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sur 9254 notes
Un de mes premiers classique que j'ai lu en 4ème. ..
Celui qui m'a conduit vers la littérature...
Contrairement à mes petits camarades de l'époque, j'ai adoré les détails interminables des pièces, les portraits détaillés des personnages, leurs vêtements ou costumes, l'ambiance feutrée des pensions de famille. Cela m'aidait à imaginer les scènes.
Je pense que je le relirai un jour ...
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Eugène Rastignac, un jeune étudiant à la fois naïf, ambitieux et désargenté ; le père Goriot, un commerçant retraité qui s'est ruiné pour ses filles ; le mystérieux Vautrin, qui sait sonder les âmes et semble cacher un passé inavouable. Tous les trois cohabitent à la maison Vauquer, une pension parisienne, entourés d'autres protagonistes.
Rastignac essaie désespérément de franchir les portes des salons qui comptent. Goriot tente de l'aider car c'est pour lui un moyen de se rapprocher de ses filles. Vautrin propose au jeune étudiant un pacte qui l'enrichira au prix de quelques infamies...

Quel plaisir de relire ce roman qui, sans le dire explicitement, est une critique vitriolée d'une époque et de milieux, riches et pauvres, où l'on se jalouse tant qu'on est prêt à tout, ou presque, pour paraître à son avantage.
La première partie fourmille d'intrigues d'alcôve dont le but est de discréditer une rivale ou de se venger d'un ancien amant, et où les maris cocus n'ont pas le beau rôle. Rastignac devient l'instrument des intrigantes, avant d'en devenir lui aussi la victime.
Dans la seconde partie, le duo Goriot-Rastignac tente tout ce qui est possible pour se rapprocher des deux filles Goriot. le premier parce qu'il est prêt à tout pour assurer le bonheur de ses descendantes, le second pour entrer dans le lit de l'une ou l'autre et se faire ainsi une place au soleil.
On va de bassesses en vilenies avec, toujours au centre, comme le nerf de la guerre, l'argent.
L'écriture n'est pas parfaite. Balzac écrivait vite, très vite, peut-être trop vite, lui-même guidé par ses besoins d'argent. C'est moins léché que du Hugo ou du Zola. Il y a parfois des lourdeurs qui auraient pu être gommées. Mais sur le fond, quelle magnifique satire !
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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J'ai dû faire preuve de persévérance durant le premier tiers du livre car ces mots, aussi bien choisis soient-ils, ces phrases aussi bien tournées soient-elles, ces paragraphes aussi longs soient-ils, produisaient dans mon esprit un soporifique ronron.

Par la suite, l'histoire prenant forme, je ne suis pas parvenue à éprouver de l'empathie pour les personnages qui me sont apparus sordides pour certains, inconsistants pour d'autres. À l'exception de Vautrin qui, paradoxalement vu sa condition d'ancien bagnard non repenti, m'a semblé le plus honnête, le plus respectable.
Pas d'avis tranché au sujet de Rastignac dont la personnalité réelle n'est pas encore construite tant il se débat dans des conflits intérieurs entre ce qu'il veut, ce qu'il peut et ce qu'il doit.
Quant à ce Père Goriot, je l'ai trouvé à la fois exalté et pitoyable. Difficile pour moi d'avoir la moindre compassion pour cet homme.

Finalement, c'est en refermant ce roman, que j'en suis arrivée à la conclusion que cette galerie de personnages - à mon sens, insipides - était, contre toute attente, bien intéressante.
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C'est avec plaisir que je me suis replongée dans la lecture de père Goriot. On a lu et entendu autant sur l'amour maternel, l'amour vital qui ne ferme jamais ses portes. Mais Ici avec le pere Goriot, Balzac nous fait découvrir autrement l'amour paternel, celui qu'on pense qui ne pardonne jamais, celui là qui reste debout comme un I à l'image de l'homme, intransigeant, inflexible, incapable de sacrifice, est un amour aussi profond que le père Goriot est prêt à tout pour acheter l'amour de ses filles. Une grande réussite dans ce livre est l'exploitation des personnages, chacun vivote autour de l'autre pour atteindre ses objectifs, chacun possède un secret et chacun a sa folie et surtout l'heure de sa folie.

