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EAN : 9782842614188
424 pages
Le Serpent à plumes (29/05/2003)
3.38/5   331 notes
Résumé :

Paris, 1889...
L'industrie, portée par la force de l'Éther, a révolutionné le monde. Le ciel bourdonne de machines volantes, les automates sont partout qui agissent au service des hommes, hommes qui communiquent entre eux par téléchromos d'un continent à un autre.

Dans cette ville moderne où s'ouvre une éblouissante Exposition Universelle, une jeune comédienne, Margo, aidée de son frère psychiatre, enquête sur la mort mystérieuse de sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (89) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 331 notes
Le titre de ce roman est déjà toute promesse en soi… et puis la couverture qui est juste magnifique et qui nous annonce du bon steampunk, d'autant que la quatrième de couverture donne l'eau à la bouche.

Un roman donc avec un packaging en béton armé…


Un roman qui alterne du point de vue : ceux d'un frère et d'une soeur, lui aliéniste et elle comédienne. sauf que cette dernière décide d'enquêter sur le décès d'une de ses amies et va la conduire vers des aventures… plutôt ennuyeuses.

Et oui le bocal était très beau , mais le contenu décevant. L'univers steampunk est toujours très agréable, Paris, l'exposition universelle de 1905 ou le moderne côtoie l'ancien. Mais j'avoue ne pas avoir eu beaucoup de sympathie pour les personnages.

L'intrigue se tient, mais sans beaucoup d'action , ni rien de palpitant.

Et puis surtout j'ai eu l'impression de relire un remake de la poupée sanglante de Gaston Leroux, version steampunk. Certes ce n'est pas la même chose. Mais cette lecture au final a été pénible car cette idée ne m'a jamais quittée. Et pourtant les histoires sont différentes, mais le fond reste le même.
Et j'avoue que même si Gaston Leroux est un vieil auteur , qui place un peu de fantastique dans son histoire il m'a beaucoup plus convaincu que cette lecture a 4 mains.

Bref un bel emballage pour un roman un peu plat

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Depuis le temps que ce titre me tentait, quelle déception... L'histoire m'intéresse mais l'écriture et les personnages m'indiffèrent complètement. J'ai pourtant avancé autant que j'ai pu mais ma vitesse de lecture est vraiment beaucoup trop lente à mon goût (et surtout, ne pouvoir lire que 4 ou 5 pages avant de m'endormir...). D'après ma liseuse, j'ai réussi à en lire 37% et il me reste environ 5h pour le finir mais je n'arrive pas à m'y intéresser plus que ça.

Bizarrement le titre n'a strictement rien à voir avec le peu d'histoire que j'ai lu car nous suivons un frère et une soeur par chapitres intercalés. La soeur est actrice pour le théâtre et le frère, aliéniste. La soeur apprend par journaux interposés la mort brutale de sa meilleure amie, soit-disant un suicide. Elle n'y croit pas et se lance, aidée de son frère, dans une enquête chevronnée. Mais le problème, c'est que celle-ci n'avance pas bien vite à mon goût. Les 2 personnages nous racontent leur journée en long, en large et en travers mais cela ne bouge pas beaucoup car ils ont leur métier également et des obligations avant leur enquête. Et au bout de 8 chapitres, l'histoire stagne vraiment beaucoup dans un univers steampunk pourtant original. L'intrigue se déroule à Paris pendant une Exposition Universelle où les avancées technologiques ont permis l'utilisation de l'éther sans en connaître les implications et les possibles dégâts sur la vie humaine. Grâce à nos 2 personnages, nous découvrons cet univers mais en même temps, l'histoire n'avance pas au même rythme et ça en devient lassant. le style n'y aide pas trop non plus car il est très légèrement ampoulé, tellement que certaines phrases m'endormaient toutes seules.

Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte prévue n'a pas été au rendez-vous et je n'ai même pas eu le courage d'attendre la moitié du livre pour voir si l'histoire décollait enfin. J'apprécie l'univers steampunk mais encore faut-il que le reste suive, à savoir des personnages intéressants et une histoire aux multiples rebondissements. Donc si vous êtes amateurs d'histoires aux démarrages très lents, je vous conseille de découvrir ce « mangeur d'opium » (inconnu au bataillon pour ma part...), sinon vous risquez de vous ennuyer ferme. Ayant d'autres livres de ces auteurs dans ma PaL, je vais peut-être attendre un peu avant de les découvrir.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je crois que c'est typiquement le genre de roman que j'ai lu bien trop tard. Je l'aurais sans doute plus apprécié en le découvrant il y a dix ou quinze ans.

Cette histoire steampunk écrite à quatre mains alterne à chaque chapitre entre deux personnages : Margo, actrice, et son frère Théo, aliéniste, qui enquêtent sur la mort "possiblement non accidentelle" de la meilleur amie de Margo.

L'intrigue n'est pas franchement passionnante, les personnages m'ont fait l'effet de silhouettes en carton-pâte, les thématiques sont assez convenues et la narration (à la première personne alternée) m'a irritée plus qu'autre chose - mais ce dernier point tient peut-être à mes préférences personnelles et à mon allergie à la narration au "je".

L'univers d'un Paris steampunk est cool et quelques bonnes idées pointent ça et là le bout de leur nez, mais ça ne suffit malheureusement pas à sauver l'ensemble. J'ai fini par arrêter ma lecture en cours de route parce que je ne parvenais plus à m'y intéresser. Dommage !
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De la Steampunk.... française avec pour cadre Paris lors de la grande exposition universelle

Margo, actrice de théâtre décide de mener l'enquête accompagner de son frère lorsque sa meilleure amie est retrouvée morte. Très vite, Margo comprend que l'accident serait plus un crime.

Globalement, le livre possède tous les codes de la steampunk .... mais l'intrigue est par moment brouillon, et d'une lenteur grrrrr... Les auteurs ont eu l'idée de relater l'histoire en passant en alternance du frère à la soeur mais cela casse véritablement le rythme et la dimension suspens de certains passages. :LolLolLolLol:
Ajoutons la différence entre le début prometteur de l'intrigue et la fin tellement attendue, prévisible et sans grand suspens.

Un bon livre mais pas sensationnel.
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En 1999 paraissait « Confessions d'un automate mangeur d'opium », un des premiers romans à tenter de populariser le steampunk en France (un courant littéraire qui met généralement en scène un XIXe siècle uchronique dans lequel vapeur et machinerie occupent une place centrale dans le fonctionnement de la société). A cet égard, l'oeuvre fait en quelque sorte figure de « classique » du genre, motif suffisant pour titiller ma curiosité. le nom des auteurs aurait cela dit pu à lui seul constituer un argument suffisant puisque le roman est le fruit d'une collaboration entre Fabrice Colin et surtout Mathieu Gaborit, deux figures incontournables des littératures de l'imaginaire en France. le roman se déroule à Paris en 1889 où on fait la connaissance des deux protagonistes, un frère et sa soeur : le premier est un aliéniste étudiant depuis des années les effets de l'éther sur le cerveau et directeur d'un établissement psychiatrique unique fonctionnant sous le modèle d'un panoptique (système architecture conçu au XVIIIe et qui permet à un gardien d'observer toutes les cellules d'un bâtiment sans que les prisonniers/patients puissent savoir s'ils sont épiés ou non) ; la seconde est une actrice réputée, actuellement à l'affiche d'une célèbre pièce de Shakespeare où elle tient le premier rôle. C'est par hasard, en lisant le journal, que la jeune femme apprend la mort d'une de ses plus proches amies, Aurélie, décédée dans d'étranges circonstances : elle serait tombée d'un aérocar qui aurait poursuivit son vol avant de disparaître des radars. Si la police ne tarde pas à conclure à un suicide suite à une malheureuse affaire amoureuse, Margo, elle, est persuadée qu'il s'agit bel et bien d'un meurtre. Alertée par plusieurs indices inquiétants laissant supposer une implication de la pègre ainsi que d'un mystérieux automate, notre actrice ne va pas tarder à solliciter l'aide de son frère pour tenter de résoudre ce mystère. Leur enquête va toutefois les mener bien plus loin qu'ils ne l'imaginaient et révéler une vaste machination visant à déstabiliser l'Europe toute entière.

