Dans cet essai autobiographique, l'écrivain
Eric Faye qui, en 2010, a reçu le grand prix du roman de l'Académie française pour
Nagasaki, s'interroge sur l'identité en général et son identité en particulier.
Il part du principe que l'on n'habite pas son pays mais sa langue (il évoque ses correspondantes). Il s'appuie sur les souvenirs, les rencontres et les expériences vécues de différents voyages à l'étranger (exemple vol subi sous l'effet de la drogue du violeur en Turquie) pour aborder la difficulté à se comprendre et à comprendre toutes les finesse du langage.
Nous sommes tout ce que nous vivons et qui nous enrichit malgré la culture différente. Nous sommes ce que nous subissons lorsque le régime est répressif.Ainsi se sent-il tour à tour Français, Européen ou "piéton du monde".
Il s'interroge sur les lieux,l'histoire et le passé qui marquent les individus (exemple Hiroshima ou
Nagasaki).
Il étudie le fait que certains lieux forts (ex Porqueroles pour
Simenon) aient marqué leur écriture.C'est intéressant, nostalgique et nous permet de voyager de lieux en lieux (ex: Japon,Mont Athos,Sibérie..) avec une vision différente de ce que nous sommes vraiment.