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"Libres comme l'art: 100 ans d'histoire entre le le PCF et les artistes !"
Liste créée par fanfanouche24 le 16/12/2021
34 livres.

Pleins feux sur une exposition à ne pas manquer à Paris, en cet hiver 2021...à l'ancien siège du Parti Communiste Français, Place du Colonel Fabien [ 29 novembre 2021- 21 janvier 2022- Espace Niemeyer- Paris 75019 ]

[ Voir lien suivant : https://espace-niemeyer.fr/evenements/exposition-libres-comme-lart/ ]

"En 100 ans d'existence, le Parti communiste français a toujours entretenu des liens étroits avec les avant-gardes artistiques et culturelles. Mais si certains peintres sont bien connus comme " compagnons de route " du Parti communiste comme Pablo Picasso, et Marcel Duchamp, d'autres comme Giacometti, Fernand Léger, Henri Matisse, André Masson, etc. ont aussi cultivé des relations avec celui-ci, à divers degrés, qu'ils aient été militants, sympathisants, ou observateurs critiques.

En témoigne les formidables collections d'oeuvres offertes au parti et déposées depuis dans divers musées. A l'occasion du centenaire du Parti communiste, et pour annoncer l'exposition qui se tiendra à l'automne 2021, cet ouvrage raconte cette histoire à la fois politique sociale et artistique(...)

Avec plus de cent cinquante oeuvres rassemblées, ce livre d'art présente un parcours totalement inédit et incarne un message toujours actuel : "D'un siècle à l'autre, l'art nous change et change le monde".

*** le 16 décembre 2021 (**en cours...)@Soazic BOUCARD@



1. Libres comme l'art
Yolande Rasle
5.00★ (2)

"En 100 ans d'existence, le Parti communiste français a toujours entretenu des liens étroits avec les avant-gardes artistiques et culturelles. Mais si certains peintres sont bien connus comme " compagnons de route " du Parti communiste comme Pablo Picasso, et Marcel Duchamp, d'autres comme Giacometti, Fernand Léger, Henri Matisse, André Masson, etc. ont aussi cultivé des relations avec celui-ci, à divers degrés, qu'ils aient été militants, sympathisants, ou observateurs critiques. En témoigne les formidables collections d'oeuvres offertes au parti et déposées depuis dans divers musées. A l'occasion du centenaire du Parti communiste, et pour annoncer l'exposition qui se tiendra à l'automne 2021, cet ouvrage raconte cette histoire à la fois politique sociale et artistique, à travers les reproductions de 150 tableaux et les éclairages de Yolande Rasle et Renaud Farroux. L'ensemble de l'ouvrage permet de redécouvrir des artistes majeurs que le marché minore ou dont l'histoire obère la part d'engagement sur laquelle leur oeuvre perd une part de son sens. Avec plus de cent cinquante oeuvres rassemblées, ce livre d'art présente un parcours totalement inédit et incarne un message toujours actuel : "D'un siècle à l'autre, l'art nous change et change le monde".
3. Centenaire de Fernand Léger
Fernand Léger
4.00★ (1)

"Catalogue de l'exposition "Centenaire de Fernand Léger" à la Galerie Félix Vercel de mai à juillet 1981. Les reproductions de tableaux sont accompagnées de citations de Fernand Léger."
4. Le Processus créatif
Marcel Duchamp
3.50★ (15)

"Ce livre est celui d'un exposé fait à Houston (Texas) en 1957 par Marcel Duchamp devant la Conférence de la Fédération Américaine des Arts. Il fut publié dans "Art News" volume 56 n°4, été 1957. La traduction française est de l'auteur."
5. Correspondance : Henri Matisse / Marcel Sembat - Une amitié artistique et politique, 1904-1922
Henri Matisse
5.00★ (3)

