait de carrure et d’épaisseur, celui est plus étoffé et on retrouve ce qui faisait la saveur des premiers tomes : le western spaghetti dans toute sa splendeur !



De plus, l’auteur nous introduit un nouveau personnage avec lequel il faudra compter puisqu’il est le commanditaire de tout ce bordel pour acquérir, à n’importe quel prix (le prix du sang), des concession minières ou des terrains appartenant à des indiens mais qui recèlent des métaux précieux.



Ben non, rien ne change jamais sur cette bonne vieille Terre !



Un Durango qui fait plaisir à revoir, une histoire avec de la profondeur, du rythme, du suspense, du mystère et des coups de feu.



Une fois de plus, Swolfs nous gâte avec du western pur jus et revient au meilleur de sa forme niveau scénario, quant aux dessins de Girod, ils me plaisent plus que dans le tome précédent.


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Lonesome, tome 1 : La piste du prêcheur

Après avoir exploré le western avec une série culte comme “Durango”, les “Guerres de Vendée avec ”Dampierre“, le surnaturel et les vampires dans les séries “Légendes” et ”Le Prince de la Nuit”, la politique-fiction avec “Vlad”, pour les séries les plus connues, Yves Swolfs revient au western avec une nouvelle série baptisée “Lonesome” à qui l’on souhaite de nombreux albums.



1861, à la veille du conflit qui va ensanglanter les futurs États-Unis, un cowboy solitaire (peu ressemblant avec Lucky Luke), traverse les plaines enneigées du Missouri et fait étape dans une auberge. Pris à partie dès son arrivée par d’autres voyageurs, il se passera peu de temps pour que les revolvers crachent le plomb, réduisant ainsi le nombre d’hôtes pour la soirée. Ces belliqueux voyageurs n’étaient qu’une poignée de disciples chargés d’éliminer un cavalier solitaire soi-disant à la poursuite d’un certain pasteur Markham.

Ce prêcheur traverse les jeunes états du Nebraska et du Kansas, créés en 1954, pour haranguer les foules, la Bible à la main et le revolver dans l’autre, pour convaincre de force s’il en est besoin, qu’il faut abolir l’esclavage (certes), et se conformer aux préceptes du Livre Saint. Si le discours du départ est on ne plus louable, les pratiques employées le sont beaucoup moins, et qu’un imprimeur dénonce la terreur de ces méthodes, son imprimerie et ses biens vont partir en fumée la nuit suivante, et qu’une femme vive dans le péché avec un homme qu’elle a omis d’épouser devant Dieu, elle sera punie, fouettée, mutilée et mise à mort. Tout ça notre cow-boy solitaire ne le supporte pas.



Ce n’est que le début d’une série dont le dessin reste irréprochable, Swolfs est au sommet de son art, (cf les séries déjà citées) et les couleurs que sa femme y appose sont d’une grande subtilité au point que j’en suis encore à me demander si la mise en couleurs est à la main, ou à la tablette numérique…

Je n’ai pas lu la série Durango - à mon grand regret - mais j’imagine que les lecteurs de cette série mythique retrouvent avec plaisir le talent de Swolfs dans un univers qui leur est familier.



Du grand art !

M.G.
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Durango, tome 12 : L'Héritière

♫ Les neiges du Coloooraaaado ♪ ♪ Elles te feront un blanc manteau ♫ Où tu pourras pourrir, ♪ Elles te feront un blanc manteau ♫ Où tu pourras pourrir, pourrir, pourrir ♪



Pourrir sous la neige, voilà ce qui est arrivé aux hommes de la milice de Maxwell… Fallait pas se laisser surprendre par la tempête de neige et fallait pas tenter d’entrer là où ils n’auraient pas dû entrer.



Du côté des mineurs en révolte, on aurait plutôt envie de chanter ♫ C’est la lutte finale, groupons-nous et demain… ♪ car les conditions de vie sont de plus en plus difficile et si dans le tome précédent, nous étions sous le soleil exactement et que la misère est moins pénible au soleil, pour la suite de ce diptyque, nous sommes sous la neige.



Avec des tons sépias pour une grosse partie des coloris de cet album, l’auteur nous entraine un peu plus dans la violence de l’Ouest et il n’y a pas de Frontière dans la violence, vous le savez.



