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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si j'ai toujours un peu de mal avec les romans De Balzac, j'avoue préférer de loin ses nouvelles. Il faut dire aussi que j'apprécie tout particulièrement ce genre qui oblige les auteurs à ne pas s'appesantir lourdement sur des descriptions. Car je ne supporte pas que l'on écrive 160 000 pages pour nous décrire une feuille tombant d'un arbre (j'me comprends, comme dirait l'autre...). Alors bien sûr, Balzac ne peut pas s'en empêcher, même ici. Il laisse courir sa plume mais de façon plus retenue. Et dans cette courte narration, cela peut avoir du charme.

Drôle de titre n'est-ce-pas ? Un titre qui va nous plonger dans les méandres d'un univers clos, ce que Balzac sait si bien faire. Une vision de la bourgeoisie par le petit trou de la lorgnette... Il s'agit ici d'une famille de commerçants, des drapiers pour être plus précise. M. Guillaume a deux filles (non, je ne joue pas au jeu des M. et Mme ont un fils !!!), Virginie et Augustine. Il s'avère que la première a épousé le premier commis de la boutique. Non pas par amour mais par devoir. Sa cadette, quant à elle, a écouté son coeur en épousant un peintre. Mais bien évidemment, rien ne se passe comme prévu. le destin des deux jeunes femmes est passé à la loupe. Je n'en raconte pas plus par peur de déflorer les soixante-deux pages. le mieux est de le lire !

Quid du fameux chat alors, pour revenir au titre ? Il s'agit de la devanture de la boutique du sieur Guillaume. Et c'est d'ailleurs avec cette dernière que Balzac commencera son récit en insistant d'abord sur le côté vétuste avant de la faire s'animer et de faire rentrer le lecteur dans ce microcosme intimiste.

Comme il est plaisant de relire ainsi des classiques ! Allez, je vous laisse entre de bonnes mains...
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C'est la première fois que je lis une nouvelle De Balzac dont j'aime beaucoup les romans et c'est une vraie pépite. A travers elle, l'auteur nous décrit l'univers d'un commerçant drapier, sa vie de tous les jours entre sa femme (mariage de raison bien-sûr) ses filles qu'il convient de marier, ses apprentis qui sont prennent les repas en commun, mais doivent quitter la table avant le dessert.

Quel nom étrange pour une enseigne : « La maison du chat-qui-pelote » ! En fait, les chalands portent un nom qui peut nous surprendre, la Truie-qui-file, le Singe-vert, en référence à des animaux exposés autrefois, ou à l'architecture : « Au milieu de cette large poutre mignardement sculptée se trouvait un antique tableau représentant un chat qui pelotait ».

Ce que l'auteur résume ainsi :

« Afin de rabattre l'orgueil de ceux qui croient que le monde devient de jour en jour plus spirituel, et que le moderne charlatanisme surpasse tout, il convient de faire observer ici que ces enseignes, dont l'étymologie semble bizarre à plus d'un négociant parisien, sont les tableaux morts de vivants tableaux à l'aide desquels nos espiègles ancêtres avaient réussi à amener les chalands dans leurs maisons. »



On a une belle description de ce milieu social où l'argent est dur à gagner, donc se dépense avec modération, où les mariages ont pour but de renforcer le commerce, où la fille aînée doit se marier en premier tant pis si elle est moins belle. Donc tout devrait ronronner, dans ce destin écrit à l'avance. Quelle est la place de l'amour dans le mariage ?

Un artiste peintre vient modifier le cours des choses, et offrir à la cadette un mariage de contes de fées. Balzac décrit très bien les deux univers que tout oppose, rythmé par le travail, la tenue du commerce pour le faire fructifier et de l'autre l'univers des artistes, nobles de surcroît, insouciants, ne parlant que d'art, fréquentant les salons, dépensant sans compter et vivant sur une autre planète.

En plus de l'analyse sociologique, l'auteur nous offre une belle réflexion sur le mariage, qu'il soit d'amour ou de raison, le bonheur n'étant pas toujours du côté où l'on croit. « le bonheur conjugal a été de tout temps une spéculation, une affaire qui demande une attention particulière. », ainsi que de très beaux passages consacrés à l'art.

On retrouve tout le talent de l'auteur, son amour des détails : la description de la maison fourmille de détails, on la visualise sans problèmes, de même les façons de s'habiller, de se comporter…

Dans les nouvelles, le style est plus sobre, il n'a pas besoin de diluer (à l'époque les auteurs étaient payés à la ligne), et celle-ci est une gourmandise à déguster, à savourer et qu'on a du mal à lâcher.

