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Je ne sais pas ce qui m'a déçu le plus : la fin du livre (dans le souci de ne pas spolier les éventuels lecteurs, je ne détaillerait rien de plus)

... ou les scènes de s*** gratuites. Loin de moi l'idée de faire mon bigot, mais quand on a des pages entières qui ne font pas avancer le récit, du s*** pour du s***, j'appelle ça dans le meilleur des cas de la pornographie, ce qui est un genre littéraire à part et ne rentre plus dans la catégorie de SF, et dans le pire des cas, du marketing éditorial de bas étage. Les astérisques sont là pour des questions évidentes de référencement de la critique.
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Un bon petit livre de sf, intelligent, bien construit, un peu trop porté sur la fesse à mon goût (mais pourquoi les auteurs français sont-ils autant portés sur le c... même quand ça ne se justifie absolument pas ?!).

La maison qui glissait est un livre intriguant construit sur le principe de un chapitre par personnage, ce que j'apprécie de temps en temps. On apprend ainsi à aimer ou détester chaque personnage selon ses goûts et caractère.

J'avais déjà lu un horizon de cendres de cet auteur mais j'avais eu du mal à accrocher, ce livre m'a donc réconciliée avec Jean-Pierre Andrevon.
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Rien d'original dans ce S.F. inutilement bavard et bien trop long pour le sujet traité.
Le lecteur comprend très vite de quoi il retourne. Il suffit alors de passer aux derniers chapitres, tout le reste n'apportant rien au sens du récit.
Ce pavé de plus de 500 pages aurait gagné à être réduit à 200 pages maximum.
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La maison qui glissait est construite comme un film catastrophe. L'histoire se met tout doucement en place, le lecteur fait connaissance avec de nombreux personnages (un peu trop d'ailleurs ; je me suis plusieurs fois emmêlée les crayons avec cette multitude de noms à retenir). Chaque matin, le gardien va rayer le nom des disparus de la veille. Heureusement pour moi, ces disparitions mystérieuses réduisent petit à petit la liste des prénoms à retenir.
Mais revenons à ces habitants pour qui le temps semble être suspendu. Dans ces moments où il n'y a rien à faire, les journées sont longues et le lecteur perçoit très bien dans le rythme de l'écriture cette lenteur, cette langueur. Jean-Pierre Andrevon prend des virages étonnants voire déroutants. Au fur et à mesure que les habitants disparaissent, que la nourriture vient à manquer, la nature profonde de l'homme se révèle, les pulsions primaires refont surface.
Je conçois tout à fait que pour l'auteur, la notion de la fin du monde implique chez l'homme un regain d'activité sexuelle, mais je me suis demandée de quoi l'auteur voulait me détourner à force de m'envoyer tant de passages de femmes à la libido démesurée, d'appartement transformé en baisodrome et d'orgies sexuelles.
Il n'était pourtant nul besoin d'en faire des tonnes, et ce ne sont vraiment pas ces moments que je retiendrai de l'histoire de cette tour isolée du monde où les peurs de chacun deviennent le cauchemar de tous. La fin est surprenante et le manque d'explication logique laisse le champs libre à notre imagination.
Lien : http://www.valunivers.fr/sci..
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Malgré le manque de fluidité de l'écriture, je suis allé au bout de ce roman qui ressemble davantage à une suite de faits divers ou à un collage de plusieurs romans. Les situations frisent la caricature, parfois le mauvais goût et ne sont jamais vraiment développées. L'histoire part dans diverses directions; l'auteur a peut-être voulu abonder d'évènements divers et variés. Mais cette abondance n'apporte rien à la richesse de la narration.
Maigre littérature qui pourtant se nourrit de romans cultes ou fait référence à des auteurs talentueux.
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Les habitants de la Tour des Erables se réveillent un beau matin d'août. En ouvrant fenêtres et volets, ils s'aperçoivent qu'un épais brouillard entoure l'immeuble. Puis tout s'enchaine comme dans un cauchemar, les appareils électriques, électroniques ne fonctionnent plus et une force invisible les dissuade de sortir dans le brouillard. L'un d'entre eux tente l'aventure mais d'étranges silhouettes lui barrent la route. Alors qu'un cri inhumain déchire la brume, les habitants de la barre comprennent qu'ils sont bel et bien coupés du monde.
Qu'est ce qui se cache dans la brume ? Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez certains habitants ? Où diable ont bien pu se volatiliser certains habitants ? Andrevon nous captive, nous écoeure et démonte avec maestria les processus psychologiques humains en période de grandes catastrophes.
Jean-Pierre Andrevon signe ici, un des romans de S-F les plus gore et anxiogène jamais édité en France. Quelques tics stylistiques, d'agaçantes répétitions et l'utilisation répétées de certains champs sémantiques viennent toutefois gâcher la lecture de ce qui reste tout de même un excellent moment de lecture.
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Imaginez que vous soyiez réveillé par un coup de tonnerre déchirant l'atmosphère lourde et moite d'un matin caniculaire du mois d'août. Qu'en vous levant, vous vous rendiez compte que la tour dans laquelle vous habitez est entourée d'un épais brouillard occultant tout votre envionnement visuel, et même sonore. Si de surcroît, cet étrange phénomène météorologique s'accompagnait de phénomènes étranges, vous sentiriez sans doute monter en vous une inquiétude qui ne tarderait pas à se muer en peur.