Quand aux traîtres, vous le savez aussi bien que moi, on n’est jamais aussi bien trahi que par les siens… Norton, le dictateur de la ville en sait quelque chose : son fils boit et n’a pas l’air de tenir les comptes de manière correcte, quand à sa fille, elle s’était révoltée contre lui…



Et pas de bol pour Norton et son shérif Maxwell : Durango nous a fait le coup de Jésus et est revenue d’entre les morts ! Je sais, il n’était pas vraiment mort dans le tome précédent !



Dans la veine des meilleurs western spaghettis avec la sauce bolo pour illustrer le sang qui va couler, Swolfs nous offre un doublé des plus réussi, du western pur et dur dans lequel le Gentil n’est pas tout blanc, puisque c’est un tueur, mais dans lequel les Méchants sont réussis, ce qui est un gage d’un bon album.



Et c’était lui aussi un super album, un western comme je les aime, saignant et réaliste, avec une pointe de roman noir puisque conditions sociales de mineurs de fond… mais je ne vous chanterai pas ♫ au Nord, c’étaient les corons ♪


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Durango, tome 14 : Un pas vers l'enfer

Un changement de dessinateur avec Girod (toute ressemblance avec Jean Giraud...) aux manettes. On sent une différence mais cela n'est pas flagrant non plus je n'ai pas été « choqué », c'est le changement dans la continuité. Quant au scénario encore une fois classique (pas de grande surprise), Swolfs a beaucoup de talents mais je ne sais pas pourquoi il y a quelque chose qui me manque...

Allez vivement le tome 15
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Lonesome, tome 2 : Les Ruffians

♫ I’m poor lonesome cow-boys ♪ ne résonnera jamais à la dernière image de cette série car si notre homme est lonesome (seul), il n’a rien d’un cow-boy mais plus d’un vengeur.



Un vengeur sans nom, dont on ne sait pas grand-chose du passé, sauf qu’il a un pouvoir occulte.



Dans ce tome 2, Swolfs nous donnera un peu plus de détails sur le passé de ce Blondin sans nom, tout en lui faisant poursuivre sa quête de vengeance.



Oui, Blondin… Car comme celui de Sergio Leone, il est un personnage sans nom…



Notre homme emprunte aussi à ce cher Durango, puisqu’il en a un peu les traits physiques (en moins beau), sa grande dextérité aux armes, une arme que les autres n’ont pas, sans oublier cette manière toute belle d’échapper à la Mort encore et encore.



En fait, moi qui ait lu différentes sagas de Swolfs telles que Le Prince De La Nuit, Durango, Légende, un peu Dampierre et maintenant Lonesome, je reconnais dans les traits de certains personnages d’autres croisés ailleurs.



Lonesome emprunte même un peu de l’histoire d’un autre personnage de l’auteur, James Healer puisque, comme lui, il a été recueilli et élevés par des Indiens, suite à l’assassinat violent de ses parents. Et, tout comme lui, il a des capacités de médium.



Anybref, après cette minute culturelle à petit prix, passons au scénario : rien à redire, il est bon.



Basique, certes, puisque nous sommes sur une histoire de vengeance, mais pas que ça puisque le fond historique est celui de la Guerre de Sécession qui ne s’est pas encore déclarée mais dont le feu couve.



Haranguant ses partisans, un politicien prendra, comme d’autres de nos jours, de sérieux raccourcis pour déclarer que leurs esclaves sont mieux lotis que les ouvriers dans les usines du Nord et que eux, Sudistes, appartiennent à la race des Normands, dignes descendants de Guillaume le Conquérant.



Ceux aux talons qui claquent et aux bras tendus des années 30/40 n’avaient pas la primeur de ce genre de discours haineux et basé sur les races pures ou impures. L’Histoire est un éternel recommencement.



Les dessins sont toujours très bien réalisés, même s’ils me font penser à d’autres séries. Les cases sont lumineuses, les dessins rendent l’action fluide.



Si le scénario du premier tome était plus percutant et moins prévisible que celui-ci, on reste tout de même sur un bon album western qui respecte les codes.



Cet album clôt une partie du cycle et nous montre la future orientation scénaristique que la série va prendre puisque notre Vengeur Sans Nom en a terminé avec sa vendetta personnelle ici et va aller ailleurs car après avoir dézingué l’homme de main, il lui faut aussi le commanditaire.



Je serai à ses côtés !


