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4,06

sur 302 notes
Un roman choral qui débute en 2011 avec les souvenirs de Solveig de 1940 et de 1946, où elle avait été retrouvée errante et amnésique dans un village du sud-ouest. Elle va dérouler l'écheveau des souvenirs qui reviennent petit à petit alors qu'un jeune gendarme, qui l'a prise sous sa protection, mène l'enquête pour savoir qui elle est et où est sa famille.

Choral parce qu'il donne tour à tour la parole à 7 protagonistes qui se racontent en 40 et 46. C'est Solveig qui se charge des années postérieures.

Chaque chapitre porte le nom du narrateur et la date donc il est aisé de s'y retrouver parce qu'il est très difficile de deviner qui parle car les manières de s'exprimer sont assez similaires, du jardinier au médecin, de la fillette au gendarme. Cela enlève beaucoup de charme à cette lecture que j'ai trouvé rédigée de façon assez scolaire même si je l'ai appréciée, elle peut difficilement se classer dans les romans importants de la Seconde guerre mondiale ou dont on pourrait se souvenir !

Les personnages sont très “téléphonés” et ressemblent aux clichés de leur fonction. Un livre à qui il manque des nuances pour être vraiment captivant.

#LHiverdeSolveig #NetGalleyFrance

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge PLUME FEMININE 2021
Challenge ATOUT PRIX 2021

