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Dino BUZZATI (1906-1972), né en Vénétie, journaliste au "Corriere della Sera" : romanc...
Liste créée par dourvach le 19/06/2022
52 livres.

« Par certaines nuits calmes, quand la lune est pleine, on fait la fête dans les bois. Il est impossible d'établir avec précision la date de ces fêtes, car aucun symptôme ne se manifeste auparavant. Simplement, quelque chose de spécial et d'indéfinissable se trouve alors dans l'atmosphère. De nombreux humains, la majorité même, n'en prennent jamais conscience : ils passeront, impassibles, sur la lisière des forêts ténébreuses sans suspecter un instant ce qui se passe dans les profondeurs. C'est une question de sensibilité. Certains la possèdent de naissance, d'autres ne la posséderont jamais. »

["Il segreto del Bosco Vecchio" / "Le Secret du Bosco Vecchio" (1935), traduit de l'italien par Michel Breitman]

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« Les fantômes, naguère aimables, n'étaient donc pas venus jouer avec les rayons de lune, ils n'étaient pas sortis, innocentes créatures, de jardins parfumés, mais ils venaient de l'abîme. Les autres enfants eussent pleuré, ils eussent appelé leur mère, mais Angustina, lui, n'avait pas peur et conversait placidement avec les esprits, comme pour établir certaines modalités qu'il était nécessaire de préciser. Serrés autour de la fenêtre, semblables à une guirlande d'écume, ils se chevauchaient l'un l'autre, se poussant vers l'enfant, et celui-ci faisait oui de la tête, comme pour dire : bien, bien, tout est parfaitement d'accord. A la fin, l'esprit qui, le premier, avait agrippé l'appui de la fenêtre, peut-être était-ce le chef, fit un geste impérieux. Angustina, toujours de son air ennuyé, enjamba l'appui de la fenêtre (il semblait déjà devenu aussi léger que les fantômes) et s'assit dans le petit palanquin, croisant les jambes en grand seigneur. La grappe de fantômes se défit dans un ondoiement de voiles et le véhicule enchanté s'éleva doucement. " Les fantômes, naguère aimables, n'étaient donc pas venus jouer avec les rayons de lune, ils n'étaient pas sortis, innocentes créatures, de jardins parfumés, mais ils venaient de l'abîme. Les autres enfants eussent pleuré, ils eussent appelé leur mère, mais Angustina, lui, n'avait pas peur et conversait placidement avec les esprits, comme pour établir certaines modalités qu'il était nécessaire de préciser. Serrés autour de la fenêtre, semblables à une guirlande d'écume, ils se chevauchaient l'un l'autre, se poussant vers l'enfant, et celui-ci faisait oui de la tête, comme pour dire : bien, bien, tout est parfaitement d'accord. A la fin, l'esprit qui, le premier, avait agrippé l'appui de la fenêtre, peut-être était-ce le chef, fit un geste impérieux. Angustina, toujours de son air ennuyé, enjamba l'appui de la fenêtre (il semblait déjà devenu aussi léger que les fantômes) et s'assit dans le petit palanquin, croisant les jambes en grand seigneur. La grappe de fantômes se défit dans un ondoiement de voiles et le véhicule enchanté s'éleva doucement. »

["Il deserto dei Tartari" / "Le Désert des Tartares" (1940), traduit de l'italien par Michel Arnaud]

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En illustration : Dino BUZZATI [cliché de 1952].



1. Barnabo des montagnes
Dino Buzzati
3.71★ (196)

[I] "Bàrnabo delle montagne" / "Bàrnabo des montagnes" [roman], ed. Treves-Treccani-Tumminelli, 1933 — traduit de l'italien par Michel Breitman pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1959. /// EXTRAIT : « Au petit matin, la maison est déjà emplie de bruits. Est-ce qu'il va faire beau ? On ne comprend toujours pas pourquoi ce grand brouillard qui tient toute la montagne commence seulement à se dissiper. Molo, Durante, Montani et Fornioi sont sur le départ. Les autres reposent encore bien au chaud, et perçoivent seulement des bruits des bruits, des voix dans la cuisine. Ceux qui doivent partir se préparent sans doute le café. Ils s'affairent puis c'est de nouveau le silence. Juste à l'instant du départ, les voix montent et les grosses chaussures crissent sur le seuil. Quelques mots encore, confus. Les voix s'éloignent en direction de la forêt, avec le bruit des pas alourdis. » [Bàrnabo delle montagne", extrait du Chap. VI : la maison des gardes forestiers de San Nicola, dans la vallée delle Grave. On s'éveille...] ////// [ II ] "Il segreto del Bosco Vecchio" / "Le Secret du Bosco Vecchio" [roman], 1935 — traduit de l'italien par Michel Breitman pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1959. /// EXTRAIT : « Par certaines nuits calmes, quand la lune est pleine, on fait la fête dans les bois. Il est impossible d'établir avec précision la date de ces fêtes, car aucun symptôme ne se manifeste auparavant. Simplement, quelque chose de spécial et d'indéfinissable se trouve alors dans l'atmosphère. De nombreux humains, la majorité même, n'en prennent jamais conscience : ils passeront, impassibles, sur la lisière des forêts ténébreuses sans suspecter un instant ce qui se passe dans les profondeurs. C'est une question de sensibilité. Certains la possèdent de naissance, d'autres ne la posséderont jamais. » ["Il segreto del Bosco Vecchio", extrait du chapitre XII : "note en bas de page"] ////////// CONTENU & ARGUMENT du Diptyque romanesque "BARNABO DES MONTAGNES", suivi de "LE SECRET DU BOSCO VECCHIO" : « La surprise et l'envoûtement. Voilà les deux ressorts des récits de Dino Buzzati pour traiter les thèmes qui lui sont chers, tels que la fuite du temps, la fatalité du destin, l'absurde condition humaine. Ils sont tous énoncés dès "Barnabo des montagnes", son premier livre, et s'y déploient déjà avec génie, faisant plus que jamais écho à cette terrible et angoissante question : quel est le sens de notre vie ? La quête de Barnabo est la quête de ce sens, ce fondement vital : affecté parmi des gardes forestiers pour veiller sur un dépôt d'explosifs, il est contraint à la fuite après une attaque de contrebandiers et est démis de ses fonctions. Des années plus tard, quittant une vie établie et confortable, il retourne dans les montagnes et regagne son poste. La poudrière a été déplacée, les gardes forestiers renvoyés dans la plaine, mais l'essentiel n'est pas là. Dans son appartenance irréductible à ce lieu, Barnabo célèbre un culte, une religion qui prête enfin un sens à sa vie. Rassemblés dans cette édition, "Barnabo des montagnes" et "Le Secret du Bosco Vecchio", fable sur la perte de l'enfance, illustrent la fragilité de nos certitudes matérielles et philosophiques lorsqu'elles sont inévitablement confrontées à l'absurde. »
2. Le Désert des Tartares
Dino Buzzati
4.08★ (7770)

"Il deserto dei Tartari" /"Le Désert des Tartares" [roman], 1940 — traduit de l'italien par Michel Arnaud pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1949. /// ARGUMENT : "Ce roman, devenu un classique, décrit un « présent perpétuel et interminable » à travers la vie de Giovanni Drogo, un soldat, attendant vainement l'attaque ennemie de la forteresse isolée dont il a la garde. L'écrivain traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, dans le cadre d'une garnison postée dans un vieux fort isolé à la frontière où le lieutenant Drogo attend la gloire dont le privera la vieillesse et la maladie. En effet, après une longue carrière ritualisée par les activités routinières de la garnison du vieux fort Bastiani, il voit se préciser enfin l'attaque des Tartares, dont l'existence semblait de plus en plus mythique. Cependant, évacué pour des raisons médicales, Drogo ne peut participer au combat et se trouve rendu, au seuil de sa mort, à la vacuité de sa vie." /// NDR : Ce roman fut adapté en 1976 — brillamment — par le cinéaste "intimiste" italien Valerio ZURLINI ("Eté violent", "La fille à la valise", "Journal intime", "Le professeur") dont ce sera la dernière réalisation... On se souviendra longtemps des plans crépusculaires extraordinaires tournés dans la forteresse de Bam (citadelle d'argile cachée dans la montagne désertique des hauts plateaux d'Iran — devenue, "le temps du cinéma", le "Fort Bastiano"... ). Lieu de tournage "idéal" découvert par l'équipe de Zurlini, elle sera soumise, deux dizaines d'années plus tard, à un violent tremblement de terre extrêmement destructeur en vies humaines...
3. Le Désert des Tartares
Dino Buzzati
4.08★ (7770)

