AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Chroniques Aztèques tome 1 sur 3
EAN : 9782809431650
480 pages
Panini France (05/06/2013)
4.02/5   23 notes
Résumé :
Nous sommes dans l’année Un-Couteau, à la fin du XVe siècle, au coeur de Tenochtitlan, la majestueuse capitale de l’empire aztèque. A la veille d’un événement majeur, une prêtresse disparaît d’une chambre cérémonielle, ne laissant derrière elle que des murs couverts de sang. Acatl, Grand Prêtre des Morts, doit alors la retrouver, au risque de voir les barrières du monde des vivants et celui des morts se briser, entraînant le monde à sa perte. La mort, la magie et le... >Voir plus
Que lire après Les Chroniques Aztèques, tome 1 : D'obsidienne et de sangVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 23 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Décidément, le retour de la collection de fantasy « Éclipse » chez Panini aura cette année donné lieu à de très belles surprises ! Parmi elles, ce « D'obsidienne et de sang », premier volume des « Chroniques aztèques » signées Aliette de Bodard qui fait ici une entrée fracassante dans le domaine des littératures de l'imaginaire français. Adapté d'une des nouvelles de l'auteur (« Obsidian Shards »), initialement publiée dans le numéro XXIII de « Writers of the Future », le roman prend la forme d'un thriller magique mettant en scène l'une des plus puissantes civilisations précolombiennes, celle des Aztèques. On y suit le parcours d'un certain Acatl, grand prêtre des morts, chargé d'enquêter sur la mystérieuse disparition de la belle et ambitieuse prêtresse Eleuia. Disparition à laquelle les dieux eux-mêmes semblent être mêlés... le mélange des genres a de quoi surprendre, même si Aliette de Bodard est loin d'être la première à l'avoir expérimenté. Difficile entre-autre de ne pas penser aux aventures du détective Garrett signées Glen Cook ou encore, plus récemment, à celles de Lasser, enquêteur un peu médiocre confronté pour son plus grand malheur aux capricieuses divinités du panthéon égyptien par Sylvie Miller et Philippe Ward (« Un privé sur le Nil » ; « Mariage à l'égyptienne »).

Le principal intérêt de ces « Chroniques aztèques » réside en ce qui me concerne en grande partie dans l'originalité du lieu et de l'époque choisis, puisque l'essentiel de l'action se déroule vers 1480 à Tenochtitlan, sous le règne de l'empereur Axayacatl (soit près de quarante ans avant l'arrivée des Espagnols). S'il n'est pas rare que les civilisations grecques, romaines ou encore celtiques soient mises à l'honneur dans des ouvrages de fiction, les civilisations précolombiennes, elles, se font pour leur part beaucoup plus discrètes malgré la richesse de leur culture et le dépaysement qu'elles ne manquent jamais de susciter chez le lecteur. L'initiative d'Aliette de Bodard n'en est que plus louable, d'autant plus que l'on s'aperçoit bien vite du sérieux et de l'abondance des recherches effectuées par l'auteur qui nous propose une vision d'ensemble de l'empire Mexica très éloignée des clichés que l'on rencontre malheureusement souvent dès qu'il est fait mention des civilisations précolombiennes. Certes, nous avons affaire à un peuple sanguinaire pratiquant des sacrifices humains dans le cadre de leur religion, mais à aucun moment celui-ci n'est présenté comme démoniaque et encore moins primitif.

Malgré quelques inévitables libertés prises avec l'histoire, Aliette de Bodard nous donne donc un bon aperçu du peuple aztèque, de ses coutumes, son organisation politique et sociale, et surtout de son panthéon. Il est notamment particulièrement agréable d'arpenter en compagnie du protagoniste les différents quartiers et zones de la ville, des différents temples à l'enceinte sacrée en passant par les jardins flottants, le lac Texcoco... Rien à redire également du côté de l'intrigue, parfaitement maîtrisée et bien rythmée, ou des personnages qui, à défaut de très profonds pour le moment, se révèlent en tout cas pour la plupart convaincants et attachants, à commencer par Acatl, prêtre n'ayant rien d'un héros et aussi doué pour la sorcellerie que pour la médecine légale. Saluons enfin la présence à la fin de l'ouvrage d'un long dossier comprenant un lexique, un index des personnages et surtout une explication de l'auteur concernant la naissance du roman (ses méthodes de travail, les ouvrages utilisés, les romans qui l'ont inspirée...). Ceux qui le désirent pourront également découvrir en avant première le premier chapitre du second volume des « Chroniques Aztèques », « Le Cinquième Soleil », mettant à nouveau en scène Acatl qui n'est de toute évidence pas au bout de ses peines !

