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Gone tome 1 sur 6

Julie Lafon (Traducteur)
EAN : 9782266184205
588 pages
Pocket Jeunesse (07/05/2009)
3.72/5   1450 notes
Résumé :
Imaginez : tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser...
Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (195) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 1450 notes
*Lecture commune avec Melissandre et ART3MIS*
*Pavés 2019*

Imaginez un monde sans adulte...
C'est chouette, mais terrible non ?
Et bien c'est ce qui arrive au habitants de Perdido Beach, une petite ville toute tranquille qui n'avait rien demandée et qui se retrouve coincée dans un dôme entourant la ville, la centrale, et l'orphelinat, mais surtout, toutes les personnes âgées de plus de 15 ans disparaissent subitement sans laisser de trace...

A l'intérieur, il y a nos héros : Sam, un garçon âgé de 14 ans, surfeur, a sauvé sa classe un jour en garant un bus car le chauffeur avait fait un arrêt cardiaque, aussi appelé "Sam du bus" ; Astrid, dite "Le Petit-Génie", a sautée une classe et a 13 ans, a un petit frère autiste, Pete ; Quinn, dit "Quinn", 14 ans, meilleur ami de Sam et est un bon surfeur ; Lana, 14 ans, est au bord de la mort, dans le désert sans personne (que son chien Pat).

Parmi les mechants : Caine, un orphelin très puissant avec un pouvoir de persuasion très puissant ; Diana, sa petite amie secrète, orpheline aussi, possède le don de ne pas avoir peur, et réplique beaucoup de fois à ses chefs ; Drake, un psychopathe armé jusqu'au dents tout le temps, et qui veut toujours tuer quelqu'un ; d'autres, mais qui sont des "meubles" c'est-à-dire que l'on ne parle pas beaucoup d'eux et on ne leur attache pas beaucoup d'importance.

On découvre peu à peu que certaines personnes commencent à développer des pouvoirs. Les pouvoirs se mesurent en barres : Sam, qui possède le pouvoir de lancer des flammes et de faire de la lumière avec ses mains, 4 barres ; Lana, qui peut guérir n'importe quelle blessure, 3 barres (je crois) ; Pete, qui peut se téléporter, 5 barres (je crois).

Parmi les méchants : Caine, qui possède le plus grand pouvoir de la Zone (nom de l'intérieur du dôme), la télékinésie, il a 4 barres ; Diana qui peut évaluer les barres possède 3 barres (ou deux je ne sais plus).

Caine va alors vouloir prendre le contrôle de la ville mais un groupe de résistants composé des gentils, de Mary, une ado de 14 ans qui s'occupe des enfants et des bébés avec son frère John ; et Dahra, l'infirmière.

La bataille va être sanglante et douloureuse (je vous rappelle que c'est des ados de 14 ans qui se font la guerre pour protéger des enfants. Ils se tirent dessus avec des vraies armes à feu...), surtout que dans quelques jours, l'espoir s'effacera : Sam aura 15 ans.


Un très bon livre que j'ai bien aimé, je l'ai lu comme je l'ai indiqué au début en Lecture Commune avec Melissandre et ART3MIS (qui malheureusement a arrêté pendant un moment pour des raisons personnelles). Si vous voulez aller voir nos impressions pendant la lecture, aller sur le lien tout à la fin de cette critique.

Néanmoins, j'ai quand même été déçu par la fin (je ne vais rien spoiler !!), ce qui m'a fait baisser la note (qui reste assez bonne...) ! :-) Bref, j'ai hâte de lire le tome 2 (je suis un peu pris dans mes prochaines lectures donc je pense que ce sera pour février ou fin janvier...) :-) !

Voilà, j'espère que cette critique vous donnera envie de lire et sinon, n'hésitez pas à aller voir celles de mes partenaires de lecture !