" La correspondance inédite que l'on va lire provient de deux sources, les Archives Matisse à Paris où sont conservées les lettres reçues par l'artiste et un fonds resté dans la famille des Sembat où les envois de Matisse ont été récemment retrouvés. On doit à Christian Phéline d'avoir suggéré leur rapprochement et d'en avoir fait l'occasion de publier un ensemble de documents retraçant l'amitié artistique et politique qui, pendant près de deux décennies, lia Henri Matisse à Marcel Sembat et à son épouse Georgette Agutte."
7. Matisse - Rouveyre : Correspondance
Henri Matisse
4.33★ (6)

"Matisse (1869-1954) était un peintre extraordinaire. Il fut également un grand écrivain. C'est ce que nous pouvons découvrir à la lecture de sa volumineuse correspondance avec l'écrivain et dessinateur André Rouveyre (1879-1962). Les deux artistes ont échangé pas moins de 1200 lettres, billets et télégrammes notamment durant les années 40 et 50. Ces amis inséparables avaient pour habitude de se raconter les menus détails de leurs vies quotidiennes. Petits soucis, détails très ordinaires mais aussi considérations plus lucides sur l'art et les gens de l'époque rythment cette correspondance. Cependant, l'extraordinaire beauté de ce somptueux ouvrage réside dans les illustrations. Matisse avait souvent pour habitude d'orner ces missives de quelques dessins. Reproduites avec une fidélité exemplaire, ces esquisses transforment ce volumineux ouvrage en véritable livre d'artiste qu'il convient de collectionner. Le travail sans faille d'Hanne Finsen, apportant ici une précision, là un détail bibliographique permet aussi aux néophytes de s'aventurer dans une lecture qui, au fil des pages, se transforme en véritable roman sur une époque et un milieu de l'art alors très préoccupés par la suprématie de la culture française. --Damien Sausset
8. Conversations avec Picasso
Brassaï
4.14★ (26)

"Brassaï est un oeil vivant", a écrit Henry Miller. Ce n'est pas seulement vrai parce que Brassaï est un des plus grands photographes. Cet oeil, c'est la curiosité universelle d'un artiste qui ne laisse rien échapper. Mais le monde est trop divers pour que Brassaï se limite à un seul moyen d'expression. Il a laissé une oeuvre de photographe, mais aussi de peintre, de dessinatoeur, de sculpteur, de cinéaste et d'écrivain. Une de ses premières oeuvres littéraires, "L'histoire de Marie", constituait une étonnante expérience. Brassaï avait noté les propos de sa femme de ménage de façon si vivante, avec tant d'art, qeu l'on avait l'impression d'avoir toujours connu Marie. Puis il a recommencé, avec un personnage qui n'est plus l'humble Marie, mais Picasso. Au château de Boisgeloup, Brassaï photographiait les sculptures de Picasso, à la lueur des phares de l'imposante Hispano de l'artiste. Il a connu les années où le peintre vivait rue La Boétie, l'époque de la guerre, rue des Grands-Augustins, et, plus tard, il a retrouvé Picasso dans le Midi. Autour de la figure centrale du peintre, revivent aussi ses familiers et ses amis : Prévert, Eluard, Reverdy, Sartre, Camus, Cocteau, Michaux... Les anecdotes abondent et Brassaï, qui a le don de conter, les rapporte mieux que personne; Mais il a écrit en même temps un ouvrage profond qui nous fait prendre conscience du génie de Picasso et des problèmes de son art."
10. Paris-Moscou, 1900-1930
Centre national d'art et de culture Georges Pompidou
4.20★ (11)

"« Paris-Moscou » retraçait une histoire croisée des arts durant les trente premières années du XXe siècle, à travers plus de 2 500 œuvres et documents exposés, dont la majorité inédits. Sa version moscovite, présentée en 1981 au Musée Pouchkine et visitée par Léonid Brejnev, a marqué toute une génération d’artistes non officiels. Le colloque est accompagné d’une publication. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’exposition « Rouge, art et utopie au pays des Soviets », organisée par la RMN-GP et le Centre Pompidou au Grand Palais, du 20 mars au 1er juillet 2019, et bénéficie du soutien de la Fondation Vladimir Potanin."
11. L'atelier d'Alberto Giacometti
Jean Genet
4.41★ (87)