"Il deserto dei Tartari" /"Le Désert des Tartares" [roman], 1940 — traduit de l'italien par Michel Arnaud pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1949. /// "Il deserto dei Tartari" /"Le Désert des Tartares" [roman] (1940) - traduit de l'italien par Michel Arnaud pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1949. /// ARGUMENT : "Ce roman, devenu un classique, décrit un « présent perpétuel et interminable » à travers la vie de Giovanni Drogo, un soldat, attendant vainement l'attaque ennemie de la forteresse isolée dont il a la garde. L'écrivain traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, dans le cadre d'une garnison postée dans un vieux fort isolé à la frontière où le lieutenant Drogo attend la gloire dont le privera la vieillesse et la maladie. En effet, après une longue carrière ritualisée par les activités routinières de la garnison du vieux fort Bastiani, il voit se préciser enfin l'attaque des Tartares, dont l'existence semblait de plus en plus mythique. Cependant, évacué pour des raisons médicales, Drogo ne peut participer au combat et se trouve rendu, au seuil de sa mort, à la vacuité de sa vie." /// EXTRAIT : " Les fantômes, naguère aimables, n'étaient donc pas venus jouer avec les rayons de lune, ils n'étaient pas sortis, innocentes créatures, de jardins parfumés, mais ils venaient de l'abîme. Les autres enfants eussent pleuré, ils eussent appelé leur mère, mais Angustina, lui, n'avait pas peur et conversait placidement avec les esprits, comme pour établir certaines modalités qu'il était nécessaire de préciser. Serrés autour de la fenêtre, semblables à une guirlande d'écume, ils se chevauchaient l'un l'autre, se poussant vers l'enfant, et celui-ci faisait oui de la tête, comme pour dire : bien, bien, tout est parfaitement d'accord. A la fin, l'esprit qui, le premier, avait aggripé l'appui de la fenêtre, peut-être était-ce le chef, fit un geste impérieux. Angustina, toujours de son air ennuyé, enjamba l'appui de la fenêtre (il semblait déjà devenu aussi léger que les fantômes) et s'assit dans le petit palanquin, croisant les jambes en grand seigneur. La grappe de fantômes se défit dans un ondoiement de voiles et le véhicule enchanté s'éleva doucement. " [extrait du Chap. III : au fort Bastiani depuis quelques années, le lieutenant Drogo fait un étrange rêve prémonitoire... Se revoyant enfant, il assiste - depuis la fenêtre d'un palais enchanté - au départ "dans les cieux" de son camarade Angustina, lui-même redevenu enfant... Angustina mourra dans les neiges - un peu plus tard... - et surtout, ni lui ni Drogo jamais ne verront attaquer la cavalerie tartare... ] /// NDR : Ce roman fut adapté en 1976 - brillamment - par le cinéaste "intimiste" italien Valerio ZURLINI ("Eté violent", "La fille à la valise", "Journal intime", "Le professeur") dont ce sera la dernière réalisation... On se souviendra longtemps des plans crépusculaires extraordinaires tournés dans la forteresse de Bam (citadelle d'argile cachée dans la montagne désertique des hauts plateaux d'Iran - devenue, "le temps du cinéma", le "Fort Bastiano"... ). Lieu de tournage "idéal" découvert par l'équipe de Zurlini, elle sera soumise, deux dizaines d'années plus tard, à un violent tremblement de terre extrêmement destructeur en vies humaines...
4. Les sept messagers
Dino Buzzati
4.12★ (112)

"I sette messaggeri" / "Les Sept Messagers" et autres nouvelles [recueil de nouvelles], 1942 — traduit de l'italien par Michel Breitman avec une préface de Alain Mabanckou pour les éditions Robert Laffont (Paris), 256 pages, 1969. /// EXTRAIT : « Depuis que je suis parti explorer le royaume de mon père, je m'éloigne chaque jour d'avantage de la ville et les nouvelles qui me parviennent se font de plus en plus rares. Quand j'ai entrepris ce voyage, j'avais à peine trente ans et plus de huit ans se sont écoulés, exactement huit ans six mois et quinze jours d'une route ininterrompue. Au moment du départ, je croyais aisément parvenir en quelques semaines aux frontières du royaume, mais je n'ai fait que rencontrer toujours de nouvelles gens et de nouveaux villages et de nouvelles provinces ; et partout des hommes parlant ma propre langue et se prétendant mes vassaux. »
5. La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours
Dino Buzzati
3.75★ (686)

"La Famosa invasione degli orsi in Sicilia"/ "La Fameuse Invasion de la Sicile par les Ours" [conte], 1945 — traduit de l'italien par pour les éditions Gallimard (Paris), coll. "folio Junior", 1968. /// ARGUMENT : "Tout commence le jour où Tonin, le fils du roi des ours, est enlevé par des chasseurs dans les montagnes de Sicile... Profitant de la rigueur d'un hiver qui menace son peuple de famine, le roi décide alors d'envahir la plaine où habitent les hommes. Avec l'aide de son armée et d'un magicien, il réussit à vaincre et finit par retrouver Tonin. Mais il comprend vite que le peuple des ours n'est pas fait pour vivre au pays des hommes... "
6. Panique à la Scala
Dino Buzzati
3.70★ (129)

"Paura alla Scala" / "Panique à la Scala" et autres nouvelles [recueil de 24 nouvelles], 1949 — traduit par pour les éditions Robert Laffont (Paris), coll. « Pavillons poche », rééd. Le Livre de Poche, 1995. /// ARGUMENT : "Un dragon qui terrorise un village de montagnards, un grand chef d'orchestre aux prises avec un groupe terroriste, et une étrange peste qui décime des automobiles... Dans ces vingt-quatre nouvelles, Dino Buzzati, qui a toujours aimé nous surprendre, mêle avec son habituelle finesse l'étrange au quotidien, l'humour à l'angoisse, le merveilleux au réalisme. Il nous offre ici une peinture délicieusement acerbe de la nature humaine, avec la subtile causticité dont il a le secret."
7. Un cas intéressant d'après Dino Buzzati
Albert Camus
3.75★ (40)

"Un caso clinico" / "Un cas intéressant" [adaptation théâtrale] de la nouvelle "Sette piani" / "Sept étages" de Dino BUZZATI par Albert CAMUS], 1953 - texte paru aux éditions Gallimard (Paris), 1955 ; réédition coll. "folio théâtre", 272 pages, 2013. /// ARGUMENT : "Si je devais venir en tant que malade, je vous avoue que je viendrais sans enthousiasme. Mais venir en touriste, c'est autre chose." Ainsi Giovanni Corte, industriel important et toujours pressé, consent-il à pénétrer dans la clinique du mystérieux professeur Schroeder. Admis au dernier étage, celui des cas bénins, il va devoir, pour des raisons diverses, descendre progressivement aux étages inférieurs. Le mal dont il souffre évoque celui d'Ivan Illitch, le héros de Tolstoï ; les médecins ont des traits du docteur Knock de Jules Romains ; la clinique elle-même pourrait avoir été conçue par Kafka. L'absurde est-il ici la somme des petites absurdités de l'existence, qui prêtent à sourire, ou le nom dont on désigne l'énigme de la mort ? Auteur célèbre du Désert des Tartares, Dino Buzzati était moins connu comme dramaturge. Dans "Un caso clinico", Camus a trouvé un écho à la pensée dont il avait nourri treize ans plus tôt "Le Mythe de Sisyphe" et "L'Étranger". L'adaptation qu'il propose de la "comédie" de Buzzati côtoie aussi parfois les tentatives contemporaines du théâtre de l'absurde ; mais il était d'une inspiration trop classique et trop grave pour y succomber tout à fait."
8. En ce moment précis
Dino Buzzati
4.03★ (58)

"En ce moment précis" [notes et réflexions], éditions Robert Laffont (Paris), 420 pages, 2011. /// ARGUMENT : « A quoi pense-t-on quand on ne pense à rien ? » se demandait Jean Paulhan. Ce livre de Dino Buzzati répond pour sa part à la question : « Qu'écrit un écrivain quand il n'écrit pas ? » II en ressort qu'un écrivain jette sur les pages de ses carnets tous ces fragments de vie qui, plus tard, serviront de terreau à ses romans ou à ses essais. Chez Buzzati, on le devine, le noir va dominer. Les notes, les réflexions, les histoires brèves consignées ici portent sur ce qui trouble, ce qui inquiète, et peuvent même aller jusqu'au monstrueux, en tout cas l'inavouable. Avec ces carnets, très personnels à défaut d'être tout à fait intimes, où se côtoient le burlesque et le tragique, l'auteur du "Désert des Tartares" offre un grande leçon de littérature. « J'écris avec un crayon. Un vieux bout de crayon, trouvé dans une vieille boîte, par hasard. Je l'ai taillé et sur le peu de papier blanc qui me reste ce soir, j'écris ! » Avec un vieux bout de crayon ou autre chose, sur des feuilles de papier blanc ou non, pendant plus de vingt ans, Dino Buzzati tint une manière de journal. Singulier journal, constamment au-delà de l'événement, où l'instantané même apparaît transfiguré. Jamais Buzzati n'exprima dans une forme aussi concise et dure le combat quotidien qu'il mena contre ses chimères, sa hantise de vieillir et sa solitude."
9. L'écroulement de la Baliverna
Dino Buzzati
3.87★ (349)