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Avant tout, je voudrais remercier les éditions Préludes et l'opération Masse critique de Babelio de m'avoir fait parvenir ce roman. Je me sens désolée de ne pas en donner un commentaire plus positif mais, dès le deuxième chapitre, j'ai compris que je n'étais pas le bon public pour ce genre de récit.
***
Si les éditions Préludes annonce L'Hiver de Solveig comme le premier roman de Reine Andrieu, Babelio le présente comme son deuxième. le Chant des amazones, son premier roman, est paru en autoédition. le récit qui nous occupe est construit sur trois plans temporels. le prologue, titré « Mi-mai 1946 », nous présente une fillette mal en point, affolée, perdue dans une forêt, et amnésique. Nous la retrouverons épisodiquement pendant cette année 1946. Ensuite, grand saut dans le temps puisque le premier chapitre nous présente Solveig qui, en 2011, est âgée de 75 ans. Nous rencontrerons aussi d'autres personnages qui nous permettront de découvrir ce qui est arrivé entre 1940 et 1944.
***
Le prologue est suivi de 38 chapitres. Chaque chapitre est titré du nom du personnage qui intervient à la première personne et d'une date plus ou moins précise. On entendra donc tour à tour les voix de Solveig, la vieille dame, de Noémie Lenoir, épouse de médecin, qui se considère comme une femme de principes, de Justin, le gentil gendarme, de la petite fille amnésique que l'on finira par appeler Angèle, de Günter, le sous-officier allemand qui loge chez les Lenoir, de Germain, le jardinier des Lenoir, et d'Armand Lenoir, médecin du village et époux de Noémie. Il manque à cette énumération quelques personnages (la cuisinière, la servante, le curé, des résistants, une famille juive qui se cache) omis parce que, heureusement, ils ne s'expriment pas à la première personne. La plus grande partie de l'histoire se déroule sous l'occupation. On a compris qu'une chambre dans le manoir des Lenoir avait été réquisitionnée par l'occupant pour loger un des leurs.
***
Dès le chapitre 2 donc, Noémie se trouve irrésistiblement attirée par celui que les Lenoir appellent entre eux « l'indésirable » (abrégé en l'indé !), Günter, dont elle tombera éperdument amoureuse et avec lequel elle entretient une liaison torride, essentiellement au deuxième étage de la maison, à côté de la chambre de la bonne. J'ai compris là que je n'apprécierai guère ce roman… Par ailleurs, le contexte historique m'a semblé parfois didactiquement pesant et les quelques notes de bas de page parfaitement superflues, mais c'est sans doute dû à mon âge : je suis née en 1950 et la mémoire de la guerre est restée très vivante jusqu'aux années 70 au moins, me semble-t-il. Outre la psychologie assez sommaire des personnages, leurs actions généralement très prévisibles, l'uniformité du style m'a dérangée. On peut considérer que 7 personnages s'expriment à la première personne et, si ce n'est quelques jurons et élisions attribués à Germain le jardinier, tous, enfants et adultes, gendarme, patrons et domestiques parlent de la même manière. Un exemple du style : « Je sens naître en moi une faille qui s'élargit. La cage thoracique où loge mon coeur s'ouvre à l'inconnu pour accueillir le désarroi de cette fillette. Cette petite fille à la gueule d'ange, aux jointures fines et délicates, dont chaque centimètre de peau visible a été martyrisé par les branchages lors de sa course folle dans la forêt, cette petite au regard en détresse s'en remet à moi, simple gendarme Justin Mayol » (page 55). Je viens de lire les 29 autres avis sur ce livre. Je constate que je joue pour le moment la seule fausse note à une nuance près. Tant pis.
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Un roman choral autour de la résolution d'un mystère : celui d'une petite fille amnésique retrouvée sur un banc à la fin de la seconde guerre mondiale.
Très beau roman, bien construit qui fait des aller-retours entre passé et présent. Les personnages principaux : le policier et la jeune fille sont attachants.
Un récit qui montre comment les secrets, les faux semblants peuvent être tout aussi dramatique qu'une guerre.
Un petit bémol sur la simplicité de l'écriture mais peut être est ce volontaire pour portée une histoire en puzzle.
#LHiverdeSolveig #NetGalleyFrance
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J'attendais beaucoup de ce roman suite à sa note et au nombre de critiques élogieuses publiées en peu de temps après la parution : pour un premier roman, cela me paraissait de bon augure.
Mon ressenti est mitigé. Peut-être avais-je placé la barre un peu trop haut.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la structure du roman. le roman choral est depuis longtemps un procédé qui me plaît. J'aime avoir le ressenti et la vision des différents personnages, cela enrichit toujours la compréhension des évènements. le procédé est là complètement maîtrisé et s'enrichit en outre d'aller et retours dans le temps, sans jamais perdre le lecteur grâce aux titres explicites de chaque chapitre. Ceci ajoute à l'intensité dramatique et soutient l'intérêt du lecteur
