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EAN : 9782020604383
384 pages
Seuil (27/02/2004)
3.82/5   101 notes
Résumé :
Bienvenue à Ciudad Juàrez, frontière américano-mexicaine... du mauvais côté du Rio Grande, celui du Mexique. Bienvenue dans "la ville où même le diable a peur de vivre".

Journaliste au grand quotidien espagnol El Diario, Toni Zambudio est envoyé à Juàrez par son rédacteur en chef pour enquêter sur une série de meurtres abominables : en moins de deux ans, les cadavres de cinquante trois jeune filles atrocement mutilées ont été retrouvés aux abords de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Mais que suis-je donc allé faire en cette galère ?
Cette question, Toni Zambudio va se la poser souvent. Trop souvent. Peut-être même trop tard, allez savoir...

Dépêché par son journal à Ciudad Juarez pour ce qui ne devait être qu'un reportage de routine, Zambudio est encore loin de se douter qu'il a rendez-vous avec le Diable.

L'objet de sa visite, certainement pas le tourisme même si Ciudad Juarez possède d'évidents attraits tels que le soleil, la chaleur, la canicule et la fournaise.
La face cachée beaucoup moins glamour, toutes ces dépouilles d'ouvrières retrouvées torturées, mutilées et éviscérées. de là à évoquer l'hypothèse d'un tueur en série, il n'y a qu'un pas pour des forces de police d'une rare perspicacité. Les pistes sont nombreuses, les témoins inexistants.
Une chape de plomb semble s'être abattue sur cette sympathique petite cité de caractère. L'enfer sur terre comme si vous y étiez...

A Ciudad, on ne regarde pas " Amour, gloire et beauté", non. On s'échine au travail pour y survivre lorsque l'on a beaucoup de chance, l'on y succombe brutalement en cas de double peine.

Bard vous convie aux olympiades de la terreur.
De celles qui vous terrassent moralement à leur simple évocation.
Zambudio, en natif du cru, y tentera d'exorciser ses fantômes tout en persévérant dans une enquête au goût de soufre.

Un premier roman que l'on découvre en apnée, le palpitant au bord des lèvres et le moral au fond des tongs.
D'une noirceur absolue, Bard en journaliste appliqué, fait le boulot en évoquant un sujet et une région qu'il maîtrise parfaitement.
La plongée en apnée est d'une rare violence. Les paliers de décompression quasi inexistants. L'espoir à bannir de son vocabulaire.
Ciudad Suarez, en capitale mondiale du meurtre, assume pleinement son statut.

S'attaquer à La Frontière, c'est encourir le risque de devenir dépendant sévère au lexomil.
Maintenant, c'est vous qui voyez, y en a qu'ont essayé, ils ont eu des problèmes !
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♫ C'est l'horreur
Bienvenue à bord c'est l'horreur ♪ (1)

Assurément ! Lorsqu'un roman fait escale au Mexique, le lecteur se retrouve à des années-lumière de la « croisière s'amuse ».

De la phénoménale « Griffe du chien » de Winslow en passant par le prometteur « Triple crossing » de Sebastian Rotella ou bien encore du loufoque « Tape-cul » aérien de Lansdale, les excursions au pays de la tortilla sont synonymes de violence exacerbée virant souvent au bain de sang.

Néanmoins, je pensais avoir tout de même touché l'abime de l'horreur humaine dans « La griffe du chien » (notamment sur un pont pour ceux qui l'ont lu) mais Patrick Bard semble démontrer qu'il n'y a aucune limite physique et psychologique à la violence au Mexique.

A ce stade, on peut plus parler de meurtres mais de violence mortelle quotidienne.

Et dire que nous autres français, fort de trois millions d'individus, sommes descendus dans les rues pour dix-sept victimes assassinées, seulement dix-sept serais-je tenter de dire en comparaison avec les soixante et onze victimes quotidiennes de meurtres au Mexique ?

Ainsi, sitôt la frontière franchie entre les Etats-Unis et le Mexique, Ciudad Juàrez vous ouvre ses portes, les portes de l'horreur.

Toni Zambudio, journaliste espagnol au quotidien El Diario et natif du Mexique, débarque à Ciudad Juarez afin d'enquêter sur une série de plus de cinquante meurtres de jeunes femmes perpétrés depuis deux ans.

Sur place, Toni va tenter de démêler le faux du vrai en sachant pertinemment que l'institution administrative et policière mexicaine est complètement corrompue.

En recoupant différentes sources ainsi que les témoignages de parents proches des victimes, le journaliste va s'approcher d'un peu trop près des secrets de cette tuerie programmée à grande échelle et savamment orchestrée par un ou plusieurs hommes sans scrupule.

