Voici donc la preuve que l'on peut faire de bonnes nouvelles avec un début, une fin non ouverte et un développement au milieu !
Ceci est la troisième nouvelle écrite sur commande « autour du monde de la littérature » et éditée chez « Ombres Noires » que je lis.
Si « La Cavale de l'Étranger » m'avait déçue sur le fait que l'histoire promettait beaucoup et que le final avait été décevant, ici, ce ne sera pas le cas car nous sommes face à une nouvelle d'une efficacité redoutable !
Court, mais bon, rempli d'interrogations durant toute la lecture : est-ce que Diaz et Evans, les deux hommes chargés de liquider l'homme à la tête du cartel – Alonso Maria Carillo – ne sont pas en train de se tromper de cible ??
Où est le vrai ? Ou est le faux ? Pas de meurtres sanglants, entre ces pages, mais plus un suspense à la
Alfred Hitchcock, la musique de « Psychose » en moins. Quoique, vu mon emballement cardiaque, elle devait résonner dans le fond de ma tête.
En peu de pages, tout est dit, tout y est, les personnages sont attachants, travaillés en peu de mots, pas de développements inutiles, pas de fin où on se demande si l'auteur n'est pas en train de se foutre de notre gueule ou a fait face à une pénurie de papier subite pour ne pas avoir mis plus de pages.
Suspense, mystère, interrogations, odeur des livres rares (aah, la bibliothèque d'Alonso Maria Carillo…), vraies ou fausses pistes, adrénaline, tensions palpables, chaleur mexicaine perceptible et jeu de jambes magistral de la part de certains personnages.
Excellent ! 128 pages de plaisir pur qu'on referme avec regret car c'est déjà fini.
(4,5/5)
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