J'aime Balzac, ce n'est un secret pour personne, je l'ai découvert très tôt avec un coup de foudre pour « Eugénie Grandet », on pourra peut-être me taxer de partialité, mais cette nouvelle est un chef-d'oeuvre pour moi.

Note : 10/10
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Je lis Balzac dans un total désordre, sans fil rouge ni chronologie. Est-ce un tort?
Pas sûre, mais en découvrant ce petit joyau qui ouvre la Comédie humaine, je me suis fait la réflexion que c'était dommage de n'avoir pas commencé par passer le porche de cette Maison du chat-qui-pelote pour se chauffer les papilles, tant on s'y régale (rien que le titre est un petit bonheur savoureux).

Il y a tout ce que, opus après opus, j'ai appris à aimer chez Balzac : d'abord cette langue somptueuse, qui coule comme de l'eau bien que d'une densité et d'une exigence rare; une manière unique de poser un décor (ces fameuses descriptions qui me rebutaient jadis), où le descriptif d'une devanture ou d'un vêtement en dit autant qu'un essai fouillé ou long portrait; des personnages et des situations sociales si universelles que c'est à chaque fois un jeu malicieux que de les transposer dans toutes les époques.
Quant à l'histoire, j'ai adhéré d'emblée, j'adore quand Balzac égratigne la mesquinerie bourgeoise autant que quand il s'émeut de la souillure que la société verse sur les âmes pures.

Ce court roman ou longue nouvelle, au format accessible car bref et à l'intrigue impeccable (et implacable) serait-il la meilleure porte d'entrée sur l'oeuvre De Balzac?

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Encore une histoire d'amour entre un jeune peintre et une belle jeune
fille, mais au contraire de la bourse que je viens de lire, cette magnifique nouvelle est bien plus sombre; elle aurait été inspirée à Balzac par les malheurs de sa soeur.

La Maison du chat-qui -pelote, nom de l'enseigne d'une boutique de négociant en tissus, ou comment l'amour ne résiste pas à la différence de condition sociale, surtout si l'homme ne fait pas d'effort.

Devant une boutique tenue par un certain Monsieur Guillaume et sa femme, boutique dont Balzac nous donne la description minutieuse et pleine de vie, un jeune homme passe tous les jours pour y contempler une superbe jeune fille. Cette jeune fille, c'est Augustine, l'une des deux filles du couple de drapiers, aussi belle que sa soeur aînée Virginie est laide.
Le jeune homme, c'est Théodore de Sommervieux, un peintre de la noblesse « qui monte », et que les Guillaume, après beaucoup de réticences, accepteront comme gendre, à la condition que leur premier commis, dont ils veulent faire leur successeur, épouse la grande soeur, la laide Virginie.
La suite est bien cruelle, car, après une lune de miel de deux ans, la pauvre Augustine, malgré ses efforts, n'arrive pas à s'intégrer au milieu de son mari, qui d'ailleurs la délaisse et ne fait rien pour l'aider. Elle ne trouve que peu de soutien de sa famille, qui ne se pardonne pas l'erreur d'avoir accepté ce mariage contre raison.

Et la fin est bien triste., je n'en dis pas plus.

Comme toujours, au delà de sa capacité à peindre les atmosphères des lieux et des métiers, Balzac se montre un formidable analyste de cette société où l'on ne franchit pas impunément certaines barrières; mais n'est-ce pas encore et toujours d'actualité, les barrières d'origine sociale, ethnique, religieuse n'existent-elles pas toujours?
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Dans une vieille maison de la rue Saint-Denis, M. Guillaume tient avec rigueur et tradition son commerce de maître drapier. La marche du ménage est parfaitement réglée, sous les soins de Mme Guillaume : les deux filles de la maison, Virginie et Augustine, ne connaissent rien du monde et n'ont pas d'autres projets que ceux que leurs parents forment pour elles. M. Guillaume marierait bien son aînée avec son premier commis et tant pis si celui-ci est épris de la cadette qui n'a d'ailleurs d'yeux que pour Théodore, un peintre aperçu par la croisée. Si, finalement, les mariages s'arrangent à peu près comme tout le monde le voudrait, l'union d'Augustine et de Théodore, bien qu'initiée sous de riants auspices, fait naufrage, tant les époux sont mal assortis. Que peut faire Théodore, génie créatif et noble dispendieux, d'une épouse à l'esprit simple, voire fruste, qui ne sait que l'adorer ?

