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Mireille Sacotte (Préfacier, etc.)
EAN : 9782246785958
80 pages
Grasset (11/05/2011)
3.23/5   39 notes
Résumé :

Voici quatre contes inédits par l'auteur du Hussard sur le toit. Quatre contes délicieux, d'inspiration persane pour les uns, orientales pour les autres. Dans Le noyau d'abricot, afin de se venger des moqueries de son ancien amant le djinn Nûr, Paquette le transforme en noyau d'abricot et le suspend à un arbre... Dans Le buisson d'hysope, on apprendra l'origine des oliviers de Provence. Le prince qui s'ennuyait nous montre ce qui arrive aux méchants prin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Si le nom de Giono n'avait été écrit sur la couverture j'aurais été incapable de dire qui avait écrit ces contes !

C'est très court et ça se lit vite et c'est utile pour valider un challenge sinon côté plaisir de lecture je suis pas mal restée en marge !

Ils ont beau être ambiance Mille et un nuits, je n'ai pas retrouvé la magie des originaux, ni même la poésie propre à Jean Giono
Oeuvres de jeunesse quand il se cherchait encore sûrement, autant dire que je n'aurais pas un souvenir inoubliable de cette courte lecture
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Attirée par la couverture de ce petit recueil au titre appétissant « le noyau d'abricot et autres contes », mon choix s'est confirmé lorsque j'ai lu le nom de l'auteur de la trilogie de Pan.
La préface de Mireille Sacotte nous tapisse le décor dans lequel ces contes voient le jour.
Il est question de princes et de princesses inspirés des contes des mille et une nuits.
Dans « le buisson d'hysope », on apprend la genèse des oliviers de Provence.
Enfin, selon une influence orientale, Paquette va transformer le djinn qui fut son amant en noyau d'abricot.
Quatre contes à découvrir dans une écriture allègre du grand poète que fut Jean Giono.A lire, c'est délicieux !
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Je connaissais Giono pour ses romans notamment son Hussard qui m'a laissé des souvenirs assez brûlants et des odeurs indéfinissables si ce n'est pas lui.
C'est pourquoi, j'ai pris ce petit recueil de contes en occasion et appris que l'auteur dans sa jeunesse entretient des correspondances suivies, se nourrit d'auteurs antiques et de mythologie, notamment des Mille et une nuits qui imprègnent très fortement les quelques contes de ce recueil.
Les contes sont mystiques, dans une atmosphère orientale prégnante, les personnages qu'ils soient humains ou non revêtent gazes et diverses soieries diaphanes en couches superposées avec turbans assortis. Les créatures et métamorphoses sont légion et les histoire sont centrés sur l'amour, la vengeance et la jalousie.
Le style est assez difficile à appréhender et le vocabulaire nécessite un dictionnaire, non pour être compris mais pour être clairement défini. Les influences sont diverses et on sent les lectures des poèmes épiques, des Mille et une Nuits bien sûr et aussi un brin de légende arthurienne.
Un mélange qui se lit avec plaisir petit à petit comme souvent les contes. Même si je reste plus friande des romans de l'auteur que de ces contes-ci.
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J'avais le vague souvenir d'avoir apprécié le roman «Colline», lu au lycée, raison pour laquelle je me suis intéressée à ce petit recueil de quatre contes. La (longue) préface est intéressante car elle permet de resituer ces contes dans le parcours littéraire (et de vie, plus généralement) de l'auteur. Si ces explications m'ont permis de mieux comprendre la raison d'être de ces contes, j'avoue ne pas avoir vraiment accroché. Peut-être est-ce dû au style, au choix des mots ou aux sujets qui m'ont moyennement intéressée ? L'ambiance mille et une nuits est bien présente, avec un soupçon de malice qui semble propre à l'auteur. Je me suis laissée bercer par les descriptions et le rythme assez poétiques mais j'étais plutôt soulagée d'arriver au terme des 71 pages de ce court recueil. le conte du «noyau d'abricot» m'a laissée de marbre, en revanche les très courts contes de «la princesse ayant envie», et plus encore du «prince qui s'ennuyait» m'ont bien plu : courts avec un message clair.
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J'avoue ne pas avoir compris ce recueil. C'est bien écrit, trop bien écrit? j'ai eu l'impression que l'auteur s'essayait à l'écriture de dictées pour nous caser le plus de mots difficiles à orthographier!
Les histoires sont tordues comme peuvent l'être parfois les contes, mais parfois juste incompréhensibles.