En dépit de sa réputation plutôt flatteuse, le roman souffre d'un certain nombre de maladresses qui m'ont empêchée d'apprécier cette lecture dont je ressors avec un sentiment très mitigé. On y retrouve pourtant tous les éléments caractéristiques du steampunk, que ce soit au niveau de la période traitée, de l'esthétisme, ou encore des ressorts de l'intrigue. L'action se passe pendant l'Exposition universelle et le décor dans lequel évoluent les personnages est peuplé d'automates de plus en plus performants, d'aérocars, de monuments impressionnants, de machines fonctionnant à l'éther… Tout cela contribue à créer une ambiance particulière qui participe énormément à l'immersion du lecteur. le problème, c'est que si tout cela pouvait paraître novateur dans les années 1990, le steampunk est aujourd'hui beaucoup plus populaire et a donc donné naissance ces dernières années à quantité d'oeuvres littéraires ou cinématographiques reprenant les codes du genre. le roman de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit a ainsi, d'une certaine manière, mal vieilli puisqu'il paraît malheureusement bien moins original aujourd'hui qu'il ne devait l'être à l'époque. Ce n'est cela dit pas le seul reproche qu'on puisse lui faire puisque le texte souffre également d'une intrigue à la construction un peu bancale. Outre un aspect un peu brouillon, on peut surtout lui reprocher d'être trop prévisible à certains moments (surtout à la fin qu'on voit venir de très loin), et trop simpliste à d'autres. Les personnages ne perdent en effet souvent pas de temps à tenter d'échafauder des stratégies et préfèrent à la place sauter directement dans la gueule du loup, sans aucune précaution pour leur propre sécurité. Cela ne serait pas dramatique si le phénomène n'était pas systématique, ce qui ne contribue évidemment pas à donner une bonne image des personnages qui apparaissent comme deux grands inconscients dépourvus de bon sens.

Et c'est là que se situe à mon sens le plus gros point faible de l'ouvrage : la personnalité des deux protagonistes. Théo, d'abord, apparaît comme assez antipathique. Condescendant et arrogant, le jeune homme nous est présenté comme en avance sur son temps dans le domaine de la psychiatrie mais la manière dont il considère ses patients ou ses collaborateurs laissent sérieusement à désirer. le personnage de Margo est toutefois encore plus gênant dans la mesure où il donne une image désastreuse et surtout désuète de la femme. On passera sur le fait qu'elle est évidemment sublime et suscite le désir de tous les hommes qui croisent son chemin. On a en effet l'habitude que les romans ne mettent en scène que des bombes hyper sensuelles (les moches ne présentant aucun intérêt, c'est bien connu...). Non, ce qui gêne surtout ce sont à la fois la relation qu'elle entretient avec son frère, et surtout la place qu'elle occupe dans l'intrigue. Bien que là encore présentée comme en avance sur son époque (elle est indépendante, ouvertement lesbienne, se moque du regard des autres…), le rôle de notre héroïne se borne en fait tout au long du roman à se jeter bêtement dans le piège qu'on lui a tendu… avant d'être miraculeusement sauvée par son chevalier servant de frère. Qu'on nous fasse le coup une fois, c'est déjà agaçant, mais qu'on répète l'expérience à plusieurs reprises dans un roman qui ne compte que quatre cent pages, c'est un peu fort de café. On pourrait toutefois là encore s'en accommoder si la jeune femme n'était pas, en plus du reste, constamment infantilisée, non seulement par son frère, mais aussi par elle-même. En effet, je ne compte pas le nombre de fois où elle est comparée ou se compare elle-même à une « petite fille », se laissant guider « telle une enfant » et n'adorant rien tant que de grimper sur les genoux de son frère pour un câlin de réconfort (oui les deux entretiennent une relation hyper louche). L'attitude de celui-ci est à l'avenant puisqu'il la traite comme une gentille demeurée du début à la fin, multipliant les « ma chéri » condescendants et la considérant comme une petite créature fragile incapable de gérer ses émotions.