En moins de cent pages, Honoré de Balzac tire à boulets rouges contre la bourgeoisie commerçante et sa supposée médiocrité d'esprit. L'auteur méprise la passion de l'argent qui ne se traduit que par l'économie, voire la pingrerie. « N'ai-je pas entendu dire ce soir à ce jeune écervelé que si l'argent était rond, c'était fait pour rouler ? S'il est rond pour les gens prodigues, il est plat pour les gens économes qui l'empilent. » (p. 56) Voilà qui n'est pas sans annoncer l'avarice pathologique du père d'Eugénie Grandet et qui entre en totale opposition avec la conception personnelle de l'auteur : prodigue au-delà du raisonnable, accablé de dettes tout au long de sa vie, Honoré de Balzac n'était pas de ceux qui comptent et qui retiennent. Cette nouvelle présente l'étendue du talent De Balzac et sa très grande maîtrise dans l'art de faire des portraits inoubliables.
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Je n'ai que peu de lectures De Balzac comme référence mais je m'intéresse depuis quelques temps à cet auteur dont je découvre (enfin) les merveilles.
Il me semble donc pouvoir affirmer que cette nouvelle concentre les thèmes qui lui sont chers : les désillusions de l'amour, la goujaterie, le manque d'instruction des femmes, l'avarice, l'exercice du pouvoir entre les classes sociales.
Descriptions ciselées n'excluant pas l'humour voire l'ironie, personnages incarnés sans que la caricature alourdisse l'ensemble, la plume d'Honoré de Balzac est précise et immerge son lecteur dans un univers qui ressemble à un huis clos d'une frange de la société.
J'avoue avoir été touchée par le triste destin d'Augustine, aveuglée par l'amour, victime d'une société où la femme n'est qu'un faire-valoir.
Magnifique nouvelle.
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Je me suis toujours demandé ce que pouvait bien signifier l'étrange titre de cette nouvelle. Pendant longtemps elle m'a intriguée. Mais je n'ai jamais cherché car je me suis toujours dit que je le découvrirais en la lisant. Aujourd'hui c'est fait et je dois dire que j'ai eu un petit coup de coeur pour la boutique du chat-qui-pelote et la famille Guillaume !
Ça faisait quelques mois que je n'avais plus lu Balzac, et dès les premières pages, il m'a charmé à nouveau. Il nous entraine dans une petite rue commerçante du vieux Paris, devant la façade de cette boutique longuement décrite, on fait la connaissance de Monsieur Guillaume le drapier qui y exerce, son épouse et ses deux filles Virginie et Augustine. Une honorable famille de commerçant aisée dont évidemment le souci principal, comme toutes les familles, est le mariage des enfants.
L'histoire tournera autour d'Augustine. Un jour un jeune peintre passant devant la boutique s'amourache de la jeune fille et fera tout pour la revoir. Il ira même jusqu'à la peindre et l'exposer au Louvre ! Elle aussi tombera amoureuse de lui au grand dam de ses parents, qui tenteront vainement de la prévenir qu'un mariage de rang inégal ne peut être heureux... L'attachante Augustine va vivre une terrible traversée du désert.
La maison du chat-qui-pelote est la première nouvelle d'un recueil de quatre nouvelle aux côtés du Bal de Sceaux, La Vendetta et La bourse. J'ai lu que c'est Balzac lui même qui avait souhaité réunir ces quatre nouvelle ensemble et lorsqu'on les a toutes lues on comprend pourquoi et surtout on est à même d'apprécier la qualité de chacune et le lien qu'il y a entre elles. C'est dans ces lectures là que je me rends compte, plus vivement encore, que Balzac est un véritable peintre de son temps. Il l'est toujours bien évidemment, mais ici je l'ai ressenti de façon plus forte, car ces quatre nouvelles mises côte à côte forment, je trouve, une sorte de fresque picturale formidable. le thème du mariage au XIXe est un sujet qui me fascine particulièrement, car je le trouve porteur de tant de questions sous jacentes, de tant de vérités sur ce qui définit une société et sur la limite entre l'individu et la société en tant que communauté. En surtout pour les femmes (particulièrement dans les deux premières nouvelles) pour lesquelles le mariage est un prolongement voir un accomplissement de leur identité, véritable carcan dans lequel même lorsqu'elle essaient de faire leur propre choix, celui-ci s'avère entravé ou perdu d'avance par le poids des convenances (de tous bords).
Pour cette nouvelle, Balzac m'a happée du début à la fin, j'ai adoré retrouver sa plume, conséquente oui, bien garnie oui, et pourtant si évocatrice, si douée à nous faire ressentir les moindres soubresauts de l'âme. Ah un génie !

