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3,86

sur 1599 notes
Un petit livre sympathique mais bien vieilli. Écrit en 1958, le lire 60 ans plus tard après d'autres auteurs traitant du même thème des voyages dans le temps ( Bradbury, Wells, Niffenegger, et d'autres), ça ne fait pas le même effet.
Et la vision sexiste de Barjavel sur les femmes (les passages concernant Annette notamment) a fini par m'irriter. Ok, on ne vit plus à la même époque, mais quand même....
Néanmoins j'ai beaucoup aimé la fin et la dernière page m'a réconciliée avec le livre.
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Roman incontournable, facile à lire. Des jeux de l'esprit avec des voyages dans le temps passé et futur.
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Ce livre est constitué de trois parties distinctes.
La première partie raconte la rencontre entre les protagonistes, met en place les éléments et préfigure l'organisation du voyage dans le temps. Hormis le problème de la place de la femme, rétrograde et daté, cette partie est très réussie.
C'est la troisième partie qui justifie le titre de l'oeuvre, le héros joue au justicier dans le passé, c'est passionnant, mais j'aurais peut-être aimé qu'elle soit plus développée, que l'auteur s'attarde plus l'évolution, le développement des personnages, qu'on soit mis un peu plus en haleine.
La deuxième partie se passe loin dans le futur et malheusement, cette partie est totalement grotesque, on croirait une vision pseudo-scientifique de "la reproduction chez Alice au pays des merveilles".
Ce livre m'aura donc laissé des avis très contradictoires. Je serais presque tenté de dire de le lire en sautant cette deuxième partie pour en garder une bonne impression.
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Un roman étonnant qui aborde de manière très intéressante la question du voyage dans le temps. Les personnages sont bien construits, et même si je n'ai pas accroché plus que ça avec eux, ils ont le mérite d'interpeller. J'ai eu un petit coup de mou sur le milieu du livre, car j'ai préféré le thème du voyage dans le passé que celui dans le futur. J'ai malgré tout passé un bon moment, et j'ai beaucoup aimé la postface de l'auteur. Voilà qui me donne envie de découvrir d'autres oeuvres qui abordent le sujet du voyage temporel !
Lien : https://lecturestrollesques...
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Je viens de le dévorer en trois petits jours , entre deux randonnées dans le maquis corse ! Certes comme j'ai pu le lire à propos de ce livre , Barjavel n'est pas , en tous les cas à cette époque , un auteur d'une grande sensibilité , qu'il révélera sans doute plus tard avec l'enchanteur , mais plutôt d'une certaine inventivité qui m'a en effet tenu en haleine jusqu'au bout .La misogynie dont il émaille le récit de manière sous-jacente ou explicite , est assez drôle et semble plutôt venue d'un manque de repères dans la sphère féminine .du coup je m'en ferai bien un autre à mon retour de la plage !
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L'archétype du roman de science-fiction français vieillot et inintéressant. Ce qui est insupportable, c'est cette histoire de paradoxe : quelques lignes à la fin du roman, du niveau d'une des moins bonnes nouvelle de P K Dick, et cela fait 70 ans que la plupart des critiques s'extasient sur ce paradoxe dit "du grand-père"...
Cela me semble un peu mince pour justifier les critiques élogieuses de ce roman qui en 1944, date de sa première parution, était déjà surclassé par bon nombre de romans et/ou nouvelles du monde anglo-saxon. "La machine à explorer le temps" est de 1895, et reste bien plus lisible, à mon sens, sans parler de la critique sociale d'un autre niveau. Je ne prétends pas que le livre est mauvais ou mal écrit mais une trouvaille, aussi originale soit-elle, ne peut justifier à elle seule la bonne réputation d'un livre.
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Pierre Saint-Menoux est caporal d'échelon au cours de la seconde guerre mondiale. Par un concours de circonstances, il est accueilli chaleureusement chez un scientifique, Essaillon, et sa séduisante fille, Annette. Essaillon a mis au point une matière, la noëlite, qui permet de voyager dans le temps, passé ou futur. Saint-Menoux, qui est mathématicien, se montre séduit. Il essaye la machine, d'abord dans un futur proche, puis de plus en plus lointain, jusque vers 100 000 ans où il découvre une nouvelle humanité. Grisé par cette puissance formidable, il va en venir à commettre une imprudence, en modifiant le passé…