Bonne Lecture !
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J'ai apprécié ce premier tome de la saga, cela débute rapidement, nous sommes immédiatement mis dans le bain. dès les premières pages, je me suis dit qu'un monde sans adulte lorsqu'on a 13-14 ans, nous en avons tous rêvé. pourtant, tout de suite après, viennent les question d'ordre pratique, comment vont-ils soigner les blessures, s'occuper des petits et de nombreux autres problèmes à régler, qui sont habituellement pris en charge par les adultes. Et l'auteur a su se poser les mêmes questions et y répondre q'un manière plutôt logique et crédible. J'ai trouvé ces jeunes gens courageux, ils ne pleurent pas sur leur sort mais agissent. Il y a aussi bien sûr, les empêcheurs de tourner en rond, ceux qui compliquent la situation, mais je n'en dirai pas plus. je vais plutôt me diriger de ce pas vers le deuxième tome de cette saga, qui pour moi, n'est pas la meilleure, mais qui tire son épingle du jeu.

La remarque négative, car il en faut bien une, c'est cette affreuse couverture, qui dessert totalement le livre, je n'avais jamais porté beaucoup d'attention à cette saga à cause de cela, heureusement que mes amis de Babelio ont su me donner envie de passer outre!
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En lisant Gone, je ne savais pas trop à quoi m'attendre... Beaucoup d'avis que j'avais lu étaient en sa défaveur, mais j'avais quand même rencontré quelqu'un qui m'avait assuré l'adorer. Donc, je me suis lancée, un peu comme ça, sans trop lire même le résumé...Je dois dire que j'ai moi aussi adoré Gone ! si ce roman ne peut pas plaire à tout le monde, pour moi, c'était un sacré livre Science-fiction dans le genre, mais pas que...

Gone est un roman jeunesse, mais il peut tout à fait convenir aux plus grands, il plaira sans doute aux adeptes de la science fiction, peut-être de la fantasy, poussons le vice jusqu'à la Dystopie. Personnellement, cette chronique ne contiendra pas vraiment de points faibles, plutôt tout ce que j'ai pu noter, mais principalement, ça dépend des gouts des lecteurs, car les genres se différencient et ne plaisent pas tous forcément, surtout la ''Science-fiction'' parce que Gone s'y rapporte vraiment, mais pourtant c'est un très bon livre.

Tout d'abord Michael Grant est un très bon auteur, il a une bonne écriture, qui varie entre le texte et les dialogues sans en avantager ou en dénigrer un, ce qui permet d'avoir un bon équilibre quand on lit le roman. le point de vue omniscient nous permet de survoler le récit, d'observer chacun des personnages, d'en garder certains mystérieux, et de plonger dans les pensées d'autres, dans leurs âmes... C'est intéressant. L'auteure sait aussi mener un récit, si parfois il y a des endroits qui paraissent vides ou lents, ils sont vites rattrapés par une révélation qui nous pousse à continuer, et tourner les pages, sans cesse. J'ai été happé par le récit, ne voulant plus le lâcher, et des fois je me forçait à lire, perdant un peu le fil. Cependant j'ai adoré ce roman.

Le monde imaginé par Michael Grant est le notre comme un monde différent. tout un tas de mystères tourne autour de l'apparition de cette fameuse zone, la ville, le désert, la mer, mais enfermés dans une bulle, infranchissable... cependant je n'irais pas plus loin, car je spoilirais le roman, mais les révélations sur la zone, sont vraiment intéressantes, moi, je ne l'avais pas deviner, et j'ai été étonnée de voir comment elle à pu apparaitre, car c'est une des grandes question de ce roman, Comment la zone est apparut? mais aussi pourquoi n'y a-t-il plus d'adultes ? Pourquoi 15 ans est la limite ? Comment, ou ? tant de question, toutes ne trouvent pas de réponses, ce sont des vrais mystères qui s'imbriquent l'un dans l'autre, quand un parait se résoudre, il en découd un autre. A la fin du roman, notre soif de réponse n'est pas apaisé, loin de là, et ce qui nous pousserait sans doute vers le tome deux !