En dépit d'un cadre et d'une ambiance agréables, ces « Confessions d'un automate mangeur d'opium » se seront avérés très décevantes, non seulement au niveau de l'intrigue mais surtout des personnages qui renvoient une image de la femme absurde et surtout complètement dépassée. Si vous tenez vraiment à vous lancer dans du steampunk à la française, je vous conseillerais plutôt de vous reporter aux ouvrages de Johan Héliot ou encore Hervé Jubert qui, à mon sens, sont plus maîtrisés.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Ah, Paris ! Paris et sa Seine immortelle, serpent d'eau sombre encombré de pontons et d'embarcadères entre lesquels, suant leurs âcres vapeurs, se faufilaient les navettes cuirassés de la brigade fluviale et les péniches aux cabines cuivrées ! Paris et ses immenses boulevards illuminés, vibrantes artères bordées d'or où couraient les lignes des tramways suspendus, striant la ville de leurs zébrures électriques ! Paris et ses ruelles, ses allées et ses avenues, les ponts et les passerelles en leur grandeur arquée, réseau de cristal et de fer, noces miraculeuses de l'Art et du Progrès !
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Il ne me restait plus qu'à longer le boulevard des Italiens pour arriver jusqu'aux abords de l'Opéra, et j'en profitai pour admirer les devantures des grands magasins, dont les merveilles s'offraient à ma convoitise, derrière de grandes vitres de verre coloré. Ce quartier-ci était encombré de passerelles, de passages, d'enseignes et de badauds. Le ciel était noir de circulation: les aéronefs se succédaient sans discontinuer aux stations aériennes, couvertes de dômes vert-de-gris. Les arabesques de fer forgé le disputaient à la rigueur de la pierre et du marbre, matériaux nobles mais dépourvus de fantaisie. Des automates de réclame aux yeux nacrés vantaient d'un débit monotone les agréments de tel ou tel magasin, et les passants les regardaient la tête haute, comme s'ils craignaient quelque chose.
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Votre psychiatrie était impuissante, incapable de franchir les mailles de son cauchemar. Le remords engluait son esprit. Il avait tissé une toile de fer autour de ses pensées et aucun aliéniste, aucune thérapie digne de ce nom n'était en mesure de la délivrer. Pardonnez-moi : j'ai toujours pensé que votre rôle se bornait à observer. Vous sondez l'esprit, vous voyez le mal mais jamais vous n'êtes capable d'agir, de voyager jusqu'à lui pour l'affronter.
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La formule d'un patient, ancien boxeur, me revint spontanément en mémoire : « Si t'as peur du gars, imagine-le sur la cuvette des toilettes, avec la gueule toute tordue par la colique. Tu verras, docteur, c'est radical... ».
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Nos asiles se transformaient en machines et se bornaient à perpétuer l'aliénation. Ce monde-là n'était pas le mien. J'affrontais des fonctionnaires de la psychiatrie convaincus que le progrès se résumait à l'hydrothérapie ou aux traités de Leuret sur l'intimidation thérapeutique. Il s'agissait moins de soigner que de "garder". Et cela, de toutes mes forces, je m'y refusais, quel qu'en soit le prix.
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Vidéo de Mathieu Gaborit
À l'occasion de la sortie du tome 2 de la Cité exsangue et de notre mois d'avril entièrement dédié son auteur, Mathieu Gaborit a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode à découvrir dès maintenant.
*** En librairie le 15 avril 2022 : Les Royaume Crépusculaires (Intégrale) La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance Bohème (Hélios poche)
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