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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Splendeurs et misères est un livre agréable, dont la forme est plaisante, je dois l'admettre. Mais la forme empiète sur le fond, voilà le hic. Dans le Père Goriot, dans Illusions Perdues, dans le Colonel Chabert, la forme n'empiétait pas sur le fond : c'était elle qui conférait au fond toute sa puissance. Tel est le défaut de Splendeurs et misères ! Voilà pourquoi l'oeuvre ambitieuse ne réussit pas ! Cette oeuvre reste une oeuvre agréable, plaisante, bien entendu ; mais elle n'est que ça. Là réside le problème de Splendeurs et misères des courtisanes.
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Partie intégrante de la comédie humaine, dans Splendeurs et misères des courtisanes nous rencontrons à nouveau les protagonistes des « Illusions Perdues » ou du « Père Goriot ».

De retour à Paris, Lucien de Rubempré est bien décidé à poursuivre son ascension. Sous la protection de Carlos Herrera, un ecclésiastique au passé trouble, il use de tous les stratagèmes pour faire sa place dans la haute société. Avec l'appui de son mentor, il se rapproche de Clotilde de Grandlieu. Leur union pourrait lui permettre d'accéder à une position tant convoitée.

Lucien de Rubempré s'est épris d'Esther Gobseck, une ancienne courtisane. Leur passion pure et charnelle doit rester secrète afin de ne pas entraver son ascension sociale. Carlos Herrera contribue à cette dissimulation et installe Esther dans une demeure sous la protection et la surveillance de deux domestiques, Europe et Asie. Par amour, Esther sera bâillonnée et emprisonnée dans cette maison et devra renouer avec son passé de courtisane…

Cette lecture aussi dense qu'exigeante mélange lutte de pouvoir, passion amoureuse et ambition personnelle. Les protagonistes s'entrecroisent et ce volume pourrait finalement contenir plusieurs oeuvres. Je ne vous invite pas à débuter votre découverte de la comédie humaine avec ce volume présentant des longueurs. Cependant, je ne peux que saluer l'ampleur du travail d'Honoré de Balzac.
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Forcément, se lancer dans une telle lecture suppose que l'on ait des appréhensions. Compréhensibles d'ailleurs. Pourtant, Balzac se montre plus qu'intéressants !

On suit ici plusieurs personnages. Essentiellement Lucien de Rubempré et Elisabeth Godseck. Cette dernière, ex courtisane, s'est éprise du premier. Mais elle va être entrainer dans une suite d'événements dont l'issue semble rapidement inéluctable…

Ce roman fait suite à « Illusions perdues » mais tout à fait se lire de façon indépendante. Evidemment, certains événements seront liés au premier roman mais c'est précisé et il n'est pas forcément nécessaire de les connaitre dans les détails. ici, Balzac va parler de la prostitution, mais aussi du systéme judicaire, et ce assez longuement. Et ceci en faisant preuve d'une humour assez surprenant. D'ailleurs, si la premiére moitié du roman peut causer quelques problémes de compréhensions à cause des accents qui sont retranscrit, Balzac l'assume avec humour dans la suite.

Et de l'humour, il y en aura tout au long de ce roman décidemment tout sauf chiant. Et ce malgré une longueur et un découpage en 4 parties qui auront tendance à le rendre un peu longuet par moment. Parce que des chapitres de plus de 100 pages, c'est toujours un peu long. Mais s'il se montre aussi parfois un peu trop « didactique », donnant l'impression d'un manuel, cela n'est que pour mieux comprendre le systéme de l'époque. Comme si le bonhomme avait prévu qu'onle lirait encore prés de 200 ans plus tard. Au final, si le livre est trés bon, il a parfois les qualités de ses défauts !