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Durango, tome 10 : La proie des chacals

♫ Chabadabada chabadabada ♪ Nos cœurs y croient ♪ Dabadabada ♫ Dabadabada ♫ Comme une chance ♪ Comme un espoir ♫



Que voilà une belle historie d’amûûr dans les plaines arides et torrides du Texas ou de l’Arizona (on ne le précise pas) !



Mais attention, les p’tits gars, nous sommes dans Durango, pas dans un Harlequin…



Alors, avec une scène de baiser final plus qu’hypothétique pour cette version de « Un indien, une squaw » (Un homme, une femme), faudra dégainer plus vite que l’ombre de Lucky Luke et viser bien pour ne pas finir l’aventure en cadavre troué, telle une passoire.



La scène d’intro n’est déjà pas pour les p’tits n’enfants : des hommes tirent une pauvre squaw indienne (pléonasme, je sais) derrière leurs chevaux et demandent à Durango de faire celui qui n’a rien vu, rien entendu…



Moi, jamais j’aurais osé dire pareille chose au beau Durango ! Bang, bang, bang… Trois hommes au tapis et un qui s’enfuit.



Tout compte fait, Durango, il a un cœur ! Il aurait pu laisser tomber l’indien qui voulait récupérer sa squaw enlevée, puisque ce dernier lui avait payé sa dette en le sortant du mauvais pas dans lequel Durango s’était foutu ensuite.



Mais non, Durango, chevauchant devant, son Mauser à la ceinture, va l’aider à mettre les pieds dans un nid de crotales tous plus vils les uns que les autres.



Avec des tons gris pour représenter les nuits et des tons tirant dans les jaunes pour les chaudes journées, cet album ce lit d’une traite (des indiennes ?) et est garantit sans temps mort mais avec des tas de cadavres qui, telles les feuilles mortes, vont se ramasser à la pelle.



Pas de pitié pour les trafiquants !



En plus d’avoir un excellent scénario qui met en lumière les trafics d’indiennes à destination des bordels de Mexico, des dessins de plus en plus excellents (on voit l’évolution lorsqu’on se refait toute la collection d’une traite… des squaws), des dialogues au poil et peu de temps mort.



Bref, cet album possède aussi tous les codes du western classique où un homme, qui n’a rien d’un saint, va aider un autre à retrouver sa belle, alors que l’un est Blanc et l’autre Indien.



De plus, j’ai trouvé un air de ressemblance entre l’Indien et le futur vampire Kergan…


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Vlad, tome 1 : Igor, mon frère

Cette BD dystopie, imaginée par Swolfs en l'année 2050, porte sur un monde brutal qui a connu pas mal de convulsions (qu’on découvrira dans les tomes suivants notamment).

Vlad, un ex-officier russe, vient d’hériter de sa riche mère avec laquelle il était brouillé. Une condition : retrouver Igor, son frère, acteur de cinéma, qui s’est placé dans une situation pas possible. Tout le monde le recherche depuis qu’il aurait involontairement détourné des documents importants pour la petite élite dirigeante qui désormais régit le monde.



Comme souvent avec Swolfs, un homme seul, isolé, va devoir affronter les forces adverses : producteur de cinéma véreux, maffieux, forces de l’ordre corrompues... Ce monde du futur est bien pourri, mais il en faut plus pour arrêter le musculeux Vlad, dans son véhicule blindé. Bref, côté scénario c’est un peu prévisible, mais distrayant. Les dessins de Griffo eux rendent ce futur inquiétant.

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Durango, tome 13 : Sans pitié

Durango coule des jours

heureux a Nortonville en

compagnie de Célia qui attend leur premier enfant.

c'est alors que Louis hoeldinger attaque une ferme tout près de la, massacre les habitants et

viole la petite fille.le shérif

est c'est hommes semble avoir bien du mal a mettre

la main sur lui,alors que plus il approche de nortonville plus il laisse de

cadavres derrière lui.

alors pour l,arrêté Durango va reprendre les armes.

une histoire plus sombre,et violente que les autres.enfin de mon point de vue.alors que jusqu'la

Durango avait affaire à des

tuers classiques.j,aller dire

normal,mais un tuer peut

il être normal.la il a affaire

a un tueur d,enfants.

même si il a eu une enfance malheureuse,est que sa explique tout.

d,ailleurs alors que tout le

monde le recherche il va

se cacher chez sa mère.

une femme acariâtre,qui lui reproche de faire que

des bêtises comme son ivrogne de père.

histoire riche en rebondissements,nettement inspiré par la vogue du

Western spaghetti.

