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Laurent Laclau-Lacrouts (Traducteur)
EAN : 9782915989717
397 pages
Bibliothèque interdite (04/04/2008)
3.74/5   25 notes
Résumé :
Lorsque Baal Solock subit le feu d'une mystérieuse race extraterrestre, ses habitants sont transis de terreur. En désespoir de cause, ils utilisent un antique artefact pour lancer un signal de détresse - une première depuis six siècles ! Ils sont sidérés de constater que l'on répond à leur appel à l'aide, et le sont encore davantage quand ils se rendent compte qu'un seul Space Marine est envoyé pour réussir là où leurs armées ont échoué. Suivez les exploits du frère... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Premier roman et one shot sur les Space Marines de l'auteur, plus habitué à la garde impériale avec Les Fantômes de Gaunt.

Le roman consiste en une réutilisation de quelques nouvelles (que l'auteur a remanié pour cette compilation) déjà parues dans la presse spécialisée de l'univers WH 40K. Il met en scène les Iron Snakes et tout particulièrement l'escouade Damocles dont le chef est le sergent Priad.
L'oeuvre est composée des nouvelles suivantes :

1) Aube grise, mission sur Baal Solock : Les primuls (les eldars noirs) ont débarqué sur Baal Solock et les habitants appellent les Iron Snakes à l'aide. Seul Priad est envoyé et il fera rapidement montre de ses qualités exceptionnelles sur cette planète un peu arriérée.

2) Or noir, mission sur Rosetta où toute l'escouade (10 hommes) est envoyée pour rétablir l'approvisionnement défectueux d'une centrale à pétrole. En treize minutes ils auront tués 311 ennemis sans compter quelques Space Marines du Chaos contre seulement trois des leurs. Une victoire qui leur aura coûté cher.

3) Fièvre immaculée, mission sur Eidon où 300.000 hommes de la garde ont failli à la reconquête de la planète contre les Eldars noirs. Six escouades (60 hommes) sont envoyées en renfort, dont Damoclès, qui aura fort à faire.

4) Déluge écarlate, mission sur Cérès où l'escouade Damoclès se trouve confrontée aux forces du Chaos, trop forte partie ?

5) Sillage pourpre Ithaka, retour sur la planète mère des Iron Snakes. Moins de combat et un faux air de Dune et ses fameux vers.

6) Sang bleu sur Iorgu, un remake pur et simple de Nightbringer de G. Mc Neill.

Et enfin la septième et dernière nouvelle (peaux-vertes, mission sur Ganahearak) qui est presque aussi volumineuse que les six autres réunies où pas moins de 25 escouades (presque du jamais vu) d'Iron Snakes sont envoyées combattre les Orks. Mais ces derniers sont des millions. Est-ce que cette fois-ci , la seule force brute des Space Marines sera suffisante ? Faudra-t-il ajouter un peu de cervelle aux combats ?

L'ensemble forme un tout cohérent. Certaines nouvelles manquent un peu de profondeur, voire sont très lapidaires, mais cette cohérence, sur l'évolution de carrière de Priad, les références à ce qui s'est passé dans les précédentes aventures en font une oeuvre aboutie.
L'avantage du format nouvelle est que l'on est rapidement dans l'action, avec force de descriptions détaillées qui nous donnent l'impression d'y être.
Dan Abnett reste, sans conteste, mon auteur préféré dans la collection Warhammer 40.000.
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14€ pour un livre de poche c’était abusé. Mais c’est un semi-format donc tout va bien finalement, car j’ai subi des grands formats plus petits, moins fournis et surtout plus chers que ce semi-format. C'est quasiment un recueil de nouvelles qui retracent la carrière du frère-sergent Priad des Iron Snakes. Comme dans le 2e tome des "Fantômes de Gaunt", difficile de se prendre au jeu quand on change de lieux, d'époques et de personnages à chaque partie. Sauf qu’ici cela a été pensé et construit en amont donc une fois que les effectifs de l'escouade Damoclès se stabilisent tout devient plus facile à suivre.


1 : Aube Grise (Baal Solock)
Peut-être la partie la plus équilibrée du roman. Bien vu de commencer ainsi pour nous mettre dans le bain. On associe une strong independant pépé à vieux baroudeur astartes (qui en fait n’est ni vieux ni baroudeur) face à la menace primul : impossible de ne pas penser aux classiques des films en noir et blanc. C’est très agréable à lire et à imaginer.

