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EAN : 9791022605427
220 pages
Editions Métailié (09/02/2017)
4.32/5   11 notes
Résumé :
Depuis une dizaine d’années, on compte plus de 30 000 disparus au Mexique. Avec les 43 étudiants de l’École normale d’Ayotzinapa, l’onde de choc s’est répandue dans le monde, mais ni la pression internationale, ni les associations des droits de l’homme, ni les initiatives des familles n’ont suffi, dans ce cas comme dans d’autres, à faire apparaître la vérité – et encore moins à enrayer le phénomène.

Ni vivants ni morts : les disparus sont là, dans cet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
« Nous ne savons plus où finit l'Etat et où commence le crime, et vice-versa ».

Bienvenue au Mexique, bienvenue en enfer.
Ce livre n'est ni un thriller, ni un roman noir, ce n'est même pas une fiction, c'est la réalité. C'en est d'autant plus effrayant. Cette réalité, c'est celle des milliers de cas de « disparitions forcées » survenues principalement depuis l'arrivée au pouvoir du président Felipe Calderon en 2006. Des anonymes comme vous et moi, hommes, femmes, des étudiants, parfois des migrants qui transitent par le Mexique pour tenter d'atteindre les Etats-Unis, ou des militants d'associations qui réclament justice pour les disparus, ou des parents qui ont le mauvais goût de s'entêter à demander aux autorités de retrouver leurs enfants. Bref, des innocents qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment. « Comme si se trouver dans une rue ou sur une place était une raison suffisante pour effacer une personne de la surface de la terre », ils sont enlevés par on-ne-sait-pas-trop-qui (la police ou le crime organisé, l'une travaillant pour l'autre, ou l'inverse), pour on-ne-sait-pas-trop-quelle raison (rançon, menace pour le système criminel, arbitraire?), et on ne les retrouve (quand on les retrouve) que très rarement en vie. Une disparition est le début d'un cauchemar éveillé pour la famille, rongée par l'angoisse et la peur. Au supplice psychologique de l'incertitude et à l'impossibilité du deuil, il faut ajouter l'incurie des autorités (opaques, menteuses, voire coupables, jamais bienveillantes), qui l'oblige à mener elle-même son enquête, et un ignoble phénomène de « criminalisation des victimes » savamment entretenu (« si untel a disparu, c'est forcément parce qu'il a quelque chose à voir avec le crime organisé »).
Mais pourquoi une telle « passivité » de la part des autorités ? Descendons encore d'un degré dans les bas-fonds de l'inadmissible, pour arriver à la thèse qui sous-titre le livre : « la disparition forcée au Mexique comme stratégie de terreur ». 27 000 disparitions en moins de dix ans, ça vous mine le moral d'un pays. Si en plus on réalise que le critère qui préside à ces enlèvements est purement et simplement le hasard, il en découle un sentiment de terreur, paralysant : « sous l'empire de la terreur, on fait tout ce qu'on ne devrait pas faire et on permet ainsi la progression du processus de guerre et d'enfermement. La phrase qu'on entend le plus au Mexique aujourd'hui est : "Je ne peux plus sortir de chez moi". Alors on libère la rue, le territoire du délit pour les délinquants et ceux qui contrôlent le territoire peuvent agir en toute impunité ». « Dégager » le terrain de ses habitants qui pourraient se révolter, en particulier dans les zones riches en ressources naturelles (gaz, pétrole, métaux), avec la collaboration à peine voilée du crime organisé, pour le livrer ensuite aux multinationales contre espèces sonnantes et trébuchantes, voilà l'objectif ultime qui gouvernerait l'action « politique » de l'Etat mexicain ces dernières années.

Pendant cinq ans, F. Mastrogiovanni a mené investigations glaçantes et entretiens touchants, dans lesquels la peur le dispute à la révolte. Très documentée et étayée, son enquête révèle les agissements éhontés d'un Etat voyou, en pleine déliquescence, qu'il compare à l'Allemagne nazie. Très loin des plages paradisiaques de Cancun et Acapulco, ce Mexique-là est nauséabond.

Un grand merci à Masse Critique de Babelio et aux éditions Métailié (en particulier à Camille pour le petit mot et le marque-page :-) )

Lien : https://voyagesaufildespages..
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La prochaine fois que je ronchonnerai sur nos gouvernants, j'aimerais qu'on me susurre à l'oreille "Mexico" ou "Felipe Calderon", juste pour me rappeler que malgré leur gabegie et leur incompétence, il est préférable d'être dirigé par ces voleurs que par les assassins au pouvoir qui sévissent au Mexique.