"Il Crollo della Baliverna"/ "L'écroulement de la Baliverna" et autres nouvelles [recueil de contes et nouvelles], 1954. /// ARGUMENT : "Il a suffi d'un livre, "Le Désert des Tartares", pour mettre Buzzati au rang des plus grands écrivains. Dans les contes qui composent "L'Ecroulement de la Baliverna", la même magie opère. On est pris sous un charme étrange à la limite du plaisir et de l'angoisse. " Chacune de ces histoires est un saut périlleux, par-dessus le vide, ou l'escalade d'une face lisse, à pic et sans prises ", écrit Marcel Brion, de l'Académie française."
10. Le Chien qui a vu Dieu
Dino Buzzati
3.79★ (105)

"Le Chien qui a vu Dieu" [conte], 1956 — traduit de l'italien par pour les éditions "Pocket junior", 81 pages, 2004. /// ARGUMENT : "Le boulanger est furieux. Pour toucher l'héritage de son oncle, il doit fournir chaque matin cinquante kilos de pain aux pauvres de la ville. II enrage de devoir donner ce qu'il pourrait vendre ! Mais un beau matin, c'est un chien qui vient chercher son pain..."
11. Nous sommes au regret de...
Dino Buzzati
3.96★ (90)

"Egregio signore, Siamo spiacenti di…" / "Siamo spiacenti di" / "Nous sommes au regret de..." [recueil de nouvelles], 1960 ; rééd. 1975 — traduit par Yves Panafieu pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1985 ; rééd. aux éditions Le Seuil (Paris), coll. poche "Points", 1992 ; rééd. éditions Robert Laffont (Paris) 336 pages, 2009. /// ARGUMENT : « J'écris avec un crayon. Un vieux bout de crayon, trouvé dans une vieille boîte, par hasard. Je l'ai taillé et sur le peu de papier blanc qui me reste ce soir, j'écris. » Avec un vieux bout de crayon ou autre chose, sur des feuilles de papier blanc ou non, pendant plus de vingt ans, Dino Buzzati tint une manière de journal. Singulier journal composé aussi bien de choses vues, que de saynètes ou de véritables récits courts, proches de la nouvelle, où constamment au-delà de l'événement, l'instantané même apparaît transfiguré. Jamais Buzzati n'exprima dans une forme aussi concise et dure le combat quotidien qu'il mena contre ses chimères, la fuite du temps, l'absurdité de la condition humaine, la vanité et peut-être par-dessus tout la hantise de vieillir et la solitude. Une sorte de bréviaire de vie."
12. L'Image de pierre
Dino Buzzati
3.67★ (128)

"Il grande ritratto" / "L'Image de pierre" [roman], ed. Mondadori, 1960 — traduit de l'italien par Michel Breitman pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1961. /// ARGUMENT : "Lorsque le physicien Ermanno Ismani, professeur d'électronique à l'Université de X., reçoit du ministère de la Défense la proposition de se rendre en grand secret dans une région montagneuse où il devra passer deux ans isolé du reste du monde, il n'en sait pas plus que nous, lecteurs. C'est en commun et pas à pas que nous découvrirons le mystère que cache cette mission digne des Drogo et Barnabo chers aux lecteurs de l'auteur du "Désert des Tartares".
13. L'homme qui ira en Amérique
Dino Buzzati
3.00★ (6)

"L'homme qui ira en Amérique" [théâtre], 1962 — traduit de l'italien par Cassandre Hornez pour les éditions L'Entretemps, coll. "Scénogrammes / Longitudes", 87 pages, 2013. /// ARGUMENT : "La pièce a été écrite en 1962 et se présente comme une comédie satirique en deux parties qui décrit les mœurs du milieu de la peinture et des galeries d'art que connaissait bien le peintre Buzzati. C'est une pièce sur le succès, la quête de la gloire et de l'argent, la médiocrité, la fuite du temps, la fatalité du destin, l'échec artistique, existentiel et amoureux. L'Eldorado, l'Amérique dont on ne revient jamais, est le royaume de la mort. Au-delà de la férocité de la satire sociale, une immense tristesse plane sur l'existence d'Antoine Remittence, personnage le plus naïf de la pièce qui dira pourtant sur le tard : « Si quelqu'un croit en quelque chose, cette chose existe »..."
14. Un amour
Dino Buzzati
3.72★ (771)

"Un amore" / "Un amour" [roman], éd. Mondadori, 1963 — traduit de l'italien par Michel Breitman pour les éditions Robert Laffont, 1964. /// ARGUMENT : "Antonio Dorigo, cinquante ans, est tombé follement amoureux de Laïde, petite call-girl de vingt ans. Ce n'était pas une question charnelle, c'était d'une sorcellerie plus profonde, comme si un nouveau destin, auquel il n'avait jamais pensé, l'appelait, lui Antonio, et le traînait progressivement, avec une irrésistible violence, vers des lendemains ignorés et ténébreux. Et de quelque côté qu'on la regardât, la situation ne laissait entrevoir aucune issue possible. Rien d'autre ne pouvait l'attendre que rage, humiliation, jalousies et soucis éternels. Antonio va se débattre ; il lui faudra deux années d'enfer pour se rendre compte et s'avouer qu'il a perdu la bataille."
15. Mystères à l'italienne
Dino Buzzati
3.60★ (108)

"Mystères à l'italienne" [assortiment de "croquis" pris sur le vif], 1965 — traduit de l'italien par pour les éditions LGF-Garnier-Flammarion (Paris) / rééd. coll. « Le Livre de Poche », 1998. /// ARGUMENT : "Pendant l'été 1965, Dino Buzzati, parti à la recherche de l'Italie mystérieuse pour le grand journal « Corriere della Sera », en ramenait une série de croquis pris sur le vif qui venaient, fort curieusement, agrandir le monde fantastique et magique auquel l'auteur du Désert des Tartares, désormais parvenu à la gloire, avait jusqu'alors habitué ses lecteurs. De la misérable Mélinda, sorcière contre son gré, au fascinant docteur Rol, inspirateur de Fellini, en passant par l'amiral en retraite Aloisi, qui trompe l'ennui de ses vieux jours en appliquant à la lévitation d'objets familiers les recettes secrètes grâce auxquelles il a jadis tenu la flotte anglaise en respect, c'est toute une galerie de magiciennes au petit pied, de rebouteux illuminés, de jeteurs de sorts analphabètes, de prophétesses en mal de sainteté qui défile et délire le plus sérieusement du monde et dont - grâce au talent et à l'humour glacé de Buzzati - les trucs les plus minables prennent soudain une ampleur, une grandeur insoupçonnées."
16. Le K
Dino Buzzati
3.87★ (10555)

"Il colombre. Sessante racconti"/ "Le K" et autres nouvelles" [recueil de nouvelles], 1966 — traduit de l'italien par Jacqueline Remillet pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1967. /// ARGUMENT : "Le K" est une nouvelle fantastique qui raconte l'histoire d'un garçon, Stefano, poursuivi par un monstre marin aux allures de requin géant, appelé « le K ».
17. Chasseurs de vieux
Dino Buzzati
4.33★ (12)

"Chasseurs de vieux" [nouvelle], 1966 — traduit de l'italien par Jacqueline Remillet pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1967. /// ARGUMENT : "Chasseurs de vieux" est une nouvelle fantastique de Dino Buzzati, incluse dans son recueil "Le K" publié pour la première fois en Italie en 1966 et ensuite traduit en différentes langues. /// EXTRAIT : « Robert Saggini, administrateur d'une petite fabrique de papier, quarante six ans, les cheveux gris, bel homme, arrêta son auto à quelques pas d'un bar tabac encore ouvert, on ne sait trop par quelle chance, Il était deux heures du matin. « Une minute, je reviens tout de suite », dit-il à la jeune femme assise près de lui. C'était un beau brin de fille, à la lumière des réverbères au néon, son rouge à lèvres se détachait comme une fleur épanouie. Devant le tabac, plusieurs voitures étaient garées. Il avait dû s'arrêter un peu plus loin. C'était un soir de mai, l'air printanier était tiède et vif à la fois. Toutes les rues étaient désertes. Il entra au bar, acheta ses cigarettes, Comme il était sur le pas de la porte et s'apprêtait à rejoindre sa voiture, un appel sinistre résonna. »
18. Pauvre Petit Garçon
Dino Buzzati
3.75★ (34)

