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De Jean Pierre Andrevon, je n'avais lu que le travail du furet que j'avais aimé.
L'intrigue de la maison qui glissait m'a donné envie de m'y plonger. le plaisir a été de très courte durée.

Le roman débute par le phénomène étrange, un brouillard laiteux accompagné de coupures électriques. Nous faisons la connaissance de plusieurs habitants de la tour.
J'ai trouvé de suite le style lourd, très descriptif. La psychologie des personnages ne m'a pas paru très fouillée.
Plus rédhibitoire pour moi, les quelques personnages griffonnés par l'auteur sont tous décrits par leurs corps ou leurs moeurs sexuelles. Si le roman débute de cette manière, il y a de forte chance que cela s'accentue par la suite. Ce n'est pas ce que je recherche dans la science-fiction, et connaitre la taille d'un bonnet n'entre pas dans l'étude de caractères, ce que je pensais que le livre était.

J'ai donc interrogé Babelio. Les critiques de purplevelvet, de chocobogirl, de Nounouss et autres m'ont vite refroidi : sexe sans intérêt, personnages caricaturaux, de grandes longueurs et un travail de relecture éditorial inexistant…

J'ai préféré fermé ce livre et « perdre mon temps » à une littérature plus agréable.
Lien : http://lechiencritique.blogs..
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Au vu du résumé, on ne peut s'empêcher de penser à Brume de Stephen King et son excellente adaptation en film, The mist. Soit, on ne peut cacher que ça s'en rapproche pas mal à la différence que le cadre plus exigu du supermarché chez King format un huis-clos plus oppressant là où Andrevon analyse avec une certaine crûdité les rapports qui se forment dans cette barre HLM isolée. Et que fait l'Homme quand il est dans une situation archi-désespérée ? Il laisse libre court à ses instincts parfois les plus hard, donc la violence (un peu) et le sexe (beaucoup ici). L'auteur va au fond des descriptions, rendant certains passages gore voire glauque avec la froideur clinique d'un entomologiste inhumain. On pourrait virer dans le cliché, et pourtant, sur la centaine de personnages présentés, certains délivrent une bonne part d'humanité et d'entraide à son prochain, quel que soit la religion ou la couleur de peau.


Du fait justement du nombre conséquent de personnages, le roman démarre très doucement (le prologue et le premier chapitre occupent d'ailleurs presque la moitié du livre !) avant de s'accélérer quand au fil des jours (et des chapitres donc car un chapitre = un jour), le nombre des survivants se réduit comme peau de chagrin dans un jeu de massacre pas si éloigné du dix petits nègres d'Agatha Christie. Qu'y a t'il dans la brume ? Pourquoi n'y a t'il aucune communication avec l'extérieur comme si soudain, le monde n'existait plus du tout ? Andrevon n'apporte pas de réponse directement (il y a bien un semblant d'explication dans les toutes dernières pages mais elles semblent plus un passage obligé qu'autre chose. On sent que l'auteur place quelque chose uniquement pour ne pas laisser le lecteur en plan mais sinon...), se concentrant sur ses personnages, laissant deviner ceux qui sont les plus approfondis et auxquels on a pu s'attacher un peu pour les garder méchamment pour la fin.


Sans être un grand livre, la lecture est toutefois assez intéressante (je rajouterais aussi, si vous avez le coeur bien accroché car certains passages ne sont pas franchement mignons hein. On est dans le trash une bonne partie du temps, même) voire plaisante car Andrevon essaye d'échapper aux habituels chausse-trappe qu'on pourrait avoir dans un récit comme ça. La brume en question par exemple ne cache pas un ou des monstres spécifiques, c'est plus vicieux. Et cette même brume va finir par disparaître pour laisser un cadre plus élargi presque d'autre monde parallèle. Les lois qui pourraient s'appliquer à un monde normalement constitué tel que la Terre finiront par ne plus avoir de logique spécifique ici. Mais j'en ai trop dit.