Pourra-t-il aller au bout de sa quête de la vérité comme tout bon journaliste qui se respecte ou se brulera-t-il les ailes à vouloir toucher de trop près à un système trop puissant pour un seul homme ?

A vous de découvrir ce roman de Patrick Bard, terriblement noir, oscillant entre fiction et réalité, qui ne pourra pas vous laisser indifférent au final. A éviter absolument pour ceux qui attendent un livre qui leur remonterait le moral.

(1) Les paroles du générique « La croisière s'amuse » sonnent ainsi :

♫ It's love
Welcome aboard
It's love.♪

♫ C'est l'amour
Bienvenue à bord c'est l'amour♪
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Vous en avez marre du temps pourri du mois de mai, de cette pluie qui n'arrête pas de tomber (du moins, en Belgique), de ces températures trop basses pour mai ?

Vous rêvez de vacances, de soleil, de farniente ? Alors pourquoi ne pas prendre un billet pour le Mexique et la charmante ville de Ciudad Juàrez ? Si, si, elle est charmante et peuplée de Bisounours…

Bon, ce n'est pas ce roman noir qui me donnera envie d'aller passer des vacances au Mexique ! J'aurais mieux fait de lire un guide du routard, cela aurait été moins dangereux pour ma santé mentale.

Ciudad Juàrez "la ville où même le diable a peur de vivre"… La ville du crime n'a jamais aussi bien porté son nom puisque des jeunes femmes se font assassiner, mutiler, dépecer, violer, profaner et vous compléterez la liste. Les cadavres des prostituées assassinées par jack The Ripper étaient en meilleur état… C'est vous dire.

Partant de faits divers réels, l'auteur en profite aussi pour nous parler des conditions de travail abominables et précaires qui sont celles des travailleuses à la frontera : salaires de misère, pas de sécurité, pas d'hygiène et l'obligation, tous les mois, de montrer son tampon usagé pour prouver qu'elles ne sont pas enceintes.

Bosser pour des multinationales, à bas prix, pour que les actionnaires et les hauts dirigeants s'en foutent plein les fouilles… Dans des usines qui se foutent bien de polluer à mort, de foutre en l'air les nappes phréatiques et où la corruption, la mordida, comme ils disent (pot-de-vin).

Comme prévient l'auteur, une centaine de jeunes femmes ont été retrouvées violées et mutilées ces dernières années à Juarez, et si l'on a bien arrêté et jugé quelques coupables ou prétendus tels, l'ensemble de l'affaire n'a jamais été élucidé.

Ce livre est donc plus qu'une fiction, c'est une oeuvre de révolte qui dénonce, entre autres, la perversité d'un système où les grandes multinationales viennent chercher chez les plus pauvres la main-d'oeuvre bon marché, corvéable et humiliable à merci.

On ose espérer que la réalité est un peu moins horrible, mais c'est malheureusement loin d'être une certitude. Lorsque l'on peut faire fabriquer des marchandises à bas prix et se faire une grosse marge bénéficiaire, certains n'hésitent pas et y vont à fond, se moquant de la misère humaine qu'ils créent et de la pollution qu'ils font.

Un roman noir ultra-violent, réaliste, inspiré de faits divers vrais et qui vous plongera dans la noirceur humaine, sans vous laisser entrevoir une mini lumière au fond du tunnel. Ici, tout est sombre, sanglant, sans concession. Une lecture en mode «"j'arrête de respirer".

Ciudad Juàrez est la capitale mondiale du meurtre, pas celle des gentils Bisounours et elle a une réputation à tenir.

Croyez-moi, elle le fait super bien et ce roman ultra-noir ne vous donnera pas envie d'aller vous balader dans cette ville (ni même au Mexique).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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A Ciudad Juàrez, ville-frontière mexicaine, les "maquiladoras", ces filiales de multi-nationales, pullulent et emploient de la main d'oeuvre à bon marché, entraînant davantage encore misère, drogue et prostitution.
Depuis quelques années de nombreux cadavres de femmes ont été retrouvés dans le désert, violés et torturés.
Toni Zambudio est envoyé par son journal dans cette ville "où même le diable a peur de vivre".
Une enquête difficile commence pour lui, semée d'embûches et de cadavres.