Les Mexicains ne savent plus où finit l'État et où commence le crime, et vice-versa car tout le système est infiltré, pourri, gangrené par les cellules d'un cancer qui est plus terrible que le vrai.

Ne faites confiance ni à la police, ni à l'armée, ni aux dirigeants. Ils sont pires que tout…

Ni vivants, ni morts… Tel le chat de Schrödinger, ces personnes disparues se retrouvent dans une dimension parallèle pour leurs familles qui ne savent pas faire leur deuil puisque personne ne sait si ces disparus sont morts, assassinés ou servent de main d'oeuvre bon marché quelque part.

Le néant total et donc, zéro enquête et zéro justice puisque le concept de « disparitions forcées » (inventée par les nazis) n'est pas inscrit dans le code pénal. Un peu comme si tous ces gens (plus de 30.000) avaient décidé de partir ailleurs sans prévenir personne.

Ce roman qui oscille entre roman noir et roman policier n'est ni l'un ni l'autre. C'est en fait une gigantesque enquête sur une réalité glaçante que sont ces disparitions ou ces assassinats… Parfois même, ce sont les habitants de villages entiers qui ont disparu et croyez-moi, même Fox Mulder saurait que ce n'est pas l'oeuvre des extra-terrestres.

Bizarrement, dans des zones ultra violentes, des sociétés investissent quand même… le sous-sol est riche d'or, de gaz de schiste, de métaux, de pétrole et les techniques d'extractions sont toutes plus polluantes les unes que les autres. Non content d'avoir fait disparaître des populations entières ou de les avoir chassé par la violence, le saccage continuera et après pillage, pas de nettoyage… Si ce n'est des corps.

Le pire pour les familles des disparus ? En plus de ne rien savoir sur leurs proches disparus, les familles doivent aussi encaisser une criminalisation des victimes retrouvées parfois assassinées dans un fossé, comme si en fin de compte, elles l'avaient bien méritées puisque appartenant au milieu du crime. Hors, il n'en est rien !

Douche froide sur ma tête car moi aussi, lorsque je vois aux infos qu'un criminel-délinquant a été assassiné, je me dis que ce n'est que justice…

Mais non, ce n'est pas de la justice. Et si cette personne était innocente, alors ? Je serais complice de tous ceux qui la criminalise pour se dédouaner de leur assassinat et laver le sang sur leurs mains, même si nous ne sommes pas au Mexique. J'étais moins fière, tout à coup.

Ce roman d'enquête, après son introduction qui vous fige déjà la bouche ouverte devant autant d'horreur, va nous parler de quelques personnes disparues, nous livrer les récits des témoins (qui se terrent), du ressenti de leur famille, de leurs combats, voués à l'échec, du cauchemar qui commence, de cette attente, de cette mort lente qui va les prendre dans ses bras.

Le coeur est au bord des lèvres durant la lecture. La vie d'une famille a basculé parce que Untel était au mauvais endroit, au mauvais moment. Kidnappé ? Assassiné ? Devenu un esclave ? Une mule ?

Quelques réponses mais jamais de justice. Normal, la disparition forcée au Mexique est utilisée surtout comme stratégie de terreur car chaque personne disparue affecte le moral de beaucoup de monde autour de lui.

Est-ce la police qui l'a enlevé ? Les narcos ? Est-ce l'armée qui a assassiné ces étudiants ? Oups, pardon, sujet tabou ! La Grande Muette n'a jamais aussi bien portée son nom. Les pires âneries seront dites en conférence de presse, après l'exécution de ces 43 étudiants mais gare à ceux qui mettraient en doute ce qui a été dit.

C'est un Mexique loin des cartes postales, que l'auteur nous dévoile, c'est un pays de tortionnaires, de voyous, d'assassins et les pires ne sont pas chez les narcos ou le crime organisé. le pire est bien souvent à la tête de l'état. Un état qui ne fait pas son mea culpa alors qu'il se comporte comme l'Allemagne nazie le fit, en son temps.

C'est une enquête qui glace les sangs, qui serre les tripes, qui met le coeur au bord des lèvres. C'est un livre qui fait monter en vous des sensations horribles lorsque vous pensez à la douleur des familles, à la terreur qui cloue ces gens car on ne sait jamais où le prochain coup va tomber.

Si la peur fait bouger les gens, les poussent à réfléchir, à se dépasser, la terreur, elle, les fige au milieu de la route, dans les phares… Les prédateurs n'ont plus qu'à donner le coup de grâce aux pauvres lapins.