On notera néanmoins quelques petites erreurs de relecture de l'auteur tel que des noms qui s'intervertissent parfois, surtout quand 2,3 personnages peuvent avoir le même prénom. En somme c'est un peu embêtant mais pas trop gênant si l'on est pleinement embarqué dans la lecture. Il y a aussi un léger hic qui risque de moyennement bien faire vieillir le livre, c'est sa profusion de références tant culturelles qu'historiques liées aux XXème et XXIème siècles (on est dans un après 11 septembre 2001 et même la menace terroriste semble envisagée au début par l'un des personnages !). En ancrant trop son livre dans ce qu'on pourrait situer les années 2006 à 2010 avec des noms de BDs, d'auteurs, voire de films récents, Andrevon prend le parti risqué de livrer une sorte de témoignage figé (sous le vernis de la SF) et inexact de ce que peut être une banlieue et ses habitants à un instant T. Alors si ça peut nous parler à nous actuellement, pas sûr que dans 10 à 20 ans ce soit le cas pour d'autres générations de lecteurs...
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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"Ce que j'ai aimé : La deuxième moitié du roman, les choses s'accélèrent : la véritable nature des personnages commence à se révéler. D'autre part, la fin m'a agréablement surpris : d'habitude, ça se termine soit un peu à l'arrache, soit c'est une fin un peu « what the fuck ». Ici l'auteur arrive plutôt bien à retomber sur ses pattes, en nous laissant un peu sur notre faim, mais pas trop.

Ce que je n'ai pas aimé : J'ai eu vraiment du mal à rentrer dedans. La première moitié a été laborieuse à ingurgiter : plein de personnages et l'auteur nous embrume autant que les Erables. Et puis bon, difficile de ne pas avoir « Brume » de Stephen King en tête. C'est aussi ce qui m'a chiffonné et qui m'a empêché de bien rentrer dedans.
"
Lien : http://wc.pressepuree.fr/la-..
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C'est l'histoire d'une tour HLM dont les habitants se réveillent, un matin de fin d'été, entourés de brume et hors du temps commun.
Que va-t-il s'y passer ? Après une lente description du quotidien sordide de quelques locataires, la plupart d'entre eux va disparaître dans les pires souffrances.
La cause ? Multiple, issue d'un environnement parallèle ou des oeuvres de leurs colocataires.
Avant d'en arriver là, le sang va gicler, les viscères se répandre, les hurlements résonner à n'en plus finir. Cinq cents pages d'horreurs, de noirceur crasse ou de simple glauque morbide.
Que peuvent faire les survivants en nombre toujours décroissant ? Rien. Toute tentative semble vouée par l'auteur à un échec sanglant.
Se rapprocher, se réchauffer les uns les autres ? Vous rêvez, très Cher ! Même faire l'amour n'est plus qu'un étalage de pratiques bestiales baignant dans la frustration et les humeurs corporelles les plus glaireuses. Non, ce livre semble faire profession de tuer l'espoir et salir tout ce qui peut s'en approcher. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti à sa lecture.
L'auteur y met-il du style ? Disons que son écriture est descriptive. On voit ce qui se passe, pas plus. Ce n'est pas fait pour sonner, ou alors pour sonner le lecteur.
Comme les situations se répètent, l'écriture se fait répétitive. Au troisième personnage qui se réveille en chassant les phosphènes de ses yeux, on aura compris que l'auteur ne cherche pas à nous épater avec son dictionnaire des synonymes. Quand on lit des phrases comme « La bête, dont les traces des coups de feu se perdaient dans l'efflorescence de ses plumes, devait bien peser dans les cent cinquante kilos » on comprend que l'éditeur n'a pas osé remettre en cause le talent de l'auteur.
Car l'auteur a du talent, une carrière, un légende presque, c'est prouvé : plus de quatre-vingt romans au compteur, ainsi que l'annonce la quatrième de couverture.
Alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire de tour dans la brume ? Un message, sans doute : ne cherchez pas l'humanité dans les livres, elle est ailleurs. En tout cas, pas dans ce livre.