2 : Or Noir (Rosetta)
Nouvelle vite lue dans laquelle on entend trop fortement rouler les dés.

3 : Fièvre Immaculée (Eidon)
Nouvelle vite lue dans laquelle on entend trop fortement rouler les dés.

4 : Déluge Ecarlate (Cérès)
Nouvelle vite lue dans laquelle on pourrait encore fortement entendre rouler les dés. C’est dommage car les éléments horrifiques sont bien sentis et le whodunit sur l’identité des cultistes du chaos n’est pas inintéressant. Placer l’action dans une communauté agricole aurait du donner quelque chose de mieux sinon de bien mieux (une espèce de "Sleepy Hollow" à la sauce Game Workshop).

5 : Sillage Pourpre (Ithaka)
Si le synopsis est calquée sur celle du film "Ultramarines", le final entre "Star Wars" et "Dune" est vraiment cool ! L'océanique Ithaka avec ses vers de mers et ses bouées soniques pour les appeler est un gigantesque clin d'oeil à la désertique Arrakis avec ses shaihuluds et ses stompeurs pour les appeler.

6 : Sang bleu (Iorgu)
On revoit de chouettes scènes des "Fantômes de Gaunt" auxquelles ont ajoute un Esprit-Insecte du JdR "Shadowrun", mais on entend encore trop fortement rouler les dés.

7 : Peaux-Vertes (Ganahedarak)
De la science-fiction militaire pur-jus avec entrainements des aspirants, punitions disciplinaires, campagne militaire avec du sang, des tripes et de la merde en voulez-vous en voilà. Avec un retour obligé sur Baal Solock. C’était plutôt pas mal, surtout avec le passage à la "300" avec les boucliers et les lances !

Bref de la SF militaire pas prise de bête qui peut constituer la parfaite introduction à l’univers Warhammer "40000".
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Ce livre est la preuve la plus irréfutable qu'une retraduction n'est jamais une bonne chose, d'autant plus lorsque le traducteur n'est pas bon, ou s'il ne connait pas l'univers du livre qu'il va traduire. le livre qui est composé d'une série de nouvelles dans lesquelles nous suivons le frère sergent Priad et son escouade Damoclès à travers une grande partie de leur histoire, et de celle de leur chapitre des Iron Snakes. Une des choses qui sont le plus déstabilisantes pour un lecteur habitué à lire des livres de l'univers de Warhammer 40k, est que le traducteur a pris la liberté de changer des mots qui sont pourtant traduis de la même façon depuis des lustres, comme par exemple l'arme "canon automatique" en lieu et place du glorieux "autocanon". Une autre est l'impression de ne pas avoir le même traducteur d'une nouvelle à l'autre. Une est au passé de narration, une autre est entièrement au présent, une autre encore semble avoir un style totalement différent des autres. Mais ce ne sont peut être que des détails qui me dérangent, en tant qu'étudiant en traduction anglaise. Toujours est il que ces petits détails tendent à gâcher la lectures et le plaisir que l'on peut en retirer. Avant de parler du livre lui même, précisons que je suis un grand fan de Dan Abnett, que je lis en français et en anglais, et que le traducteur de la bibliothèque interdite a su faire une traduction vraiment très fidèle.

Donc, comme je le disais, dans cette série de nouvelles, qu'il n'est pas sans rappeler le second tome des fantômes de gaunt, si ce n'est qu'il n'y a pas de transitions entre chaque nouvelle, est très interessante , car elle nous apporte une vision claire et précise de la vie de tous les jours des meilleurs guerriers de l'humanité, tant à la guerre que dans leur maison de chapitre. Nous pouvons enfin apprécier la simple humanité de ces dieux guerriers, ainsi que leurs peurs et leurs doutes. Si vous aimez les Space Marines, je vous conseille de lire ce livre ( dans sa première édition française si vous en avez la possibilité ), car il nous apporte une vue de l'envers du décors, qui est des plus délectables.
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Comment parler de ce livre sans parler de soi ?
Comme beaucoup, j'ai passé une partie de mon adolescence entre l'odeur de neuf des Codex et l'odeur de peinture des Space Marines (du chaos dans mon cas). Comme beaucoup, j'ai arrêté avant de chuter dans les Dawn of War. J'étais alors en dés-errance loin de la lumière de l'Empereur. Puis, un jour, on m'a conseillé ce bouquin. Au début, j'étais réticent. La jeunesse et un certain élitisme littéraire me conduisaient à rejeter une production de seconde zone, une écriture de licence qui ne pouvait relever d'un véritable travail d'écrivain.

