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EAN : 9782260017721
144 pages
Julliard (07/05/2009)
3.67/5   1885 notes
Résumé :
Nul n'est à l'abri de l'abominable.
Nous sommes tous capables du pire !
Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune Périgourdin intelligent et aimable, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin.
Il arrive à destination à quatorze heures. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé.
Pourquoi une telle horreur est-possible ?
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Critiques, Analyses et Avis (317) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 1885 notes
Mangez-le si vous aimez vous délecter de faits divers plus que dramatiques et presque inimaginables...
Mangez-le si vous aimez vous balader dans la campagne périgourdine...
Mangez-le si la foule ne vous fait pas peur...
Mangez-le si vous avez un bon coup droit, que votre genou peut encore en envoyer valdinguer plus d'un et que votre coup de tête en a assommé quelques-uns...
Mangez-le si vous avez bon appétit et que la viande fraîche ne vous rebute pas...
Mangez-le si vous ne considérez pas plus que ça votre prochain...

Mangez-le si, à l'instar de Jean Teulé, vous pensez que la haine, le mensonge, l'ignominie, la barbarie et l'inconscience font malheureusement partie de l'âme humaine, que vous aimez croquer des personnages hauts en couleurs et absolument stupéfiants et que vous êtes friands d'humour noir et décalé...
Mangez-le si les faits historiques romancés à la sauce Jean Teulé vous intriguent...
Mangez-le si vous aimez le pinard qu'offre cordialement le curé...
Mangez-le si vous voulez... car moi j'en reprends une part...
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Âmes sensibles s'abstenir ! Ce roman est d'une violence... il donne presque la nausée. Mais attention, ce n'est pas la faute de l'auteur. Non, c'est surtout de penser que cette histoire est réelle. le village de Hautefaye a, en effet, été le lieu d'une innommable barbarie. A l'heure actuelle, il y a encore une certaine honte. Une stèle commémorative ne sera d'ailleurs installée qu'en 1977, soit plus de cent ans après les faits...

Mais revenons un peu sur le déroulement : Nous sommes le 16 août 1870, un mois après la déclaration de guerre de la France à la Prusse. Les villageois, en ce jour de foire annuelle, commencent à apprendre que des défaites françaises ont eu lieu. Un des leurs vient de perdre son fils, mort glorieusement pour la Patrie. le jeune Alain de Monéys, aristocrate en charge d'un domaine, se rend à la foire. Il trouve son cousin, Camille de Maillard, résume et commente les nouvelles, allant jusqu'à lâcher : « L'empereur est foutu. Il n'a plus de cartouches. » Son ton arrogant ne plaît pas. Il effraie la population. Aussi, on l'accuse d'avoir crié « Vive la Prusse ! » le voyant poursuivi, Alain demande ce qu'il se passe et veut le défendre. Mal lui en prend :

- Eh bien, mes amis, que se passe-t-il ?...

- C'est votre cousin, explique un colporteur. Il a crié : « Vive la Prusse ! »

- Quoi ? Mais non ! Allons donc, j'étais auprès et ce n'est pas du tout ce que j'ai entendu. Et puis je connais assez de Maillard pour être bien sûr qu'il est impossible qu'un tel cri sorte de sa bouche : « Vive la Prusse »... Pourquoi pas « À bas la France ! » ?

- Qu'est-ce que vous venez de dire, vous ?

- Quoi ?

- Vous avez dit « À bas la France »...

- Hein ? Mais non !

- Si, vous l'avez dit ! Vous avez dit « À bas la France ».

Voici donc le point de départ du calvaire que va endurer par la suite Alain. Les villageois, rendus fous furieux par une haine insatiable vont le pourchasser et lui faire subir les pires tortures. Seuls trois ou quatre amis vont essayer de faire entendre raison, en vain, à cette horde déchaînée. On ne le reconnaît plus, lui qui était pourtant membre du conseil municipal et premier adjoint. On ne voit en lui qu'un Prussien, LE Prussien, celui qui va devoir payer pour le sang versé par leurs fils ou leurs pères. Teulé prend la peine, à chaque début de chapitre, de faire un croquis afin de nous montrer, suivant le déroulement des actes, où se trouve Alain. Ceci ressemble presque aux stations du Christ. Mais le pauvre homme ne finira pas sur la croix mais sur le bûcher, jeté à demi-mort dessus pour une ultime épreuve. Comble de la barbarie, les villageois feront couler sa graisse sur des tartines de pain et vont s'en délecter sauvagement et avidement. La femme de l'instituteur ira jusqu'à manger les parties intimes du supplicié, ce qu'elle appellera « les bonbons du baptême ». Quant au titre, « mangez-le si vous voulez », il vient de la phrase qu'aurait prononcé le maire.