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Malgré tout le talent De Balzac et l'intérêt certain de ce grand roman, j'ai un peu calé sur Splendeurs et misères des courtisanes.
Pas par manque d'intérêt: la lutte à mort que se livrent Vautrin, sous son habit d'abbé, et les trois espions/commensaux de la police, est fascinante, et la double amour de Vautrin et d'Esther pour le pourtant fort falot Lucien, mériterait des études à lui tout seul, et en a sûrement généré.
Non, ce qui m'a fait calé et m'a incité à abandonner ce roman le temps d'en lire quelques autres pour me calmer avant d'y revenir, c'est

Ce vilain défaut mis à part, c'est une fresque époustouflante, mais ne commencez pas Balzac par ce versant là, vu le nombre de personnages déjà connus qu'on y retrouve.
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Retrouvons les traces de Maxime de Trailles et de Rastignac, les moeurs s'observent et s'analysent, se tolèrent et s'évaluent.

Petits regards d'une société en recherche d'elle même.

Excès et pardons se confondent et se succédent dans ces pages où l'auteur se fait critique d'une vie de révolutions et de excès.
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J'avais fondé de nombreux espoirs sur ce roman et j'avoue ne pas avoir été déçue. Encore une fois, l'écriture balzacienne nous absorbe dans une valse des personnages qui conduit au vertige (Le roman ne compte pas moins de 273 personnages !).
On retrouve ici les codes classiques d'un roman du XIXe, avec ce thème largement rebattu de l'accession au pouvoir par les femmes. C'est en effet ce que Lucien de Rubempré, sous la direction de l'abbé Carlos Herrera, tente de faire par le biais d'Esther, la splendide courtisane repentie, et Clotilde, la jeune fille laide et pourtant si riche du duc de Grandlieu. Mais, bien plus que ces deux personnages, c'est une myriade de femmes qui gravite autour du couple si étrange incarné par Lucien et l'abbé Carlos Herrera. Chacune d'entre elles apparaît comme un portrait type de femmes, dont la vie semble guidée par un seul sentiment: l'amour (D'une certaine manière, cela ne fait que renforcer l'idée que la femme est un être faible et soumis à ses passions, même si on peut voir une exception dans le personnage d'Asie).

C'est surtout cela qui m'a le plus frappé dans ce roman, à savoir l'éventail des relations amoureuses, dont Balzac nous dresse un panorama très sombre. (L'amour apparaît destructeur et source de désordres). Pourtant la société est façonnée par ce type de relations, qu'elles soient feintes ou réelles. Ainsi, à l'amour fusionnel de Lucien et Esther (qui est prête à tous les sacrifices pour celui qu'elle aime), se succède l'amour à sens unique de Nucingen pour cette même Esther, un amour naïf, purement physique et parfois à la limite de la bestialité. D'un point de vue totalement subjectif, c'est l'amour démesuré, à la fois passionnel et paternel, mais aussi un peu déroutant, de Carlos Herrera pour son protégé Lucien, qui m'a le plus frappé. Les descriptions qu'en fait
Balzac m'ont littéralement bouleversée par leur aspect tragique et désarçonnant. J'y ai vu une certaine forme de poésie et de beauté, que je n'avais jamais vu auparavant.
Outre cet aspect, la dernière partie du roman est particulièrement surprenante et inattendue. D'un roman sur l'ambition et le pouvoir, Balzac nous fait glisser vers un roman "policier", où nous avons tout le loisir d'admirer l'intelligence et le pragmatisme, voire le machiavélisme, de l'abbé Carlos Herrera/Vautrin/Trompe-la-Mort/Jacques Colin (Autant de noms et d'identités qui font toute l'ambiguïté et la force de personnage). Au fil de mots, Balzac nous fait ainsi passer d'un monde à l'autre, soit des plus hautes sphères de la société à la prison, où au bout du compte tout fonctionne de la même façon.