Ce que j'ai regretté, c'est l'écriture que j'ai trouvé fade, sans relief. Elle est de plus quasiment identique quelle que soit la personne qui parle. Elle avait du mal pour moi à me transmettre les émotions, que ce soit le désespoir de Solveig, la peur de Noémie quand elle oeuvre pour la résistance ou le malaise de Günter vis-à-vis du régime nazi. Je n'ai pas vibré sur cette histoire qui comportait pourtant tous les ingrédients pour cela.
Les personnages m'ont plus ou moins intéressée. Je me suis plus attachée à Justin, le gendarme qui va recueillie Solveig et enquêter et à Armand, père de Solveig, qui est quasiment inexistant au début et va prendre de l'ampleur au fur et à mesure des pages et se révéler loin du portait donné par sa femme au début du livre. Solveig, femme âgée qui se souvient, m'a beaucoup plus séduite, que la petite fille. Les autres m'ont paru moins « originaux », moins fouillés, surtout le personnage de la mère, dont les évolutions sont rapides et peu expliquées, à mon avis.
Je remercie les éditions Préludes pour cette lecture qui est restée cependant agréable #LHiverdeSolveig #NetGalleyFrance
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Auteure auto-éditée, R.Andrieu a remporté en 2020 la quatrième édition du concours d'écriture "Les talents de demain"en collaboration avec la Fnac et les Edts Préludes.
Quelle belle expérience qui se traduit maintenant par un ouvrage imprimé luxueux pour un livre de poche!
C'est une dame âgée qui raconte en 2011 l'étrange odyssée qu'elle a vécue durant la guerre, et ce à partir des années 40.
En 46, une petite fille amnésique , affamée, les vêtements déchirés arrive dans un village bordelais.
Un jeune gendarme la prend en affection, et fera tout pour qu'elle retrouve et la mémoire et sa famille.
Il leur faudra ainsi remonter le temps de la guerre certes mais aussi de la Résistance, et en même temps retrouver la vie quotidienne" d'avant",le tout romancé.
Les chapitres sautent le temps , racontés par les différents acteurs du roman, mais sans difficulté aucune, l'écriture est simple mais bien contrôlée. C'est un "tourne-page"parfait pour un bon moment de lecture.
Merci à Babelio et aux Edts Préludes pour ce bel ouvrage.
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Je remercie chaleureusement les éditions Préludes et Babelio pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée, du roman L'hiver de Solveig de Reine Andrieu.
Été 1940. Dans la France occupée par les Allemands, les habitants sont contraints de donner gîte et couvert à l'ennemi. À Lignon, paisible bourg du Bordelais, les Lenoir, une famille de notables, doivent héberger Günter Kohler. Passée sa répulsion première, Noémie, la jeune épouse, éprouve une violente attirance pour l'adjudant qui vit désormais sous leur toit.
Printemps 1946. La guerre est terminée, mais elle a laissé derrière elle son lot de malheurs, et de nombreux déplacés. Parmi eux, une fillette, retrouvée assise sur un banc, dans un village non loin de Bordeaux. Qui est-elle ? d'où vient-elle ? et pourquoi semble-t-elle avoir tout oublié ? Justin, un gendarme de vingt-quatre ans, décide de la prendre sous son aile et de percer le mystère qui l'entoure.
L'hiver de Solveig est un roman qui nous emmène en France, dans deux époques : pendant la seconde guerre mondiale avec la famille Lenoir mais aussi en 1946 avec Justin et une petite fille qui a perdue la mémoire.
Il y a de nombreux narrateurs et nous découvrons les deux histoires du point de vue de Noémie, son mari, l'allemand Günter, Solveig (enfant mais aussi adulte, en 2011) sans oublier un des employés des Lenoir ou encore le gendarme Justin.
Différents points de vue donc, qui apportent un vrai plus à l'histoire.
Il est intéressant de découvrir celle ci peu à peu, comme un fil qu'on déroule.
Le fait que l'autrice mélange les personnages et les époques n'ai pas du tout dérangeant car c'est bien identifié à chaque début de chapitre, il est impossible de s'y perdre.
L'histoire est très bien ficelée, il y a du suspense du fait de la découverte de cette fillette amnésique que personne ne déclare disparue. Qui est t-elle ? D'où vient t-elle ? Qui est sa famille et pourquoi ne la recherchent t-ils pas ?
J'ai aimé que ça se déroule en partie pendant la seconde guerre mondiale, période qui me passionne toujours autant.
C'est un roman, toutefois il est très crédible car je pense que ce genre d'histoire aurait pu (ou a..) existé pendant la seconde guerre mondiale.
Les personnages sont très bien fouillés, avec une psychologie bien détaillée.
Il est facile de s'attacher à eux, de s'intéresser à leur parcours, leur façon de voir les choses..
Il y a beaucoup de surprises tout au long du roman, jusqu'aux dernières pages.
L'hiver de Solveig est un très joli roman, extrêmement bien ficelé, que j'ai pris plaisir à lire et qui mérite bien cinq étoiles.
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L'an dernier, la critique de l'une de mes amies babelionautes sur ce roman m'avait poussée à l'inscrire dans ma wishlist-livres. Je l'ai réservé à la médiathèque à l'automne 2021 mais la liste d'attente était assez longue et je ne l'ai récupéré qu'en ce début février.