Un roman enquête qui ne laisse pas indifférent et à éviter de lire avant de partir en vacances là-bas, ça vous les gâcherait… Moi, je n'irai pas.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Depuis plus d'une dizaine d'années, 30 000 personnes ont disparu au Mexique.
A partir de 2006, sous la présidence de Felipe Calderón, le nombre de disparu a considérablement augmenté. Des disparitions appelées disparitions forcées, qui n'étonnent plus personne et qui n'inquiètent absolument pas les autorités ni le gouvernement.
Des disparitions forcées qui ont pour but de terroriser la population afin de permettre l'implantation de compagnies multinationales pour exploiter les ressources naturelles (Pétrolières, minières...). Des régions dépeuplées par la terreur semée par les narcotrafiquants en collaboration avec les autorités de l'État.
Seul les proches des disparus mènent leur enquête afin de les retrouver, au risque de leur vie.
Le 26 Septembre 2014, 43 étudiants de l'école normale d'Ayotzinapa, sont portés disparu.
Une affaire qui fera le tour du monde, mais qui n'aura aucun n'impacte sur ce qui se passe au Mexique.

Un livre qui ne nous laisse pas indifférent.
On est confronté à la barbarie, aux groupes criminels qui se livrent au trafic humain (Essentiellement de migrants) et qui reste impuni. On se rend compte à quel point les autorités sont corrompues, aux pratiques auxquelles ils ont recours pour semer la terreur chez le peuple. Nous suivons également des parents de disparus, leur combat pour connaître la vérité, avoir des réponses à leurs questions.
Une enquête menée par Federico Mastrogiovanni qui nous livrera des entretiens de parents de victimes, de journalistes, d'experts, d'activistes et de rescapés.
Un livre très poignant, qui nous montre quelles atrocités un peuple peut subir sans que personnes n'agissent..
Lien : http://leslivresunepassion.b..
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Ce livre est une vaste enquête sur les" disparitions forcées" au Mexique.
Ce fait est méconnu, pourtant il est ancien, 50 années, et permanent.
La critique du journal Libération présente bien ce livre.
Au Mexique, les disparitions forcées entraînent un régime de terreur, les personnes sont-elles prisonnières ? Ont-elles subi la torture ? Sont-elles décédées ? Que sont devenus les corps ????
Il y a énormément de questions, et aucune réponse. le gouvernement n'affiche que son mépris et son indifférence, les polices communales sont corrompues, les multinationales ne songent qu'à exploiter les richesses du sol, au détriment de la population indigène, et pire encore les victimes deviennent coupables.
Les gouvernements déplacent les populations pour permettre aux multinationales d'exploiter les richesses en or, en schiste du pays.
Ce livre est d'un grand intérêt au niveau de la réalité sociale, politique, écologique et économique du Mexique.
De plus il y a des liens directs vers des sites où sont relatés des rapports d'enquêtes.
Un livre à lire avant de se balader comme touriste au Mexique.




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Impressionnante, glaçante et nécessaire enquête dans un pays traumatisé par ses disparus.

Roberto Bolaño a écrit avec 2666 «un millier de pages où les crimes de Ciudad Juárez brillent d'un éclat noir», des crimes sur lesquels Sergio González Rodríguez avait déjà enquêté, dénonçant au péril de sa vie la collusion entre trafiquants de drogue et autorités de l'État («Des os dans le désert»), dans ce pays où l'on pense si souvent enterrer la vérité en tuant les journalistes.

Les enlèvements et assassinats au Mexique ne se limitent pas à la ville de Juárez. Plus de 30000 personnes ont disparu au Mexique depuis quelques années, et le rythme de ces disparitions a augmenté de manière catastrophique et dans tout le pays à partir de 2006, sous la présidence de Felipe Calderón.