Certes, Splendeurs et Misères des Courtisanes est un pavé, mais franchement qu'est-ce que ça vaut le coup !
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Les éditions modernes de Splendeurs et misères des courtisanes présentent ce texte comme un ensemble suivi et homogène, et c'est certainement un des plus saisissants tours de force De Balzac que d'être parvenu à faire, d'un roman rédigé sur neuf ans (1838-1847), publié sous toutes les formes de support disponibles à l'époque (feuilletons, volume séparé, oeuvres complètes), et soumis à tant de réécritures, de corrections et de rectifications, l'assise centrale cohérente du monde fictionnel de la Comédie humaine.

L'auteur a souvent décrit une société masculine. Cette fois il parle de la femme. Quelle est la définition du terme COURTISANE. Non la courtisane n'est pas une dame de la cour royale qui cueille les fleurs pour en faire de jolis bouquets. le mot de l'époque était plutôt le moins discourtois pour dire "prostituée". Je pense que l'idée De Balzac est plus sympathique : la courtisane serait la jeune femme seule, c'est à dire « courtisable ». Elles sont lingères, domestiques, danseuses, se livrant à une prostitution légère afin de survivre et de pouvoir avoir des contacts sociaux. Elles sortent ainsi de leur misère en attendant.... ? Entretenue, en passe de l'être ou rejetée, la courtisane sait calculer et surtout sait demander.

Nous retrouvons donc Lucien de RUBEMPRÉ, celui là-même qui avait ruiné sa soeur et son meilleur ami d'Angoulême, en signant de faux billets à ordre pour payer ses dettes de jeu et de sa vie parisienne. Recueilli au bord du suicide dans ILLUSIONS PERDUES par un mystérieux prêtre espagnol.
Ce Lucien nouvelle mouture est plus assuré et semble entouré d'appuis mystérieux et de ressources sûre. Mais un chat reste un chat ; sa lâcheté et son égoïsme font de lui un être fade,
Elle, la courtisane, c'est Esther alias LA TORPILLE. D'une beauté à couper le souffle elle développe un amour sans faille à Lucien. Mais elle sait où est sa place. Lucien doit faire un grand mariage avec une fille de la noblesse pour dorer sa toute neuve particule d'un titre et elle l'aidera, la mort dans l'âme, déchirée entre l'amour inconditionnel qu'elle lui voue et le désir de son bonheur.

Les grandes tragédies de Balzacienne ont une recette immuable : l'amour, la vilenie, l'argent, le pouvoir, la haine et la mort. SPLENDEUR ET MISERES est un des exemples les plus touffu de ce mélange. Publié en primeur dans un journal en épisodes, il a fait un monument du suspens dont tout le monde parlait. On s'arrachait Balzac et il alimentait toutes les tables en entrée comme au dessert.

Le texte se relit avec bonheur à condition de se plonger dans l'ambiance de l'époque. Les longues descriptions insérées sont judicieuses mais parfois pesantes. N'oublions pas que le grand homme était payé au mot et la multiplication des pages était tout bénéfice pour ce pondeur invétéré.

A ce stade de la lecture de la comédie humaine, les personnages deviennent familiers et il devient plus facile de se localiser dans les intrigues










PERSONNAGES

Dans un roman comme Splendeurs et misères des courtisanes, le nombre des acteurs n'est pas sans incidence sur le statut du personnage romanesque. Car, au-delà des quatre principaux héros, Vautrin, Lucien, Esther, Nucingen, il faut compter avec le cercle de leurs proches, comme Asie, ou de leurs antagonistes, comme Corentin ou Peyrade.

– ASIE : voir Collin, Jacqueline.

– William BARKER : voir Collin, Jacques.

– BIBI-LUPIN : chef de la police de Sûreté depuis 1820 ; a participé à l'arrestation de Vautrin dans le Père Goriot.

– CAMUSOT DE MARVILLE (M. Camusot, dit) : magistrat ; fils de « papa Camusot », le protecteur de Coralie dans Illusions perdues ; successivement juge à Alençon, à Mantes et à Paris, puis président de Chambre à la Cour royale. Pour ses débuts voir le Cabinet des Antiques, où il « a le nez de son nom ». C'est Amélie, son épouse qui a fait sa carrière.