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Rastignac arrive à Paris dans la pension Vauquer pour poursuivre ses études. Il va alors être frappé par le contraste qui réside à Paris : d'un coté la beauté et la richesse de l'autre la laideur et la pauvreté.
Rastignac envieux devant tant de richesse, alors que lui n'a pas un sou en poche, souhaite se faire un nom dans le cercle mondain. Il décide de se jeter à corps perdu dans sa quête. Il n'étudie plus le droit et repousse ses études à plus tard. Pourtant, c'est l'objet même de sa présence à Paris et des nombreux sacrifices consentis par sa famille.
En réalité, le vrai visage de Paris et de ses habitants est loin d'être aussi idyllique.
Le seul personnage lucide sur les vices de cette société est Vautrin.
Paris est corrompue, la vie de ses habitants se résume à paraître ce qu'ils ne sont pas et à dépenser l'argent qu'ils n'ont pas.
Certains ont le coeur pur et ne sont portés que par l'amour. D'autres se servent de « cette faiblesse » par intérêt en dépit du mal causé.
Le père Goriot en est l'exemple parfait. Il aime ses filles d'un amour inconditionnel qui le conduira à sa perte. Ses filles connaissent sa faiblesse et vont le dépouiller sans scrupule.
La naïveté de Rastignac va l'aveugler mais il finira par se rendre compte que les gens qu'il envie ne sont pas plus heureux, bien au contraire. Ils ne vivent que d'illusion, avec un masque perpétuel cachant leurs émotions et leurs sentiments. C'est un jeu de dupe ou tout n'est que faux semblant. La loyauté et l'honnêteté se font rare au profit de l'égoïsme.
Le début de ma lecture a été laborieux mais avec un peu de concentration et grâce à la beauté de l'écriture De Balzac, les descriptions ont pris vie dans ma tête. J'ai aimé voyager dans le Paris de l'époque, assister aux dîners de la pension Vauquer et aux coulisses de la vie mondaine. J'ai aimé le cynisme de Vautrin et le côté caricatural des personnages. En réalité, il n'y a rien que je n'ai pas aimé. C'est mon premier roman de l'oeuvre De Balzac et ça ne sera pas le dernier.
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"Le Père Goriot" a la réputation d'être l'un des romans les plus accessibles De Balzac ; de là sans doute vient le fait qu'on le donne facilement à lire à l'école. Pourtant, je n'avais jamais eu l'occasion de le lire, ne comptant pas parmi les fervents admirateurs de l'auteur.

Je suis heureuse de l'avoir découvert adulte car je ne pense pas qu'adolescente, en pleine période de rébellion contre l'autorité parentale, j'en aurais apprécié toute la finesse. La subtilité et la beauté de ce portrait de père est remarquable et nécessite, de mon point de vue, le recul que donne la maturité pour bien saisir la notion de sacrifice qui est au coeur du roman.

Le terme "Père" du titre désigne à la fois une civilité familière et un statut sociologique et social. M. Goriot devient, au fil des pages, une figure archétypale, quasi allégorique de la paternité avec une dimension christique : l'homme qui donne tout à ses enfants, aux êtres qui lui sont le plus chers, sans en attendre de reconnaissance, l'homme qui se sacrifie avec abnégation jusqu'à l'abandon et la misère, celui qui pardonne sans conditions et qui se réinvente au service du bien-être et du bonheur de ses petits.

Face à l'image du père, Balzac nous offre une autre image forte, celle d'un fils sous les traits d'Eugène de Rastignac, jeune arriviste déchiré entre son ambition et sa probité. Les scènes d'intérieure de la pension Vauquer annoncent le courant réaliste teinté de naturalisme précoce et sont admirables de véracité. Balzac aurait pu titrer son roman "Splendeurs et misères des parisiens".