On a l'habitude des romans jeunesses où les héros, les personnages principaux sont des enfants, des ados, mais il y a toujours un adulte, ici ou là, quelque chose pour régir le monde, et bien ici, non, il n'y a que des enfants. Plus de loi, si ce n'est celle du plus fort. L'idée de laisser le monde - en plus dans la zone- au mains d'enfants est intéressante, ça développe ainsi certaines choses, certaine morales, et nombres de sentiments, en observent l'humain. Car finalement, il faut toujours un adultes, des lois, pour régir un espace. Faire que les choses soient sous contrôle, les enfants sont encore naïfs, et manipulables pour certains,et d'autres se font des joies de jouer les manipulateurs, un schéma du monde réel, certes, mais avec des enfants, tout devient plus frappant, choquant que si cela avait été des adultes, car des enfants sont des enfants, ils ne sont pas censés avoir des rôles à proprement parler d'adultes, ne pas être responsables, gérer toute une organisation, pas comme ça. Ils développent des caractères qui font réfléchir à voir, jusqu'où peut aller l'humain?

Ces mini-adultes livrés à eux même vont bien devoir endosser le rôles de leurs parents, ces parents disparut dont le manque est cruel. Faire comme des grands, tout enfants en rêve, mais quand ça lui tombe dessus ? et bien il voudrait juste retourner dans les bras de sa mère, tout simplement.


Ces côtés ci du récit sont soutenues par l'attrait fantastique du roman, car la zone grouille de pouvoir... des enfants qui ont des spécialités bien à eux - courir plus vite que le vent, lancer des flammes, téléporter des objet, etc- plus des coyotes qui parlent, portées par une source de pouvoir noir... Voilà ce en quoi le récit d'un point de vue science-fiction se révèle vraiment bon, dans une certaine règle de l'art, c'est un roman pas mauvais du tout, d'où peuvent bien venir ces pouvoirs ? ceux-ci s'affrontent, ils sont la sources de quelque chose dans la zone, quelques choses en rapports avec la centrale ? un peu comme Tchernobyl, c'est un aspect qui vaut le coup d'oeil.

Ce que j'ai pu noter, est la cruauté. Les enfants sont connu pour être tendres, innocents, mais aussi cruels. La cruauté d'un enfant, peux parfois dépasser bien celles des adultes, car certain ne se rendent pas compte. Drake lui est conscient et c'est ce qui rend la situation un peu plus terrible, je cherchais une raison de le plaindre... de justifier ses actes, mais je n'en trouvais pas, et finalement, ce n'est que de l'horreur bien humaine, dont il est question. Celle que reflètent les adultes.
Donc, dans les personnages, nous avons vu Drake, nombreux diffères et ont tous leur part d'attrait, comme Mary est son histoire, mais les plus importants sont Caine, le ''méchant'' mais plus le cerveau, il reflète un peu ce que peut être un garçon riche dans un pensionnat, et pourtant, à l'intérieur, il est déchiré. Seulement, rien n'est plus fort que la haine. Accompagné de Drake et Diana, cette fille qui est blanche et noire à la fois, on ne sait jamais, il forme un parfait opposé de Sam et ses amis, Sam l'épaule sur qui on s'appuie celui sur qui tout repose. Ce n'est certes pas facile, mais il faut le faire, Sam est droit et vaillant , un personnage facile à aimer, tout comme Edilo, Astrid est plus dure à apprécier, un peu froide, mais en apparence... Quinn a sa part de démons, mais dans un monde comme le leur qui ne serait pas tenté de chercher sa place dans un autre camp? Je ne parlerais pas du petit Pete, car il est découvrir, ce bout de mystère bien plus important à l'histoire qu'il n'y parait...

