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EAN : 9782847550481
44 pages
Editions de Saint Mont (23/09/2003)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Extrait :

" Pendant qu’il parlait avec la sombre énergie d’un cœur brisé, Callias jetait sur lui un regard de compassion plus vive qu’il n’en avait jamais accordé à aucune face humaine. Mais pendant qu’il continuait, une pensée soudaine sembla illuminer le visage du jeune Grec. Il sourit, parut vouloir parler, renforça ses mots comme s’il voulait les peser, fit quelques pas désordonnés sur le pavé de la salle, comme s’il voulait broyer et réduire en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nouvelle de George Croly publiée en 1846 dans "L'Esprit Public", traduite et adaptée par le jeune Charles Baudelaire. Travail qui souligne l'importance de l'oeuvre essentielle accomplie par les traducteurs. Charles Baudelaire traduira au public français le monde d' Edgar Poe, François-Victor Hugo : les oeuvres de William Shakespeare.
La Journée mondiale de la traduction est célébrée chaque année, en principe le 30 septembre lors de la fête de saint Jérôme, le traducteur de la Bible, considéré comme le saint patron des traducteurs :
« la diversité culturelle est aussi nécessaire pour le genre humain que la biodiversité dans l'ordre du vivant ».

Astrid Shriqui Garain
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
— La revoir ! répliqua Sempronius, elle ! cet instrument de tyrannie paternelle ! jamais je n’eus cette envie, et je ne l’aurai jamais. Mon éducation, qui se fit à Athènes, me jeta d’abord loin de Rome. Puis, un jour, j’enfourchai un cheval, comme centurion de cavalerie dans la légion impériale et je fus commandé pour le service des frontières de la Pannonie. Depuis, j’ai vécu en Asie Mineure. Je n’ai jamais vu Rome ; mais un mot vous suffira. J’ai vu, — ici Sempronius fit une pause, — j’ai vu l’être qui est fait pour remplir le vide de mon âme et le peupler à jamais. C’était à un banquet offert aux officiers de la légion par le proconsul Septimius, à notre arrivée à Éphèse. Tout fut, vous le présumez, noble et somptueux. Mais tout fut éclipsé par un spectacle qui eut lieu dans les jardins du palais et fut joué par les desservants du temple. C’était un drame dans le goût de ceux qu’enfantait l’imagination d’Ovide, court, mais délicieusement rendu ; c’était une fable sur le pouvoir de l’Amour. Le petit dieu figurait sous cent formes diverses, tantôt en guerrier, tantôt en poète ou en musicien, d’autres fois en roi, et d’autres fois il paraissait en marchand chargé d’une pacotille de trésors et de bijoux, le tout pour entreprendre le cœur d’une belle fille. Mais aussi quelle conquête que celle sur qui le Jeune Enchanteur essayait tous ses pouvoirs ! Je n’ai jamais rien vu, rien imaginé de plus beau, ni de plus aimable ! Tout ce que la poésie a inventé de mieux, tout ce que ma fantaisie avide a revêtu de grâce et de charme, de beauté et de noblesse, fut jeté dans les ténèbres de l’oubli. Devant moi se mouvait, vivait, regardait, souriait la Beauté essentielle, telle que Vénus s’élevant du sein des lames salées, ou Pandore descendant des portiques de l’Olympe. Je sentis alors que ma destinée était dite, mon arrêté écrit, et à jamais ! La conviction perça le profond de mon âme en un instant. Je sentis que c’était clair, brillant, acéré, lumineux, comme les flèches de la vérité. Je ne puis vous dire ni vous expliquer avec quelle anxiété toute nouvelle j’étudiai la marche du drame, et combien j’entrai violemment dans tous les intérêts de cette petite scène. Je me pris à trembler de tous mes membres, quand je la vis successivement tentée par la flatterie enivrante de la poésie, par la promesse de tout ce