"La découverte de l'atelier de Giacometti à travers des photographies de l'artiste au travail et des échanges entre Genet et lui permet de se rendre compte de l'importance d'un lieu et du cheminement des créations. Publié pour la première fois en 1963. «Il n'est pas à la beauté d'autre origine que la blessure, singulière, différente pour chacun, cachée ou visible, que tout homme garde en soi, qu'il préserve et où il se retire quand il veut quitter le monde pour une solitude temporaire mais profonde. Il y a donc loin de cet art à ce qu'on nomme le misérabilisme. L'art de Giacometti me semble vouloir découvrir cette blessure secrète de tout être et même de toute chose, afin qu'elle les illumine.» Jean Genet.
12. Rouge : Art et utopies au pays des Soviets
Nicolas Liucci-Goutnikov
"En 1917, l’avènement de la révolution d’Octobre en Russie et les profondes transformations sociales qui l’accompagnent suscitent de virulents débats esthétiques. Les avant-gardes (futurisme, suprématisme ou constructivisme), à l’instar de Maïakovski, revendiquent leur participation active, par la pratique artistique, à l’édification d’une société nouvelle par l’intermédiaire de médiums aussi variés que les arts plastiques, l’architecture, le design, le théâtre, le photomontage ou le cinéma. L’exposition se propose de retracer à travers un parcours historique, le devenir de cette « esthétique communiste », de la révolution d’Octobre jusqu’aux années du post-communisme et à l’instauration progressive du réalisme socialiste. Exposition au Grand Palais, du 20 mars au 1er juillet 2019 "
13. Picasso, Léger, Masson
Daniel-Henry Kahnweiler
4.50★ (2)

"Né à Mannheim en 1884, Daniel-Henry Kahnweiler fonde sa première galerie à Paris en 1907. Lieu de naissance et de référence du cubisme, elle traverse les soubresauts de l'avant-garde et de l'histoire. Devenue galerie Simon pendant la Première Guerre mondiale, puis galerie Louise Leiris pendant la Seconde, elle reste, envers et contre tout, animée par son fondateur jusqu'en 1979. Pablo Picasso, Georges Braque, Henri Laurens, Fernand Léger, André Masson et beaucoup d'autres s'y rencontrent et assurent le succès d'une galerie fidèle à ses artistes et à ses principes esthétiques. Mêlant chefs-d'oeuvre de la collection du Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, de celle du LaM et de plusieurs collections publiques et privées françaises, l'ouvrage retrace une certaine histoire de la peinture moderne en France."
14. Dis-moi, Blaise : Léger, Chagall, Picasso et Blaise Cendrars
Réunion des Musées nationaux
5.00★ (5)

"Les trois musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes présentent durant tout l'été 2009 l'exposition, " Dis-moi, Blaise... ", en référence au célèbre poème de Cendrars la " Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France ". Cet ouvrage s'intéresse aux relations que l'écrivain, poète, romancier, essayiste et grand voyageur, tissa avec Marc Chagall, Pablo Picasso et Fernand Léger. Ces relations dureront quelques années avec les deux premiers et se poursuivront avec Léger jusqu'à la mort du peintre. De la même génération, Cendrars partage avec ces artistes bien des points de vue, dont il rendra compte dans ses écrits. Son goût pour la modernité urbaine, pour un monde en plein bouleversement, pour les formes nouvelles qu'il y découvre comme pour celles qu'il apprend à connaître à travers ses incessantes pérégrinations, le conduit tout naturellement à fréquenter les milieux artistiques modernes et à rêver avec eux un monde nouveau modelé par un imaginaire résolument actif."
16. La France rouge : Un siècle d'histoire dans les archives du PCF (1871-1989)
Bruno Fuligni
3.50★ (28)