Gone est une aventure dans un espace ou seuls des enfants s'affronte, un espace qui tient bon rongé par les pouvoirs qui affluent, pas toujours bons... mêlé entre les sentiments décuplé des enfants, emporté par l'absence d'adulte et les valeurs qui restent, Gone est un bon roman fantastique comme une pause parfaite dans le genre, à mi chemin entre plusieurs il en ravira plus d'un, comme il peut décevoir, mais un livre qui vaut le coup d'oeil !
Lien : http://afallofbook.blogspot...
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G.O.N.E
Cela faisait un moment que je voyais ces quatre lettres sur les rayons des grandes surfaces et des librairies....
Cela faisait un moment que cette saga était sur ma liste "dystopie à lire absolument' et puis en enchaînant les Hunger Games, Divergente, Partials, Insaisissable et autres, me voilà bien en retard sur ce best-seller....
Je ne connaissais ni l'intrigue ni le synopsis, je n'avais lu aucun commentaire ni aucune critique sur ces romans... j'étais donc neutre et vierge de tout préjugé avant de commencer ma lecture.

J'ai enchaîné les deux premiers tomes et je suis , disons, (très) mitigée.
J'ai été autant emballée que déçue, autant absorbée qu'agacée.
Quelque chose, dans l'écriture, dans l'action en elle-même, m'a gênée, dérangée.
Alors bien sûr, je salue l'imagination de l'auteur - 6 tomes quand même ! - la construction recherchée et la force des personnages inventés; l'idée de mélanger le scénario de Sa Majesté des mouches et des X-Men était vraiment intéressante et ce point-là m'a plu : tradition et modernité, classique et science-fiction.

Pourquoi alors n'ai-je pas adhéré à 100 % , moi qui suis une forcenée des dystopies ?
Déjà , la multiplication des points de vue et des intrigues secondaires au sein d'un seul et même chapitre est assez déroutant. Sans avoir le temps d'être prévenu, hop ! on passe à d'autres personnages, d'autres pans de l'action. Cette fragmentation coupe la linéarité de l'histoire et empêche la plongée totale dans l'univers des adolescents. Alors bien sûr, tous ces fragments se réunissent pour former un unique puzzle, mais il faut avoir fini un tome pour avoir cette vision d'ensemble.

De plus, le nombre important de personnages aussi bien dans le 1er que dans le 2e tome et la multiplication des histoires parallèles à la générale m'a donné une sorte d'indigestion d'informations, ça fait beaucoup quand même !!

Par ailleurs, certains aspects de l'histoire m'ont paru superflus ou carrément dérangeants - je ne peux expliquer pourquoi : un monde sans adultes avec des ados livrés à eux-mêmes, combattre la faim, survivre, empêcher l'anarchie, la guerre, la violence entre Normaux et Mutants étaient des ingrédients bien assez suffisants pour créer de la tension.

Etait-il réellement utile de rajouter ce Gaïaphage, ce monstre qui se nourrit d'uranium et qui habite le cerveau de ceux qui s'en approchent ? je n'ai pas compris ce choix; pareil pour l'immonde tentacule de Drake ou la transformation d'Orc en homme-pierre, ou encore ces vers carnivores du tome 2, qui m'ont franchement donné la nausée.
J'ai trouvé qu'on basculait dans une autre science-fiction, qui, pour moi, est peu compatible, avec les dystopies au sens propre du terme. Il s'y mêle une sorte de fantastique qui était de trop à mon avis.

La cruauté folle de Drake, l'intelligence machiavélique de Caine, la fourberie de Diana, la réflexion d'Astrid ... bref, le charisme des personnages nourrissait suffisamment l'histoire, l'alimentait en émotions fortes.
Ces dérives surnaturelles ne font qu'alourdir une intrigue déja hyper dense et touffue.

Un sentiment de répétition d'un chapitre à l'autre , du tome 1 au tome 2 - Sam qui se sent submergé par ses responsabilités, Mary débordée par les couches et qui se fait vomir, les combats, la centrale.... - a créé une lassitude en moi qui grandissait petit à petit et puis - et surtout - un manque de poésie dans l'écriture, un manque de souplesse, de rondeur, de cette petite touche magique qui fait que l'écriture touche notre coeur autant que nos yeux.
Je n'ai pas relevé une seule citation - chose rare puisque j'en sélectionne au moins une trentaine à chacune de mes lectures ! Beaucoup d'action, de rudesse, d'efficacité, d'intensité au détriment de petits moments poétiques.