qui peut chatouiller le cœur de l’orgueil, par les joyaux et par l’or, que le jeune et puissant magicien de nos passions étalait sous ses yeux, entassant vision éblouissante sur vision, et faisant se succéder des tentations de plus en plus dangereuses devant la plus dangereuse des filles de la terre. Elle résista à toutes, et je sentais mon cœur battre d’une manière furieuse et inaccoutumée à chaque nouveau triomphe ; un seul stratagème restait. Les nobles palais, les bosquets dorés, les royales retraites dans lesquelles l’enchanteur avait évoqué ses visions de luxure, d’orgueil et de richesse, s’enfuirent comme des songes. La scène fut un simple jardin, avec une grande vue sur une belle montagne au bord de l’Hellespont. La jeune beauté était maintenant assise sur un amas de roses fraîchement effeuillées, et écoutait un discours que lui faisait un jeune homme dans le simple accoutrement du berger d’Ionie. Sa figure et sa contenance étaient nobles, mais ses paroles étaient la simplicité, la passion, l’éloquence même. Je n’ai jamais rien entendu d’aussi parfaitement bien dit. Il ne lui offrit ni la pompe, ni la richesse du monde, mais il mit à ses pieds un cœur débordant d’amour, de foi et d’honneur. Si elle avait résisté à cette prière, elle eût été plus ou moins qu’une mortelle. Elle ne fut ni l’un ni l’autre, elle fut femme, — vraie comme la nature, et sensible aux plus douces impulsions de la nature. J’avais triomphé dans sa résistance, je triomphais maintenant dans sa soumission. Je vis avec délices que cette beauté digne d’un être céleste n’était pas une beauté de statue. Ma joue rougit instinctivement quand la rougeur se répandit sur la sienne. Une larme qui tomba de sa paupière fut suivie par mes larmes, et il me semblait que mon âme s’en allait avec elles. Avec un soupir et un sourire, elle reconnut le pouvoir du cœur sur le cœur, et se laissa choir avec les pleurs silencieux de sa joie sur le sein de l’Ionien. À ce moment, le tonnerre roula avec fracas, la décoration s’éleva comme un nuage qui s’envole, et au lieu du simple jardin de l’Hellespont, nous vîmes les immortels bosquets d’Idalie. L’Ionien était l’Amour lui-même rendu à sa forme première, aimable, puissant, folâtre et semblable à un roi. Le jeune dieu, porté sur ses ailes de pourpre, se glissa entre les bras de la belle créature, et la couronna d’amarante en présence des nymphes, comme souvenir de sa métamorphose en immortelle habitante des bocages de l’île d’Amour.
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Le prêtre de Diane résistait avec courage à l’éloquence des deux amis, qui voulaient absolument voir la prêtresse du sanctuaire. C’est au fond de ce sanctuaire que l’image de la Déesse, qu’on dit descendue du ciel, est gardée par différentes prêtresses qui, en l’honneur d’elle, veillent à sa garde, veillent sans voile et le visage découvert. Plus leurs arguments étaient pressants, plus le rigide prêtre se reprochait comme un crime de les écouter. Callias lui offrit une bourse pleine d’or de Thrace. L’aruspice n’eut pas plus tôt senti qu’elle touchait sa main, qu’il la jeta par terre, comme s’il avait été piqué par un aspic, et s’enfuit. Sempronius, désespéré de voir fuir avec lui sa dernière espérance, courut après lui et le retint violemment par sa robe. La main qui avait empoigné l’incorruptible ministre de Diane était ornée d’une magnifique émeraude. Ses yeux se fixèrent subitement sur elle. Il se retourna. Le diamant passa silencieusement et mystérieusement à son doigt. Sans dire un mot, il tira de sa robe de pourpre une petite clef, et, ouvrant une porte basse à peine visible dans les sculptures de la muraille, introduisit sans bruit les deux jeunes gens dans les profondeurs du temple.