Jacques COLLIN : ancien forçat ; a pris les noms de Vautrin, Trompe-la-Mort, M. de Saint-Estève, Carlos Herrera, William Barker ; est le maître d'oeuvre de la destinée parisienne de Lucien de Rubempré ; voir le Père Goriot, Illusions perdues.

– Jacqueline COLLIN : tante du précédent ; sa complice, connue sous les désignatifs d'Asie, de Mme de Saint-Estève ou de Mme Nourrisson.

– CONTENSON (baron Bryon des Tours-Minières, dit) : ancien espion, membre de la police politique. Pour son passé voir L'Envers de l'histoire contemporaine. Mais il y a évidemment des zones d'ombre dans sa carrière.

– CORENTIN : policier, principal adversaire de Vautrin, l'un et l'autre étant « d'atroces canailles » ; use parfois de fausses identités, se faisant appler M. de Saint-Estève ou M. de Saint-Denis. Pour ses origines et ses premières activités voir Les Chouans.

– EUROPE : voir Servien, Prudence.

– Esther van GOBSECK (Fanny Vermeil, lors de la toute première mention, en 1835, du projet qui deviendra La Torpille) : ancienne prostituée, dite « la Torpille », maîtresse de Lucien de Rubempré ; chargée par Vautrin de séduire Nucingen ; ne reparaît pas directement dans La Comédie humaine mais est fréquemment mentionnée, dans La Maison Nucingen, Les Secrets de la princesse de Cadignan, Les Comédiens sans le savoir, La Cousine Bette, le Cousin Pons. Voir aussi Gobseck. Elle est la petite nièce du génial usurier.

– Clotilde de GRANDLIEU : fille du duc et de la duchesse de Grandlieu (Béatrix, le Cabinet des Antiques) ; sa main est l'objet des ambitions de Lucien de Rubempré.

– Comte de GRANVILLE : magistrat respecté ; son mariage est un échec (Une double famille).

Carlos HERRERA : voir Collin, Jacques.

– Mme NOURRISSON : voir Collin, Jacqueline.

– Baron de NUCINGEN : banquier, l'homme fort de la vie financière à Paris.

– PEYRADE : policier formé par Corentin, expert en déguisement. Sa fille Lydie Peyrade est l'innocente victime de la vengeance de Vautrin.

– Lucien de RUBEMPRÉ : né Chardon ; poète de province qui, par son alliance mystérieuse avec Vautrin, a réussi un moment à s'imposer dans la vie parisienne ; son histoire est le sujet d'Illusions perdues et du présent roman.

– M. de SAINT-DENIS : voir Corentin.

– M. de SAINT-ESTÈVE : voir Corentin.

– Mme de SAINT-ESTÈVE : voir Collin, Jacqueline.

– Comtesse Hugret de SÉRIZY : née Clara-Léontine de Ronquerolles ; maîtresse passionnée de Lucien de Rubempré. On la rencontre d'un bout à l'autre de la Comédie humaine, où elle compte divers amants. (Ferragus, Un début dans la vie, le Cabinet des Antiques, Ursule Mirouët)

– Prudence SERVIEN : femme de chambre d'Esther, créature de Vautrin.

– TROMPE-LA-MORT : voir Collin, Jacques.