L'intérêt du livre réside principalement dans le fait qu'il relève largement de la réalité.
Au delà des ressorts romanesques de l'histoire, c'est un constat accablant des conditions de vie et de travail des ouvrières de ces villes-frontière écrasées par les grandes firmes mondiales.
Misère, violence et mort sont hélas le lot journalier de ces malheureuses femmes dans un pays corrompu jusqu'à la moëlle.
Avec ce roman policier, Patrick Bard réussit à allier le rythme et les rebondissements d'un bon suspense à la force et au réalisme un documentaire affolant et révoltant.
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A Cuidad Juàrez, de nombreuses firmes internationales de premier plan ont choisi d'installer leurs succursales sur le côté mexicain de la frontière séparant les états-unis du Mexique, bénéficiant ainsi d'une main d'oeuvre low cost, non syndiquée et en s' exonérant de toutes règles de sécurité et autres normes environnementales contraignantes. Toni Zambudio est l'envoyé spécial d' un grand quotidien madrilène pour rédiger des articles sur la série de meurtres épouvantables dont sont victimes nombres d'employées de ces maquiladoras. L' hypothèse d' un tueur en série ayant été écartée, tout semble orienter son enquête sur la piste de pratiques de sorcellerie de type vaudou appelée localement santeria ou mayombe. Peu enclin à se laisser manipuler par une police locale brutale et corrompue ni par un soi-disant consultant auprès du FBI inquisiteur, Toni Zambudio choisit de se rapprocher des familles des victimes , au coeur des bidonvilles.
C'est en approchant de la vérité qu'il va mettre sa vie en danger et faire l'objet d'une traque impitoyable.
Un excellent thriller social , basé sur des faits réels et dont la lecture peut être complétée par le visionnage du film : Les oubliées de Juàrez de Grégory Nava , sorti en 2007 , avec Jennifer Lopez et Antonio Banderas.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
- Alors on va faire un tour. Je peux conduire ?

Zambudio objecta timidement que la VW de location n’était sans doute pas assurée pour elle.

- Guero, ici c’est le tiers-monde, on ne s’assure pas. Si on a un problème avec les flics, on arrangera ça avec une mordida à 100 pesos, ça coûtera moins cher, lança-t-elle d’un ton définitif en s’asseyant à la place du chauffeur.
Vous savez quel est le deuxième pays le plus corrompu au monde ? Le Mexique. Et le premier ?

Comme Toni la regardait d’un air interrogateur, elle éclata de rire en répondant :
- Le Mexique, cabron, mais nous avons payé le jury très cher pour être deuxième.

Elle venait de griller un feu rouge.


Version longue (elle c’est Guadalupe Vidal, Toni c’est un journaliste espagnol)
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Frontière américano-mexicaine.
7 septembre 1996. Ciudad Juárez, État de Chihuahua, Mexique.
En comptant aujourd’hui, ça faisait dix jours.
Dolores Guevara s’appuya au lavabo crasseux, le regard perdu dans le labyrinthe des fêlures de la céramique.
Là où aurait dû se trouver un miroir, deux carreaux de faïence manquaient.
Elle s’était abîmée dans la contemplation du plâtre boursouflé que l’humidité décollait du mur. Une quinzaine de femmes vêtues comme elle de blouses roses s’entassait à grand-peine dans le local exigu, devant une porte close. À intervalles réguliers, la porte s’ouvrait, une des femmes sortait, sac à main sous le bras, tandis qu’une autre allait s’enfermer à son tour dans les toilettes séparées par des cloisons à mi-hauteur.
Les visages aux pommettes hautes étaient indéchiffrables.
La lumière verticale, artificielle, accrochait des reflets d’or sur les peaux olivâtres couvertes d’une fine pellicule de sueur.
L’une des femmes se tourna vers Dolores.
– Toujours rien ? elle chuchota.
– Non. Tu me l’as apporté ?
L’autre balaya la pièce d’un bref mouvement circulaire de la tête et glissa discrètement un sachet de plastique dans la poche extérieure de la blouse de Dolores.
Après que chacune d’elles eut séjourné dans le réduit malodorant, elles quittèrent ensemble la pièce pour emprunter un couloir aux murs fraîchement repeints de jaune.
Les semelles de leurs chaussures de sport crissaient sur le revêtement plastifié gris posé sur le sol de béton. Elles débouchèrent dans une salle d’attente meublée d’une vingtaine de chaises pliantes en contreplaqué et prirent place en silence, fixant une porte entrouverte.
Ici, pas de table basse, ni de revues usées à force d’avoir été feuilletées.
Nulle conversation à voix basse. Rien d’autre que le bourdonnement d’un tube de néon défaillant, une rumeur lointaine de machines.
Une voix féminine aboya un nom.
Une des blouses se leva, franchit la porte, la referma derrière elle, puis ressortit presque aussitôt pour quitter la salle d’attente et disparaître par le couloir.
Elles n’étaient plus que trois lorsque la voix l’appela.
Dolores Guevara jeta un regard de noyée à sa voisine de gauche et pénétra dans le bureau.
Une table, un ordinateur, un téléphone, une lampe à abat-jour.
Ni fenêtre, ni siège pour s’asseoir devant la table.
La surveillante, vêtue d’une blouse et d’un bonnet de coton blancs, l’attendait en pianotant sur le clavier. Les informations apparues à l’écran se reflétaient dans les verres épais de ses lunettes. Elle recula le fauteuil à roulettes d’un geste sec du pied.
– Alors, tu les a eues, cette fois ?
– Oui, madame, répondit Dolores en tendant le sachet de plastique transparent qu’elle venait d’extraire de sa poche.
La surveillante ganta ses mains de latex pour examiner la chose à la lueur de la lampe. Dolores remit en place une mèche de courts cheveux noirs qui lui chatouillait la nuque. Les ailes de son nez légèrement épaté frémirent lorsque l’autre releva la tête.
– Tu te fous de moi ?
– Non, madame, je vous jure que…
– Il est sec, ce sang, coagulé depuis trois heures au moins.
Elle brandissait le tampon périodique ensanglanté prisonnier de la poche.
– Baisse ta culotte !
Le visage de Dolores se ferma.
– Si je refuse ?
La surveillante montra la porte du menton.
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- Vous savez quel est le deuxième pays le plus corrompu au monde ? Le Mexique. Et le premier ?
Comme Toni la regardait d’un air interrogateur, elle éclata de rire en répondant :
- Le Mexique, cabron, mais nous avons payé le jury très cher pour être deuxième.