"Povero bambino!"/ "Pauvre petit garçon !" [nouvelle], 1966 — traduit de l'italien par Jacqueline Remillet pour les éditions Robert Laffont (Paris), 1967. /// ARGUMENT : "Récit à chute de Dino Buzzati, initialement publié en 1966 dans le recueil de nouvelles et récits "Il colombre. Sessante racconti"/ "Le K" et autres nouvelles".
19. Les nuits difficiles
Dino Buzzati
3.81★ (329)

"Le Notti difficili" (I) / "Les Nuits difficiles" [recueil de nouvelles], 1971 — traduit de l'italien par Michel Sager pour les éditions 10/18, 321 pages, 2006. /// ARGUMENT : "Dino Buzzati est un magicien des mots et des formes. Son écriture mêle à la virtuosité des écrivains de talent, la générosité, l'humour et la fantaisie des grands conteurs. Comme autant de petites étoffes dont il pare l'humanité, chaque nouvelle révèle dans une douce lucidité, les travers et les absurdités de notre quotidien. Cet enchanteur nous ouvre ainsi les portes d'un monde capricieux, toujours prêt à se tordre en un tohu-bohu fantastique malmenant joyeusement les dogmes de l'argent, du pouvoir et des autres vanités de l'homme moderne. Un univers à garder précieusement à ses côtés pour s'offrir en cas de déprime, ou d'inopportune insomnie, une petite dose de bonheur."
20. Le Rêve de l'escalier
Dino Buzzati
4.07★ (433)

"Le Notti difficili" (II) /"Le Rêve de l'escalier" et autres nouvelles [recueil de 25 contes et nouvelles], 1971 — traduit de l'italien par Michel Sager pour les éditions LGF/Le Livre de Poche, 1995. /// ARGUMENT : " Parmi les cauchemars dont les esprits de la nuit s'amusent à tourmenter les humains, le rêve de l'escalier est un des plus efficaces dans sa simplicité. La rampe se dérobe sous la main du dormeur, se fragmente, se pulvérise, les marches hautes comme des tours se creusent en abîmes ou s'amenuisent en barreaux ployant au-dessus du vide — et l'épouvante serre le cœur du dormeur qui s'y croit cramponné. Cette suite d'espoirs déçus, de certitudes anéanties, de vains efforts incessants a d'autant plus de prix, disent les esprits nocturnes, qu'elle renferme une allégorie de la vie. Il en est de même, en vérité, pour les vingt-quatre autres textes (contes, récits, variations) du recueil auquel "Le Rêve de l'escalier" donne son titre. De la réalité quotidienne et du pseudo-réel qui hante le sommeil au vrai fantastique, la marge est souvent étroite. Dino Buzzati excelle à glisser de l'une à l'autre, à suivre les méandres des distorsions temporelles, à faire résonner le tic-tac de la pendule fantôme annonciatrice de l'avenir, à chausser les lunettes qui révèlent Les Vieux clandestins, à brancher la télévision-vérité des Inventions, à écouter chiens et vieille auto. , L'humour comme dans l'apologue gai de L'Epouse ailée, l'observation désabusée d'Icare ou de Lettre d'amour, l'ironie amère inspirée par les conflits de générations et le Temps dévoreur des êtres, sont d'autres facettes qu'offre ici le talent d'un des meilleurs écrivains italiens contemporains."
21. Nouvelles inquiètes
Dino Buzzati
4.01★ (184)

"Nouvelles inquiètes" [recueil de nouvelles] — traduit de l'italien par Delphine Bahuet-Gachet pour les éditions Robert Laffont (Paris) , coll. "Pavillons", 454 pages, rééd. 2018 ; rééd. en coll. de poche aux éditions Christian Bourgois (Paris), coll. « 10/18 », 400 pages, 2008. /// ARGUMENT : "Dans un fort reculé, une sentinelle reçoit la visite d'une mystérieuse ombre qui vient chercher un général célèbre, désormais vieux et malade. Le démon, lassé de voir les hommes lutter contre lui, entreprend de faire la grève du Mal. Un écrivain se réveille un matin avec une idée de roman fabuleuse qu'un de ses rivaux lui a donnée en rêve. Ainsi débutent quelques-unes des quarante-neuf "Nouvelles inquiètes", réunies ici. Chacune d'elles ouvre les portes d'un monde étrange dans lequel rien n'est ce qu'il paraît, où passé et présent se confondent. Sous le signe de l'intranquillité, ce recueil d'histoires troublantes met en scène les grands thèmes chers à l'enchanteur transalpin. Dans ces nouvelles d'abord parues dans la presse, Dino Buzzati, l'auteur du "Désert des Tartares" et du "K", renoue avec l'art du fantastique dont il est un maître incontesté, mêlant l'étrange et l'absurde avec brio." /// « C'est de là que pour nous naît l'inquiétude de ces Nouvelles inquiètes : s'apercevoir que le monde n'est pas exactement ce que nous pensions qu'il était, que le rêve a une puissance insoupçonnée, que la frontière que nous considérions infranchissable entre la vie et la mort est poreuse, que le diable existe mais qu'il n'est pas celui que l'on croit, que les hommes que nous donne à voir Buzzati sont bien nos semblables. Qu'on y prenne garde : l'inquiétude n'est pas la peur, encore moins l'horreur ; elle est quelque chose d'infimement (et d'infiniment) dérangeant mais qui n'empêche pas le sourire. » [Delphine Gachet]
22. Nouvelles oubliées
Dino Buzzati
3.68★ (69)

"Nouvelles oubliées" [recueil de nouvelles] — traduit de l’italien par Delphine Gachet pour les éditions Robert Laffont (Paris), coll. « Pavillons », 2009. /// ARGUMENT : "Publication des dernières nouvelles inédites en français de Dino Buzzati : la pièce qui manquait encore au puzzle... Après "Nouvelles inquiètes", la collection "Pavillons" publie "Nouvelles oubliées", un nouveau recueil de textes inédits en français. Avec cet ouvrage, le lecteur français a désormais accès à toute l'oeuvre narrative de Buzzati. Le choix a été fait de classer ces textes selon l'ordre chronologique de leur publication en Italie : la période couverte s'étend sur plus de vingt-cinq ans ; de 1942 ("Élégance militaire") à 1968 ("Le mausolée"). Le lecteur retrouvera dans les premières nouvelles l'Afrique que Buzzati connut durant la Seconde Guerre mondiale où, en tant que journaliste, il fut correspondant de guerre et envoyé spécial. À l'autre bout de l'échelle du temps, on trouvera des textes d'une tonalité très différente : citons "L'autre Venise", texte poétique qui nous fait découvrir une Venise inhabituelle que seul révèle le crépuscule. Mais le lecteur rencontrera aussi des thèmes qui ont hanté Buzzati tout au long de sa vie, de son oeuvre : le temps, la mort, le destin..."
23. Nouvelles étranges et inquiétantes
Dino Buzzati
3.63★ (115)

"Nouvelles étranges et inquiétantes" [recueil de nouvelles] — traduit de l'italien par Claire Joubaire, avec une postface de Yves Panafieu, pour les éditions Flammarion (Paris), coll. « G-F Étonnants classiques », 125 pages, 2010. /// ARGUMENT : « Quand vient la nuit et que l'on se retrouve seul, certaines pensées resurgissent et envahissent l'esprit, occultant tout le reste. » Assaillis par le trouble, doutant de leurs capacités à discerner le vrai du faux : voilà l'état dans lequel sont plongés les personnages de ces nouvelles ! Ghitta Freilaber a-t-elle vraiment vu un monstre dans le grenier de la maison ? Cet homme, sec et froid, qui converse avec un enfant candide, fait-il réellement face à celui qu'il était trente-cinq ans plus tôt, à la faveur d'un incroyable saut dans le temps? Quant à cet autre, confronté à une série d'incidents, est-il victime d'une prémonition néfaste ou de sa propre crédulité? Conteur hors pair, maniant l'humour aussi bien que l'angoisse, Buzzati dessine un univers singulier, où l'inattendu se mêle à l'ordinaire et le surréel au réel. En réunissant des extraits de l'entretien que Buzzati accorda peu avant sa mort à Yves Panafieu, le dossier de l'édition introduit le lecteur dans le "laboratoire secret" de l'écrivain."
24. Douce Nuit et autres nouvelles cruelles
Dino Buzzati
3.83★ (18)