"100 documents inédits. Collés sur les pages, glissés dans des enveloppes, des documents historiques, reproduits à l'identique, sont à déplier et à découvrir, notamment : La partition de L'Internationale ; Des manuscrits de communards ; Le premier numéro de L'Humanité et l'éditorial manuscrit de Jean Jaurès ; L'album photo de l'été 1936 ; Des lettres de brigadistes racontant la guerre d'Espagne ; La correspondance de Guy Môquet ; Le rapport d'arrestation d'une cellule clandestine ; L'Affiche rouge et un poème de Missak Manouchian ; Un tract communiste fabriqué dans le camp de Buchenwald ; Les cadeaux d'anniversaire envoyés à Maurice Thorez ; La carte de Marguerite Duras et son dossier d'exclusion du Parti ; Des lettres de militants scandalisés par le portrait de Staline par Picasso ; Des messages envoyés par les dirigeants des "partis frères" ; Le questionnaire biographique de Georges Marchais, publié pour la première fois ; etc. Des reproductions de documents originaux à lire et à manipuler en famille. Une histoire de la gauche en France qui nous éclaire sur un siècle de débats passionnés. Un livre vivant qui rassemble toutes les générations."
17. Autobiographie de Federico Sánchez
Jorge Semprun
3.69★ (29)

"Mémoires, témoignage, réflexion politique, ce livre n'offre pas seulement une histoire critique du Parti communiste espagnol et de toute une génération de militants anti-franquistes. Il révèle ce qui, du Grand Voyage à L'Ecriture ou la Vie, est une part essentielle de l'oeuvre de Jorge Semprun : l'engagement sans faille envers la nécessaire révolte de l'homme qui rend l'art inséparable de la vie, au risque de l'erreur et même de la mort."
18. Ivo & Jorge
Patrick Rotman
4.19★ (82)

"Presque tout oppose les deux hommes : Jorge Semprun, l'enfant de la grande bourgeoisie madrilène qui parle couramment trois langues, et Ivo Livi, dit Yves Montand, le fils d'immigré qui a quitté l'école à douze ans. Le chanteur, à la culture hétéroclite d'autodidacte est spontané, angoissé et extraverti, quand l'écrivain, pétri de littérature et de philosophie, est ténébreux et secret. Tous les deux souffrent d'une timidité pathologique. Ivo et Jorge partagent la même foi rouge, celle de leur génération qui a eu vingt ans au moment de Stalingrad. Né dans une famille communiste, Montand, occupé à bâtir sa jeune carrière, ne se préoccupe pas, pendant les années noires, de politique alors que Semprun s'engage très jeune dans la résistance avant de connaître la déportation. Plus tard, il vit dix ans comme dirigeant communiste clandestin dans l'Espagne franquiste. Lorsqu'ils se rencontrent, au début des années 60, nait une profonde amitié nourrie de leurs histoires respectives, de la recherche d'un idéal perdu, d'affinités électives. Ce roman vrai entrelace, en de courts chapitres écrits comme des séquences cinématographiques, les parcours hors du commun de ces deux hommes engagés qui évoluent lentement de l'illusion lyrique à la désillusion. Acteurs de leur siècle, Ivo et Jorge, l'italien et l'espagnol, condensent dans leurs vies trépidantes et romanesques les tragédies de leur temps. Patrick Rotman s'y met aussi en scène, à la première personne, comme lors d'une visite à Moscou, qui sert de fil rouge au récit, au cours de laquelle Montand se livre à un émouvant " aveu " . Ou encore à Buchenwald et à Madrid avec Jorge Semprun, prodigue en confidences et anecdotes. Ivo et Jorge, le roman de deux destins croisés, incroyablement vivant et très solidement documenté, mêle réalité et fiction. Le lecteur vibre avec Semprun libérant Buchenwald, partage sa vie clandestine en Espagne, ressent le trac fou de Montand lorsqu'il monte sur scène, assiste au diner où le chanteur s'explique avec Khrouchtchev. Une magnifique traversée du XXe siècle, des années 1930 jusqu'à la Perestroïka, où l'on croise notamment Simone Signoret, John Kennedy, Edith Piaf, Hemingway, Costa-Gavras, Arthur Miller et Marylin Monroe..."
19. Marcel Duchamp, 1887-1968
Janis Mink
3.91★ (32)

