Par Zeus, c'est bien le Dictionnaire d'un AMOUREUX de la Grèce !
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Un merveilleux ouvrage que je ne me lasse pas de lire et relire en piochant, ici ou là, telle ou telle entrée.
L'hommage enchanté à la Grèce d'un auteur qui a l'humilité de s'oublier lui-même devant son sujet alors que son savoir est immense et qu'il a le don de nous le faire partager avec grâce et légèreté. Un pur bonheur !
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POur passer un bon moment à (re)découvrir la Grèce sans se prendre la tête
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Écrire cela revient presque à émettre une pure lapalissade. Et pourtant ce n’est qu’en faisant ce grand écart entre Homère et Séféris, ou entre Orphée et Tsisanis que j’ai pu percevoir l’étonnante continuité et le murmure vivant de la langue grecque. La traduction ne fut jamais pour moi une tâche, mais toujours un plaisir, et je me suis souvent senti dans ce domaine comme en service commandé. Commandé par qui ? Non par les éditeurs, mais par les auteurs, les poètes eux-mêmes, qu’ils soient vivants ou morts. Oui, traduire n’a jamais été pour moi une opération structuro-linguistique où la plume remplacerait le bistouri et la page blanche le linge des tables opératoires, mais un compagnonnage, un cheminement parallèle sur les rives abruptes ou lisses du langage, un accompagnement, une interprétation au sens musical de ce mot, où devant la partition originale chacun proposera son déchiffrement et son jeu personnel. Ainsi, grâce à Hérodote, j’ai passé des jours entiers à musarder le long du Nil ou au cœur des sanctuaires de l’Égypte antique.
Des arbres mythiques de la Grèce , l'olivier, de loin , est le plus mythique .N'a-t-il pas été inventé , donné aux grecs par Athéna?Il n'est pas né comme le cyprès de la métamorphose d'un humain mais bien de l'esprit et surtout du désir d'une déesse. Tout les arbres , même en Grèce , ne sauraient en dire autant!
Anaxagore avait un voisin qui élevait des lapins en les nourrissant de carottes. Jusque-là, rien qui soit anormal. Mais Anaxagore, à force d’observer ces lapins, se demanda un jour pourquoi, en ne mangeant que des carottes, ils ne devenaient pas à leur tour des carottes !
Bruno Doucey lit un extrait du recueil "grécité", de Yannis Ritsos, reproduit dans notre livre spécial dix ans "Un bateau nommé poésie".
Nous avons publié "grécité" en 2014, en bilingue grec/français, dans la traduction de Jacques Lacarrière.