Marcel Achard
EAN : 978B003X7Y6FC
EDITION POCKET N°532 (01/01/1967)
/5
6 notes
EDITION POCKET N°532 (01/01/1967)
Résumé :
Laurette est mariée à Heller, un époux particulièrement jaloux, qui a découvert une lettre d'amour venant d'une ancienne liaison. Il soupçonne Crémone, son meilleur ami, et a juré la perte de ce rival. Laurette recrute un homme, Domino, pour détourner Heller de son ancien amant...
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Au début des années 30 Marcel Achard est un auteur original et plein de fantaisie, qui a déjà rencontré le succès notamment avec "Jean de la lune" et "La belle marinière".
En 1931, il offre à Louis Jouvet, acteur et directeur de théâtre, d'abord un rôle superbe mais aussi une pièce romantique légère et raffinée : "Domino".
Cette pièce fut donc jouée pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées, le théâtre Louis Jouvet.
Heller vient de découvrir une lettre d'amour adressée à sa femme Lorette. Il soupçonne Crémone, son meilleur ami. Et a juré de le confondre. Mais Lorette a engagé un homme, Domino, pour détourner la colère du mari jaloux...
On imagine, si bien, à travers les dialogues étincelants, le jeu narquois de Louis Jouvet dans le rôle de "cet aventurier sans scrupules que les hasards de la vie amènent à jouer le rôle d'un amant, qu'il joue si bien qu'il s'y prend soi-même à la fin".
Il est une sorte de "Scapin" moderne, aventurier de rêve, héros désintéressé dont l'existence purement littéraire est faite pour nous enchanter.
Le théâtre de Marcel Achard est ironique,et, il ne s'appuie sur la vraisemblance de son époque que pour s'en évader et faire traverser le temps à sa pièce élégante tout en lui épargnant les risques d'un long voyage.
En 1931, il offre à Louis Jouvet, acteur et directeur de théâtre, d'abord un rôle superbe mais aussi une pièce romantique légère et raffinée : "Domino".
Cette pièce fut donc jouée pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées, le théâtre Louis Jouvet.
Heller vient de découvrir une lettre d'amour adressée à sa femme Lorette. Il soupçonne Crémone, son meilleur ami. Et a juré de le confondre. Mais Lorette a engagé un homme, Domino, pour détourner la colère du mari jaloux...
On imagine, si bien, à travers les dialogues étincelants, le jeu narquois de Louis Jouvet dans le rôle de "cet aventurier sans scrupules que les hasards de la vie amènent à jouer le rôle d'un amant, qu'il joue si bien qu'il s'y prend soi-même à la fin".
Il est une sorte de "Scapin" moderne, aventurier de rêve, héros désintéressé dont l'existence purement littéraire est faite pour nous enchanter.
Le théâtre de Marcel Achard est ironique,et, il ne s'appuie sur la vraisemblance de son époque que pour s'en évader et faire traverser le temps à sa pièce élégante tout en lui épargnant les risques d'un long voyage.
Citations et extraits (2)
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En littérature, nous avons pensé un peu légèrement que le goût du mystère et féerique était mort avec les derniers romantiques.
Or, nous le voyons aujourd'hui fort heureusement renaître dans le subconscient sous l'apparent scepticisme de formules ultra-modernes.
C'est ainsi que ce "Domino" que nous présente Mr Marcel Achard sous les rudes apparences d'un purotin en quête d'une situation qui lui permette, par exemple, de vendre du buis le jour des rameaux est, au fond, un aventurier de rêve, un héros désintéressé, un personnage féerique dont l'existence purement littéraire est faite pour nous enchanter si, comme nous le pensons, l'art tout entier n'est qu'un enchantement.
Disons tout de suite que, dans cette résurrection ultra-moderne de la vieille féerie shakespearienne Marcel Achard a eu l'extraordinaire bonne fortune, dès ses débuts, en 1924, de rencontrer un acteur-directeur tel que Louis Jouvet, dont toutes les créations, si originales, semblent transposer le personnage dans un plan intellectuellement féerique.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr G. de Pawlowski écrit dans le "Journal")
Or, nous le voyons aujourd'hui fort heureusement renaître dans le subconscient sous l'apparent scepticisme de formules ultra-modernes.
C'est ainsi que ce "Domino" que nous présente Mr Marcel Achard sous les rudes apparences d'un purotin en quête d'une situation qui lui permette, par exemple, de vendre du buis le jour des rameaux est, au fond, un aventurier de rêve, un héros désintéressé, un personnage féerique dont l'existence purement littéraire est faite pour nous enchanter si, comme nous le pensons, l'art tout entier n'est qu'un enchantement.
Disons tout de suite que, dans cette résurrection ultra-moderne de la vieille féerie shakespearienne Marcel Achard a eu l'extraordinaire bonne fortune, dès ses débuts, en 1924, de rencontrer un acteur-directeur tel que Louis Jouvet, dont toutes les créations, si originales, semblent transposer le personnage dans un plan intellectuellement féerique.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr G. de Pawlowski écrit dans le "Journal")
Acte I
Un salon assez luxueux
Acte II
Une somptueuse villa à Saint-Cloud. Celle de Jacques Heller.
La pièce centrale. C'est une espèce de hall qui tient à la fois du pavillon de chasse, de la salle de sport et du grand salon. Une immense baie vitrée, à travers laquelle le clair de lune permet de voir un magnifique paysage de neige.
Un escalier conduit à une galerie supérieure. Au milieu de la galerie, une porte s'ouvre conduisant aux chambres. Sous l'escalier en prolongement de la baie, un divan extrêmement confortable a été installé.
Au début de l'acte, la pièce est dans une obscurité absolue, éclairée seulement par le clair de lune qui vient de la baie.
Deux jours après le premier acte.
Acte III
Le même décor qu'au deuxième acte. Vingt jours après.
Le paysage qu'on entrevoit par la baie n'est plus le même. C'est un paysage d'hiver encore. Mais la neige a disparu.
(levers de rideau des 3 actes de "Domino" de Marcel Achard, parus dans "La petite illustration" en juin 1932)
Un salon assez luxueux
Acte II
Une somptueuse villa à Saint-Cloud. Celle de Jacques Heller.
La pièce centrale. C'est une espèce de hall qui tient à la fois du pavillon de chasse, de la salle de sport et du grand salon. Une immense baie vitrée, à travers laquelle le clair de lune permet de voir un magnifique paysage de neige.
Un escalier conduit à une galerie supérieure. Au milieu de la galerie, une porte s'ouvre conduisant aux chambres. Sous l'escalier en prolongement de la baie, un divan extrêmement confortable a été installé.
Au début de l'acte, la pièce est dans une obscurité absolue, éclairée seulement par le clair de lune qui vient de la baie.
Deux jours après le premier acte.
Acte III
Le même décor qu'au deuxième acte. Vingt jours après.
Le paysage qu'on entrevoit par la baie n'est plus le même. C'est un paysage d'hiver encore. Mais la neige a disparu.
(levers de rideau des 3 actes de "Domino" de Marcel Achard, parus dans "La petite illustration" en juin 1932)
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Pièce de théatre avec Pierre Mondy et Michel Duchaussoy.
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