Est-ce l'attente ? Dès les premiers chapitres le soufflé de mon intérêt est retombé. Et je dois reconnaître que j'ai sauté des paragraphes lorsque tel ou tel personnage s'attardait beaucoup trop (à mes yeux) sur son ressenti.

Un nième roman ayant pour cadre la seconde guerre mondiale dans la France occupée avec tous les poncifs du genre : résistants, collabos, allemands gestapistes et allemands lettrés amoureux de la culture française, bourgeois et leurs employés, etc… etc…
Un mélange des genres : roman historique (l'autrice dit avoir « restitué les faits grâce à de nombreuses recherches et lectures »), enquête policière (la gendarmerie est chargée de retrouver la famille de Solveig), roman choral (une dizaine de narrateurs), roman d'amours (au pluriel car amour conjugal, amour adultère, amours adolescentes, amour filial), roman d'apprentissage… et j'en oublie sûrement.
Des allers-retours incessants entre présent (2011), diverses époques de la guerre (1940 à 1944) et l'immédiat après-guerre (1946) ; j'ai trouvé que ces alternances, souvent non chronologiques, étaient quelquefois incohérentes, voire mal venues et/ou inutiles.

Bref ce qui me vient à l'esprit concernant ce roman est ‘'TROP'' : tout ce qui est détaillé ci-dessus aboutit à un livre qui aurait gagné en intérêt à être moins long. Un des rares points positifs à son actif (à mes yeux) : l'autrice a su ménager le suspense jusqu'à la presque fin quant aux circonstances qui ont causé l'amnésie de Solveig… raison pour laquelle je n'ai pas abandonné ce roman avant de tourner la dernière page.

Ma critique détonne face aux 95% de critiques positives, voire très positives : ce n'était probablement pas le bon moment pour cette lecture ou bien je suis passée à côté de ce roman…


PS : l'éditeur indique en 2e couv que ce livre est le premier roman de l'autrice ; c'est inexact : ‘'Le chant des amazones'', auto-édité, a été publié 2 ans avant ‘'L'hiver de Solveig''.
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1940. Les habitants de Lignon, village proche de Bordeaux, sont contraints d'héberger un soldat allemand. Armand et Noèmie Lenoir, parents de deux jeunes enfants, von devoir accueillir sous leur toit un jeune sous-officier allemand, Günter Kohler. Tout d'abord réticente, Noémie va tomber sous le charme du jeune Günter.
1946. La guerre est terminée, mais elle a laissé des traces. Une petite fille ayant perdu la mémoire est retrouvée à 50 km de là. Une enquête pour savoir qui elle est va être menée tambour battant par Justin, un jeune gendarme qui va tout mettre en oeuvre pour découvrir la vérité sur cette petite fille et sa famille.
Un roman qui commence comme une bluette mais qui, donnant la parole tour à tour à presque tous les personnages, est vraiment beaucoup plus que cela. Un roman choral très bien construit et une intrigue subtilement amenée, une écriture fluide.
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Je risque de ne pas être originale sur ce coup là ! J'ai énormément apprécié cette fresque historique et familiale !

Le contenu richement documenté est savamment mis en lumière par une structure très bien pensée et une plume fluide. Ce qui en fait un récit intense et captivant mettant en scène des personnages attachants.

Cette histoire nous permet donc de bien comprendre l'évolution du conflit mondial. Les explications historiques sont parfois peu subtiles, mais clairement c'est un détail comparé à ce qu'apporte la lecture de ce roman.

La narration est judicieusement choisie pour servir au mieux le récit. La variété des points de vue permet de mieux appréhender le regard et la position de chacun sur le conflit. On évite alors l'écueil des idées reçues et on nuance notre position tout en douceur.
Question rythme, les transitions entre les différentes périodes sont très fluides et donnent de la dynamique aux révélations.
La multiplication des personnages et des différentes couches temporelles auraient pu alourdir le récit, mais ce n'est au final pas du tout le cas.

Ce roman nous interpelle notamment sur la part d'ombre en chacun de nous et la complexité de l'être humain, qui rend si difficile la vie en communauté.
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En commençant ce roman reçu dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée Babelio, je ne m'attendais pas à un tel coup de ❤️

Sous l'Occupation, une famille bourgeoise se voit contrainte d'héberger un officier allemand.

L'Hiver de Solveig illustre la complexité de cette période tourmentée, pendant laquelle chacun tente de faire « au mieux », alors que sa sécurité, ses intérêts personnels ou ses inclinaisons entrent parfois en conflit avec l'allégeance à sa patrie - ou à l'ennemi. Reine Andrieu dépeint avec justesse les consciences torturées, contraintes à des choix difficiles impliquant des vies humaines.

Le récit, centrée autour du personnage de la petite Solveig devenue amnésique suite à un traumatisme dont on ignore la nature, est passionnant, et le suspense entretenu jusqu'à la fin.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Reine Andrieu, et l'alternance des points de vue et des époques, qui permet au lecteur d'aborder cette histoire sous plusieurs prismes. Un magnifique roman qui se lit facilement mais ne laissera aucun lecteur indifférent. Chapeau bas à une auteure qui mérite tous les honneurs !

Immense merci à Babelio et aux éditions PRÉLUDES de m'avoir permis de découvrir cette pépite :-)
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