"Douce Nuit et autres nouvelles cruelles" [recueil de 9 nouvelles] — traduit de l'italien par David Braun pour les éditions Larousse (Paris) avec dossier pédagogique, 112 pages, 2011. /// ARGUMENT : "Un gémissement d’angoisse et le jardin, assoupi dans la quiétude d’une nuit d’été, devient le théâtre d’une kermesse de la mort. Avec Dino Buzzati, une quotidienneté, anodine de prime abord, peut soudain révéler une fêlure, d’où émerge une dimension véritablement fantastique et surnaturelle. Ces neuf nouvelles plus cruelles les unes que les autres vont sans nul doute susciter questionnements, étonnements voire inquiétudes."
25. Douze nouvelles
Dino Buzzati
4.07★ (88)

"Dodici racconti" / "Douze nouvelles" [recueil de 12 nouvelles en édition bilingue] — traduit de l'italien par Christiane et Mario Cochi pour les éditions Pocket (Paris) , coll. "Langues pour tous", 208 pages, 2014. /// PRESENTATION : "La série bilingue propose : une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes ; une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d'auteurs étrangers."/// CONTENU : — "Denuncia del reddito" / "La déclaration de revenus" ; — " Non è mai finit" / "Ça n'est jamais fini" ; — "Delicatezza" / "Délicatesse" ; — "Cendrillon" ; — "Il buon nome" / "L'honneur du nom" ; — "Dal medico" / "Chez le médecin" ; — "Vecchia auto" / "Vieille voiture" ; — "La farfalletta" / "Le petit papillon" ; — "Tre storie del Veneto" / "Trois histoires de Vénétie" ; — "L'elefantiasi" / "L'éléphantiasis" ; — "L'ubiquo" / "L'ubiquiste" ; — "L'uovo" / "L'œuf".
26. Nouvelles
Dino Buzzati
3.81★ (45)

"Nouvelles" [recueil de 5 nouvelles] — traduit de l’italien par Jaqueline Jacquelline Remillet avec autorisation de reproduction des éd. Robert Laffont par les éditions Hatier (Paris), coll. "Classiques" Hatier poche / "Collège" avec dossier pédagogique, 96 pages, 2010. /// ARGUMENT : "Cinq histoires savoureuses et étrangement inquiétantes qui racontent les difficultés des hommes à vivre ensemble, l'injustice sociale et la mort inévitable des uns comme des autres. Des nouvelles drôles et tragiques à la fois, dans lesquelles l'irrationnel sert de révélateur." /// CONTENU : "Le veston ensorcelé" ; "L'oeuf" ; Douce nuit" ; "Jeune fille qui tombe... tombe" ; "Chasseur de vieux".
27. Bestiaire magique
Dino Buzzati
3.73★ (109)

"Bestiaire magique" [recueil de contes et nouvelles] — traduit de l'italien par Michel Breitman pour les éditions Robert Laffont (Paris), coll. "Pavillons", 448 pages, réédition, 2019 ; réédition en collection de poche aux éd. Christian Bourgois (Paris), coll. "10/18 - domaine étranger" (Paris), 1999. /// ARGUMENT : "Dino Buzzati (1906-1972) aima toute sa vie s'entourer de chiens. Il intégra la gent animale à son univers, au même titre que la nature et la ville de Milan. Chez l'auteur du "Désert des Tartares", point n'est besoin de monstre pour dénoncer l'angoisse séculaire intimement liée à la condition humaine. Buzzati est un écrivain civique et politique et le "Bestiaire magique" ne déroge pas à cette règle ; parlant des animaux, il parle du monde et de l'homme perdu au milieu de cette « improbable réalité qui nous sollicite tant ». Ce naturaliste scrupuleux n'hésite pas à teinter parfois ses récits de fabuleux ou de fantastique, son bestiaire n'en sonde qu'avec plus d'acuité cette autre réalité, porteuse de toutes nos angoisses et de certains de nos espoirs." /// "Si, au centre de l’oeuvre de Dino Buzzati, se trouve l’Homme, avec ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs, son univers est aussi peuplé d’animaux qui peuvent l’aider, l’éclairer, mais aussi lui mener la vie dure. Dans ce recueil d’articles et de nouvelles, les animaux sont même les acteurs principaux. En compagnie de ces personnages d’un genre particulier, Buzzati nous entraîne dans un monde en tout point semblable au nôtre mais où, pourtant, une fêlure, infime et dérangeante, nous fait pénétrer dans la dimension mystérieuse de l’existence."
28. Toutes ses nouvelles, tome 1 : 1942-1966
Dino Buzzati
4.38★ (25)

"Toutes ses nouvelles" [Intégrale des nouvelles], tome I : "1942-1966" — traduit de l’italien par Michel Breitman, Jacqueline Remillet et Delphine Bahuet-Gachet pour les éditions Robert Laffont (Paris), collection "Pavillons", 714 pages,1990 .
29. Le Capitaine Pic ou le Triomphe du règlement, édition bilingue (italien/français)
Dino Buzzati
"Le Capitaine Pic ou le Triomphe du règlement" [poésie et textes courts], bilingue italien/français, édition Obsidiane (Sens), 67 pages, 2001. /// ARGUMENT : "Des publications comme celles de La Tourelle sont portées par une rare passion pour le livre et les beaux textes, dont ce recueil de Dino Buzzati — en édition bilingue, s'il vous plaît — , constitue un exemple achevé. Buzzati n'est plus à présenter, ni comme nouvelliste ni comme romancier, mais voici révélés deux aspects différents de son talent proprement fantastique : ses dessins (celui de couverture est un vrai bijou), et des poésies où l'écrivain tire le meilleur parti des noirs et des blancs. Par bribes, il compose des historiettes sarcastiques ou tendres, en préférant tel détail révélateur à l'envolée des grandes idées, et en faisant confiance au blanc de la page pour truffer ses déclarations de silences complices. Pour ménager des plages de vide où le lecteur aura tout loisir d'y mettre du sien, d'alimenter ce qui est dit par ses réflexions et son imaginaire personnels. Cette œuvre est relativement maigre, deux longs poèmes et un florilège de tableautins d'ambiance. Mais il y a un plaisir pur à suivre la destinée du Capitaine Pic, que le caprice d'un roi de comédie a lancé dans le désert afin d'y pourchasser d'improbables ennemis. On songe au "Désert des Tartares", évidemment, mais revisité sur le mode bouffon. Il y a aussi tout le drame des vies mort-nées, chez un retraité qui imagine l'impossible et le virtuel — ses espoirs irréalisés, ses envies étouffées, ses déceptions rentrées — , dans le court intervalle qui sépare Les Trois Coups frappés à sa porte, et la banalité d'une rencontre coutumière. Tout cela sans componction et avec l'ironie d'un jeu dangereux, fait de ruptures. Le fantastique de Buzzati surgit par à coups, investissant le réel de saynètes paroxystiques, ou par bouffées d'un impalpable désenchantement. Le vide de pauvres vies, dans une langue superbement sonore. " [Alain DARTEVELLE, 1ère parution le 1er mars 1988, "Fiction 395"].
30. Fin dramatique d'un musicien célèbre : Le Manteau - Petite promenade - Les Fenêtres - La Fin du bourgeois
Dino Buzzati
4.00★ (4)

"Fin dramatique d'un musicien célèbre" ; " Le Manteau" ; "Petite promenade" ; "Les Fenêtres" ; 'La Fin du bourgeois" [théâtre], recueil de 5 pièces— traduit de l'italien par Karin Wackers pour les éditions Actes Sud (Arles), coll. "Papiers", 162 pages, 1992. /// ARGUMENT :"Dans son théâtre, comme dans ses romans et ses très nombreuses nouvelles, Dino Buzzati joue à cache-cache avec la mort. Dans une Italie en proie aux croyances, il fait fi de toute superstition... La mort qui lui est une alliée naturelle grandit dans sa montagne natale, sévit dans les villes ternes et bruyantes, et ne reste pas toujours invaincue. Le théâtre de Dino Buzzati, dans sa fiction, dans son écriture fantastique, reste ancré dans la réalité."
31. Six pièces en un acte
Dino Buzzati
3.60★ (16)

