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3,27

sur 518 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Egoïste ? sans aucun doute.
Romantique ? cela reste à voir. Enfin, tout dépend du sens que Frédéric Beigbeder donne à ce terme.
Mais avant tout, ennuyeux à mourir. Heureusement comme ce n'est pas long, on n'a pas le temps d'en arriver à cette funeste extrémité !
Creux, d'un vide abyssal.... on se demande pourquoi un éditeur se penche sur les élucubrations oiseuses, les vagues délires sexuels, les beuveries de ce guignol ! Ce nom, Beigbeder, serait-il un sesame ?
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Au bout de 30 pages, je me suis demandé qui était le plus à blâmer de l'auteur, de l'éditeur ou du lecteur. Bon au moins le lecteur peut s'enfuir. le vide, la grossièreté et la prétention se font une concurrence acharnée. Amis lecteurs je n'aurai qu'un cri : A éviter.

A moins d'apprécier ce genre de prose : ' Je suis le Don Juan de la presse people, le Casanova du groupe Prisma. Mon problème, c'est que je tombe amoureux dès que je suis bourré.'



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Je croyais que j'adorais Beigbeder. En tout cas, je suis absolument fan de "L'amour dure trois ans", de" 99 francs" et "Windows on the world" est l'un de mes romans préférés. Je m'en excuse auprès de ceux que je déçois. Sincèrement. À un degré moindre, certains passages d'"Au secours pardon" m'avaient enthousiasmé, et notamment ceux où il parle d'amour. Et c'est vrai que "Vacances dans le coma" et "Mémoires d'un jeune homme dérangé" ne m'avaient pas laissé un souvenir impérissable.
Mais là ! Quelle déception a la lecture d'un opus que j'avais oublié d'acheter à sa sortie (encore heureux : j'ai gagné 10 euros !) : l'égoïste romantique, où Beigbeder écrit sous le patronyme d'oscar Dufresne un pseudo journal où il alterne tout ce qui lui passe par la tête et par la queue. Anecdotes de la vie des nuits parisiennes, rencontres en discothèques, soirées mondaines, jolies filles, et parfois quelques observations sur le minuscule monde qui entoure Beigbeder. Sur quelques lignes en effet, au détour d'un rail de coke, on peut apprécier quelques réflexions sur la société, la politique, l'amour (qui reste sans doute le domaine dont il parle mieux)…. Mais c'est beaucoup trop peu. Mais c'est quoi son monde à lui?
On se contentera donc de quelques anecdotes drôles, de jolies tournures de phrases et de quelques réflexions lucides, dont celle-ci : "A tous les critiques que je déçois, je voudrais, une fois pour toutes, dire que je suis d'accord avec eux. Moi aussi, j'aimerais bien que mes livres soient meilleurs." Moi, je ne suis pas critique, je suis lecteur, je trouve que Beigbeder est un personnage touchant, je suis sûr que l'on ne peut pas écrire " Windows on the world" sans émotion et sans un talent que l'on fait exploser à travers les pages. Malheureusement, ce n'est pas le même Beiogbder que l'on aperçoit à travers ce journal intime presque facile, parfois plaisant, mais tellement inutile et où l'on tourne en rond si longtemps sans trouver d'issue autre que la déception.
Plus que jamais, j'attends le prochain avec impatience.

d'autres critiques sur http://lesbottesrouges.hautetfort.com
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J'avais lu Au secours pardon qui ne m'a laissé qu'un souvenir très vague. C'était la confession (dramatique ) d'un homme, un quadra, demi-frère de Nabokov. L'égoïste romantique, ce sont encore les épanchements, sous forme de journal cette fois – ou d'"antijournal" ou encore d'"autofiction prospective" selon les termes de l'auteur- d'un trentenaire, de même profil déprimé, désabusé, décalé, râté. le langage de Beigbeder "n'est pas piqué des vers", si l'on peut se permettre d'utiliser une locution XIX ème, voire XVII ème, pour qualifier une écriture, contemporaine de Loftstory; le journal débute un peu avant le passage tant redouté de l'an 2000. C'est l'époque du Nokia et des SMS, pas encore du smartphone. Oscar Dufresne, alias Beigbeder, appartient à une couche d'humanité "people" – on ne dit plus "jet set" – qui ne parvient pas à se mélanger au reste du monde. C'est donc presqu'uniquement de nuit et dans une sphère peuplée de Sandrine Kiberlain, Thierry Ardisson, Amélie Nothomb, Yann Moix, Elisabeth Quin, Houellebecq, et autres personnalités de cet acabit que déambule notre Oscar Dufresne. de l'ile de Ré à Paris, de Deauville à Rome, il nous promène dans les boites de nuits et les restos les plus en vue, en quête d'amour, de sexe, ou bien seulement de beuverie. le journal est divisé en saisons pour tenter de strucurer le tout, car on passe de l'une à l'autre indifféremment. le temps semble s'écouler sans qu'aucune évolution ne se dessine. de même, le passage d'un lieu à un autre s'effectue sans grande logique. Oscar Dufresne est emporté dans une sorte d'élan de débauche incontrôlé.