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Je souhaitais lire la Comédie Humaine, j'ai donc regardé dans quel ordre la lire et là surprise! J'ai découvert que selon les éditeurs les différentes histoires étaient regroupées soient de façon chronologique soit de façon thématique. J'ai donc "attaqué" la Comédie Humaine par la Maison du Chat qui pelote. Un titre singulier et mystérieux, des premières pages qui le sont tout autant: une vieille maison biscornue, une sombre boutique, un observateur curieux... tout cela est digne d'un polar. Non seulement, l'auteur parvient à tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page de ce court roman mais il décrit bien et sans que l'on ne s'ennuie jamais le petit commerce de l'époque, les moeurs de la bourgeoisie laborieuse, celles du "grand monde" et des artistes.
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"La soie coupe la laine" prévient Monsieur Guillaume, honorable drapier,père de l'ingénue Augustine. Dans cette étude de moeurs, Balzac décrit les risques d'une mésalliance. Chez Balzac chaque ligne vaut son pesant d'or. Il peint avec le regard de Guillaume, jeune peintre et futur gendre de sieur Guillaume, la boutique du chat qui pelote d'une façon si précise que l'on en vient à respirer la poussière des étoffes. Chaque mot est une touche de couleurs. Balzac est le maître dans son atelier d'écriture.
petit exercice pour les passionnés: procéder à la réécriture manuscrite de ce roman pour entrer dans les phrases De Balzac. Effet garanti: plaisir du copiste face à une grande oeuvre ! . Essayez! c'est surprenant.
Astrid SHRIQUI GARAIN
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Difficile d'évoquer son ressenti sur une oeuvre de ce grand écrivain du 19ème siècle. Résumons en quelques mots l'intrigue : c'est l'histoire d'un mauvais mariage dû à la faiblesse et à la vanité des parents entre une jeune fille de la bourgeoisie commerçante et un artiste de talent qui porte un nom aristocratique : le mari trouve sa femme sotte, la trompe avec une duchesse intrigante et elle en meurt de chagrin.
Pour la petite histoire, Balzac s'est souvenu avec quelque émotion du destin de sa jeune soeur Laurence que ses parents avaient poussée à épouser un noblaillon, M. de Montzaigle, qui la délaissa, chagrin dont elle mourut à 23 ans.
Dans ce roman, ce qu'il y a de neuf, c'est la découverte de la "vie privée" qui était un sujet fort peu traité à l'époque.
Un milieu familial est, pour l'auteur, un microclimat social qui a tout son atmosphère, ses coutumes locales, sa mentalité, son folklore. La maison, le mobilier, les vêtements, le ton, tout cet ensemble qu'on appelle "les moeurs" portent la même marque. Et ce gauchissement de l'être imposé par la famille est à la fois celui d'un certain milieu social et celui d'un milieu familial. Chaque animal a son terrier, chaque famille a, de même, son ambiance. le commerçant est ainsi un certain animal social, classable dans la zoologie sociale, et, en même temps, dans cette classe un animal particulier qui impose son pelage et ses couleurs à sa famille.
La vie sociale avait créé autant d'espèces d'êtres humains qu'il y a d'espèces chez les animaux. Un soldat, un homme de loi, un ouvrier, un commerçant, une femme du monde ou une ménagère, sont des êtres différents fabriqués par la société, vivant dans leur milieu, ayant un pelage, une démarche, un habitacle qui leur sont propres. Ces différentes variétés d'êtres humains proviennent de la spécialisation à laquelle les a condamnés la vie sociale qui modèle les types humains comme le milieu produit les formes animales. Décrire les moeurs d'une société et les types humains qu'elle produit, c'est donc faire une "histoire naturelle de la société". Ce fut un des principes de sa nomenclature sociale dont la Maison du chat-qui-pelote est une application typique.
Mais, en même temps, découvrir ce microclimat, c'est faire de l'histoire. Les moeurs patriarcales de la famille Guillaume dans la Maison du chat-qui-pelote sont un morceau du passé conservé intact dans le présent. Il faut les noter comme il faut se dépêcher de décrire leur boutique typique, leurs habitudes commerciales, la vie des apprentis qu'on leur confie : car tout cela aura bientôt disparu. Balzac est un archéologue du proche passé. Et ce qui fait le malheur d'Augustine Guillaume, c'est que ses parents n'ont pas su l'accrocher à ce passé tutélaire. Malgré leurs souliers à boucles, ils ont fait du modernisme, ils ont permis un mariage que leurs traditions auraient dû interdire. Ils paient cette faute contre eux-mêmes.
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