Version courte (elle c’est Guadalupe Vidal, Toni c’est un journaliste espagnol)
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Zambudio avait coupé à droite, par un sentier, une ruelle sans nom, comme le lui avaient indiqué les gosses, puis il était descendu vers un groupe de cabanes en contrebas. Tous le regards convergeaient vers lui. A mi-pente, il s’était arrêté, avait pénétré dans une petite allée entre deux huttes de carton. Un homme assez jeune étai occupé à fracasser à coups de marteau une vieille batterie de voiture, tandis qu’un autre, plus vieux, contemplait le crépuscule naissant dans un fauteuil à bascule qui avait connu des jours meilleurs, quelques années plus tôt. A l’extérieur de la cahute, une vieille femme s’escrimait à allumer, avec des brindilles, un four de fortune en terre séchée pour y cuire des tortillas de maïs. Toni avait lancé un timide « Bonjour ! » à la ronde. Un bébé dormait dans un berceau bricolé à l’aide de bois de caisses d’emballage. Sur le flanc de la couche de fortune, un plaisantin avait écrit : « Ne pas déranger, les mecs. Je bosse. »
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Au fur et à mesure qu’ils roulaient, la physionomie urbaine se modifiait. Passé les rutilants grands magasins Sanborn’s, le boulevard se rétrécissait, les immeubles devenaient bas, mal entretenus.
Il se fit déposer à l’angle de l’avenue Guerrero. La chaleur était un peu tombée, les ombres d’antiques demeures aux façades d’adobe s’allongeaient sur le trottoir à la lueur naissante des réverbères. Il contempla un moment la perspective de la rue, les fenêtres protégées par des grilles de fer forgé, les ornements de stuc entrelacés en motifs compliqués, les toitures à l’espagnole, en tuile romane.
Tout ici était comme nimbé de poussière. À Juárez, elle recouvrait également le sol, les toits, les feuilles des rares arbres et même, semblait-il, les gens, drapant la ville entière d’un linceul poudreux qui atténuait les couleurs les plus vives. C’était la façon qu’avait le désert de se rappeler à vous, même quand vous ne pouviez pas le voir.
Sur le trottoir d’en face, un carrossier fermait son éventaire. Peinte sur le rideau de fer, la gueule bleutée d’un revolver de deux mètres de haut mettait le passant en joue. Sous la fresque, le commerçant avait écrit en grandes lettres rouges : « Ceci est un avertissement. »
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Perluète #07 - interview de l'invité : Patrick Bard, journaliste, auteur, photographe. Quelle que soit sa forme, le travail de Patrick Bard s'inscrit dans la réalité de notre monde. Il a signé en 2020 un essai biographique sur l'américain Piero Heliczer, artiste aussi important qu'oublié, qui vécut dans le Perche, comme lui.
Réalisation : ©appris
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