Bonne nuit Punpun, tome 1

Une superbe série ! A ne pas mettre entre toutes les mains certes...
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Punpun c'est un peu l'Étranger de Camus: c'est un garçon sans visage en proie à une vie absurde. le contraste entre les dessins réalistes et stylisés est très réussi, les personnages sont haïssables et pardonnables à la fois, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, chacun s'adapte à sa misérable vie, on dirait.... notre monde.

Un récit intimiste où le héros, un petit garçon, est représenté, ainsi que sa famille, sous forme d'oiseau simplifié tandis que le reste est réaliste. du coup, ce décalage permet d'entrer dans un tourbillon de sentiments avec une certaine distance. Et heureusement, car si on parle de sentiment ici, ce n'est absolument pas angélique.

On sent qu'Asano est vraiment perché et pris par une anxiété débordante (et c'est peu dire).

De nombreux thèmes de la vie adolescente/familiale sont abordés.

J'ai particulièrement adoré les dessins pour montrer la violence physique de manière implicite, la violence verbale de manière subtile et poignante. le monde des adultes est vraiment dégueulasse. Je me demande si une figure adulte positive sera mise en avant dans les prochains tomes.

La violence de contenus pornographiques pour des non initiés me parle énormément. Cela m'a rappelé la première fois où j'ai accédé à ce genre de vidéos. L'excitation était intimement mêlée à un sentiment très désagréable qui ne s'enlevait pas. Ainsi, je trouve que les dessins mettant en scène des sexes féminins ainsi que des figures féminines est on ne peut plus parlant et magnifiquement dérangeant.

Longtemps conseillé, j'avais lu le premier tome qui m'avait laissé un goût étrange. Ce n'est que quelques années plus tard, grâce au BDBus, que j'ai franchi le cap d'aller au-delà.

Autant le premier tome m'avait laissé un peu dubitative, autant j'ai dévoré la suite. Cette fresque sociale et sociétale m'a bluffée, une vraie claque. J'avais déjà lu Errance d'Asano, mais j'ai l'impression de véritablement découvrir son talent avec cette série longue.

Comment vous décrire Punpun… C'est une claque, pour commencer. Mentale, mais quand même. Suivre l'évolution de Punpun, c'est découvrir des travers qu'on cherche souvent à occulter dans notre société (même si ici, le récit est centré sur la société japonaise avec ses problèmes propres).

Bonne nuit Punpun c'est aussi un récit à ne pas lire si vous allez mal. Parce que vous vous en doutez, elle n'est pas rose, la vie de notre petit Punpun. C'est une violence sociale qui peut être assez dure à digérer pour les âmes sensibles.

Mais qu'est-ce que ce manga est intéressant ! Franchement, si vous voulez découvrir un Japon sombre et non-idéalisé via le parcours de vie d'un enfant un peu paumé par la vie, avec une situation familiale catastrophique et un amour décadent, lisez Bonne nuit Punpun.

Le début d'un Bildungsroman à la japonaise porté par une belle naïveté, malgré les sujets (sociaux) graves qui y sont dépeints. Les explorations visuelles et la fluidité de l'écriture d'Inio Asano ont quelque chose d'irrésistible. le seuil d'une oeuvre prometteuse.

Manga découvert à l'occasion du Hero Festival de Marseille.
Les dessins sont très beaux, à l'exception de Punpun et de sa famille caractérisés sous les traits de canards.
Divers thèmes : violence conjugales, amours enfantines, école, amis, ..., des thématiques qui parlent au lecteur.
J'ai apprécié ma lecture mais n'ai pas complètement accroché à l'histoire qui reste réduite à sa plus simple expression. On suit Punpun et c'est à peu près tout, pas de réel fil conducteur.

Après « Un monde formidable », « le Quartier de la lumière », Solanin, La fin du monde, avant le lever du jour et l'excellent le champ de l'arc-en-ciel, Inio Asano propose une saga au titre bien étrange : « Bonne nuit Punpun ».

Inio Asano est un mangaka qui aime partager le malaise de personnes ordinaires et exprimer les angoisses de jeunes nippons désabusés qui ont du mal à trouver leur place au sein d'une société au bord de la rupture. Il invite cette fois à partager le quotidien de Punpun, un jeune garçon désemparé dont la mère est battue par un père violent. Afin de souligner la fragilité de ce personnage central qui semble errer en dehors d'une réalité bien trop pesante pour lui, l'auteur le représente sous la forme d'un poussin, dessiné en seulement quelques traits. Ce petit oiseau semble du coup un peu perdu au sein de décors et de personnage qui ont un aspect ultra-réaliste. Bien vu !

Au fil des pages, le lecteur découvre l'histoire de ce jeune adolescent, sa famille, ses copains de classe et la petite Aiko Tanaka qui fait battre son coeur un peu plus vite. Malgré le background familial peu reluisant de Punpun, l'auteur propose un récit moins sombre et moins pessimiste que d'habitude. En se concentrant sur le quotidien de jeunes enfants, il insuffle une certaine légèreté et un peu d'humour à son récit. Et comme d'habitude, il parvient à nouveau à installer une ambiance dont il a le secret et qui sied très bien à ce rebondissement final qui donne indéniablement envie d'attaquer le deuxième volet.

Si c'est le champ de l'arc-en-ciel qui reste mon album favori de ce mangaka hors du commun, j'ai néanmoins apprécié ce premier tome prenant et original.
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Bonne nuit Punpun est un peu un ovni dans le dessin puisque le personnage principal, Punpun, et toute sa famille, sont dessinés sous une espèce de forme bizarre qui ressemble à un oiseau ; ce qui peut rebuter la lecture puisque tout le reste des personnages est dessiné à la normale.
Au-delà de ça, on suit le quotidien d'un petit garçon qui ne parle pas, qui n'a presque pas d'expression (suite à la façon dont il est dessiné) et malgré cela, on arrive à deviner beaucoup d'émotions ; et c'est cela qui m'a plu car l'auteur réussit à nous embarquer dans le quotidien de Punpun.

Wah, le choc.
Je suis sans doute un peu prude, mais j'ai trouvé certains passages... malsains. Moches. Je suis un peu déçue, après avoir lu toute ces critiques admiratives.
Peut-être à relire plus tard...?