Ayant commencé, je me sens obligée de finir cette saga - je n'aime pas l'inachevé - mais j'ouvrirai les tomes avec moins d'enthousiasme que certaines séries où les pages me brûlaient dans les doigts.

J'ai, par contre, une certitude, que GONE ferait d'excellents films de science-fiction. Tous les ingrédients sont réunis pour que visuellement, l'univers de Michael Grant soit une totale réussite.
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Peut-être attendais-je beaucoup de ce livre, mais j'ai été déçue et ai eu énormément de mal à le terminer. Beaucoup trop de points négatifs pour moi !

Tout d'abord, le livre commence trop rapidement : et "pouf" le professeur disparaît, aucune introduction, rien du tout !
Ensuite, l'écriture est beaucoup trop brouillon. J'ai d'ailleurs frôlé l'overdose de "et il/elle se dévissa le cou", répété une dizaine de fois en à peine 100 pages.
Concernant les personnages, aucun n'a été intéressant pour moi. En effet, ils n'ont aucune personnalité et sont trop dans le cliché du super méchant ou du super gentil. En plus, je trouve que pour des enfants de 15 ans, ils connaissent énormément de choses, particulièrement concernant la médecine, au point que j'ai trouvé ça un peu invraisemblable.
A côté de cela, l'histoire aurait pu être intéressante mais n'a pas été bien exploitée et été beaucoup trop dans l'exagération.

Mon avis peut paraître un peu irrespectueux pour ceux qui ont aimé, je ne suis cependant pas une lectrice difficile mais pour le coup, je n'ai pas du tout été transporté.
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critiques presse (2)
Ricochet
19 décembre 2012
Les nombreux rebondissements et les dialogues percutants, au cours desquels le portrait psychologique des personnages s'étoffe, dynamisent le récit […] font que le lecteur s'attache aux protagonistes du roman.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°131 - septembre 2009 - À Perdido Beach, une petite ville de la côte californienne, tous les adultes et les jeunes de plus de 15 ans disparaissent subitement. Ils se volatilisent purement et simplement. Les enfants se retrouvent seuls, brutalement confrontés aux difficultés de la vie : se nourrir, prendre soin des petits et des malades, enterrer les morts, s'organiser. Très vite, il est question de prise du pouvoir. Deux groupes se dégagent avec leur leader respectif et, dans leur affrontement impitoyable, des figures se détachent. Celle du mal absolu, Drake, capable d'un effroyable sadisme, et celle de Lana la magicienne. Pour pimenter les choses, les enfants découvrent que certains d'entre eux ont subi d'étranges mutations. Sam fait jaillir le feu de ses mains, Caine déplace la matière. Les coyotes parlent, les chats se téléportent, les serpents volent, les mouettes ont des serres d'aigle...
La narration distille habilement les informations, chapitre par chapitre, pour maintenir le suspens jusqu'à la dernière minute. Mais quelle est donc cette force maléfique, l'Ombre, tapie au fond d'une mine qui semble dominer cet univers cauchemardesque ? Ce livre se dévore : il emporte le lecteur dans ses multiples péripéties et exerce une fascination malsaine. On est frappé par la cruauté des enfants, par leur comportement pas si éloigné de celui des adultes. L'histoire n'évite pas les stéréotypes et nous plonge dans un univers typiquement américain, mais incite tout de même à se poser des questions, à réfléchir sur la barbarie du monde qui nous entoure. Colette Broutin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (92) Voir plus Ajouter une citation
- Où est votre prof ? s'enquit Astrid.
Haussement d'épaules collectif.
- Il a fait pouf, répondit Quinn, espérant la faire rire.
- Quoi, il n'est pas dans le couloir ? demanda Mary.
Astrid secoua la tête.
- Il se passe quelque chose de bizarre. Mon groupe de maths... On était trois, plus la prof. Ils ont tous disparu.
- Quoi ? fit Sam.
[...] - Ils sont partis. Ils ont tous... disparu.
- Et ta prof ?demanda Edilio.
- Elle aussi.
- Pouf, répéta Quinn, avec moins d'entrain cette fois.
Il commençait peut-être à se dire que ce n'était pas si drôle, en fin de compte.
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Apocalypse enfantin