Le roman est foisonnant de personnages, tant d'hommes que de femmes même si une réelle féminité s'en dégage ; le rythme que j'ai d'abord trouvé lent et alourdi de descriptions mobilières s'est finalement accéléré au gré d'une action chargée d'émotions. le fait qu'une grande partie du récit se déroule dans le huis-clos de la pension Vauquer n'a pas été sans m'évoquer le futur "Pot-Bouille" de Zola, bien plus crû mais tout aussi insolent et voyeur. Logique puisque "Le Père Goriot" fait partie des scènes de la vie privée de la "Comédie humaine".


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Oui, "Le Père Goriot" [1842] de monsieur Honoré "de" BALZAC est bien une "oeuvre grandiose" [Cf. l'immense majorité ‒ au 03/04/2021 ‒ de vos 244 critiques sur Babelio] : comment ne pas souscrire ? La "Pension Vauquer" aux murs verdâtres est un moment de littérature magique ‒ increvable ‒ et d'une force (tragi)comique intacte...

Balzac et "La Comédie Humaine" : j'ajouterais même qu'il a été ‒ avec Georges SIMENON, un siècle après lui ‒ le chantre idéal et génial de "La condition (incluant la tragédie) humaine". En bref, quel grand type ce fut !!

Et ce banal petit arriviste (au coeur lui aussi verdâtre) d'Eugène Rastignac, parti de presque rien, ayant besoin de se jucher sur la tombe la plus haut située du "Père Lachaise", cachant mal ses dents longues de futur "Dracula" – tel le personnage spectral de "Frank White" incarné par l'acteur Christopher Walken dans l'extraordinaire "The King of New York" d'Abel FERRARA [1990] – pour aller proférer son fameux cri cannibale de "Paris me voici !"... Personnage de fiction dont la "réussite" est de nos jours incarnée par les trajectoires de "Kings of Paris" d'un temps, d'une époque (songeant ici aux sidérantes "carrières" d'un Carrère, d'un Foenkinos, d'un Houellebecq... , de tant d'autres aujourd'hui courtisés). Et de cette terrifiante "Matrice/Fabrique-de-Rastignacs-sur-Seine" (magnifiquement en phase avec les mille conditionnements de notre monde actuel), il en surgira encore d'autres... qui n'auront évidemment pas tous le talent prophétique de notre Tourangeau universel ! :-)

Quant au pauvre Goriot rétrogradé dans sa soupente, avec ses deux filles le reléguant au Magasin des Antiquités sans valeur : on rapprochera cette tragédie paternelle de celle que vit le pauvre protagoniste de la "Destruction d'un coeur" [1927], cette nouvelle inoubliable et poignante de Stefan ZWEIG... "Goriot L'antique" n'est décidément plus fait pour ce ("Nouveau" ?) monde-là... Juste bon à être exploité et spolié par la chair de sa chair, jusqu'à son dernier liard... Juste utile à être méprisé un peu plus, une fois vérifié qu'il est socialement bien mort...

Terrible inactualité des "Rastignac" et des "Goriot"...

Faisant partie de notre trio balzacien magique & préféré : "La Peau de chagrin" [1830]... "Eugénie Grandet" [1833]... "Le Père Goriot" [1842]... Regrettons simplement que "notre science balzacienne" de lecteur soit encore si maigre à ce jour !
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Le père Goriot. Ouvrier devenu fabricant de pâtes, négociant en grains, fabuleusement enrichi par des opérations menées pendant les disettes des années 1790, anciennement du Comité de salut public. Goriot, veuf ayant reporté toute sa capacité d'amour sur ses deux filles. Filles gâtées, pourries - on peut le dire - habituées à ce que le monde se prosterne devant elles. Réclamant leur dû en forçant l'admiration a coup de parures, de toilettes et d'équipages. Cherchant l'amour - le vrai ! - auprès d'aventuriers comme on parie une fortune sur un numéro à la roulette. Tout, tout pour être aimée, admirée, enviée…!