La suite sur mon blog ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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critiques presse (1)
Liberation
23 février 2017
A défaut d’emporter une totale adhésion, Ni vivants ni morts a le mérite d’instruire un dossier où s’accumulent les questions sans réponse.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce qu’on appelle disparition forcée
Quatre mois avant l’approbation de la réforme énergétique qui privatisa la compagnie Petróleos Mexicanos (Pemex), en août 2013, la violence déchaînée apparemment sans rime ni raison par Felipe Calderón au début de l’année 2007 prit tout son sens. La propagande officielle permit de mettre en évidence que la région recelant d’immenses gisements de gaz de schiste – le nord des États de Chihuahua, Coahuila, Nuevo León et Tamaulipas, le dénommé bassin de Burgos – était celle que les narcotrafiquants avaient martyrisée et en partie dépeuplée, en collaboration ouverte avec les organes de sécurité de l’État.
À la fin de 1993, avant-dernière année du mandat présidentiel de Carlos Salinas, une adolescente de quinze ans qui travaillait dans une usine de sous-traitance de l’ancien Paso del Norte, aujourd’hui Ciudad Juárez, fut brutalement violée, torturée, assassinée et démembrée, et ses restes furent abandonnés dans le désert. Non seulement la police ne la “retrouva” pas, mais elle protégea ses bourreaux.
Pour l’Institut national des statistiques et de géographie, déjà en 1993 et avec d’autres méthodes, une femme était assassinée tous les 12 jours à Ciudad Juárez. En 2009, le rythme s’accéléra à raison de une toutes les 20 heures mais, selon la même source, de 2000 à 2009, le nombre total des femmes assassinées dans l’ensemble du pays s’éleva à 12 636, chiffre qui ne fit qu’augmenter de façon exponentielle de 2009 à 2012.
Les féministes qualifièrent cette variante d’assassinat de
féminicide, après l’avoir défini comme un “crime de haine
commis par un homme contre une femme parce qu’elle est femme”. Pour l’Initiative des femmes prix Nobel – groupe dirigé par Jodie Williams et Rigoberta Menchú et soutenu par l’ONU –, entre 2006 et 2012, c’est-à-dire pendant le mandat de Felipe Calderón, “les féminicides ont augmenté de 40 %”. Aujourd’hui, 6 femmes sont assassinées tous les jours, cependant ce n’est pas dans l’État de Chihuahua que les féminicides sont les plus fréquents, mais dans celui de Mexico, dont les autorités laissent neuf cas sur dix impunis. À l’échelle nationale, on estime, sous toutes réserves, que les femmes assassinées parce que femmes (celles qui ont été tuées pour d’autres raisons n’entrent pas dans ce calcul) sont déjà plus de 40000, mais tous ces meurtres dont les auteurs ont bénéficié, activement ou passivement, de l’appui de policiers, de militaires ou de fonctionnaires, furent, ou plutôt sont, les produits d’une “disparition forcée de personnes”. C’est le sujet central de ce livre magnifique, éclairant et terrible, dont la mission n’est autre que de contribuer à ce que la société civile se mobilise pour obtenir que ce délit soit caractérisé spécifiquement comme un crime distinct de l’enlèvement ou de la privation illégale de liberté, et intégré dans le Code pénal de tous les États du Mexique, et bien sûr dans le Code pénal fédéral. C’est là une rude bataille contre le terrorisme de l’État mexicain, à laquelle nul ne doit se dérober jusqu’à la victoire.

[Extrait du prologue]
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[Le poète mexicain Javier Sicilia, cité dans "Ni vivants ni morts"]:
Ce n'est pas possible qu'on assassine un homme comme Nepomuceno. Son fils avait disparu et en plus on l'assassine parce qu'il le recherche. Mais dans quel pays vivons-nous? C'est quoi, cet Etat? Ce pays où nous vivons est devenu de la boue. Nous ne savons plus où finit l'Etat et où commence le crime, et vice-versa.
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Les disparitions forcées sont tellement nombreuses que l’existence du phénomène ne surprend plus, sauf par le silence qui l’entoure.
Je ne suis pas mexicain, mais je vis et travaille au Mexique depuis des années. J’ai sillonné ce pays, côtoyé ses habitants, en compagnie des personnes les plus banales et parfois les plus marginales. J’ai beaucoup parlé, et écouté encore plus. Tel est mon travail : écouter, puis raconter des histoires, des récits, des expériences, écrire des chroniques. Je me suis intégré à la vie quotidienne de ce pays en partageant la vie quotidienne de nombreux habitants. Et je me suis rendu compte qu’il était littéralement impossible d’ignorer l’ampleur des disparitions forcées, une pratique déjà si évidente, si banalisée, si massive. C’est un danger tellement proche que tous les Mexicains, ainsi que les touristes et les étrangers qui, comme moi, travaillent dans ce pays, le vivent comme un épouvantable cauchemar, dont beaucoup ne se réveillent pas.
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L'absence, c'est criminaliser les victimes. C'est semer le doute sur la véritable identité de l'être cher disparu ou assassiné. Outre la souffrance et l'incertitude de ne pas savoir si votre proche , époux, frère, fils mange, dort ou bien est mort, vous devez affronter sa criminalisation. La société vous tourne le dos à cause d'un préjugé absurde: elle pense spontanément que les victimes d'une disparition forcée avaient des problèmes avec la justice. Il est tout à fait banal d'entendre dire ; " qui sait à quoi il était mêlé " ou " Il devait traîner n'importe ou"
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L'absence, c'est l'incertitude. Une incertitude continuelle, totale. Une incertitude qui se manifeste pendant les moments de distraction ou une conversation, quand il faut choisir un verbe au présent ou au passé et que l'on sait que l'un ou l'autre est simultanément le temps correct et erroné. "Ce tee-shirt... c'était son préféré. C'est son préféré".
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