"Marcel Duchamp (1887-1968) n'a peut-être pas inventé la roue, mais il a découvert le ready-made. Un porte-bouteilles n'est sans doute qu'un porte-bouteilles mais, signé Duchamp, c'est surtout l'une des œuvres d'art les plus importantes du XXe siècle. Marcel Duchamp s'est à la fois révélé comme une énigme pour les historiens de l'art et une grande source d'inspiration pour les artistes. Cette étude s'attaque au mythe et révèle le charisme fascinant de Marcel Duchamp."
20. Liberté
Paul Éluard
4.59★ (100)

21. Pierre Tal-Coat (1905-1985)
Jean-Pierre Léger
4.50★ (4)

"Admiré par les plus grands artistes du vingtième siècle, ses amis, Calder, Chillida,Giacometti, Miro, Staël..., Pierre Tal Coat (1905-1985) incarne la liberté farouche de peindre. Aux proclamations des Écoles, Tal Coat (« Front de bois » en breton) préférait selon ses propres mots « aller dans le regard du monde » et « mener une vie d'homme sauvage ». Tout son effort fut de restituer, par l'espace et par la matière vivante de ses tableaux, l'accord profond de la peinture et de la nature. Jean-Pascal Léger a connu le peintre en 1977, peu après sa rétrospective au Grand Palais, à Paris. Dès lors, il a souvent partagé avec lui des journées à son atelier, aux confins de l'Ile-de-France et de la Normandie, et conçu de très nombreuses expositions de son oeuvre. Cet ouvrage propose plus de cent cinquante illustrations, pour une large part inédites. « Ce livre est un livre de témoin. Concentré sur la pensée du grand atelier, j'ai fait mes choix comme pour un accrochage, je vais à la rencontre des tableaux comme on va retrouver des personnes. Mais surtout j'ai adopté la méthode de Tal Coat. Certains tableaux ont pris l'initiative. J'ai voulu suivre leur rythme, accompagner leurs développements, repérer les liens, les Failles et les Passages qui font la cohérence des périodes que, pour l'instant, je connais simplement le mieux... Il faut beaucoup de temps et beaucoup d'espaces pour qu'apparaisse l'oeuvre de Tal Coat dans sa juste lumière. » J.-P. L.
24. André Fougeron (1913-1998) : A l'exemple de Courbet
Bernard Ceysson
5.00★ (3)

"André Fougeron est l'un des grands peintres réalistes français du XXe siècle.-Militant communiste, résistant, il est, à la Libération, l'un des plus prometteurs De ces jeunes peintres dont l'art inscrit la tradition française dans la modernité. Sa peinture, comme celle de Pignon ou de Gischia, se démarque pourtant de La peinture non-figurative et se caractérise par un dessin stylisé et expressif. Prix national des arts en 1946, Fougeron présente au Salon d'automne de 1948, A contre-courant, un tableau Les Parisiennes au marché qui donne à voir les Prémices d'un «nouveau réalisme». Un manifeste, «Le peintre à son créneau», Précise son ambition de combattre l'art abstrait, le marché de l'art, l'art pour L'art et invite les artistes à pratiquer un art pour le peuple, au service du peuple. Tableau et manifeste font scandale. Fougeron devient alors, pour la critique Bourgeoise et pour les communistes, l'incarnation du réalisme socialiste. Mais son art ne se plie pas aux dogmes de l'art stalinien. Critiqué par les historiens D'art soviétiques, il l'est aussi par Aragon. "
25. Correspondance 1919-1961
André Lhote
"" Je comprends pourquoi Paulhan ne goûte pas ma peinture. Elle est trop vraie. Il se meut dans un univers abstrait et ne voit rien autour de lui, que des idées. C'est un autre Zénon d'Elée. Pas la peine de lui prouver le mouvement en marchant, il ne vous voit pas marcher." Ces lignes trouvées dans un carnet d'André Lhote donnent le ton des quelque six cents lettres échangées entre le peintre, qui fut le premier critique d'art de La Nouvelle Revue française, et Jean Paulhan, directeur de la prestigieuse revue. Voici quarante ans de conversations intimes entre deux personnalités, au faîte de leur maturité, qui s'interrogent, s'affrontent, mais toujours se comprennent. Entre les deux amis, aucune flagornerie, plutôt de la complicité, ils débattent. Tout en bataillant pour la parution régulière de chroniques artistiques dans La NRF, Lhote trouve en Paulhan un interlocuteur redoutable, grand amateur de peinture. Petit à petit celui-ci, recherchant dans le langage plastique une nouvelle approche du monde des idées, commencera à écrire sur la peinture. Ces discussions, presque ininterrompues, nous offrent un véritable panorama des grands courants de la pensée artistique et des polémiques qui ont marqué le vingtième siècle. La correspondance nous livre tout sur les deux amis : les péripéties de leur vie domestique, leur vision de la politique en ce siècle tourmenté par les guerres et les après-guerres..."
26. Histoire du surréalisme
Maurice Nadeau
3.70★ (109)

