Au début, en 1981, tout le monde se perdait (dans l'Elysée), se souvient Paulette Decraene, (...) Les kilomètres de couloirs, la solennité des lieux, la politesse compassée du personnel, tout cela la sidérait, elle qui avait connu le côté bricolo, militant et improvisé des locaux de campagne depuis 1974. « Mais c'était sale, dégueulasse même. Giscard n'avait rien fait pour remettre en état ce bâtiment tombé en déshérence. » Les moquettes étaient usées jusqu'à la corde – je vous rassure, elles sont maintenant d'un bleu royal – les bureaux non repeints et les conditions sanitaires même pas... minimales.
(...)
En tout cas le successeur de Mitterrand ne pourra que se féliciter de sa gestion : l'Elysée est désormais un beau palais, bien propre, un tout petit peu coquet...
1173 – [J'ai lu n° 4166, p. 10-11-12]
Tribunes de la presse - Rencontre avec Laure Adler