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EAN : 9782290331279
100 pages
J'ai lu (30/10/2002)
3.5/5   2 notes
Résumé :
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Que lire après Ali Baba et les quarante voleurs - Histoire du cheval enchantéVoir plus
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Le lendemain, la première chose que fit la princesse quand elle fut levée fut de se mettre à sa toilette. Jusqu'alors elle n'avait pas encore pris autant de peine qu'elle en prit ce jour-là pour se coiffer et s'ajuster, en consultant son miroir. Jamais ses femmes n'avaient eu besoin de plus de patience pour faire et défaire plusieurs fois la même chose, jusqu'à ce qu'elle fût contente.
"Je n'ai pas déplu au prince de Perse ne déshabillé, je m'en suis bien aperçue, disait-elle en elle-même : il verra autre chose quand je serai dans mes atours."
Elle s'orna la tête des diamants les plus gros et les plus brillants, avec un collier, des bracelets et une ceinture de pierreries semblables, le tout d'un prix inestimable ; et l'habit qu'elle prit était d'une étoffe la plus riche de toutes les Indes, qu'on ne travaillait que pur les rois, les princes et les princesses, et d'une couleur qui achevait de la parer avec tous ses avantages. Après qu'elle eut encore consulté on miroir plusieurs fois, et qu'elle eut demander à ses femmes, l'une après l'autre, s'il manquait quelque chose à son ajustement, elle envoya savoir si le prince de Perse était éveillé, et au cas qu'il le fût, et habillé, comme elle ne doutait pas qu'il ne demandât de venir se présenter devant elle, de lui marquer qu'elle allait venir elle-même et qu'elle avait se"s raisons pour en user de la sorte.
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Les choses ainsi disposées, quand les mulets furent chargés des trente-sept voleurs, sans y comprendre le capitaine, chacun caché dans un des vases, et du vase qui était plein d'huile, leur capitaine, comme conducteur, prit le chemin de la ville, dans le temps qu'il avait résolu, et y arriva à la brune, environ une heure après le coucher du soleil, comme il se l'était proposé. Il y entra, et il alla droit à la maison d'Ali Baba, dans le dessein de frapper à la porte et de demander à y passer la nuit avec ses mulets, sous le bon plaisir du maître. Il n'eut pas la peine de frapper : il trouva Ali Baba à la porte, qui prenait le frais après le souper. Il fit arrêter ses mulets, et, en s'adressant à Ali Baba : "Seigneur, dit-il, j'amène l'huile que vous voyez, de bien loin, pour la vendre demain au marché ; et, à l'heure qu'il est, je ne sais où aller loger. Si cela ne vous incommode pas, faites-moi le plaisir de me recevoir chez vous pour y passer la nuit : je vous en aurai obligation."
Quoique Ali Baba eût vu dans le forêt celui qui lui parlait, et même entendu sa voix, comment eût-il pu le reconnaître pour le capitaine des quarante voleurs , sous le déguisement d'un marchand d'huile ?
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Ali Baba, qui connut la nouvelle obligation qu'il avait à Morgiane de lui avoir conservé la vie une seconde fois, l'embrassa. "Morgiane, dit-il, je t'ai donné la liberté, et alors je t'ai promis que ma reconnaissance n'en demeurerait pas là et que bientôt j'y mettrait le comble. Ce temps est venu, et je te fais ma belle-fille." Et, en s'adressant à son fils : "Mon fils, ajouta Ali Baba, je vous crois asse bon fils pour ne pas trouver étrange que je vous donne Morgiane pour femme sans vous consulter. Vous ne lui avez pas moins d'obligation que moi. Vous voyez que Cogia Houssain n'avait recherché votre amitié que dans le dessein de mieux réussir à m'arracher la vie par sa trahison ; et, s'il y eût réussi, vous ne devez pas douter qu'il vous eût sacrifié aussi à sa vengeance. Considérez de plus qu'en épousant Morgiane vous épousez le soutien de ma famille tant que je vivrais, et l'appui de la vôtre jusqu'à la fin de vos jours."