Vautrin, banquier de la pègre, évadé contraint à vivre en marge de la société, dans une misérable pension qui n'a de bourgeoise que le nom. Homme cynique, dominateur. Pour lui, les autres ne sont que des moyens qu'il peut utiliser, mépriser ou détruire selon leur utilité. le bagne est cette île d'Elbe qui toujours menace de le rappeler, de le révéler à lui-même et aux autres.

Rastignac, jeune homme pauvre et noble, sorti de sa province pour tenter le destin à Paris. Rastignac, ébloui par les fêtes et les fastes, et bientôt horrifié par l'envers des apparences. Ébloui, horrifié, mais fasciné, finalement, par une vie parisienne qu'il ne pourra plus quitter…Balzac aura mis beaucoup de lui-même dans ce personnage.

Magie. La pensée magique consiste à voir des relations causales entre des événements qui ne sont pas relatés. Jeter du sel par-dessus l'épaule pour conjurer le “mauvais sort”, briser un miroir porte malheur, ne pas passer par la gauche de tel objet, mais à sa droite…Non, dans cette vie parisienne, il ne s'agit pas de magie, car la magie est simplement inopérante. Elle n'obtient pas l'inverse du résultat désiré. En mettre plein la vue à autrui pour… être admiré donc aimé, désiré ? Plutôt envié, puis détesté et peut-être haï. Autant essayer de raviver un feu avec de l'eau ou de l'éteindre avec de l'essence.

C'est pourtant l'essence de cette société de paons dont Balzac commence ici à dresser le portrait : une séduction aussi compétitive que permanente, séduction qui finit par ruiner le séducteur, après avoir atteint l'inverse de l'effet désiré. Balzac montre ici son génie, non seulement par la qualité de l'écriture et par la construction des personnages et des tensions, mais surtout en abordant des thèmes qui, près d'un siècle après l'écriture, ont largement débordé du faubourg Saint Honoré et affectent maintenant une société travaillée en long et en large par un consumérisme délétère.




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Les interminables pages sur la pension Vauquer avec lesquelles Balzac campe -ou plutôt installe- le décor, sont les 40èmes rugissants du Père Goriot: passé le pensum de cette longue description, c'est une belle traversée et le lecteur aguerri peut jouir du voyage...

J'aime tellement le livre et j'aime tellement Balzac désormais - mon premier contact, trop tôt, avec Eugénie Grandet, a été un coup d'épée dans l'eau- que même la description de la pension Vauquer, avec ses pensionnaires répartis en strates sociologiques obligeamment expliquées et surlignées par l'auteur, a pour moi un charme magnétique: essayons de le faire partager...

Eugène de Rastignac a quitté sa province charentaise et vient tenter sa chance à Paris. Il est jeune, plein d'idéaux et de principes, plein de fougue et d'empathie.

Il est pauvre aussi et plein d'ambition : c'est pourquoi il est installé à la fameuse pension Vauquer, perchoir sordide pour oiseaux de passage ou nid discret pour grands prédateurs, avec vue sur la houle parisienne... plus vous êtes haut dans les étages, plus vous êtes bas sur l'échelle de la réussite: notre étudiant crèche en hauteur, inutile de le préciser!

Sa tante lui conseille de faire un beau mariage: d'"arriver par les femmes" - comme on conseillerait la route des alizées à un coursier des mers...

Le Père Goriot c'est donc un roman de formation, encore un, mais contrairement à la formation lente, machinale et sans événement d'un Frédéric Moreau chez Flaubert, ou à la lente consomption d'un amour interdit pour le jeune Félix dans le Lys du même Balzac, la formation de Rastignac va se faire au pas de charge, à la hussarde : Eugène n'est pas un colimaçon comme Félix, ni un mollasson comme Frédéric: c'est un gascon, et il a du répondant!