Micheal Grant savait-il ce qu’il faisait ? Voulait-il écrire une simple histoire de science-fiction à Perdido Beach? Une minuscule ville de Californie situé au loin de toute civilisation. Une centaine d’enfants y vivent. Ils sont à la maison, en garderie ou encore, à l’école, dans un cours d’histoire comme c’est le cas de Sam Temple et Quinn Gaither. Le regard vide, une grande envi de sommeil, ils tentent de faire passer le temps tout en regardant leur professeur. Puis Pouf, l’homme qui était à l’avant disparait. Pas d’étincelles. Pas de fumée. Rien. Un gros rien. Paniquée, la classe se lève de leur chaise. Il n’y a plus aucune trace d’adultes dans l’école, ni même dans la ville. Il ne reste que des enfants de moins de 15 ans, dont certains développent des habilités surnaturelles.

Ce livre nous transporte dans un monde quasi apocalyptique où plusieurs personnages principaux s’enchainent. Cela donne lieu à plusieurs petites histoires qui sont pour certaines, moins intéressantes et qui donnent des longueurs à ce livre qui a déjà 586 pages. Cependant, la majorité d’entre elles donnent un rythme continu au fil conducteur de l’histoire.

Quoi que très divertissant, le texte s’avère cliché et prévisible. L’on peut y reconnaitre une grande ressemblance avec «Sa majesté des mouches» : (un best-seller anglais des années 40 écrit par William Golding) et la série de bande dessinée Marvel : «X-Men». De plus, l’on note nombres d’indices qui donnent des idées sur la suite des évènements.

Pourtant, on ne peut qu’être émerveillé devant les nombreux développements des personnages et le monde sordide que l’auteur a créé. Les idées y sont claires, précises et bien d’écrites. Aussi, le style d’écriture enfantin de Grant se joint parfaitement à son histoire et permet au lecteur de comprendre la triste vérité : les enfants ne réalisent pas l’ampleur de ce qu’ils vivent.

Malgré ses nombreuses lacunes, ce livre plaira aux amateurs de science-fiction qui recherche du divertissement même s’il n’est pas un modèle de littérature.
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-Alors ton père disparaît et tu ne veux même pas savoir pourquoi ? claironna Caine. Intéressant. Moi j'ai toujours voulu connaître l'identité de mes vrais parents.
-Laisse-moi deviner : en réalité, tu es un sorcier élevé par des moldus.
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Si certains parents lisent mon message, attention à vos enfants ! Roman pour enfants à partir de 13 ans ? Euh....qui définit l'âge ? Ces personnes ont lu la série ?
J'ai 35 ans. Par curiosité, j'ai lu la série en entier. Ce sont des enfants qui tuent d'autres enfants avec force détails sur les douleurs infligées et les tortures également ! Horreur, souffrance, délation, pulsion de mort, réjouissance face à la mort, bref, tout y est ! Sans parler des monstres qui apparaissent et détruisent les enfants .....des vers qui sortent des entrailles de certains enfants en les mangeant de l'intérieur, pour finir dans d'atroces souffrances. Ca, c'est juste un petit détail parmi tant d'autres..... je vous laisse imaginer le reste....
j'ai adoré cette série mais je ne suis pas d'accord pour dire ok à partir de 13 ans ! Des jeux vidéos moins violents sont interdits aux moins de 16 ans !
S'il vous plaît protégeons nos enfants face à la violence dont ils sont submergés par les écrans, programmes de téléréalité, jeux vidéos et....livres.....
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-Sam, tu peux nous tirer de là ?
-Peut-être. J'ai une idée.
D'une voix réduite à un murmure, elle demanda :
-Tu veux parler du...
-Je ne sais pas me servir du pouvoir, Astrid. Et ce n'est pas le moment d'appeler Yoda à l'aide.
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