Joseph-Antoine Angeli/5
1 notes
Résumé :
Aînée des soeurs de Napoléon, Élisa naît en janvier 1777. Elle est placée, à l’âge de sept ans, à la Maison Royale de Saint- Louis, à Saint-Cyr. En mai 1797 elle épouse le capitaine Félix Baciocchi, issu d’une des familles illustres d’Ajaccio. Élisa est estimée et courtisée, sous le Consulat, par l’élite intellectuelle.
Princesse sous l’Empire, elle accède, avec son époux, aux principautés de Lucques et Piombino, qu’elle contribue à sortir du sous-développem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Dans la famille Bonaparte, je voudrais... Elisa !
Maria-Anna Bonaparte naît le 3 janvier 1777, à Ajaccio, elle est la soeur de Napoléon Bonaparte.
En juin 1784, grâce à une bourse d'études, elle est envoyée à la Maison royale de Saint-Louis, à Saint-Cyr-l'École : cette école royale sera fermée en août 1792, après la chute de Louis XVI.
Huit ans passés dans cette école a sûrement forgé son caractère et ses pensées, de 5 ans à 13 ans !
Napoléon la ramène en Corse, où elle vit avec sa famille jusqu'en 1793 où tous arrivent à Marseille, chassés de Corse. A ce moment, comme tous les Bonaparte, elle francise son prénom, et devient Elisa (Pour NicolaK, ma lectrice studieuse ! ;) )
Elle devient couturière pour aider financièrement sa famille.
De ces années difficiles, elle conservera toujours une gestion rigoureuse de ses biens, une sage économie domestique, et une tendance à déprimer...
En 1797, elle épouse Félix Baciocchi (capitaine d'infanterie qui a suivi les campagnes d'Italie), à qui elle restera fidèle.
En 1799, elle rejoint Paris et les Merveilleuses.
C'est elle qui fait radier de la liste des émigrés Chateaubriand, son ami.
Elle est souvent sévère, intraitable et inflexible ; Talleyrand est son conseiller occulte, tandis qu'elle a pour amis : Fouché, Monge; Lacépède et Laplace.
Les 2 et 3 mars 1809, un décret crée officiellement le grand-duché de Toscane dont elle devient la duchesse, après avoir bien géré Piombino et de Lucques.
L'assistance publique, l'instruction et l'urbanisme sont ces principales préoccupations. A Trieste, elle dirigera des fouilles archéologiques.
Elle applique les directives de Napoléon, en bonne gestionnaire, ne se rebelle pas mais elle va tenter d'aller à Vienne après l'abdication de son frère pour plaider sa cause. Elle n'y arrivera pas et sera exilée à Trieste où elle retrouve Fouché et sa famille ainsi que sa soeur Caroline.
Elle mène une vie simple et s'éteindra du paludisme en août 1820.
Une biographie simple à lire, présentée chronologiquement, par courts chapitres.
Des plans des maisons, une bibliographie, des iconographies, et les biographies de ses descendants sont ajoutés.
Une biographie uniquement descriptive et non critique et explicative m'a déçue.
Par contre, j'aurais aimé en savoir plus sur ses relations : être amie avec Chateaubriand et Fouché n'est-ce pas contradictoire ?
Maria-Anna Bonaparte naît le 3 janvier 1777, à Ajaccio, elle est la soeur de Napoléon Bonaparte.
En juin 1784, grâce à une bourse d'études, elle est envoyée à la Maison royale de Saint-Louis, à Saint-Cyr-l'École : cette école royale sera fermée en août 1792, après la chute de Louis XVI.
Huit ans passés dans cette école a sûrement forgé son caractère et ses pensées, de 5 ans à 13 ans !
Napoléon la ramène en Corse, où elle vit avec sa famille jusqu'en 1793 où tous arrivent à Marseille, chassés de Corse. A ce moment, comme tous les Bonaparte, elle francise son prénom, et devient Elisa (Pour NicolaK, ma lectrice studieuse ! ;) )
Elle devient couturière pour aider financièrement sa famille.
De ces années difficiles, elle conservera toujours une gestion rigoureuse de ses biens, une sage économie domestique, et une tendance à déprimer...
En 1797, elle épouse Félix Baciocchi (capitaine d'infanterie qui a suivi les campagnes d'Italie), à qui elle restera fidèle.
En 1799, elle rejoint Paris et les Merveilleuses.
C'est elle qui fait radier de la liste des émigrés Chateaubriand, son ami.
Elle est souvent sévère, intraitable et inflexible ; Talleyrand est son conseiller occulte, tandis qu'elle a pour amis : Fouché, Monge; Lacépède et Laplace.
Les 2 et 3 mars 1809, un décret crée officiellement le grand-duché de Toscane dont elle devient la duchesse, après avoir bien géré Piombino et de Lucques.
L'assistance publique, l'instruction et l'urbanisme sont ces principales préoccupations. A Trieste, elle dirigera des fouilles archéologiques.
Elle applique les directives de Napoléon, en bonne gestionnaire, ne se rebelle pas mais elle va tenter d'aller à Vienne après l'abdication de son frère pour plaider sa cause. Elle n'y arrivera pas et sera exilée à Trieste où elle retrouve Fouché et sa famille ainsi que sa soeur Caroline.
Elle mène une vie simple et s'éteindra du paludisme en août 1820.
Une biographie simple à lire, présentée chronologiquement, par courts chapitres.
Des plans des maisons, une bibliographie, des iconographies, et les biographies de ses descendants sont ajoutés.
Une biographie uniquement descriptive et non critique et explicative m'a déçue.
Par contre, j'aurais aimé en savoir plus sur ses relations : être amie avec Chateaubriand et Fouché n'est-ce pas contradictoire ?
Citations et extraits (4)
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Dans le grand boudoir, tout est à la grecque, ou peu s'en faut... Les yeux s'attendraient volontiers à voir sortir de derrière une portière à palmettes, des contemporains ou des émules de Périclès. Sur une chaise longues aux formes les plus pures de grâce antique, ornée d'attributs mythologiques, peints en vert et noir, est étendue une jeune femme... moulée dans un fourreau un et flottant... La coiffure est relevée très haut... laissant dépasser un bandeau d'or, avec camées dépassant les tempes et le front.
Il ne faut pas croire que Napoléon a ainsi créé des trônes dans le seul but d'obliger sa famille. S'il l'a fait, c'est qu'il était animé par la conviction qu'aucun français n'appliquerait mieux que ses frères les principes du système continental, et, en même temps, n'accepterait, plus facilement, de se soumettre à la politique hégémonique de la France.
Grâce à son père, depuis juin 1784, Marie-Anne était, donc, à Saint-Cyr, fondé par Madame de Maintenon. Deux de ses cousines, mais aussi les demoiselles Cattaneo et Buttafuoco, y entrèrent avec elles.
Après la nomination d'Elisa, la tutelle de l'Empire sur l'Italie est quasiment achevée.
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