AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782234071964
248 pages
Stock (02/10/2013)
3.38/5   8 notes
Résumé :
« Enfant, j’étais parfois somnambule et me levais en pleine nuit pour faire quelques pas, dans un état second. Le somnambule a peur de lui-même, voilà ce dont je me souviens. Il est seul, parmi les hommes, à vivre par moments à son insu. Peut-être est-ce cela, l’enfer, ou l’une de ses filiales : s’éveiller avec le souvenir trouble d’actes qu’on n’avait pas l’intention de commettre. Reprendre contact avec soi-même dans un taxi, avec, au compteur, des kilomètres dont ... >Voir plus
Que lire après Somnambule dans IstanbulVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans cet essai autobiographique, l'écrivain Eric Faye qui, en 2010, a reçu le grand prix du roman de l'Académie française pour Nagasaki, s'interroge sur l'identité en général et son identité en particulier.
Il part du principe que l'on n'habite pas son pays mais sa langue (il évoque ses correspondantes). Il s'appuie sur les souvenirs, les rencontres et les expériences vécues de différents voyages à l'étranger (exemple vol subi sous l'effet de la drogue du violeur en Turquie) pour aborder la difficulté à se comprendre et à comprendre toutes les finesse du langage.
Nous sommes tout ce que nous vivons et qui nous enrichit malgré la culture différente. Nous sommes ce que nous subissons lorsque le régime est répressif.Ainsi se sent-il tour à tour Français, Européen ou "piéton du monde".
Il s'interroge sur les lieux,l'histoire et le passé qui marquent les individus (exemple Hiroshima ou Nagasaki).
Il étudie le fait que certains lieux forts (ex Porqueroles pour Simenon) aient marqué leur écriture.C'est intéressant, nostalgique et nous permet de voyager de lieux en lieux (ex: Japon,Mont Athos,Sibérie..) avec une vision différente de ce que nous sommes vraiment.
Commenter  J’apprécie          160
Eric Faye, dans la tradition des écrivains voyageurs français, nous entraîne dans son sillage et nous fait découvrir Sercq, île proche de notre Bretagne ou la lointaine Sibérie. Il respecte le "cahier des charges" de tous les carnets de voyage : descriptions, commentaires à tournure politique, écologique ou d'ordre plus intimistes. L'ensemble est émaillé de citations d'auteurs qu'il aime et j'ai pu constater que nous avions de nombreux points communs dans nos goûts littéraires.
Ce roman sans doute réussi, je n'ai pas suffisamment d'éléments pour trancher, peu familière des récits de voyage, m'a laissée sur le quai.
J'ai suivi de loin l'écrivain sauter dans un avion, monter sur un bateau, voler au dessus de la Sibérie en hélicoptère et découvrir des lieux souvent insolites et à la marge.
A aucun moment, je n'ai vraiment adhéré à ce voyage autour du monde, dommage pour moi...
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Telerama
20 novembre 2013
Grâce à son écriture, ses descriptions lumineuses, il nous prend par la main pour nous révéler toute la beauté d'un monde secret que les touristes ne photographieront pas. Emerveillé, mélancolique et drôle, Eric Faye est aussi un promeneur généreux qui sait partager ses secrets.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Tout ce qui contrait la marche triomphante dudit système, de ce monde de rentabilité et d'efficacité à outrance, m'enchantait. C'est ainsi que j'avais pour passion hivernale la neige, non pas celle des stations d'altitude mais celle qui, un beau matin, paralysait les villes et mettait en panne la machine à réussir et abrutir qui fonctionnait sans relâche. Rien ne me rendait plus heureux que ces épisodes où l'hiver sortait le grand jeu et lançait des coups de force poétiques contra la civilisation. C'étaient des barouds d'honneur qui ne duraient jamais que quelques heures ou jours mais qui contraignaient alors l'homme, groggy, à la contemplation et à la poésie. Or, c'était décidé, je ne serais ni efficient ni compétitif, aspirant à une carrière de rêveur au long cours, et l'empire rouge, derrière son rideau de fer, m'apparaissait comme le seul contre-feu tenace aux valeurs qu'on m'imposait. Cette insurrection personnelle s'émoussa au fil de l'adolescence et mes jugements sur ledit empire en pâtirent, quoique relativement peu, au fond."
Commenter  J’apprécie          20
Il est un continent perdu dont nous sommes les seuls arpenteurs, les seuls détenteurs des clés,et c'est le tintement de ces clés,au fond de notre poche,qui enchante en nous le veilleur émerveillé.
Commenter  J’apprécie          90

Lire un extrait
Videos de Éric Faye (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Faye
Le romancier et essayiste Eric Faye sera au Belvédère du Rayon Vert de Cerbère du 11 septembre au 9 octobre, pour une « résidence duelle transfrontalière ». Organisées par les Rencontres cinématographiques internationales Cerbère-Collioure, ces résidences interrogent la notion de frontière en invitant concomitamment deux écrivains ou écrivaines, l'un(e) de langue française à Cerbère et l'autre de langue espagnole ou catalane à Portbou – Yolanda Gonzalez cette année.
Crédit de la vidéo : « Rencontres cinématographiques de Cerbère-Collioure ».
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (23) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3674 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}