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EAN : 9782130590217
128 pages
Presses Universitaires de France (24/08/2011)
3.5/5   6 notes
Résumé :

Élaborer une théorie de la connaissance c'est s'attacher à démonter les mécanismes producteurs du savoir, identifier les présupposés théoriques et les implications métaphysiques qui en règlent l'exercice. C'est aussi interroger les dimensions métaphysiques et éthiques que révèle tout acte de connaître. Cet ouvrage présente les modèles épistémologiques qui renden... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En 125 pages, ce livre de la collection "Que sais-je ?" tente de dresser un tableau synthétique des différentes théories de la connaissance depuis Aristote et Platon jusqu'aux sciences cognitives en passant par Descartes, Hume, Kant, Leibniz, Mill, Husserl, Schopenhauer, Popper, Piaget, le Cercle de Vienne, Einstein et quelques autres. Bien sûr, du fait de la concision nécessaire de ce type d'ouvrage, certaines théories ne sont qu'à peine évoquées (le constructivisme, le structuralisme...) mais l'auteur réussit ce pari de balayer plus de 2000 ans de théories de la connaissance en situant ces théories les unes par rapport aux autres (le chapitre "Anatomie des théories" est à cet égard très éclairant), tout en restant accessible au plus grand nombre possible de lecteurs intéressés par la question. L'auteur choisit de s'attarder assez longuement (proportionnellement, s'entend) sur les nouvelles approches ayant émergées dans la 2eme partie du XXe siècle, celles de Jerry Fodor, de John von Neumann, Daniel Dennett, Changeux, Varela et Maturana, qui prennent appui pour les uns sur les modèles de la computation ou des "réseaux neuronaux" et pour les autres sur les avancées en biologie. Il fait une distinction entre réductionnisme méthodologique (qui lui semble souhaitable) et un réductionnisme ontologique (auquel il rattache la sociobiologie par exemple) qui est pour lui "le résultat du passage à la limité d'une science qui prétend que toute chose émane d'une entité ultime dont elle possède la vérité". La question du sens et de la "religiosité" n'est pas évacuée et occupe le dernier chapitre qui, s'il est moins neutre que le reste de l'ouvrage, a le mérite d'ouvrir des pistes de réflexion. Au final, c'est un petit ouvrage bien utile pour éclairer le chemin ardu et plein de pièges de la connaissance ...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le mobile le plus immédiat qui nourrit l’enquête épistémologique résulte de la prise de conscience accrue de nos ignorances. Tout se passe comme si l’étendue de notre savoir jetait une ombre grandissante sur les objets auxquels s’appliquent nos facultés de connaître. Plus nous savons et plus nous découvrons combien nous ignorons. (page 6)
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On a longtemps affirmé que la science avait acquis ses gages de rigueur en écartant les questions relatives à la valeur et à la signification de ses objets. Attachée à décrire et à comprendre le « comment », elle n’aurait que faire du « pourquoi » auquel la philosophie cherche, en revanche, à répondre. « Comment la vie est-elle donc apparue sur terre ? », et non pas : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » La connaissance serait en quelque sorte devenue scientifique du jour où elle aurait fait son deuil de ses préoccupations concernant la totalité du réel et la destination de l’homme. (page 94)
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On accordera néanmoins à Kant quelques points : l’expérience suppose pour être déchiffrable que nous ayons des attentes à son endroit. Auguste Comte le disait à sa façon : pas d’observation sans une théorie implicite, et Gaston Bachelard aussi : pas d’expérience sans la formulation préalable d’un problème. (page 53)
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… Comment la science a-t-elle pu e rendre complice de tant d’horreur ? Le XVIIIe siècle en espérait Lumières et Liberté, le XXe siècle a appris à la redouter comme l’agent des catastrophes les plus irréparables. (page 6)
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La métaphysique ne dépasse pas réellement l’expérience, elle ne fait que nous ouvrir la véritable intelligence du monde qui s’y révèle ».
(Schopenhauer) (page 103)
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Le transhumanisme est un mouvement technico-scientifique international qui prétend augmenter à l'infini les performances physiques et mentales de l'être humain. Aujourd'hui vous pouvez déjà faire séquencer votre ADN en une journée, pour, peut-être un jour, le réparer, tandis qu'Internet bouleverse nos modes d'apprentissage et nos relations sociales. Demain, l'intelligence artificielle aura-t-elle encore besoin de l'intelligence humaine et ferons-nous l'amour avec des robots? Laurent Alexandre, Médecin et entrepreneur, et Jean-Michel Besnier, philosophe spécialiste des nouvelles technologies, confrontent leurs arguments et vous donnent les clés pour comprendre ce qui se joue à coups de milliards dans les labos des sociétés High Tech californiennes.
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