A la moitié du journal, toutefois, si le lecteur s'efforce à poursuivre, un changement s'amorce. Il s'agit d'une sorte de "rédemption"- le mot est cité - qui atteint son épiphanie à un concert de Björk.

Avis au lecteur : n'achetez pas les livres de Beigbeder. Rendez-lui ce service, il a trop d'argent et cela lui nuit gravement. Volez-les ou empruntez-les à la bibliothèque si vous y tenez. On peut carrément faire l'impasse sur ce journal et se contenter de ses chroniques.
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Je ne pensais pas un jour mettre une telle note à un roman de Beigbeder, comme vous le savez probablement : il est provocateur, sale gosse, nombriliste à souhait, superficiel, cru… Bref, des qualités exceptionnelles pour un écrivain de sa catégorie 🙂 On aime ou on déteste, c'est clair et de mon côté, comme vous l'avez constaté pour ceux qui me suivent depuis quelques temps, j'adore cet auteur cynique et tête à claques ! Mais là ……………….
Pour mettre les choses à plat dès le début, j'ai abandonné aux 3/4 du roman donc peut-être ai-je loupé un rebondissement inouï à la fin (bien que j'en doute !). On suit Oscar Dufresnes, homme plein de fric, particulièrement détestable et pathétique, au travers d'un journal intime qu'il écrit – quasi – quotidiennement. Alors c'est la déferlante de peoples, de soirées, d'envies et de situations outrancières et sur ce point c'est assez ressemblant à ce que l'on a l'habitude de lire dans les romans de l'écrivain. de la semi-autobiographie qui nous fait rire par son fatalisme et son désespoir optimiste de la vie et des choses. Hors dans celui-ci le truc : c'est qu'on s'emmerde ! Littéralement !
Je m'explique : pour commencer tout est complètement décousu, des pensées par ci, une ou deux situations grotesques par là, un patchwork sans fond lié simplement par les jours qui s'enchaînent (bon allez si, il y a deux ou trois nanas qui reviennent souvent…) donc déjà, j'étais refroidie par ce fatras qui semble n'emmener nulle part. de plus, je suis habituée à la superficialité de Beigbeder mais là, c'est peut-être con mais je l'ai trouvé inutile, sans profondeur, juste placée là pour dire je suis superficiel et alors ! En principe, il joue toujours de celle-ci, en y incluant une sorte de sens, de critique, de consistance et pas ce puits sans fond ! du coup, au début, je me suis motivé à continuer et puis à force, j'ai laissé tomber… Je n'aime pas abandonner mes lectures mais parfois, c'est salutaire et là, c'était le cas !
« Au secours, pardon » Mr Beigbeder, mais pour moi bien que fan, ce roman est un raté ! M'enfin, c'est pas bien grave, cela ne m'empêchera pas de me plonger dans les autres nés de votre plume ! – genre, la nana qui lui parle x)
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Attention, ceci est un livre « beigbedetesque » s'il en est, supra nombriliste comme d'habitude mais j'ai envie de dire : faute assumée est à moitié pardonnée. de toutes manières quand on commence un de ses livres, on sait très bien à quoi s'attendre. Les gens qui critiquent ou s'en plaignent devraient tout simplement lire autre chose. Beigbeder écrit sur Beigbeder, point. Une fois qu'on sait ça, on décide de lire, ou pas.
Pour ma part, je ne suis pas fan de cet auteur mais pourtant je dois admettre que dans son genre, il n'y a pas mieux et je m'autorise de temps en temps le plaisir coupable de lire un de ses titres (et même, ça me plait, mais chuuuut ça reste entre nous). Franchement, j'admire cet art d'écrire pour ne rien dire, ici porté à son apogée, ce journal sonne creux et pourtant on y trouve quelques petites phrases qui percutent. C'est ça le style Beigbeder, quelques pensées bien senties (un vrai sens de la formule) au milieu d'un fatras de n'importe quoi : réflexions d'ivrogne, philosophie de comptoir, clichés éculés, platitudes sur l'amour et le sexe et surtout lamentations sur soi-même. En fait, c'est le pur produit de notre époque, je ne vois pas vraiment à quel autre type d'écrivain notre société individualiste et matérialiste aurait pu donner naissance. Non ? Rien que pour s'en rappeler, ça vaut le coup de s'en manger parfois (mais à doses homéopathiques). Respectant ce principe, je me suis avalée quelques doses de cet Égoïste romantique, juste quelques pages chaque fois entre deux autres lectures. Me voici donc avisée pour un bon moment sur la vacuité et la futilité du monde…
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Je m'excuse pour tous les amoureux(ses) de Frédéric mais franchement, on ne m'y reprendra plus à lire un de ses livres!!!
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Un conseil, Fred : bien masser tes testicules avant de te masturber. Parce que là, vraiment, il y a beaucoup trop de grumeaux.
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Il est riche et célèbre, drogué et libidineux, méprisant et haineux.
Si les 365 pages de ce "journal" semblent parler de sexe et de drogue, c'est en fait un bréviaire de la jet set contre les gens normaux, les pauvres, les prolos, les beaufs, nous les petits, les anonymes, les "sans dents", les envieux, les frustrés, que l'auteur (et tous ceux de la politique, des médias, du show business...) méprise et déteste.
C'est simplement à vomir.
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