La poésie est quelque chose qui m'est compliqué.
Je trouve parfois le décalage absolument fascinant, et parfois consternant. Entre l'impression, oui, d'une forme de génie et en même temps d'une ridicule imposture.
La réalité est que soit tout le monde peut le faire, soit c'est réservé à quelques esprits et êtres hors norme. Dans les deux cas, c'est faux et insatisfaisant.
Claro, que je respecte profondément pour ses traductions exceptionnelles de livres massifs et inclassables, propose ici des textes en prose, rarement des rimes, qui parlent un peu de littérature, un peu de vie. En fait, j'en sais rien. Je comprends à la fois rien et ce que j'en veux comprendre. Parfois les mots m'ont fait glisser sur un tissu d'aise, parfois j'avais une impression comme s'ils me tombaient sur le paletot. Et j'avais envie de les épousseter de ma personne. Souffler dessus pour trier ceux qui veulent bien restent en adhérence de ceux qui ne veulent pas bien.
Le titre m'a guedin accroché, dès lors obligé de majoritairement suivre et poursuivre ce courant amoureux. Qui a décliné. Et de la pluie d'étoiles, n'en ont imprégné mon paletot* qu'un peu plus que trois.
* : mot souriant à répéter.