"Six Pièces en un acte" [théâtre] recueil de 6 pièces — traduit de l'italien par Karin Espinosa et Françoise Gallo pour les éditions Actes Sud (Arles), 95 pages, 1992. /// ARGUMENT : "Si les pièces en un acte sont au théâtre ce que les courts métrages sont au cinéma, elles ont le même mérite de condenser l'action et d'en accélérer le rythme. Dino Buzzati disait : « Si dans un livre, un chapitre peut être ennuyeux, au théâtre c'est carrément insupportable. » Il déploie d'ailleurs tout son talent dans une unité d'action, à l'intérieur d'un espace réduit et d'un temps scénique restreint. Ses pièces sont des tableaux d'une société atemporelle, extraordinairement bien brossés. Dans le théâtre de Dino Buzzati coexistent les deux aspects de la réalité : la réalité extérieure, par la reproduction photographique de l'existence ; la réalité intérieure, en abandonnant ses personnages à leurs rêves, à leurs fantasmes, à leurs désirs, à leurs angoisses. C'est ce fil dramaturgique qui sous-tend chacune des pièces et qui en est une remarquable composante. Le journaliste, témoin de son temps, n'a pas mis son "oeil" en poche."
32. Montagnes de verre
Dino Buzzati
3.38★ (14)

"Montagnes de verre" [chroniques d'alpinisme] — traduit de l'italien par Enrico Camanni pour les éditions Denoël (Paris), 336 pages, 1991. /// ARGUMENT : "Dino Buzzati était alpiniste, pratiquant, passionné. Il écrivit entre 1932 et 1971 ces textes, tantôt sensibles, drôles, tantôt dramatiques où il a mis le meilleur de son bénie de grand écrivain au service de ce sport singulier. Chez Kafka, l'homme est prisonnier de mécanismes qui lui sont extérieurs : c'est « quelque chose » qui lui arrive. Chez Buzzati, l'homme est prisonnier de lui-même. Cela devient un jeu-drame de boîtes chinoises, l'une dans l'autre et puis dans une autre encore, jusqu'à ce que le contenu des boîtes perde toute signification et que l'attente devienne sa propre fin, à l'infini. A une sensibilité comme celle-là, la conquête d'un point fixe dans cet infini de sommet peut apparaître comme une oasis de sérénité dans l'incessant tourment d'espérances qui ne se réalisent pas."
33. Le régiment part à l'aube
Dino Buzzati
3.70★ (107)

"Le régiment part à l'aube" [recueil de textes courts], publication posthume, 1985 — traduit de l’italien par Susi et Michel Breitman pour les éditions Robert Laffont (Paris), 154 pages, 2008 /// ARGUMENT : "Ce recueil de nouvelles signe l'apothéose d'une œuvre tout entière vouée au mystère de la vie... et de la mort. C'est dans son village natal, près de Belluno, que Dino Buzzati, atteint d'un cancer, va passer les derniers mois de sa vie. Conscient que l'échéance fatale est proche, il écrit une série de textes courts qui marquent l'aboutissement de ses réflexions majeures. La métaphore de la vie militaire vers laquelle il revient dans ce livre et qu'il affectionne (on l'a vu dans son célèbre "Désert des Tartares") est le moyen pour le grand écrivain italien de se pencher sur les thèmes du sacrifice, de l'obéissance, de la fatalité, de la grandeur, de la vacuité... Derrière l'apparente retenue, l'impassibilité à la fois inquiétante et ironique de ces récits, l'émotion est tangible. On veut bien croire Buzzati lorsqu'il déclare que son " régiment " est prêt à partir. Cet "avis de départ" d'un voyageur immobile ne peut laisser aucun lecteur indifférent. Car là aussi gît l'insondable condition humaine."
34. Chroniques de la guerre sur mer
Dino Buzzati
4.00★ (8)

"Chroniques de la Guerre sur Mer" [recueil de chroniques journalistiques] — traduit de l'italien par Stéphanie Laporte pour les éditions Les Belles Lettres, coll. « Mémoires de guerre », 354 pages, 2014. /// ARGUMENT : "Le Désert des Tartares", premier livre de Dino Buzzati, vient tout juste de sortir en librairie quand son auteur embarque en juin 1940 sur le croiseur Fiume pour couvrir la guerre en Méditerranée en tant que correspondant du "Corriere della Sera". "Chroniques de la guerre sur mer", inédit en France, reprend les dépêches envoyées par le reporter de 33 ans pendant les trois années durant lesquelles il participe aux batailles navales entre les flottes italiennes et britanniques, des côtes siciliennes et du Golfe de Syrte jusqu'à la mer Égée. Des articles dans lesquels on retrouve tout le talent de nouvelliste de Buzzati qui émerge à peine du conflit imaginaire vécu par le héros de son roman, l'officier Giovanni Drogo. De la guerre fantasmée à la guerre vécue, l'auteur se retrouve soudain plongé au milieu des combats navals mais aussi de leur longue attente. Immenses étendues immobiles, batailles sans vainqueur véritable, huis-clos de la vie à bord, le journaliste-écrivain n'a pas son pareil pour raconter la guerre à partir de la bravoure d'un simple mousse, du vacarme de la salle des machines, et même du regard d'un chien. Ces chroniques demeurent un témoignage rare et étincelant d'un épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale."
35. Chroniques terrestres
Dino Buzzati
3.56★ (26)

"Chroniques terrestres" [recueil d'articles journalistiques] — traduit de l'italien par Delphine Gachet pour les éditions Robert Laffont (Paris), coll. « Pavillons », 456 pages, 2014. /// ARGUMENT : "Inédit en français, ce volume rassemble une sélection des articles écrits par Dino Buzzati, au cours d'une collaboration longue de plus de quarante ans au "Corriere della Sera". Correspondant de guerre, envoyé spécial, chroniqueur, journaliste sportif, critique d'art... Buzzati y a occupé des postes très différents, dessinant un parcours singulier, et ces textes témoignent de la richesse de cet éclectisme. De l'Italie au Japon jusqu'à l'Afrique, de Jean XXIII à Marilyn Monroe et Albert Camus, des batailles navales de la Seconde Guerre mondiale aux premières missions spatiales en passant par la biennale de Venise, des faits divers les plus terriblement réels à des récits laissant place aux fantaisies de l'imagination, Buzzati nous convie à revisiter ce siècle qui fut le sien."
36. Sur le Giro 1949 : Le duel Coppi-Bartali
Dino Buzzati
3.88★ (56)

"Sur le Giro 1949. Le duel Coppi-Bartali" [recueil d'articles journalistiques], 1949 — traduit de l'italien par pour les éditions Robert Laffont (Paris), 205 pages, 1984. /// ARGUMENT : "Envoyé sur le Tour d'Italie en 1949, l'écrivain relate ici la course cycliste dans une Italie d'après-guerre encore marquée par le fascisme. Il évoque notamment le duel entre les deux sportifs Gino Bartali et Fausto Coppi. Dino Buzzati n’y connaissait rien au vélo. Et c’est pourtant lui qu’envoie le "Corriere della Sera" pour couvrir le Tour d’Italie 1949 et suivre le duel attendu par tout un pays entre le “vieux lion” Gino Bartali et Fausto Coppi, un duel épique entre? dans la légende du sport. L’auteur du "Désert des Tartares", du "K", véritable reporter dictant ses papiers a? la fin des étapes, convoque Hector et Achille, imagine un dialogue entre deux chèvres regardant passer le peloton ou, tel un béotien, s’intéresse aux pédales — « Quand l’une est en haut, l’autre est en bas et chacune veut imiter l’autre » — et à Serse Coppi, le frère méconnu, Buzzati décrit l’Italie d’après-guerre, une botte encore rougie par les braises du fascisme, et les Italiens du bord des routes qui n’ont d’yeux que pour les deux champions : Gino le Toscan, le pieux, le conservateur réfugié au Vatican pendant la guerre, qui puise dans sa foi l’énergie pour gravir les montagnes ; et son inverse, le Campionissimo, piémontais, moderne, cartésien, progressiste, pas religieux pour un sou. Bartali est petit, Coppi est élancé. Ce sont les deux visages de l’Italie, comme l’écrira Malaparte. L’écrivain, déjà reconnu, ne singe pas les journalistes sportifs, il chronique ce Giro a? sa manière unique, avec des angles inhabituels, nous livre le récit d’une épopée plus grande que le sport, nous conte une péninsule qui oublie son quotidien avec ce merveilleux prétexte qu’est son tour à vélo. Un texte qu’on ne peut lire sans émotion ni passion, et qui a toute sa place dans l’œuvre de Dino Buzzati. Dino Buzzati, est bien sûr l’auteur de l’un des grands classiques du XXe siècle, "Le Désert des Tartares", d’un recueil fameux de nouvelles, "Le K", ou encore d’un succès de littérature jeunesse, "La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours". Il était également peintre, et surtout journaliste au "Corriere della Serra", un métier qui l’a influencé dans sa quête, à partir du quotidien, de l’insolite, voire du fantastique."
37. Lettres à Brambilla
Dino Buzzati
3.50★ (4)