La suite sur mon blog...
Lien : http://tassedethe.unblog.fr/..
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Une banlieue comme tant d'autre, une tour moderne, un gardien retraité de la gendarmerie, un matin d'été.
Pierre se réveille brusquement, il est 7 heures, la température étouffante l'empêche de dormir. Et le soleil est déjà là... non, pas le soleil. Une clarté laiteuse, une lumière blanchâtre qui s'insinue partout. Un brouillard à couper au couteau. Tellement de brouillard qu'on ne voit plus la tour des Tilleuls, juste en face. Un mur de brouillard qui coupe en deux, tout net, le square devant chez lui.
Un mur de brouillard qui le coupe du monde.
Et ce n'est pas une expression toute faite...

J'ai lu très rapidement ces 500 pages, conçues comme un journal de la catastrophe, qui braque successivement la caméra sur l'un et l'autre habitant de la Tour . Oui, on se croirait dans un film d'horreur - un bon film d'horreur - et jusqu'à la fin, l'auteur sait nous ménager des surprises déconcertantes. L'épilogue est un peu fade à mon goût, mais sans doute parce que tout le reste m'a vraiment plu.
Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ce livre à "Brume" de S.King, et je trouve que pour un lecteur français, il est bien plus crédible, plus parlant; les personnages sont de ceux qu'on peut trouver autour de nous, on a l'impression de les connaître, et même si l'action se situe globalement dans les années 1990, rien n'a vieilli .
Pas même le héros, à l'issue de son aventure.


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J'ai su dès les premières lignes de la maison qui glissait que j'allais l'adorer. Je n'avais jamais lu cet auteur. L'histoire commence lorsque Pierre, habitant d'une tour HLM, la Tour des Érables, se réveille un matin et constate que la canicule des derniers jours a laissé place à une épaisse brume blanche ; les appareils électroniques, électriques et autres objets de la vie quotidienne ne fonctionnent plus.

J'aime d'abord énormément ce type de construction narrative. L'histoire est racontée de manière chronologique, à chaque chapitre son jour, par une multitude de personnages.
Chaque personnage a ses propres caractéristiques. La façon d'écrire de Jean Pierre Andrevon est très réaliste, les détails de la vie quotidienne ne sont pas mis de côté ; il décrit bien l'humain. Parfois même exacerbés, transparaît du livre une forme d'obsession autour du sexe et de la mort qui accentue ce côté sombre et apocalyptique.
Les raisons des événements qui se produisent ne sont pas tant l'objet du livre que les personnages eux mêmes. L'auteur les place dans cette situation improbable, nous les regardons agir, évoluer, s'organiser, commettre l'impensable parfois.

J'ai deux reproches que je pourrais toutefois faire à ce livre. La première est un manque dans la façon de penser des personnages vis-à-vis de ce qui est en dehors de la tour. L'atmosphère très confinée à la tour donne au livre une forme de cohérence mais efface certaines pensées, certains sentiments que les personnages auraient pu avoir, des inquiétudes. Tout est très centré autour de l'ici, du maintenant et de la survie. La seconde est le dénouement très court, et amené très abruptement, trop simplement peut-être.

Toutefois c'est un bon livre de science fiction, qui invite à penser l'impensable et réévaluer la solidité de notre réalité. "Lorsque l'impossible devient la norme, tout est possible."
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- le gros point négatif qui m'a particulièrement gêné, ce sont ces nombreuses scènes de sexes hétérosexuelles dont je me serais bien passé. Une fois, de temps en temps, je veux bien. Mais deux, ça commence à devenir limite. Trois, on songe sérieusement à attaquer la boisson et au-delà de quatre, ben là, on ne sait plus trop quoi faire. L'auteur aime la femme mais d'une bien curieuse façon. Personnellement, j'avais l'impression de lire un frustré qui, pour se venger, décide de dépeindre un maximum de femmes dans des situations scabreuses. J'ai trouvé ça vraiment maladroit et surtout, très déplacé. Il est pourtant possible d'écrire un livre de science-fiction sans la moindre scène obscène mais bon, quand il s'agit de faire gagner des pages à son livre pour lui faire prendre de l'épaisseur, cet exercice un tantinet exagéré semble plaire à monsieur. Voilà pourquoi j'ai peur de me risquer sur d'autres livres de cet auteur.

- le démarrage. Qu'est-ce qu'il est long bordel.

- Les derniers chapitres. Trop gros à mon goût et ils auraient même tendance à être limite assommoir.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.

- La romance présente dans ce livre. Une histoire se construit autour de deux personnes mais bizarrement, elle ne m'a posé aucun problème puisqu'elle n'a pas vraiment été entamé. Remarque, une romance à peine esquissé à côté de plusieurs scènes sexuelles, vous vous doutez bien que me risquer sur ces chapitres plus calmes m'a été salvateur.

- Ce que j'ai aimé le plus dans ce livre, c'est le grand ménage qui a été fait parmi les habitants de l'immeuble. J'aimais tellement lire de quelle façon certains d'entre eux étaient en train de disparaître que j'ai su remercier l'auteur pour ces traits de génie. Là, j'avoue sans la moindre gêne que j'ai avalé les chapitres à une certaine vitesse et j'en voulais encore et encore. J'avais vraiment du mal à calmer cette soif et plus j'en lisais, plus j'en demandais. Il va être temps que je fasse mon retour dans l'horreur je pense. Pour ces nombreux chapitres, un très grand merci.
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