Un thème de science-fiction classique – le voyage dans le temps – traité avec beaucoup d'intelligence. J'ai apprécié les descriptions minutieuses et réalistes, notamment des scènes de guerre au début. Barjavel dépeint, avec beaucoup de brio et d'imagination, dans une perspective ethnologique, l'humanité de l'an 100 000, ordonnée autour de la division des compétences. Il m'a semblé retrouver le même procédé que lors de la description du peuple des Bikuras par le père Hoyt dans « Les cantos d'Hypérion » de Dan Simmons. le thème est là encore classique, mais très convaincant. J'attendais avec impatience le chapitre de l'imprudence du voyageur, afin de comprendre le titre. Je n'ai pas été déçue et j'ai tremblé pour Saint-Menoux. le post-scriptum, écrit par Barjavel en 1958, alors qu'il a écrit le mot « fin » en 1942-1943, éclaire d'un jour nouveau le roman, nous introduisant à la dimension d'un paradoxe logique. A découvrir !
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Tantôt métaphysique, tantôt bizarroïde, tantôt intimiste, le Voyageur imprudent peut vite déconcerter. On est loin de la Nuit des temps ou du Grand Secret. La deuxième partie auprès d'êtres humanoïdes d'une ère très éloignée de la nôtre est ce qui ressort de plus étrange du texte. Les modifications corporelles détaillées par le narrateur produisent des images déstabilisantes dans notre cerveau tout comme le dessein de ces individus sans parole.

Finalement, c'est dans la première partie, lorsque Saint-Menoux découvre petit à petit les pouvoirs de la combinaison et fait face à lui-même, que j'ai pris le plus de plaisir à la lecture. Si ce roman est très différent des autres, la relation amoureuse, elle, laisse apparaître un thème maintes fois exploité par l'auteur. La femme douce, virginale et dévouée à l'homme qu'elle aime est évidemment le modèle féminin par excellence de l'auteur. Dès la présentation des personnages, je m'attendais à cet amour fleur bleue et s'il n'est pas désagréable, j'aimerais découvrir un autre genre de figure féminine chez l'auteur.
Lien : https://entournantlespages.w..
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De ce roman en trois parties, j'ai beaucoup aimé la première, cette rencontre en pleine guerre entre le jeune soldat mathématicien et le savant fou, inventeur du voyage dans le temps, ainsi que sa si jolie fille un peu cliché dont on ne peut que tomber amoureux.
La seconde partie m'a fait penser à La machine à explorer le temps de H.G. Wells. Mais je n'ai pas accroché à ce futur du millième siècle. Trop anthropocentrique, tellement improbable, absurde. En même temps, on ne peut nier l'effort d'invention et de créativité de l'auteur. Au passage, la référence implicite au roman Ravage est plutôt bien vue.
La troisième partie, la fameuse imprudence, est somme toute assez classique et s'accorde mieux avec la première. La conclusion, bien qu'on la sente venir, est à la fois évidente et… « quantique », dirais-je.
Pour agrémenter la lecture, en filigrane, quelques belles réflexions sont soulevées : Jusqu'où a-t-on le droit d'aller au nom de la science ? La passion dévorante de la vérité est-elle plus forte que celle de l'amour ? Existe-t-il une recette universelle au bonheur ?
Le tout donne un roman agréable, emprunt d'une certaine poésie, mais qui, à mon humble avis, aurait mérité plus de constance, ou de réalisme, dans son traitement.
Lien : https://www.pascific.fr/1944..
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Saint-Menoux et Essaillon ont trouvé un moyen de voyager dans le temps. Ils explorent d'abord les années proches puis s'autorisent des bonds dans le temps pour découvrir comment va évoluer l'humanité jusqu'à une civilisation humaine étonnante, ayant muté, dont ils nous décrivent les fonctionnements. Cela n'est pas sans frayeurs ou inquiétudes sur ce que peut modifier leur présence dans ces lieux. Et sur la façon dont ils pourront ou non retrouver le Paris de la guerre, qui est leur quotidien. Voyager dans le passé, c'est une autre affaire, surtout lorsqu'on tente de jouer le destin... et que c'est lui qui se joue de nous. Une fin en mode chat de Schrodinger ou paradoxe du grand-père !

C'est un roman d'aventure et de SF, en mode page turner, efficace. C'est pas toujours très cohérent, c'est loin d'être dingue au niveau de l'écriture. Et c'est hyper rétrograde en termes de place de la femme. Sans parler de la nouvelle société du futur, explorée pendant la moitié du roman, complètement barbante ! Pas si heureuse des retrouvailles.
Lien : https://pralinerie.blogspot...
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