"Lettres à Brambilla", éditions Grasset (Paris), 300 pages, 1988. /// ARGUMENT : "Dino Buzzati a 13 ans en 1919 quand il commence à "converser" par écrit avec son ami le plus cher, Arturo Brambilla : des centaines de lettres, pendant trente ans. Et dans ces pages, comme dans la tissure secrète de toute une existence, naît l'autobiographie inédite d'un écrivain qui se raconte jour après jour, sans retenue, pudeur ou réticence, avec la sincérité totale de qui sait qu'il s'adresse à la seule personne au monde capable de l'écouter vraiment, disposée et désireuse de le comprendre."
38. Poème-bulles
Dino Buzzati
4.33★ (6)

"Poema a Fumetti" / "Poème-bulles", ed. Oscar Mondadori (Milano), 222 pagine, 1969 ; rééd. coll. "Oscar scrittori moderni", 2008 — traduit de l'italien par Max Gallo et Antoine Ottavi pour les éditions Robert Laffont (Paris), 226 pages, 1970. /// Argument : "Mêlant les mots et les images, Dino Buzzati exprime son univers poétique et traduit dans un langage et une sensibilité modernes un des plus vieux mythes du monde."
39. Poésies II : Pioche de feu
Dino Buzzati
3.00★ (1)

"Pioche de feu". Poésies, II [recueil de poèmes] — traduit de l'italien par Dino Beralto, avec une postface de Frédéric Bonan, pour les éditions La Tourelle, 99 pages, 1988.
40. Orfi aux enfers : Poema a fumetti
Dino Buzzati
3.71★ (25)

"Orfi aux enfers"; "Poema a fumetti" — traduit de l'italien par Charlotte Lataillade, avec une préface de Delphine Bahuet-Gachet pour les éditions Actes Sud (Arles), 231 pages, 2001. /// ARGUMENT : "En plein concert, Orfi, jeune chanteur pop à la mode, croise le regarde d'Eura venue l'acclamer au milieu de la foule de groupies. Un peu plus tard, alors qu'il regarde par la fenêtre, il croit la reconnaître et la voir entrer dans l'immeuble d'en face en passant au travers du mur, comme un fantôme. A partir de là, il n'aura de cesse de tenter de la retrouver et l'image d'Eura l'obsédant, armé de sa guitare et de ses chansons, il ira jusqu'aux portes des enfers, réussira à y entrer et à retrouver sa belle. L'amour d'Orfi pour la jeune fille, aussi grand soit-il, sera-t-il assez fort pour la ramener sur terre ?"
41. La boutique del mistero
Dino Buzzati
"La boutique del mistero", ed. Oscar Mondadori (Milano), 1992. /// ARGUMENT : "La boutique del mistero" è una raccolta di trentuno racconti pubblicati in diversi volumi e ordinati dallo stesso autore "nella speranza — come ebbe a dichiarare — di far conoscere il meglio di quanto ho scritto". Il racconto di Buzzati è un momento di indagine profonda, un'esplorazione emozionante. Poche volte, nella letteratura italiana, uno scrittore ha indagato cosi a fondo il mistero che circonda l'uomo contemporaneo, le debolezze e i paradossi che lo caratterizzano, la sua solitudine, le sue esperienze. La boutique del mistero (con i suoi più famosi racconti : "Il colombre", "I sette messaggeri", "Sette piani", "Il mantello") offre al lettore la possibilità di capire a quale perfezione di stile sia arrivato Dino Buzzati e, in definitiva, l'eccezionalità delle sue "cronache" metafisiche."
42. Il meglio dei racconti
Dino Buzzati
4.00★ (3)

"Il meglio dei racconti", ed. Oscar Mondadori (Milano), 368 pagine, 2019. /// ARGUMENT : "Dino Buzzati (Belluno 1906 - Milano 1972), tra i più originali autori italiani del Novecento, entrò nel 1928 al « Corriere della Sera », di cui fu cronista, redattore e inviato speciale. Esordì nel 1933 con "Bàrnabo delle montagne", cui seguirono numerosi romanzi e racconti di successo tra i quali : "Il segreto del Bosco Vecchio" (1935), "Il deserto dei Tartari" (1940), "La famosa invasione degli orsi in Sicilia" (1945), "Paura alla Scala" (1949), "Sessanta racconti" (premio Strega nel 1958), "Un amore" (1963) e "Il colombre" (1966)."
43. Opere scelte
Dino Buzzati
4.00★ (1)

"Opere scelte", Arnoldo Mondadori ed. (Milano), 1.639 pagine, 2012. /// ARGUMENT & CONTENU : "La scelta delle opere presentata nel volume, curato da Giulio Carnazzi, offre un campioni dei diversi generi letterari in cui Buzzati si è cimentato : oltre alla produzione narrativa, vi si trovano opere teatrali, libretti per musica, raccolte di poesia e un'antologia di scritti giornalistici di cronaca e critica d'arte. "La famosa invasione degli orsi in Sicilia" viene presentata col corredo di tavole a colori che l'autore disegnò per la prima edizione."
44. Oeuvres - Bouquins 1995/01
Dino Buzzati
4.35★ (26)

"Oeuvres" [Intégrale], Tome 1, publié sous la direction de Francis Lacassin pour les éditions Robert Laffont (Paris), collection "Bouquins", 992 pages, 1995. /// ARGUMENT & CONTENU : "Dino Buzzati (1906-1972) figure parmi les grands noms de la littérature italienne et européenne de notre XXe siècle ; il est assurément un des maîtres du fantastique moderne. La vie de Buzzati est tout entière placée sous le signe de l'écriture : il mène de front deux carrières, celle de journaliste au grand quotidien milanais "Il Corriere della Sera" et celle d'écrivain. Mais ces deux activités ne font qu'une pour lui tant elles se nourrissent l'une de l'autre. Journaliste, écrivain, Buzzati est aussi peintre et dessinateur, illustrateur de certains de ses livres. Cet homme aux talents multiples est l'auteur d'une œuvre littéraire caractérisée elle aussi par la diversité : Dino Buzzati est auteur de romans, de nouvelles, mais aussi de poésies, de contes pour enfants, de nombreuses pièces de théâtre, de livrets d'opéra, d'un singulier roman-bande dessinée... Quelle que soit la forme choisie, Dino Buzzati s'est toujours rangé, délibérément et obstinément, du côté de l'imaginaire, du merveilleux, du fantastique. Ses textes nous font pénétrer dans un monde en tous points semblable au nôtre mais où pourtant il y a comme une fêlure, quelque chose d'infimement mais d'infiniment dérangeant. C'est par cette fissure que l'auteur nous fait accéder à la dimension mystérieuse du réel. Au centre de l'œuvre de Dino Buzzati se trouve l'Homme, ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs. Cette méditation sur la fuite du temps, sur la fatalité du destin, sur l'absurdité de la condition humaine, chez Buzzati passe par un art de raconter sans pareil, qui tisse la trame de récits au climat envoûtant. Ce premier tome de la collection "Bouquins" couvre la production des vingt premières années : du premier roman "Bàrnabo des montagnes" (1933) à la pièce "Un cas intéressant" (1953), adaptée et mise en scène par Albert Camus à Paris, en passant notamment par "Le Désert des Tartares". /// Ce volume comprend les textes suivants : "Barnabo des montagnes" / "Le Secret du Bosco Vecchio" / "Le Désert des Tartares" / "Petite promenade" / "Les Sept Messagers" / "La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours" / "Panique à la Scala" / "Un cas intéressant"/ Préface de Francis Lacassin.
45. Oeuvres - Bouquins 01
Dino Buzzati
4.73★ (52)