Je l'ai lu, mais n'ai pas du tout accroché.
La préface nous raconte un peu l'histoire de ces contes, préface nécessaire!
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critiques presse (2)
Bibliobs
18 juin 2011
On y sent, déjà, le goût de Giono pour les récits emboîtés, et cette prose presque grasse qui oblige à ralentir la lecture en poussant la grammaire dans ses retranchements ou en imposant, soudain, une image insolite.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
16 juin 2011
La terre chaude, la sensualité, la rédemption, tout est réuni dans ces fictions éclatantes, enragées, embaumées.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
[Le pâtre] cueillit les peaux de raisins que la princesse avait jetées et qui jonchait un petit massif d’œillets de poète.
Il leur insuffla son haleine, les gonflant comme des ballons multicolores, et il dit à la princesse de manger les grappes ainsi refaites.
Et voici, ô miracle, qu’elle y but un air si savoureux, si magicien que, sans bouger du banc rustique où elle était assise dans les bouillons mordorés de sa robe en fausse futaie, elle vit : les hauts déserts d’herbe où dodelinent les sévères clochettes d’aconit, les harmonieuses forêts, les torrents veloutés dont les ondes coulent avec des bonds de chèvre, les pics acérés où s’accrochent les nuages, et l’image bleue qui dort sous la face virginale des glaces - un air savoureux !! - et il était fait de la simple haleine du berger qui dans sa longue solitude, mâchait toutes les plantes aromatiques de la montagne.
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Extrait de la préface de Mireille Sacotte :
Car déjà dans ces quelques contes, rêvant sous le signe des [Mille et Une] Nuits, Giono amorce une réflexion sur la puissance du désir et sur le peu de poids de sa satisfaction en regard de cette puissance. La mélancolie de Dzïss et l’évocation « des tristes sagettes que dardent les désirs à l’heure de la mort » ne sont-elles pas l’esquisse de ce qui tourmentera un jour le capitaine de gendarmerie Langlois ? Giono appellera cela divertissement et ennui, disciplines dans lesquelles il deviendra de plus en plus savant, lui qui peindra des désirs de plus en plus subtils, sauvages et impérieux jusqu’à ceux de perdre et de se perdre.
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J'étais, petite graine, au milieu d'un bouquet pendu à la porte d'une cabane, dans un pays au-delà des mers. Et voilà que, le soir, à l'heure où le soleil fait flamber de froides flammes rouges à travers les cèdres, un homme passa sur le seuil. Son turban heurta le bouquet de fleurs violettes et je tombai sur la pierre. La nuit vint ; la main molle du vent me prit et m'emporta.
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La Princesse ayant envie de goûter aux bergerades, avait mis une jupe de fausse futaine et chaussé de mignons sabots tournés dans un billot de cèdre saint que ses vaisseaux avaient pris aux lointaines îles.
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La nuit vint ; la main molle du vent me prit et m'emporta.
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Denis Infante a publié son premier roman Rousse publié aux éditions Tristram le 4 janvier 2024. Il raconte l'épopée d'une renarde qui souhaite découvrir le monde. Un ouvrage déroutant par sa singularité. Son histoire possède la clarté d'une fable et la puissance d'une odyssée et qui ne laissera personne indifférent. L'exergue, emprunté à Jean Giono, dit tout de l'ambition poétique et métaphysique de ce roman splendide : "Dans tous les livres actuels on donne à mon avis une trop grande place aux êtres mesquins et l'on néglige de nous faire percevoir le halètement des beaux habitants de l'univers."
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