Le temple de Diane à Éphèse était le plus célèbre lieu de dévotion du monde. Callias fut heureux et enorgueilli de se sentir sous la voûte de cette fameuse enceinte, dont l’entrée avait été refusée à des rois, et qui recélait dans ses flancs plus de trésors que plusieurs royaumes. — Les offices de la journée étaient finis. Les portes de bronze du colossal édifice avaient été fermées sur le peuple ; tout était nuit, silence et solitude. Callias put alors se convaincre qu’il était dans un lieu dont la magnificence surpassait encore la renommée. Les feux du grand autel étaient mourants, et la multitude des petits autels, où les victimes avaient été offertes toute la journée, brillaient au loin comme une myriade d’étoiles évanouies. C’était à chaque pas de telles perspectives d’arcs et de colonnades, fouillés par l’habileté patiente du ciseau asiatique, et formés de marbres et de métaux brillant de toutes les couleurs du ciel et de la terre, et que la faible lueur contenue dans le temple rendait encore plus fantastiques ; — une telle profusion de statues d’albâtre et d’ivoire, dont les multitudes, armées vivantes de noblesse et de beauté, peuplaient les immenses espaces ; — une telle abondance de bannières de pourpre brochée d’or, religieuses offrandes du monde entier, suspendues au-dessus des autels, qui eux-mêmes étaient enrichis de pierres précieuses, et dardaient leur éclat sur des tapis brodés venus de Tyr et du fond de l’Inde ; — c’était enfin, une richesse et si désordonnée et si inconcevable, que l’homme le plus froid et le plus blasé du monde s’échappait à chaque instant en cris de joie et de surprise ! Quant au Romain, enveloppé dans les pensées de son cœur, subjugué par sa mélancolie et plus encore par le sourire de son espérance, il regardait tout d’un œil étonné comme si c’eût été une vision. Il considérait les voûtes et les piliers éblouissants comme l’œuvre d’un magicien, et il prêtait l’oreille aux vagues échos de harpes et de flûtes, qui de temps en temps s’échappaient des salles les plus reculées, comme il eût écouté des chœurs montant des bosquets d’Élysée. Tout était délices profondes dans le cœur de l’amant, jouissance rêveuse, ébahissement muet d’un esprit soulevé et transporté par la puissance de l’imagination aux dernières perspectives du bonheur.
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Au-dessus était encadré dans une bordure d’albâtre richement travaillé un chef-d’œuvre d’Alcamènes d’Ionie. C’était l’Olympe et la scène décrite par Homère, où Vénus dans l’assemblée des Immortels vient implorer Jupiter et le rendre propice aux Troyens. Avec cette prodigalité des millionnaires qui sacrifient des monceaux de richesses et des trésors de génie pour la jouissance d’une seconde, mais jouissance suprême, jouissance poussée aux dernières limites du possible pour les imaginations les plus délicates, — cette glorieuse production ne pouvait être vue et comprise qu’au moment où le soleil touchait l’horizon. Les deux amis purent se préparer à cette jouissance passagère et suprême, pendant qu’une pyramide de flammes grimpait lentement sur la surface du tableau. Toute la partie supérieure était donc ensevelie dans les ténèbres, quand la lumière commença à teindre le pied de la puissante montagne. Ce rayon, dardé comme une flèche immobile, monta par degrés des vallées de vignes et d’oliviers jusqu’à la région nuageuse qu’aucun pied humain n’a jamais foulée. Une minute après, le rayon atteignit la région des Immortels et les enveloppa d’une atmosphère d’or ; tout ce qui était d’abord invisible, ou ne pouvait être entrevu qu’à travers de vagues ténèbres, brillait maintenant d’une excessive splendeur. Les trônes des diverses déités rangées en cercle dardaient les couleurs de tous les joyaux connus des orfèvres mortels, et des diamants connus aux dieux seuls. Le chemin qui conduisait au grand trône était pavé d’étoiles. Une gloire flamboyante de diamants était le voile qui enveloppait vaguement l’auguste présence du souverain des mondes célestes. L’invasion rapide du rayon, quand il traversa le cercle de grandeur et de beauté, sembla le remplir d’une vie et d’un mouvement soudains. Au centre restait encore une forme, voilée en apparence par un nuage, mais que le rayon toucha tout à coup, et qui devint alors distincte, comme si un brouillard réel s’était évaporé et fondu sous ce baiser brûlant. Cette forme était Vénus courbée et suppliante devant le père des dieux. Toute sa beauté était délicieusement vivante ; on eût dit qu’elle venait de soulever son beau front ; son œil brillait de nouvelles splendeurs, et sa joue était injectée d’un double incarnat, poussé vers sa figure par l’agitation de ses sentiments et l’ardeur de sa prière. Son attitude était un mélange singulier de noblesse et d’humilité ; mais son visage, son indescriptible visage, était amour, et rien qu’amour ! Callias jeta sur ce merveilleux ouvrage le coup d’œil glorieux de l’amateur ; mais le jeune Italien poussa un cri, ensevelit sa tête dans les plis de sa robe, et se jeta lui-même au pied de la peinture, comme dans un accès d’adoration.

