Il y a des artistes qui resteront à jamais des "loosers" magnifiques. C'est le cas de Daniel Treacy le leader et compositeur du groupe post punk anglais Television Personnalities. Son groupe n'a jamais connu la gloire mais à défaut de tubes, il laissera derrière lui de nombreuses pépites comme "Jackanory stories" , "A picture of Dorian Gray, " "Look back in Anger", "I Know Where Syd Barrett Lives", "King and Country" et d'autres que l'on peut écouter dans ses trois premiers albums "...And Don't the Kids Just Love It", "Mummy Your Not Watching Me"et "They Could Have Been Bigger than the Beatles.
Daniel Treacy méritait bien une biographie à sa (dé)mesure. Et c'est
Benjamin Berton, un écrivain, chroniqueur musical et fan du groupe qui lui rend enfin l'hommage mérité. Il retrace à travers des interviews de sa famille et amis musiciens le portrait d'un des plus grands songwriter de la pop indépendante anglaise. Un personnage complexe, attachant, très créatif mais aussi dépressif et fragile. L'auteur nous raconte ses concerts, ses premières parties avec
David Gilmour et Nirvana, sa garden-party rêvée avec
Salvador Dali et Geoffrey Ingrams mais aussi son addiction aux drogues dures, son séjour en prison péniche puis sa résurrection jusqu'à sa rechute. Now I know Where Daniel Treacy Lives...
Dreamword ou la vie fabuleuse de Daniel Treacy, une pépite de plus !