Dans la pension - vous voyez comme elle est importante, on y revient toujours, ne sautez pas les pages, persévérez!- se trouve un négociant en bonneterie, le Père Goriot, sorte de Christ de la paternité , vrai pélican pour ses deux filles, Delphine et Anastasie, qui le spolient allègrement et consciencieusement de ses biens pour éponger leurs dettes, vaquer à leurs plaisirs, entretenir leurs amants, vivre leur vie.

Plus elles le dépouillent, plus le malheureux vieillard monte dans les étages de la pension, devenant le souffre-douleur et la risée de tous.

Rastignac se prend d'affection et de pitié pour le vieil homme et rencontre ses filles... L'une, la blonde Dephine, épouse du baron de Nucingen, navigue dans le milieu de la haute finance, et l'autre, la brune Anastasie, devenue comtesse de Restaud, dans la faune huppée de l'aristocratie parisienne. Rastignac tombera sous le charme de l'une et deviendra l'amant de l'autre, mais sans perdre la tête pour autant. En revanche il joue,il gagne et sauve Delphine de la déroute puis il perd. Beaucoup.

Tentera-t-il une nouvelle carte, que lui propose l'inquiétant Vautrin - un rapace de haut vol, pensionnaire mystérieux de madame Vauquer, - qui le prend sous son aile protectrice et lui conseille la timide Victorine Taillefer,- tiens, tiens, une autre pensionnaire- mais millionnaire potentielle? Il suffit juste de tuer son frère.

Vautrin est dénoncé comme forçat en cavale par une pensionnaire - vous l'aviez deviné, non?- , et arrêté, mais le frère de Victorine meurt quand même, assassiné dans des circonstances obscures...

Le père Goriot apprend la ruine financière et le scandale qui menacent ses deux filles -Anastasie doit vendre ses diamants pour sauver son amant Maxime de Trailles- Il a un malaise et meurt bientôt, abandonné de ses filles qui n'assistent pas à son agonie, ne viennent pas à son enterrement et y pourvoient encore moins....

Rastignac qui lui a lui fait donner des soins, le veille, l'enterre. Il n'a même pas le sou qu'il faut donner au fossoyeur.

Le tour de force de Balzac est d'avoir concentré dans cette narration alerte, menée grand train, nombre d'événements violents, marquants, de personnages vénéneux, amoraux, mais, avant de les lâcher dans le monde, face à face, et de les regarder se déchirer à belles dents, il les a fait mijoter au préalable dans le chaudron de sorcière de la pension Vauquer.

Lenteur de la décoction, réaction explosive du mélange. La parfaite alchimie romanesque!

Même jeu d'antithèse pour les personnages: douceur et abnégation du personnage éponyme, le pauvre Père Goriot, cynisme et cruauté de son entourage.

Quant au jeune Rastignac, cette leçon de vie expéditive l'aura instruit mieux que de longues années d'apprentissage.

Un grand fauve est né.Le voilà prêt à entrer dans la jungle parisienne.

Oui, décidément, il faut lire attentivement et relire, je dirais même se délecter, se pourlécher de la description de la pension Vauquer: ce grouillant microcosme est la matrice même du roman...
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Classique parmi les classiques hérités de la production colossale de M. Balzac, "Le Père Goriot" est en dehors de l'histoire de ce vieil homme abandonné par ses deux filles ingrates dans une misérable pension parisienne, l'apparition d'un tout autre personnage qui fera le succès de l'auteur : le jeune Rastignac, un étudiant en droit qui se révèlera être doté d'une profonde ambition.

Ce roman d'époque traite à sa façon de l'amour paternel et du manque de reconnaissance de ses enfants en retour, le vieil homme ayant tout fait pour le bonheur de ses filles, jusqu'à se ruiner.
Ce livre ayant fait l'objet de nombreuses critiques précédentes, je n'ajouterais pas de commentaires supplémentaires si ce n'est qu'il doit être lu, autant que "La Comédie Humaine" ou "Eugènie Grandet".
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