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Durango, tome 4 : Amos

après ses démêler avec les

compagnies minières

( tome 3 )notre cowboy aux yeux verts a sa tête

mise à prix.alors qu'il

essaye de passer au Mexique,il va sauvé la vie

d,amos Rodriguez, un mexicain qui se bat pour

les péons.et voila Durango

embarqué dans une histoire saignante.qui tient en haleine.un western a

l,ancienne parfaitement

dessiner par Yves swolfes

au meilleur de son art..
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Le Prince de la nuit, tome 1 : Le Chasseur

Un très bon premier tome... Je vais lire avec intérêt la suite. Il faut dire que les vampires captent toujours mon intérêt...
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Durango, tome 9 : L'or de Duncan

♫ Regarder devant soi ♪ Sans jamais baisser les bras, je sais…♪ C'est pas le remède à tout, ♫ Mais ‘faut se forcer parfois… ♫ Lucy, Lucy dépêche toi, on vit, ♫ On ne meurt qu'une fois… ♪ Et on n'a le temps de rien, Que c'est déjà la fin mais… ♫



Non, non, je vous rassure de suite, Durango ne s'est pas à mis à pousser la chansonnette pour Lucy, l'ex-madame Steelgrave, dont il devait jouer au bodyguard lors d'une partie de chasse (voir le tome 8).



Là, ils auraient tout deux envie de chanter "Elles sont où les pépètes à Duncan ??".



Allez, c'est parti pour une chasse au magot, plus violente que celle de Fort Boyard, parce que à côté de Dragon Lilly, les tigres du Fort ont l'air de minous inoffensifs.



Cet album est la suite du précédent "Une raison pour mourir" et même si on pourrait lire les deux indépendamment, il est conseillé de se faire le diptyque.



Ici, tous les codes de la chasse au magot enterré sont respectés, de la carte dessinée qu'on se fait chouraver, de l'emplacement exact qu'il faut demander à une autre personne qui n'a rien trouvé de mieux que de casser sa pipe (c'est bête, hein ??), du cheminement dans la montagne, en passant par d'autres gens qui veulent le magot aussi, qui vous suivent, vous kidnappent, vous font boire la tasse…



Sans oublier le bon vieux cimetière et les coups de feu pour la possession du magot.



Les dialogues sont piquants, violents, avec une pointe d'humour noir que j'ai adoré.



Le scénario est maitrisé, on n'est plus dans des villes aux prises avec des bandits sans foi ni loi, même si cet album possède son lot de serpents à sonnettes, dont une femme, Dragon Lilly.



Notre tireur au Mauser et aux yeux d'émeraudes devra encore se tirer d'un sale guêpier, mais on le connait bien, l'animal, il cause pas beaucoup, mais il agit vite et bien.



Encore un album que j'ai pris plaisir à relire pour la 36ème fois au moins.


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Durango, tome 4 : Amos

♫ Amos a la playa ♪ Ho Ho Ho ♪ Amos a la playa ♫



Bon, on est loin des plages de sable fin, ici !



Certes, ce n’est plus la neige du premier tome, mais le sable ici, c’est celui du Mexique et il est torride.



La belle gueule d’amour de notre Durango est mise à prix (5.000$) et notre homme, qui s’était vu proposer l’étoile de shérif, est maintenant recherché. Il voudrait donc se faire oublier en Mexique.



♫ Mexico, Mexiiiiiicoooooo… Sous ton soleil qui chante, Le temps paraît trop court ♪ Pour goûter au bonheur de chaque jour ♫ Mexico, Mexiiiiiicooo… ♪ Tes femmes sont ardentes ♫



Le voilà de nouveau embarqué dans une sale histoire de révolution lorsqu’il sauve la vie d’Amos, un bandit qui voudrait rendre les peones libres et riches.



Il est à souligner que cette histoire a un petit lien avec la précédente puisque l’on retrouve le shérif véreux Jenkins dont le contact avec Durango est toujours aussi… heu, comment dire ? Haineux ? Oui.



Sans oublier cette putain de compagnie minière américaine qui embauche Logan, un tueur chargé de retrouver Durango et pas pour lui faire des papouilles ou lui rendre son parapluie qu’il aurait oublié la dernière fois au bureau…



Ce vieil album, publié aux éditions des Archers, date de 84 et les couleurs tirent toutes vers le jaune ou l’orangé, ce qui ne rend pas les décors des plus jolis, hélas.