Grossière erreur. Dans Abnett est un grand auteur et, finalement, j'en viens à penser que les contraintes de la licence sont plus grandes que leurs avantages.

La facilité aurait été de produire un récit qui ne parle que de baston, de bolter et de champs de bataille. L'auteur de ces nouvelles assemblées nous livre des space marines dans toute la complexité de leurs existences. Il nous conduit dans les relations qu'ils entretiennent avec les mortels. Il nous fait visiter le monde sauvage de ce chapitre. Il nous conduit aussi à la guerre, mais une guerre qui n'est pas un conflit inutile comme ceux que nous mettions en scènes sur les tables champs de bataille de mon adolescence. Avec ces récits, nous rentrons dans le fonctionnement des Iron Snakes (chapitre dont j'ignorais jusque là l'existence). Ils fournissent un corps surhumain derrière les armures, une humanité dans un univers qui en manque.

Pour moi, ce bouquin a été le premier de nombreux autres et Abnett constitue pour moi le meilleur écrivain de l'écurie. C'est une lecture que je conseille chaudement.

PS Il y a tout de même, pour les habitués de l'univers w40k, quelques difficultés dans les noms d'armes, notamment.
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Dans le monde ultra-violent de Warhammer 40 000 un volume consacré au chapitre des Iron Snakes à travers l'apprentissage et l'ascension de Priad un de ses membres. En sept récits nous le voyons progresser dans l'art du massacre(pour la bonne cause ) contre les Eldars noirs,les cultes du Chaos,les Orques. L'auteur évite la monotonie des combats sanglants en intercalant d'autres aspects de la vie des Astartes. de la bonne SF militaire .
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Oethanar. Le jugement par les vers. Le pire sort qu'un homme d'Ithaka puisse redouter. Le prisonnier est laissé seul et sans arme sur un pilotis rocheux, et l'on fait venir les vers des mers. S'il est toujours vivant au bout de six heures, il est déclaré coupable car les créatures sacrées ne touchent pas les impurs. S'ils l'emportent, alors il était bel et bien un homme d'Ithaka et son innocence sera célébrée par des chants funéraires et des rites de deuil.
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L'accession des femmes au corps législatif de Baal Solock en était encore à ses balbutiements, et nulle autre que Perdet Suiton Antoni n'avait jusque-là montré autant d'ambition, ni occupé un poste aux responsabilités aussi hautes. Il fallait déployer des trésors d'obstination de d'énergie pour renverser la vapeur des vieilles habitudes conservatrices quant à la question des sexes dans la sphère professionnelle. Une femme devait travailler deux fois plus dur et se montrer deux fois plus efficace que n'importe lequel de ses homologues masculins pour gravir les échelons, et ce, même depuis que les règles avaient changé et que leur droit de vote était reconnu par la loi.
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Ne craignez le Serpent ni pour sa ruse ni pour son silence,
Craignez-le pour la vivacité de sa frappe éclair,
L'étreinte mortelle de ses anneaux,
Le cuirassement de ses écailles,
Et le mordant des ses crocs.
Craignez le Serpent, ô ennemis de l'Humanité,
Car ses anneaux nous étreignent
Et ses yeux perçants, sans jamais ciller,
Veilleront sur nous éternellement.
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Il était en ce temps un cercle de frères guerriers au courage sans égal dans tous les mondes de la Barrière d'Etoiles, et on les appelait les Iron Snakes de Karybdis. Et ils avaient fait le serment, la promesse solennelle, que tant que leur cercle perdurerait, ils seraient fidèles au poste pour veiller sur toute la Barrière d'Etoiles et, par la force des armes, la protéger dans son entier contre les nombreux visages des puissances de la Déchéance.

Et ils ne connaîtraient pas la peur.
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Et les Intendants,par le Trône,les intendants!Je ne peux pas les voir en peinture.J'en ai déjà tué quatre ou cinq.
Priad ne moufta pas.
-Mais pas de problème ,j'ai bien caché les corps.
Priad cilla subrepticement.
-C'est marrant :vou êtes capable de repérer une balle fusant droit sur voter tête à temps pour l'esquiver ,mais pour ce qui est des blagues...
-C'était une blague?
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