Le fils, bien loin de témoigner aucun mécontentement marqua qu'il consentait à ce mariage, non seulement parce qu'il ne voulait pas désobéir à son père, mais même parce qu'il y était porté par sa propre inclination.
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-Sire, reprit l'Indien, ce n'est pas aussi par sa construction, ni par ce qu'il paraît à l'extérieur, que j'ai dessein de faire regarder mon cheval par Votre Majesté comme une merveille ; c'est par l'usage que j'en sais faire, et que tout homme comme moi peut en faire, par le secret que je puis lui communiquer. Quand je le monte, en quelque endroit de la terre, si éloigné qu'il puisse être, que je veuille me transporter par la région de l'air, je puis l'exécuter en très peu de temps. En peu de mots, Sire, voilà en quoi consiste la merveille de mon cheval : merveille dont personne n'a jamais entendu parler, et dont je m'offre de vous faire voir l'expérience à Votre Majesté, si elle me le commande."
Le roi de Perse, qui était curieux de tout ce qui tenait du merveilleux, et qui, après tant de choses de cette nature qu'il avait vues et qu'il avait cherché et désiré de voir, n'avait rien vu qui en approchât, ni entendu dire qu'on eût vu rien de semblable, dit à l'Indien qu'il n'y avait que l'expérience qu'il venait de lui proposer qui pouvait le convaincre de la prééminence de son cheval, et qu'il était près d'en voir la vérité.
L'Indien mit aussitôt le pied à l'étrier, se jeta sur le cheval avec une grande légèreté ; et quand il eut mis le pied dans l'autre étrier et qu'il se fut bien assuré sur la selle, il demanda au roi de Perse où il lui plaisait de l'envoyer.
Environ à trois lieues de Schiraz, il y avait une haute montagne qu'on découvrait à plein de la grande place où le roi de Perse était devant son palais, rempli de tout le peuple qui s'y était rendu. "Vois-tu cette montagne ? dit le roi en la montrant à l'Indien : c'est où je souhaite que tu ailles : la distance n'est pas longue, mais elle suffit pour faire juger de la diligence que tu feras pour aller et pour revenir. Et, parce qu'il n'est pas possible de te conduire des yeux jusque-là, pour marque certaine que tu y seras allé, j'attends que tu m'apportes une palme d'un palmier qui est au pied de la montagne."
A peine le roi de Perse eut achevé de déclarer sa volonté par ces paroles que l'Indien ne fit que tourner une cheville qui s'élevait un peu au défaut du cou du cheval, en approchant du pommeau de la selle. Dans l'instant le cheval s'éleva de terre, et enleva le cavalier en l'air comme un éclair, si haut qu'en peu de moments ceux qui avaient les yeux les plus perçants le perdirent de vue ; et cela se fit avec une grande admiration du roi et de ses courtisans, et de grands cris d'étonnement de la part de tous les spectateurs assemblés.
Il n'y avait presque pas un quart d'heure que l'Indien était parti, quand on l'aperçut en haut de l'air qui revenait la palme à la main. On le vit enfin arriver au-dessus de la place, où il fit plusieurs caracoles aux acclamations de joie du peuple qui lui applaudissait, jusqu'à ce qu'il vînt se poser devant le trône du roi, à la même place d'où il était parti, sans aucune secousse du cheval qui pût l'incommoder. Il mit pied à terre : et, en s'approchant du trône, il se prosterna, et il posa la palme aux pied du roi.
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Ensuite, recueilli en lui-même, les yeux baissées et les mains appliquées sur la poitrine, il tourna trois fois autour du cheval, en faisant semblant de prononcer certaines paroles ; et, dans le moment que les cassolettes exhalait à la fois une fumée épaisse, d'une odeur très suave, et que la princesse en était évidemment de manière qu'on avait de la peine à la voir, ainsi que le cheval, il prit son temps, il se jeta légèrement en croupe derrière la princesse, porta la main à la cheville du départ, qu'il tourna ; et, dans le moment que le cheval les enlevait en l'air, lui et la princesse, il prononça ces paroles à haute voix, si distinctement que le sultan lui-même les entendit : Sultan de Cachemire, quand tu voudras épouser des princesses qui imploreront ta protection, apprend auparavant à avoir leur consentement.
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