La suite, en forme de coup de gueule plus général, ici : https://lorenjy.wordpress.com/2014/04/23/un-livre-sans-humain/
Lien : https://lorenjy.wordpress.co..
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une histoire qui met à mal l'aise, j'adore ! Quelque part, ça fait penser un peu à Lovercraft en très soft mais c'est efficace. La dimension "huit clos" dans une barre d'HLM de la banlieue parisienne est intéressante, même si je me demande si l'auteur n'a pas un peu forcé sur les stéréotypes (enfin j'espère !). D'un chapitre à l'autre, on passe de la vision d'un habitant à un autre, certains lecteurs n'aiment pas ce type de procédé, moi je trouve que ça donne du rythme. Pour les amateurs de science-fiction.
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Une tour de banlieue se retrouve noyée, un matin, dans une mystérieuse brume. Plus d'électricité. Peu de nourriture en stock. Impossible de fuir. Que va-t-il advenir des résidents bloqués dans le monolithe de béton ?
"La maison qui glissait" de Jean-Pierre Andrevon est un gros roman qui tache un peu. Pour utiliser son champ lexical : Comme une petite allumeuse, il promet plus qu'il n'offre.

Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Ce qui arrive à cette tour et ses habitants est plutôt intriguant, et on ne comprend pas trop ce qu'il se passe tant les manifestations sont variées. Au début, l'ambiance est plutôt fantastique : des habitants qui ont disparu, des morts étranges, des créatures dans la brume. Et chaque jour, une nouvelle tuile qui leur tombe dessus, avec une ambiance de plus en plus science-fictive, tellement on a l'impression de se trouver sur une autre planète. Prises individuellement, elles n'ont rien de vraiment originales, mais l'ensemble est divertissant et intriguant, à défaut d'être effrayant.

Et maintenant, donc, les points négatifs.

Du côté du style, déjà… C'est très, très descriptif, avec un style assez lourd qui ne convient pas à l'aspect divertissant du texte, et un défaut de relecture avec des coquilles qui vont jusqu'à des erreurs de noms. Je n'ai par ailleurs pas compris l'intérêt de nous donner la marque du sirop que boit machin, ou celle de leur café (je les ai pas comptées, mais c'est impressionnant le nombre de marques citées ! Je me suis même demandé si l'auteur n'avait pas été sponsorisé…).

Tous les personnages féminins sont décrits en fonction de la taille de leur seins et leurs moeurs sexuelles, avec une sexualisation vraiment malaisante par moments, et les personnages masculins semblent avoir du mal à faire preuve de retenue (les scènes de masturbation, de descriptions scabreuses et autres sont plus nombreuses que les scènes gore…). Et c'est pas érotique, hein, c'est juste dégueu, avec une scène quasi identique à la scène finale du film The Society (si vous ne connaissez pas, n'allez pas voir). du coup, oui, le livre m'a dégoûtée, mais pas à cause de son côté horrifique, finalement assez soft et pas très inventif (d'ailleurs, c'est plus trash que gore).

Pour ce qui est de l'intrigue, c'est très long à démarrer, et je me suis ennuyée pendant presque la moitié du livre, parce qu'il ne se passait au final par grand-chose, et c'est pas très intéressant de suivre des persos sans personnalité et tous plus clichés les uns que les autres (et inclure de la diversité, c'est bien, mais si c'est pour faire de la caricature, c'est pas la peine, sérieux). On ne s'attache à aucun d'entre eux, et on attend juste qu'ils y passent, comme pour n'importe quel film d'horreur pour ados. Il y avait pourtant quelques idées intéressantes pour l'un des protagonistes, mais malheureusement ça n'aura pas suffi. J'ai par ailleurs été très déçue de la fin.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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