Le portrait d'un jeune écrivain soudain mis sous les feux du succès, d'apparence sympathique et qui en vérité est plutôt un sale con. Satyre du milieu littéraire parisien, le portrait d'une génération nantie, hypocrique, égoiste faussement mature. Fargues tire à boulet rouge sur ce microcosme qui s'admire plus le nombril qu'il s'intéresse aux autres. le roman encencé par la critique lors de sa sortie , est au final tout de même décevant, personnage agaçant, histoire qui tourne en rond. Et quand à la fin, c'est raté. Mais Fargues montre avec ce livre une qualité d'écriture qu'il confirmera dans des romans plus personnels.
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Mitigé. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, et finalement, en le lisant d'une traite, j'ai trouvé l'histoire relativement plaisante, même si ce genre de livre n'est pas vraiment ma tasse de thé. le milieu littéraire parisien et celui de la télévision sont trop éloignés de mes préoccupations. Mais le regard qui nous est offert est justement intéressant pour le profane, et on en apprend ainsi davantage sur ces univers particuliers. Par ailleurs, j'ai apprécié la fin du roman, qui se déroule aux Etats-Unis, où le héros nous explique sa fascination pour l'Amérique du Nord. Un point surprenant : je me suis demandée si ce livre avait été écrit avant ou après le 11 septembre 2001 (j'ai vérifié la date d'édition…) car il n'abordait pas du tout cette tragédie, et c'est seulement dans les dernières pages qu'elle est évoquée, laissant une impression bizarre, difficile à définir, sur le regard finalement porté sur les Etats-Unis.
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Ce livre ne m'attirait pas du tout à la base, mais il me permettait de remplir une catégorie d'un défi lecture en cours, donc je me suis lancée.
Heureusement qu'il n'était pas long parce que sinon je l'aurais abandonné, on a là tout ce que je déteste : absence de chapitrage, monologue pendant 239 pages, personnages pas attachants, style de l'auteur pas apprécié, histoire complètement creuse et inutile. Bref EXIT !
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- Je ne sais pas si ça vous fait ça aussi, mais le fait d’être ailleurs, dans un endroit que vous ne connaissez pas, loin de préférence, ça vous met en valeur des choses très simples. Moi, à l’étranger, j’ai parfois l’impression d’avoir trouvé ce que j’ai toujours cherché sans le savoir, rien qu’avec un coucher de soleil, une pluie, un réverbère sur l’autoroute, et ça, que ce soit en Islande ou à l’île Maurice, deux endroits, je vous précise entre parenthèses, où je ne suis jamais allé. C’est très subjectif tout ça, mais ça suffit à me rendre heureux, en tout cas. p93
Bonjour. Je ne voudrais pas me vanter mais si la lâcheté masculine, le petit monde de la télévision française et l’Amérique du Nord vous intéressent, ce roman devrait vous plaire. Je vous le dis avec d’autant plus de simplicité que, de même que le héros ne cherche pas à jouer les héros dans ce livre, je n’ai pas cherché, moi, en l’écrivant, à y faire de la littérature.
J'imaginais toujours que j'ennuyais forcément autant les autres en parlant de moi que les autres m'ennuyaient lorsqu'ils me parlaient d'eux. Et, pour ma dignité, je préférais de loin plaire aux autres en leur donnant l'illusion qu'ils étaient écoutés de moi que leur déplaire en les ennuyant.
Je fus interrompu dans ma réflexion par un bruit de décompression de porte automatique, à l'autre bout du wagon. C'était le contrôleur. Je lui tendis mon billet en le regardant droit dans les yeux, avec un sourire dosé de bon élève mais pas trop fayot non plus, dans l'espoir de lui laisser mesurer à quel point il avait en face de lui un type honnête, poli, agréable, respectueux des règles, bref, un vrai bon citoyen, pas comme certains. Il composta mon billet avec l'air de celui qui n'a pas que ça à foutre et repartit vers la voiture suivante sans même me saluer. Connard
J'imaginais toujours que j'ennuyais forcément autant les autres en parlant de moi que les autres m'ennuyaient lorsqu'ils me parlaient d'eux. Et, pour ma dignité, je préférais de loin plaire aux autres en leur donnant l'illusion qu'ils étaient écoutés de moi que leur déplaire en les ennuyant.
"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L.
Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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