VAUTRIN : voir Collin, Jacques.
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Vaste roman de la « Comédie Humaine » puisqu'il comprend plus de 600 pages et quatre parties distinctes sous forme de questions auxquelles chaque partie répondrait : « 1. Comment aiment les jeunes filles » 2. « A combien l'amour revient aux vieillards » 3. Où mènent les mauvais chemins » sauf la dernière qui n'est pas toujours rattachée au roman 4. « La dernière incarnation de Vautrin ». Balzac, paraît-il, mit huit ans à écrire ce pavé. J'ai mis plus d'un mois avant de venir à bout de ma lecture. L'avantage étant que Balzac ménage de courts chapitres à l'intérieur de ses parties, ce qui permet d'avancer lentement mais sûrement.
Donc, il s'agit de l'histoire d'Esther Gobseck, courtisane déchue que l'abbé Carlos Herrera (ou Jacques Colin ou Vautrin) –personnage ô combien ambigu – va remettre en selle pour pouvoir, en filigrane placer Lucien de Rubempré dans le monde afin de conclure un beau mariage avec Clotilde de Grandlieu et lui assurer une vie exempte de soucis matériels. Mais pour ce faire, Lucien doit posséder un million afin de racheter des terres et ne pas avoir l'air d'un coureur de dot. C'est là qu'intervient Esther dont le baron de Nucingen vient de tomber amoureux. Il va donc servir de vache à lait, et Esther, aveuglée par son amour inconsidéré pour Lucien, va essayer de lui fournir son million grâce à la générosité du baron banquier. Mais soudain, c'est le drame, comme on dit à la télé. Quant à Jacques Colin/Carlos Herrera, son amour pour Lucien ne fait plus aucun doute sur cette homosexualité latente déjà perceptible dans le Père Goriot lorsqu'il était Vautrin. Il est clair qu'il voit en Esther une rivale.
Le roman social se double alors d'une intrigue policière et Carlos Herrera dont l'identité ne fait vite plus de mystère, s'avère être un ancien bagnard et le livre possède quelque chose des Misérables de Victor Hugo tant les personnages et les intrigues foisonnent et font appel –dans le cas De Balzac- à d'autres moments et personnages de la Comédie Humaine. On pense aussi aux Mystères de Paris d'Eugène Sue pour son analyse des bas-fonds, ses ambiguïtés dans les rapports entre la police et les malfrats (incarnation d'un certain « Bibi-Lupin » qui rappelle Chéri-Bibi ou Vidocq).
De même Balzac s'essaie à intégrer et expliquer l'argot dans ce roman mais ça m'a semblé tout aussi risible – l'argot de 1830 c'est quelque chose !- que les interventions de Nucingen et son accent Yiddish retranscrit phonétiquement.
Reste un roman à portée philosophique sur les moeurs d'une époque, où le narrateur intervient assez souvent pour commenter telle ou telle scène, telle ou telle réaction sur les vices humains en général :
« La paresse est un masque aussi bien que la gravité, qui est encore de la paresse. »
« le génie italien peut inventer de raconter Othello, le génie anglais peut le mettre en scène ; mais la nature seule a le droit d'être dans un seul regard plus magnifique et plus complète que l'Angleterre et l'Italie dans l'expression de la jalousie. »
On visite Paris et notamment la Conciergerie qui, à en croire Beigbeder dans un roman français, n'a guère changé dans son traitement des prisonniers.
On analyse aussi le travail de chaque maillon de la magistrature, et ce travail de fourmi montre combien d'auteurs de nos jours sont redevables à Balzac notamment dans le roman policier, américain surtout.
Un Balzac flamboyant bien que la dernière partie me semble superflue.
Quelques passages pleins d'actualité, à méditer :
« Plus sa vie est infâme, plus l'homme y tient ; elle est alors une protestation, une vengeance de tous les instants.
« D'ailleurs, se défier de la magistrature est un commencement de dissolution sociale. Détruisez l'institution, reconstruisez-la sur d'autres bases ; demandez, comme avant la Révolution, d'immenses garanties de fortune à la magistrature ; mais croyez-y ; n'en faites pas l'image de la société pour y insulter.

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Un des meilleurs Balzac avec une description minutieuse et sans concession de ces fameuses courtisanes de son epoque.Cette fresque splendide est peut etre son meilleur livre avec cette ironie cinglante qui fait son charme un roman à absolument decouvrir sans tarder !
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Du suspens, un vrai polar à la fin !
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