Il faudrait que je vérifie si les coloriages ont été refait dans les nouvelles éditions de Soleil.



Par contre, niveau dessins, Yves Swolf nous les mitonnes aux petits oignons, le trait est fin, propre, détaillé, les personnages sont réalistes, les chevaux aussi, bref, c’est superbement réalisé.



Au menu, comme toujours, de la bagarre, des morts, des magouilles, des gens véreux, des types peu recommandables aux trousses de Durango, des fesses à l’air dans le désert, des têtes mises à prix…



Avec Logan et Jenkins aux trousses de Durango, avec Charlie Siringo, l’agent de la Pinkerton, aux trousses d’Amos, ça risque à un moment donné de faire du grabuge tous ces gens aux trousses de tout le monde.



Et notre Durango est toujours aussi taiseux, aussi froid, aussi beau, loyal, gentleman et il tire presque aussi vite que son ombre à l’aide de son célèbre Mauser M98.



Mais faudra se bouger les fesses parce qu’à la fin de l’album, notre ami est en fâcheuse posture et nous le suivrons en terre mexicaine durant encore 2 albums.



¡ Viva la Revolución !



♫ « Amos » de mis amores ♪ Reina mía, qué me hiciste? ♪ Que no puedo conformarme ♪ Sin poderte contemplar ♫


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Le Prince de la Nuit - Intégrale : Le cycle d..

Une très bonne aventure de vampires comme on n'en fait plus!

L'on suit l'histoire des Rougemont qui, de père en fils, luttent contre un terrible fléau depuis le moyen-âge jusqu'au années 40.



Le dessin, de qualité sans être non plus extraordinaire, est plus que convenable. Le suspens est à la clef et l'on à envie de savoir le fin mot de l'histoire de ce "cycle des Rougemont" puisqu'une suite vient prolonger l'histoire avec le tome 7 qui vient de sortir. La fin très ouverte peu cependant être vu comme une fin en soi, bien qu'elle laisse apercevoir l'ombre de nouvelles intrigues.



A recommander à tous fan de "vrais" vampires, ou fan de BD d'excellentes factures.



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Le Prince de la nuit, tome 6 : Retour à Ruhen..

Le grand final!

Et comme le premier cycle s'est terminé dans le chateau des Rougemont, celui-ci se terminera dans le chateau de notre prince de la nuit à Ruhenberg dans ce monde où le nazisme s'étend comme la peste.

Et Vincent ne sera pas seul. Avec lui il y a l'enseignement des tous ses ancêtres, sans oublier Léona descendante elle aussi de ce temps où tout à commencer. Avec Jehan de Rougemont qui a échoué au pied du chateau maudit malgré l'aide de l'aïeul de Léona.



Un final à la hauteur des attentes. Extrêmement bien réussi avec la montée dramatique jusqu'à cette confrontation tant attendue.

Que ce soit pour le scénario ou pour le dessin toujours impeccable de Swolfs, rien à médire.

Série à découvrir pour tous les amoureux des vampires et les nostalgiques des histoires loin des bit-lit actuels!
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Le prince de la nuit, tome 4 : Le journal d..

Vincent Rougemont est interné en asile psychiatrique. Pas facile d'expliquer aux policiers le cadavre exsangue de sa petite amie par la présence d'un vampire parti en fumée par l'arrivée du soleil sans passer pour un fou...

Sédaté, enfermé, Vincent à le temps de se replonger dans la généalogie familiale. Dans la lecture du journal de Maximilien datant de 1852 par exemple. Il y lira l'histoire impossible de ce cartésien qui se rend de son plein gré dans l'antre du prince de la nuit pour "mettre un terme à cette pénible histoire entre gens raisonnables".



Pour une fois Kergan sera totalement absent de la BD (en dehors d'une main...). Ce ne sera que pour mieux revenir...

Ce tome s'attache beaucoup à Maximilien, un autre ancêtre de Vincent. Le lien de famille toujours bien identifiable grace à ce petit détail physique qu'est le grain de beauté sur la pommette droite. Il aura un rapport différent avec les vampire ce qui pourrait apporter une petite touche de nouveauté même si l'histoire d'amour ainsi formée n'est pas des plus originale. On a du mal à croire à se coup de foudre, à cet amour subitement inconditionnel. Par contre le personnage de Léna est interessant et tranche également avec les autres vampires que l'on a pu voir.



