On pourrait être séduit par l'exploration promise de cette "
classe affaires", le milieu des jeunes cadres, a priori bien éloigné de celui des grands lecteurs. Mais malgré des premières pages intrigantes, tout retombe bien à plat, contrairement à la poitrine d'Eléonore, héroïne malmenée (mais pourquoi au fait ?) pratiquement réduite à ce seul attribut. La tension introduite dès le début des vacances s'étiole entre scènes farfelues (osons-le) et clichés sans saveur. Bref, on se demande si l'auteur a déjà rencontré l'espèce qu'il tente de nous décrire et surtout, pourquoi se lancer dans cette entreprise si ce n'est que pour effleurer le sujet et remplir les vides avec des clichés et du sexe hardcore ?