"Dino BUZZATI. Oeuvres. [Intégrale], Tome 1, publié sous la direction de Francis Lacassin pour les éditions Robert Laffont (Paris), collection "Bouquins", 992 pages, réédition de l'ouvrage publié en 1995, 2006. /// ARGUMENT & CONTENU : "Dino Buzzati (1906-1972) figure parmi les grands noms de la littérature italienne et européenne de notre XXe siècle ; il est assurément un des maîtres du fantastique moderne. La vie de Buzzati est tout entière placée sous le signe de l'écriture : il mène de front deux carrières, celle de journaliste au grand quotidien milanais "Il Corriere della Sera" et celle d'écrivain. Mais ces deux activités ne font qu'une pour lui tant elles se nourrissent l'une de l'autre. Journaliste, écrivain, Buzzati est aussi peintre et dessinateur, illustrateur de certains de ses livres. Cet homme aux talents multiples est l'auteur d'une œuvre littéraire caractérisée elle aussi par la diversité : Dino Buzzati est auteur de romans, de nouvelles, mais aussi de poésies, de contes pour enfants, de nombreuses pièces de théâtre, de livrets d'opéra, d'un singulier roman-bande dessinée... Quelle que soit la forme choisie, Dino Buzzati s'est toujours rangé, délibérément et obstinément, du côté de l'imaginaire, du merveilleux, du fantastique. Ses textes nous font pénétrer dans un monde en tous points semblable au nôtre mais où pourtant il y a comme une fêlure, quelque chose d'infimement mais d'infiniment dérangeant. C'est par cette fissure que l'auteur nous fait accéder à la dimension mystérieuse du réel. Au centre de l'œuvre de Dino Buzzati se trouve l'Homme, ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs. Cette méditation sur la fuite du temps, sur la fatalité du destin, sur l'absurdité de la condition humaine, chez Buzzati passe par un art de raconter sans pareil, qui tisse la trame de récits au climat envoûtant. Ce premier tome de la collection "Bouquins" couvre la production des vingt premières années : du premier roman "Bàrnabo des montagnes" (1933) à la pièce "Un cas intéressant" (1953), adaptée et mise en scène par Albert Camus à Paris, en passant notamment par "Le Désert des Tartares". /// Ce volume comprend les textes suivants : "Barnabo des montagnes" / "Le Secret du Bosco Vecchio" / "Le Désert des Tartares" / "Petite promenade" / "Les Sept Messagers" / "La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours" / "Panique à la Scala" / "Un cas intéressant"/ Préface de Francis Lacassin.
46. Oeuvres - Bouquins 02
Dino Buzzati
4.69★ (22)

"Dino BUZZATI. Oeuvres. [Intégrale], Tome 2, publié sous la direction de Delphine Gachet pour les éditions Robert Laffont (Paris), collection "Bouquins", 1.184 pages, 2006. /// ARGUMENT & CONTENU : "Dino Buzzati (1906-1972) figure parmi les grands noms de la littérature italienne et européenne de notre XXe siècle ; il est assurément un des maîtres du fantastique moderne. La vie de Buzzati est tout entière placée sous le signe de l'écriture : il mène de front deux carrières, celle de journaliste au grand quotidien milanais "Il Corriere della Sera" et celle d'écrivain. Mais ces deux activités ne font qu'une pour lui tant elles se nourrissent l'une de l'autre. Journaliste, écrivain, Buzzati est aussi peintre et dessinateur, illustrateur de certains de ses livres. Cet homme aux talents multiples est l'auteur d'une oeuvre littéraire caractérisée elle aussi par la diversité : Dino Buzzati est auteur de romans, de nouvelles, mais aussi de poésies, de contes pour enfants, de nombreuses pièces de théâtre, de livrets d'opéra, d'un singulier roman-bande dessinée... Quelle que soit la forme choisie, Dino Buzzati s'est toujours rangé, délibérément et obstinément, du côté de l'imaginaire, du merveilleux, du fantastique. Ses textes nous font pénétrer dans un monde en tous points semblable au nôtre mais où pourtant il y a comme une fêlure, quelque chose d'infimement mais d'infiniment dérangeant. C'est par cette fissure que l'auteur nous fait accéder à la dimension mystérieuse du réel. Au centre de l'oeuvre de Dino Buzzati se trouve l'Homme, ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs. Cette méditation sur la fuite du temps, sur la fatalité du destin, sur l'absurdité de la condition humaine, chez Buzzati passe par un art de raconter sans pareil, qui tisse la trame de récits au climat envoûtant. Ce second tome de la collection " Bouquins " couvre la production des vingt dernières années. Il rassemble les romans, nouvelles, carnets de la maturité : du journal de Buzzati "En ce moment précis" au dernier recueil de nouvelles "Les Nuits difficiles" (1971), en passant notamment par "Le K." /// Ce volume comprend les textes suivants : "En ce moment précis" / "L'Ecroulement de la Baliverna" / "L'Image de pierre" / "Nous sommes au regret de..." / "Un amour" / "Le K" / "Les nuits difficiles" / Préface de Delphine Gachet.
47. Mes déserts, entretiens avec Yves Panafieu
Dino Buzzati
3.67★ (6)

"Dino BUZZATI : un autoritratto" /"Dino BUZZATI : mes déserts" [ouvrage d'entretiens], Entretiens avec Yves PANAFIEU, éditions Robert Laffont (Paris), collection "Pavillons", 367 pages, 1973.
48. Dino Buzzati
Michel Suffran
2.50★ (11)

"Dino Buzzati. Qui êtes-vous ?" de Michel SUFFRAN et Yves PANAFIEU [essai biographique], éditions La Manufacture, 366 pages, 1988 ; réédition sous le titre "Dino Buzzati", 334 pages,1991. /// ARGUMENT : "Un jeune officier, Drogo, attend dans un fortin perdu au bord d'une frontière morte. Il attend l'invasion qui justifiera sa vie. Et toute sa vie va se consumer en cette attente. Lorsque l'invasion, enfin, se déploie du fond de l'horizon vide, il est trop vieux et s'en va mourir à l'écart, solitaire. Alors, « dans l'obscurité, bien que personne ne le voie, il sourit ». On aura reconnu, résumé à grands traits, le roman le plus célèbre de Dino Buzzati (1906-1972). Mais sait-on assez que "Le Désert des Tartares" s'intègre dans une oeuvre d'une parfaite cohérence, et qui constitue une incomparable méditation pascalienne sur la condition humaine ? Les thèmes abordés par Buzzati sont à la fois quotidiens et éternels : la solitude, l'angoisse, la mort, l'amour, la souffrance, la pitié... Mais le ton dont il les traite n'a rien de philosophique ni de dogmatique : il se veut et reste un conteur, un merveilleux inventeur d'histoires. Les formes qu'il utilise sont, elles-mêmes, d'une extrême variété : nouvelles, romans, contes, science-fiction, poésie, théâtre, journal intérieur, bande dessinée, reportages de presse. Complétée par d'importants extraits d'entretiens que Dino Buzzati eut, quelques mois avant sa mort, avec Yves Panafieu, l'approche de Michel Suffran est celle d'un lecteur passionné de celui qui, sous une transparente simplicité de regard et d'écriture, apparaît de plus en plus comme un contemporain capital, un témoin fraternel de notre aventure intérieure."
49. Dino Buzzati
Antonella Montenovesi
3.50★ (3)

"Dino Buzzati" d'Antonella MONTENOVESI [biographie], éditions Henri Veyrier (Paris), coll. "Les plumes du temps", 147 pages, 1990. /// ARGUMENT : "A partir d'un vaste ensemble de documents inédits, l'auteur a esquissé une biographie de l'écrivain, dévoilant les origines secrètes de ses inventions, ses rapports tourmentés avec les femmes." [©Electre 2022]
50. Dino Buzzati Le laboratoire secret
Michel Suffran
4.50★ (3)

"Dino Buzzati. Le Laboratoire secret." de Michel SUFFRAN [biographie], éditions La Renaissance du Livre (Paris), collection "Signatures", 272 pages, 1998. /// ARGUMENT : "Cette biographie intellectuelle de Buzzati nous éclaire sur la personnalité de l'écrivain et ses thèmes à la fois quotidiens et éternels: la solitude, l'angoisse, la mort, la souffrance, la pitié... Auteur de romans et de nouvelles, de pièces de théâtre et de bandes dessinées, artiste-peintre, Buzzati incarne une forme de "fantastique à l'italienne". [ © Electre 2022 ]
51. Buzzati : le Desert des Tartares
François Livi
4.25★ (21)

"Le Désert des Tartares" de Dino BUZZATI : analyse critique par François LIVI, éditions Hatier (Paris), collection "Profil d'une oeuvre", 79 pages, 1991. /// TABLE DES MATIERES : - "Angoisse et destin" - "Une image de la vie humaine" - "Le temps et les structures du récit" - "Un roman fantastique ?".
52. Cahier Buzzati n° 1
Dino Buzzati
3.50★ (7)

"Cahiers Buzzati" [revue littéraire] : recueils de textes à propos de l'Oeuvre de D.B. : "Cahiers Dino Buzzati" (1976-1991), éditions Robert Laffont (Paris) pour les n° 1, 2, 3, 4, 5 et 6 puis par l'Association des Amis de Dino Buzzati, 1, rue Voltaire, 33110 LE BOUSCAT (Dir. : Delphine Bahuet-Gachet) à partir du n°7 ; 9 numéros en 9 livraisons du n° 1 (1976) au n° 9 (avril-juin 1994). Rédacteurs : Marie-Hélène Caspar, Jean-Louis Curtis, Yves Frontenac, Gilbert Ganne, Gerard Mourgue, Yves Panafieu, Michel Suffran, … Revue dédiée à l’étude de la vie et de l’œuvre de Dino Buzzati (1906-1972). Fusionne en 1994 avec l'Associazione Dino Buzzati de Feltre (Italie). Site : http://www.buzzati.it/
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