Bizarrement, tout retombe soudain comme un soufflé (si j'ose employer cette métaphore culinaire). le corps carbonisé du pauvre homme est mis entre deux draps dans l'Église. le lendemain, les villageois semblent sortir de leur torpeur, comme s'ils se réveillaient d'un mauvais rêve. Mais toute une journée d'inhumanité, de barbarie sans nom laisse des traces. Bien entendu, ils seront jugés. Mais il est difficile d'instruire l'affaire... comment condamner tout un village ? On prend alors les cas les plus importants, les meneurs. Quatre seront condamnés à mort, neuf aux travaux forcés (dont un à perpétuité), six à la prison et un, âgé de 14 ans, à la maison de correction jusqu'à ses 21 ans.

Les esprits chagrins et chafouins (cela va de pair en général) m'argueront qu'un tel sujet ne pouvait que plaire à Jean Teulé, qui se complait souvent, par son style cru et enlevé, dans les descriptions des pires abominations. Certes. Mais en attendant, j'ai appris ce fait réel grâce à son livre. On ne l'enseigne pas (ou plus ?) dans les manuels d'Histoire, et pour cause....
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Aie , aie , aie...Oserais-je dire qu'à l'instar de ce « tendre et savoureux«  Alain de Moneys , la rédaction de cette critique me met au supplice , à la torture...Et bien oui , j'ose...
De Teulé , je ne connaissais que ses agréables prestations télévisuelles ( Assiette Anglaise et Nulle Part Ailleurs ) et l'une de ses adaptaions cinématographiques , Darling , offrant à Marina Fois un puissant rôle à mille lieues de ses habituelles facéties drolatiques au sein de la troupe des Robins des Bois . Teulé l'écrivain , premier contact mitigé...

Comment expliquer l'inexplicable , tenter de justifier une multitude d'actes de barbarie sans nom commis par tout un village devenu dément ? La concordance d'évenements tragiques ( secheresse , faim , guerre ) suffit-elle à légitimer la folie meurtriere , les pires exactions qui soient ? La justice a tranché ( juridiquement et physiquement ) , non !
16 Aout 1870 , la foire de Hautefaye bat son plein . Alain de Moneys , jeune Périgourdin affable , s'y rend alors afin de regler de menues affaires avant de partir , comme tant d'autres , sur le front guerroyer contre la Prusse . Il y cristallisera , sur la base d'incroyables malentendus , la haine sadique et funeste de toute une populace à l'irritation exacerbée par un contexte politique et social explosifs . Malheureux bouc émissaire , livré à la vindicte populaire , se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment .

Sur la base d'un surréaliste évenement historique alors méconnu du plus grand nombre , Teulé dresse le calvaire d'Alain de Moneys , calvaire d'autant plus pénible que totalement illégitime ( si tant est qu'un acte de barbarie puisse etre justifié meme s'il le fut souvent en cas de guerre,,,) . 130 pages relatant deux heures de cruauté pure , de sadisme délirant débouchant , en point d'orgue , sur un barbecue improvisé rappelant furieusement la triste fin du non moins tristement célebre Grenouille . Teulé sait raconter , c'est indéniable . Il parvient meme à faire sourire dans les moments les plus tragiques , m'interpellant furieusement sur le ratio véracité historique / fiction . Mais le ton et la plume alerte , malgré la délicatesse du propos , restent légers et agréables . le parcours dantesque , au travers tout un village , de ce jeune sursitaire , est retranscrit scrupuleusement , par un petit dessin , en amorce de chaque chapitre , rappelant ce jeu des points à relier ou le personnage final à découvrir n'est autre que la mort ! Ludique...
Ce qui m'a le plus géné , tout d'abord , c'est le manque d'empathie ressenti face à ce gentil gentilhomme visiblement exempt de tout défaut : poli , serviable , honnete , droit...n'en jetez plus , la coupe est pleine ! Beaucoup trop lisse pour m'attacher à quelqu'un qui le sera , hélas , un peu plus tard...Et que dire de cette succession endiablée d'atrocités immorales , véritable petit musée des horreurs , égrénées sans véritable temps mort . L'on trouve cela forcément révoltant , injuste mais bizarrement , l'on s'y fait , misant deja sur les prochains tourments de ces paysans en veine d'inspiration pour le coup ! Sorte de terrible lassitude , de triste fatalité face à cette hydre humaine protéiforme qui nous inculque que l'acharnement bestial n'est l'apanage d'aucun sexe , d'aucune tranche d'age , d'aucune caste ! La litanie des tortionnaires manque de personnalisation , frustrant .
Certains surnagent comme le bon abbé Saint-Pasteur qui , pensant calmer les esprits en offrant une tournée générale , ne fera que les échauffer et les exciter un peu plus...Les vignes du seigneur sont impénétrables . Que dire des rares protecteurs encore lucides mais totalement impuissants face au plus grand nombre...J'ai peu gouté aux divers propos se voulant , j'imagine , aussi droles que décalés : étonnant ce garçon qui , souffrant mille morts , parvient encore à voir en ses bourreaux ses amis d'hier ; ridicule ce « dites à ma mere que je serai en retard «  alors que le dénouement fatal est proche...je trouvai ces réflexions plus décrédibilisantes qu'autre chose . Dernier reproche et non des moindres , ce proces final expédié en deux coups de cuiller à pot ! Je suis bien conscient que l'auteur se soit focalisé sur l'évenement propre et non sur les tenants et les aboutissants d'ou ce sentiment d'inachevé ! Un récit plus explicite m'eut plus plu...
Qu'en retiendrais-je au final ? le souvenir choquant d'un acte inoubliable . La démonstration éclatante de la dangerosité d'une foule au sein de laquelle tout individu pense pouvoir se fondre , s'identifier jusqu'à se perdre , donnant alors libre cours à une licite sauvagerie puisque pratiquée par la majorité...Un atroce fait réel relaté dans un bouquin , certes concis , mais qui m'aura , cependant , peu touché de par sa pénurie d'informations annexes . le moment de lecture fut agréable à défaut d'etre mémorable...

Mangez-le si vous voulez . Non merci , j'essaye d'arreter....
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Profondément révoltée, tel est mon sentiment profond en refermant ce livre.
L'homme est un loup pour l'homme certes cela pourait résumer la situation...
Notre héros, petit hobereau du Périgord, se rend à une foire à quelques semaines de partir pour la guerre contre les Prussiens. Nous sommes en1870, il aurait pu échanger son numéro de conscrit contre quelque argent mais il n'a point voulu manger de ce pain là notre adjoint au maire fraîchement élu et pourtant sa boiterie aurait pu l'exempter.
Suite à un malentendu qui le fait passer pour un ennemi de la France, un prussien, il se fait torturer,brûler vif tel Jeanne en son bûcher et manger par ses concitoyens et néanmoins amis.
Ces mouvements de foules ne sont pas sans rappeler la "grande peur" en l'an de grâce1789 ou plus proche de nous les hooligans des stades: l'homme réduit à l'état de bête!
Je ne retiendrai cependant que le pardon des descendants de la victime envers les descendants des bourreaux qui eut lieu un siècle plus tard lors d'une messe...
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C'est une histoire à vous couper l'appétit à défaut du souffle : celle d'un jeune aristocrate intelligent, bon, sensible qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Pris à partie par une foule en furie, il finira lynché et même dévoré par celle-ci. le préfet, sorte de Ponce Pilate du XIXe, qui était censé intervenir pour le sauver, aura ces mots funestes et prémonitoires qui condamneront à une mort certaine un innocent : mangez-le si vous voulez.
le lecteur a l'impression d'une descente en enfer qui ne s'arrête que lorsque l'épouvantable est commis, et que la foule semble se réveiller de sa démence.Effroyable mais vrai.
.
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critiques presse (1)
LePoint
20 octobre 2022
Reconstituant minute par minute ce calvaire absurde (Alain de Monéys n'avait évidemment aucun lien avec la Prusse), Jean Teulé a écrit un chef-d'œuvre de roman historique, diablement noir, pétri de sagesse et plein d'un rire désespéré à l'égard d'un « genre humain » pourtant prompt à fouler aux pieds sa sacro-sainte humanité.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (104) Voir plus Ajouter une citation
Tout le monde se tord de fou rire. C'est long à brûler, un homme. Le soleil couchant s'effondre et pleure du sang. C'est fatal et tout le reste. Et les cendres éparpillées de cet être calciné, là et puis là et aussi là-bas, vont au vent qui les envole. Elles se glissent également sous les semelles de ceux qui s'éloignent, essuyant leur bouche luisante d'un revers de manche et satisfaits :