Quand à Vincent, son histoire n'avance pas beaucoup dans ce tome. Mais il permet d'ouvrir sur un nouveau cycle, une nouvelle chasse.



Swolfs doit toujours autant aimer travailler ses personnages d'après un modèle. C'est moi où la femme de la couverture est le sosie de Vanessa Paradis? (Dents pointues en moins, désolée pour elle mais les dents du bonheur sur un vampire ça le fait moyen!! ^^)

D'ailleurs je ne sais pas si cela a un rapport mais dans la nouvelle édition (publiée suite à la sortie du tome 7) cette couverture est la seule de la série à avoir été remplacée. Hasard ?
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Le Prince de la nuit, tome 2 : La lettre de..

Le moyen-age en cette période trouble de l'inquisition. Frère Aymar de Rougemont a une bonne excuse pour faire partie de cette sordide organisation. Il sait, lui, que les monstres existent vraiment. Le lourd secret familial est retombé sur ses épaules d'ainé, il devra combattre le mal. Il devra chasser et bruler. Il devra trouver le prince de la nuit, ce maudit Kergan et ainsi en terminer avec cette malédiction.

Dans le Paris des années 30, Vincent Rougemont, découvre lui aussi cet héritage et que comme tous ses descendants, sa route va croiser celle de Kergan!



Les vampires ont beaux être les êtres classiques de la légende, cette histoire de Swolfs est efficace et bien racontée.

Voir le personnage principal découvrir la sombre vérité et devoir y faire face est très intéressant. Surtout qu'il va devoir se battre. Le vampire s'intéresse de près à la jolie peau blanche de sa fiancée.
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Durango - Intégrale, tome 1

Durango est un héros de papier de ma jeunesse (de mon adolescence plus précisément). Avec lui, j’ai chevauché les plaines du Wyoming et de l’Utah, j’ai erré dans le désert d’Arizona, j’ai franchi les portes de saloon cradingues empestant la fumée et la sueur, j’ai descendu un nombre incalculable de salopards et j’ai couché avec quelques femmes de petite vertu. Archétype du cow-boy solitaire, Durango est un « nettoyeur ». C’est le gars que l’on appelle en toute dernière extrémité quand il n’y a plus moyen de faire autrement. Parce que l’on sait qu’avec lui dans les parages, les cadavres vont s’amonceler. Attention, Durango n’est pas un tueur à gage. Il ne défouraille qu’en état de légitime défense. Avec son chapeau, sa longue veste, son colt allemand, sa barbe de trois jours et ses magnifiques yeux verts, Durango est une icône. Un cow-boy taciturne et froid comme une lame dont j’ai lu et relu les aventures des dizaines de fois.



En ce printemps 2012, les éditions Soleil ont la bonne idée de publier une intégrale consacrée au héros de Swolfs. L’occasion de (re)découvrir les quatre premiers volumes d’une saga devenue mythique pour beaucoup de lecteurs. Dans le tome 1, en plein hiver, Durango va venger la mort de son frère. Dans le second, il viendra en aide à un village incapable de se défendre face à une horde de bandits sans pitié. Dans le troisième, pris au piège d’une diabolique machination et accusé à tort de meurtre, il va défendre son innocence à sa manière, c'est-à-dire dans un bain de sang. Enfin, dans le quatrième, il va s’associer à un mexicain trafiquant d’armes pour échapper à des chasseurs de prime.



Fortement inspirée des westerns spaghettis à la Sergio Leone, Durango est une œuvre violente, sans concession. Un hommage au genre d’une redoutable efficacité avec une intrigue souvent minimaliste et linéaire dont le seul but est de mettre en scène de sanglantes fusillades très chorégraphiées. Bien sûr, on peut considérer que Swolfs n’a rien inventé. Le raccourci avec Blueberry notamment semble à première vue évident. Et pourtant. A l’époque de Blueberry, la censure faisait rage et la violence devait rester très modérée. Dans Durango, les barrières sont tombées. Le sang gicle, les cadavres sont montrés en gros plan et les filles faciles sont nues.



Il faut par ailleurs reconnaître que le charme de la série tient pour beaucoup dans le trait de Swolfs. Quels réalisme, quel souffle, quelle maîtrise du découpage ! La fluidité des scènes d’action est à montrer dans les écoles de dessin. Du grand art !