"Histoire du surréalisme Ouvrage proprement historique où le mouvement surréaliste, qui s'est developpé entre les deux guerres mondiales, est presenté à travers les gestes, les paroles et les écrits des Breton, Tzara, Aragon, Eluard, Jarry, Picabia... Toute l'activité surréaliste (réunions, débats, manifestes, revues, crises) est ici décrite avec le souci de la confronter avec les principaux évênements artistiques, politiques et sociaux de l'époque."
27. Retour de l'URSS - Retouches à mon ''Retour de l'URSS''
André Gide
3.91★ (199)

"" Ah! Que n'étais-je venu simplement en touriste ! ou en naturaliste ravi de découvrir là-bas quantité de plantes nouvelles, de reconnaître sur les hauts plateaux la "scabieuse du Caucase" de mon jardin... Mais ce n'est point là ce que je suis venu chercher en U.R.S.S. Ce qui m'y importe c'est l'homme, les hommes, et ce qu'on en peut faire, et ce qu'on en a fait. La forêt qui m'y attire, affreus-ment touffue et où je me perds, c'est celle des questions sociales. En U.R.S.S. elles vous sollicitent, et vous pressent, et vous oppressent de toutes parts." Lors de son voyage en U.R.S.S., André Gide découvre, derrière le faux enthousiasme collectif, une entreprise constante de désindividualisation. Retour de l'U.R.S.S., publié en 1936, puis l'année suivante les Retouches firent sensation. Les deux livres restent un témoignage capital."
28. Aragon et l'art moderne
Christiane Moutel
4.25★ (2)