Quand il se leva, le jour était expiré ; la peinture était dans la nuit ; le tout avait disparu comme une œuvre de nécromancie.
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— Contemplez mon bonheur, incrédule ami, dit Sempronius en jetant un regard de passion indicible sur la beauté de sa femme qui tenait déjà un bel enfant entre ses bras.

Notre épicurien, touché, mais souriant toujours, murmurait tout bas l’hymne sentimental de l’excellent poète latin :

C’est l’heure favorable aux baisers ; la tempête,
Qui blasphème le ciel et fait trembler le faîte,
Invite les bons vins du fond de leur grenier
À descendre en cadence au conjugal foyer.
Car l’intime chaleur de l’âtre qui pétille
Sert à rendre meilleurs les pères de famille,
Et la foudre fera, complice de l’amour,
L’épouse au cœur tremblant docile jusqu’au jour.

— Le dénouement prouve en notre faveur, repartit décidément le jeune Grec, mais je vous dirai : Trouvez-moi une jeune cousine, que je haïsse d’abord, sans la connaître, aussi fortement que vous ; qui m’aime d’un amour romantique comme la belle Euphrosine vous a aimé, sans savoir si vous étiez même digne d’un soupir ; qui se sauve de son pays, qui se fasse passer pour morte, pour me donner toute liberté de jouer le fou selon ma fantaisie ; qu’elle devienne prêtresse, et qu’après m’avoir sauvé des griffes d’une vilaine confrérie de moines assassins, elle ouvre les portes de ma prison et me suive à travers les mers ; qu’elle sacrifie pour moi la dernière vanité d’une femme, c’est-à-dire sa beauté, et qu’elle se métamorphose en négresse et en sorcière pour me sauver ; qu’elle soit mille fois plus sorcière encore par le charme de ses regards, et qu’elle se jette dans mes bras, alors…

— Et alors, dit Sempronius avec un œil brillant de joie, alors vous épouserez, comme moi, l’idole de votre âme !

— Oui, dit Callias en riant, alors je serai peut-être votre homme, si je ne me suis pas d’abord pendu pour me punir d’être un tel fou que de vouloir me donner tant de peine, quand, pour jouir du même bonheur, je n’avais qu’à me laisser faire.

La jeune mère l’entendit, et, jetant un regard de tendresse sur son mari, elle dit avec une voix douce comme une musique :

— Chaque épreuve nouvelle n’est-elle pas une sanction de plus à l’amitié ? Souffrir les angoisses d’une heure, n’est-ce pas acheter à bon marché toute une vie d’amour ?
— Oui ! pour vous, ma belle Euphrosine, je voudrais être mort un millier de fois ! s’écria Sempronius avec l’éloquence naïve du cœur et en pressant cette noble beauté sur son sein.

— Oui, répétait Callias, en se pinçant la lèvre et avec un air de gravité comique ; à la bonne heure ! mais, au nom de l’Amour et de Vénus, encore une fois je vous le demande, pourquoi se donner tant de peine ?

1 Ce conte a paru pour la première fois en 1846, dans le feuilleton du journal l’Esprit public.
2 Éros et Antéros.
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Le prêtre alors prit son chemin vers une retraite plus profonde et plus secrète. Sempronius le suivait, quand il sentit tout à coup Callias qui le tirait violemment en arrière. À la pâle lueur d’une lampe, il vit qu’il tirait à moitié son épée avec un signe non équivoque. Le Grec connaissait évidemment le danger de la foi asiatique : le lieu n’était peut-être qu’un coupe-gorge, propre à dévaliser et à tuer les gens. Sempronius sourit, comme si le présent et l’avenir lui étaient également indifférents, et s’enfonça dans les ténèbres. Le Grec fit une pause, puis, tirant entièrement son épée du fourreau, suivit lentement la trace de son entêté compagnon. Le passage était long et difficile ; à la fin, il s’abîmait dans une pente, et la lumière fut totalement éclipsée. Ils arrivèrent à une petite porte ; la voix du prêtre se fit de nouveau entendre dans une espèce de chuchotement :

— Il faut que vous m’attendiez ici jusqu’à ce que je revienne.

À ces mots, il s’éloigna.

— Et maintenant, dit Callias, nous n’avons que ce que nous méritons ! nous ne pourrons jamais, que je pense, donner à l’humanité la morale de notre insigne folie ; car ce prêtre pensera, — ou je me tromperais fort, — que nous avons eu déjà bien assez de gloire en ce moment sans y ajouter celle de raconter les merveilles et les circonstances de notre évasion. Quelle pitié, vraiment, de n’avoir pas suivi mon avis et mon premier mouvement, qui était de donner du fer à ce mécréant en plein diaphragme avant qu’il nous attirât ici pour y crever comme un couple de chiens affamés !

Sempronius protestait toujours que le prêtre était honnête. — Une heure s’échappa, puis une autre, et il ne revint pas. — Callias, à la longue, essaya de se frayer une route et de remonter vers l’entrée ; mais on eût dit que le voyage était devenu doublement difficile depuis qu’ils étaient descendus. Au bout de quelques pas, le passage était obstrué par de larges blocs de pierres.

— Pour le coup, s’écria-t-il, la trahison est évidente ! Ce sont ici des catacombes, et nous pouvons décidément, comme d’autres fantômes, y rôder à tout jamais. Exquise et béate folie ! Ne pas avoir reconnu que ce prêtre n’oserait pas plus trahir les secrets de son temple qu’il n’oserait voir une épée en face ! Mais il s’est tiré de cette difficulté d’une manière supérieure. Et maintenant nos occupations ici doivent se réduire à rôder jusqu’à ce que nous tombions dans quelque fosse, ou mourir tranquillement de faim, courbés sur ces pierres !

Mais l’esprit de son ami, naturellement plus élevé et plus pur, était déjà monté plus haut.
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