Bon vous aurez compris que je ne suis pas objectif parce que je suis fan. On a bien le droit de temps en temps de se laisser aller à vanter les mérites d’une série que l’on adore sans forcément trouver les arguments les plus convaincants de la terre. Je dis juste ça en passant, au cas où une personne découvrant ce billet franchisse le pas et sois déçue par sa lecture. C’est une éventualité dont je n’assumerais pas la responsabilité, je vous préviens !!




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Durango, tome 5 : Sierra sauvage

Sierra sauvage est la cinquième aventure de Durango, saga de bandes dessinées d'Yves Swolfs. Emprisonné depuis trois mois et condamné à la pendaison, Durango se voit confier une mission par le gouverneur du Texas.

Western violent et efficace, avec un scénario percutant servi par un dessin réaliste et précis. Une belle série.

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Le prince de la nuit, tome 9 : Arkanéa

Kergan a pris son envol, il s’émancipe, il veut s’affranchir de sa meneuse, de sa créatrice et faire d’Anna sa nouvelle compagne.



Comme Arkanéa n’est pas chaude pour un plan à trois, vu que ce sera encore plus difficile de se nourrir et d’échapper aux Humains, il lui fait le coup du crayon : il se taille !



Le Raspoutine de service, grand protecteur de la Foi, réussi à capturer Arkanéa et à lui faire livrer ses petits secrets vampiriques. Et comme Kergan est lié à elle, il va ressentir chacune de ses souffrances.



La religion tient une place importante dans ce neuvième album, surtout lors des discussions entre l’espèce de Raspoutine, qui se sent plus chrétien que le Christ lui-même, qui se sait investi d’une mission divine avec l’accord de Dieu (qui une fois encore, n’a sans doute rien demandé).



Frère Arthémius considère comme blasphème les croyances de certains qui ont pour dieux les éléments de la Nature, comme ce fut le cas pour Arkanéa, avant de devenir vampire et comme c’est toujours le cas pour ceux qui résistent encore à la conception d’un dieu unique.



Kergan commence à montrer le vampire qu’il deviendra, lorsque nous le recentrerons plus tard, dans les premiers albums car, tel les humains qui adoptent un animal de compagnie, il fera ensuite comme beaucoup en abandonnant Anna à son triste sort dans les bois.



Une fois de plus, si les dessins de Montaigne ne sont pas ceux de Swolfs auxquels j’étais habituée, j’ai apprécié son trait, même si, comme pour le précédent album, le blanc des yeux, trop présent, donne à bien des personnages des traits hallucinés.



Les personnages ne sont pas tout blancs ou tout noirs, on a des nuances, la ligne rouge est toujours proche et à force de regarder dans l’abyme, l’abyme regarde en nous aussi.



C’est un très bon scénario, que j’ai apprécié et qui nous offre des êtres vampiriques comme je les aime, sans états d’âmes, ne se nourrissant pas de sang de biches innocentes au fond des bois, mais bien de sang humain.



Ma foi, ça valait peut-être le coup d’attendre si longtemps avant de retrouver Kergan le vampire (que je ne pensais plus jamais revoir autrement qu’en relisant mes anciennes bédés) dans des récits maîtrisés, cohérents et de très bonne facture, ce tome-ci étant encore mieux que le précédent.


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Le prince de la nuit, tome 9 : Arkanéa

Kergan s'éprend de la belle Anna et fait d'elle un vampire, ce qui n'est pas du goût d'Arkanea. Celle qui a donné ses pouvoir au prince de la nuit n'est pas partageuse et ne souhaite nullement former un nouveau vampire.



Dans les alentours de Kiev, au moyen-âge, les croyances païennes s'oublient peu à peu en faveur de la croyance dans le dieu unique. Mais Kergan sait fort bien raviver la peur des vampires. Une histoire sombre et sanglante. Les morts jonchent les pages...

Dans ce tome on voit Kergan au fait de sa puissance et il cherche à s'affranchir de ce lien qui l'unit à sa créatrice.

Il y a encore pas mal de choses laissés en suspend comme le complot politique avorté ou encore le sort d'Anna, tout fraîchement vampirisé. Il semble donc y en avoir encore sous le coude pour de prochains tomes.



Le trait de Montaigne est sympathique et expressif. Bien que moins typé que le coup de crayon de Swolf, il a su parfaitement prendre le relais. Les ambiances nocturnes sont bien maîtrisées.
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Lancelot ou le chevalier de la charrette

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