"Cette exposition [Musée de la Poste, 2010 ] rend compte de ce dialogue entre l’écrivain et les artistes du XXe siècle. C’est aussi l’occasion de rappeler, par-delà les polémiques ou les dithyrambes, l’attachement sans faille à la création, aux formes nouvelles, d’un des esprits les plus brillants et les plus complexes de son temps. Plus de 150 œuvres - tableaux, dessins, collages, photos, sculptures, tapisserie... - exécutées par les plus grands artistes du siècle dernier sont ainsi réunies. Plusieurs réalisations de peintres et dessinateurs contemporains - Titus-Carmel, Moninot ou encore Le Yaouanc - sont aussi exposées. Ponctué de citations d’Aragon, c’est à un voyage à travers des courants essentiels de la peinture. Celui-ci pourra même pénétrer un peu l’intimité d’Aragon et de sa femme Elsa Triolet : une évocation de l’appartement qu’ils occupaient rue de Varenne, à Paris, est en effet également proposée. Aux murs de l’espace reconstitué, des photos d’Elsa, d’amis du couple, des petits mots, des cartes postales, des œuvres de peintres qu’Aragon a aimés, auxquels il est resté fidèle."
29. Marcel Gromaire : L'élégance de la force
Benjamin Findinier
"Entre la rigueur de la grille cubiste qui hanta sa génération et l'expressionnisme flamand qui trahit son origine septentrionale, Marcel Gromaire a tracé une voie singulière dans l'histoire de l'art du XXe siècle. De la peinture à la tapisserie et du traumatisme de la guerre aux agréments de la vie littorale, sa manière vigoureuse et sa palette simplifiée ont dessiné un art en tension qu'il qualifiait lui-même des extrêmes, fait de stabilité et de mouvement, de naturel et d'irréel, d'élégance et de force. Relire l’œuvre dans sa puissance novatrice et revoir la figure humaniste de l'artiste, c'est le propos auquel ont souhaité se livrer ici les musées de Honfleur, Sète et Roubaix."
30. La femme 100 têtes
Max Ernst
"Publié en 1929, “La Femme 100 têtes” est le premier des trois grands “romans-collages” de Max Ernst. Pour élaborer ce “poème visible” qui s'apparente au cinéma et à la lanterne magique, l'artiste allemand a puisé à la fois dans les revues scientifiques et les romans-feuilletons du XIXe siècle. Breton, qui l'a préfacé, y voyait le “livre d'images de ce temps où il va de plus en plus apparaître que chaque salon est descendu au fond d'un lac”. Desnos, qui lui consacra un article, y trouvait “un goût de meurtre et de sang”. C'est en tous les cas un chef-d'œuvre du surréalisme que les éditions Prairial rendent à nouveau disponible, pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle."
31. Les courbes du temps : mémoires
Oscar Niemeyer
4.36★ (11)

Architecte brésilien, réalisateur du Siège du Parti Communiste Français, place du Colonel Fabien . Paris 19e--- Aujourd'hui Espace Niemeyer... "Oscar Niemeyer est l'homme qui, dans les années 50, a réalisé un des rêves les plus fous de ce siècle : Brasilia. Dessinant et édifiant en quelques mois la nouvelle capitale du Brésil, essaimant de par le monde des palais qui défient les lois de la gravité par des structures révolutionnaires, l'architecte brésilien s'attache pourtant plus à la force de la poésie qu'à celle de la technique. Pour lui, cette dernière doit se plier aux exigences du rêve, élément moteur de toute création. " Ce n'est pas l'angle droit qui m'attire ni la ligne droite, dure, inflexible, inventée par l'homme. Seule m'attire la courbe libre et sensuelle, la courbe que je rencontre dans les montagnes de mon pays, dans le cours sinueux de ses rivières, dans les vagues de la mer, dans le corps de la femme préférée. De courbes est fait l'univers, l'univers courbe d'Einstein. " Dans sa vie comme dans son œuvre, Oscar Niemeyer met au premier plan les valeurs de plaisir et d'harmonie. C'est aussi pour bâtir un monde plus harmonieux qu'il fut et reste un militant politique épris de liberté. Cette confession - ou ce manifeste esthétique - d'Oscar Niemeyer constitue la meilleure synthèse que l'architecte ait faite de son œuvre et éclaire d'un jour nouveau les chemins de sa création."
32. L'Humanité, figures du peuple
Gérard Mordillat
3.75★ (12)

"[BEAU LIVRE] De quoi sont faites les photographies ? De lumière et de temps. Ce moment suspendu - arraché à la mort - rend tangible et solidifie le temps. Nous pouvons l'observer, le toucher, l'embrasser même, parfois le prendre en main en ouvrant un journal, un livre illustré, ou tout simplement en regardant un tirage sur papier. Malgré tout, cette poussière d'immortalité demeure fragile, ne serait-ce que parce que cette citation du passé se double d'une autre temporalité. Pour celui qui la regarde, toute photo exprime à la fois ce qui a été et le présent du regard. C'est ainsi que la photographie dialogue avec la mort et s'inscrit dans l'histoire. C'est un marqueur déterminant un avant et un après. Gérard Mordillat Le 18 avril 1904, le premier numéro de l'Humanité sort dans les kiosques. Tout au long du XXe siècle, le journal a constitué un fonds iconographique exceptionnel, couvrant les événements historiques les plus marquants comme les histoires les plus anonymes du peuple. Photographes du journal, membres du réseau des correspondants de l'Humanité, pigistes, particuliers : nombreux sont ceux qui ont contribué à la constitution de cet ensemble patrimonial unique, riche de plus de deux millions d'images. Danielle Tartakowsky, l'historienne, et Gérard Mordillat, l'écrivain, se sont emparés - chacun dans le style qui leur est propre - d'un morceau de cette histoire, portant leur regard sur ces images à l'esthétisme puissant et à la remarquable force documentaire. A travers leurs choix, ils nous entraînent dans une traversée subjective et inédite du siècle."
33. Ecrits autobiographiques - Le Docteur Jivago - Dossier de l'affaire Pasternak
Boris Pasternak
4.11★ (29)