- Trop de Prussiens en Lorraine pour qu'on ait pu en supporter dans le bourg ! En voilà un qui brûle. Je crois que nous avons montré l'exemple.

Un autre, à côté, déclare :

- Je me fais gloire d'avoir lancé quatre coups de bâton dans les dents, et qui portaient bien, à ce de Monéys.

- À qui ?

- Au Prussien.

- Ah oui, moi aussi, je ne l'ai pas loupé, le Prussien.

À ceux qu'ils croisent, ils révèlent :

- Vous vous êtes privé d'un fameux rôti ! Il avait du gras comme trois truies, le Prussien. Il nous aurait bien fait la semaine !

Face à l'homme-ratier, au bord de la gerbe en les entendant donner des détails culinaires, les cannibales s'esclaffent :

- Oh, fais pas ton sucré, toi ! Tu manges bien du rat et du vieux en plus !

- Mais... c'était Monsieur de Monéys.

- Hein ?...

Le souffle de leurs haleines graisseuses, sur une épaule saupoudrée, projette un résidu de la combustion du fils de Magdeleine-Louise et Amédée de Monéys qui monte dans le ciel et file au sud. Ce soir, la lune est délétère. Des bagarres de feuilles en déroute tournoient sur le chemin qui mène à Bretanges. Un jeune homme, lanterne au poing, court vers la demeure encore loin. Une faible mère inquiète y est à la fenêtre ouverte du salon. Malgré la nuit, la chaleur reste égale. Elle rabat le couvercle du piano et découvre, au-dessus de Hautefaye, un filet de fumée qui moutonne dans la nuit étoilée. Le claquement des semelles de celui qui court – domestique Pascal – fait le bruit d'une averse sur la poussière. La mère s'en étonne :

- Pourquoi va-t-il si vite alors qu'il fait tellement chaud ?

- Madame de Monéys ! Madame de Monéys !

Pascal entre en trombe dans la maison du XVIe siècle :

- Alain, il a été...

Un cri terrible déchire tout le paysage et la nuit.
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C'est la consternation dans tout le Périgord.
Hautefaye est dans un état de prostration et de catatonie. On se croirait un lendemain de cuite. Et la bonté du paysage alentour, au cœur , dit à chacun:
"Mais qu'avez-vous fait, hier? Qu'est-ce qui vous a pris?" Le village frémit encore, mal étonné par lui-même:"Mais qu'est-ce qui nous a pris?"
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Le premier magistrat de la commune s'avance d'un pas vers de Monéys et s'adresse à ceux qui le tirent par les chevilles :
- Ôtez cet homme de là. Il gêne la circulation. Emmenez-le plus loin.
Anthony, effondré, soupire. Buisson et Mazière demandent à Bernard Mathieu :
- Pour en faire quoi, plus loin?...
- Ce que vous voudrez! répond le maire totalement dépassé par les événements. Mangez-le si vous voulez.
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- et bien mes amis, que se passe-t-il ?...
- C'est votre cousin, explique un colporteur. Il a crié : "Vive la Prusse !"
- Quoi ? Mais non ! Allons donc, j'étais auprès et ce n'est pas du tout ce que j'ai entendu. Et puis je connais assez de Maillard pour être bien sûr qu'il est impossible qu'un tel cri sorte de sa bouche : "Vive la Prusse"... Pourquoi pas "A bas la France !" ?
- Qu'est-ce que vous venez de dire, vous ?
- Quoi ?
- Vous avez dit "A bas la France"...
-Hen ? Mais non !
-...
Le colporteur demande aux gens près du muret :
- Que ceux qui l'ont entendu crier "A bas la France" lèvent la main !
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Le maire remue les lèvres. Tout le monde y est suspendu mais aucune parole ne quitte sa gorge serrée. Il pète.
- Ce n'est pas ce que je voulais dire !
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