"Des trois textes de Boris Pasternak réunis ici, seuls les deux premiers - Sauf-Conduit, Hommes et positions - sont ouvertement autobiographiques. Écrits en 1930 et 1956, ils racontent les naissances et les renaissances de l'élan poétique, et suggèrent déjà les violences d'une histoire dévoyée. Mais le troisième, le grand roman, Le Docteur Jivago, dit ouvertement ce qu'ils ne disent pas jusqu'au bout : le rapport profond d'une conscience libre à une époque qui asservit. C'est, en arrière-fond de ces trois livres, la Russie soviétique qui se profile et se dresse avec la grandeur terrifiante de ses débuts et la violence médiocre et glacée des années qui suivent, celles d'un régime stalinien dont on a peur de parler : époque de purges, d'exécutions sommaires, temps du mensonge institutionnalisé. Ce qu'on ne peut décrire sans que " le cœur se serre et les cheveux se dressent sur la tête ". L'art, s'il s'allie à la mémoire et à la pensée, a-t-il le pouvoir de restaurer ce qui a été abîmé et perdu ? Pasternak l'a espéré et mis en acte, au risque de sa propre vie : " De l'immense majorité d'entre nous, on exige une duplicité constante, érigée en système. On ne peut pas, sans nuire à sa santé, manifester jour après jour le contraire de ce qu'on ressent réellement, se faire crucifier pour ce qu'on n'aime pas, se réjouir de ce qui vous apporte le malheur " (Le Docteur Jivago, XV, 7). C'est de cet espoir de rachat que parle ce livre, où l'on trouvera, comme un contrepoint brutal à la splendeur de l'écriture et à la sincérité du propos, Le Dossier de l'affaire Pasternak et, sous forme de " Vie et œuvre ", une chronique de la vie de Pasternak indissociable de l'histoire de l'Union soviétique, jusqu'à la mort de l'écrivain en 1960 "
34. La condition humaine
André Malraux
3.75★ (10128)

"Outre l'irréductible échéance liée à la mort, outre les multiples et indicibles souffrances, n'est-il pas donné à tous de choisir son destin ? Certes la vie est tragique mais elle doit avoir un sens. Un sens, peut-être des sens, mais seuls quelques-uns aux vertus salvatrices s'offrent aux hommes pour les affranchir de leur condition. La Révolution, au nom d'une foi en la fraternité, est une arme tournée contre la misère, celle qui enchaîne l'homme parce qu'elle le prive de sa dignité. Vaincre l'humiliation en leur nom propre ou pour les autres par le biais de la Révolution, voici le combat que se sont choisis les héros de La Condition humaine. Pour échapper à l'angoisse de "n'être qu'un homme", l'amour est un autre de ces moyens, mais seul l'amour véritable et fusionnel qu'éprouvent Kyo et May l'un pour l'autre est susceptible de briser la profonde solitude des êtres. Misérable humanité, humanité héroïque et grandiose, c'est "la condition humaine"... Elle résonnera à jamais comme un écho au fond de soi, tant il est vrai que ce roman est "d'une intelligence admirable et, malgré cela, profondément enfoncé dans la vie, engagé, et pantelant d'une angoisse parfois insoutenable", comme l'avait écrit Gide."
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