Un premier tome fort réussi qui parvient efficacement à mêler polar, histoire et fantastique. Il ne reste plus désormais qu'à se montrer patient en attendant la parution du second opus des aventures d'Acatl. A ceux qui auraient apprécié cette brève plongée au coeur de l'empire Mexica, je conseillerais également l'excellent « Azteca » de Gary Jennings, roman historique consacré aux dernières années de l'empire avant l'arrivée des Espagnols.
Commenter  J’apprécie          258
Celui-là, je l'avais attendu de pied ferme : et bien je n'ai pas été déçu du voyage !

Au début je m'attendais à une version mésoaméricaine des aventures du Juge Ti. Mais on nous offre beaucoup plus que cela : l'équivalent précolombien du très bon "Car je suis Légion" de Xavier Mauméjean. Dans les 2 livres qui constitue le roman un fonctionnaire humble d'origine et de caractère doit faire face à la jalousie de ses pairs et les ambitions de ses supérieurs. Leurs seules armes seront leur intégrité, leurs convictions inébranlables et une poignée d'alliés motivés par une cause qui les dépasse tous. Car face à des crimes innommables la frontière est mince entre la main des hommes et la volonté des dieux. Un crime sanglant, un drame familial, un sombre complot contre l'Empire des Mexica, des prêtres ambitieux, des divinités jalouses… 400 pages bien remplies qui se lisent très bien et très vite : dépaysement garanti !

Quelques petits bémols sans grande importance :
- cela reste quand même basiquement un thriller durant les 2/3 du roman
- les scènes d'action manquent légèrement de peps malgré un final qui se veut épique
- avec le matériel à disposition, on aurait quand même pu espérer de meilleures descriptions
- psychologiquement cela reste un peu occidentalisé pour cette civilisation si riche et si particulière (mais pouvait-il en être autrement pour n'importe quel auteur quelles que soient sa documentation et sa motivation ?)

La formule a vraiment du potentiel : j'ai hâte de lire la suite ! Dès qu'on sort des anglo-saxonneries on lit des choses souvent aussi originales qu'intéressantes car les auteurs sont obligés de se documenter en amont et sont libérés de la comparaison avec les poids lourd du genre.
Faites vos réserves de sang vif, prenez vos couteaux d'obsidienne...
et partez affronter les menaces qui pèsent sur le 5e Monde !!!
Commenter  J’apprécie          151
J'avais vraiment très envie d'adorer ce livre. J'aurais dû me souvenir que ce n'était jamais bon de commencer un roman avec trop d'exigence. Après, restons positif, trois étoiles, ce n'est pas une si mauvaise note et elle reste éminemment subjective. Essayons d'analyser un peu tout ça...
Ce roman nous raconte donc l'histoire d'Acatl, le Grand Prêtre des Morts dans la belle et exotique cité de Tenochtitlan, capitale de l'Empire aztèque, bien avant l'invasion européenne. Il se retrouve, bien malgré lui, à devoir enquêter sur la disparition mystérieuse d'une prêtresse ambitieuse qui n'a laissé derrière elle qu'une chambre recouverte de sang et un homme inconscient que tout accuse. Problème : l'homme en question est le propre frère d'Acatl, Neutemoc. S'ensuit donc une course contre la montre por prouver l'innocence de ce frère avec lequel notre héros ne s'est jamais vraiment bien entendu.
Je ne comprends pas trop ce qui m'a bloquée dans cette histoire. Sur le papier, elle a tout pour me plaire : un mystère impénétrable, une civilisation aujourd'hui disparue et désespérément méconnue, un contexte exotique, un système de magie bien établi et qui trouve sa source auprès de dieux étranges et sanguinaires.
Une sorte de policier fantastique chez les Aztèques, en résumé. J'ai beaucoup apprécié l'originalité du contexte. On n'a pas souvent l'occasion d'entendre parler des civilisations méso-américaines de manière documentée. Évidemment, il ne faut pas avoir peur du sang, parce que niveau sacrifice, il y a de quoi faire. J'aurais apprécié des descriptions un peu plus évocatrices par moments, mais ce n'est pas le plus important. La plongée dans l'univers religieux des Aztèques était assez fascinante en elle-même, avec ses divinités sanguinaires qui interfèrent dans le monde des vivants. C'est vraiment très dépaysant pour le coup.
Après, je crois que j'ai surtout eu du mal à m'attacher aux personnages. Je les ai trouvés assez convenus, embringués dans des histoires de triangle amoureux, d'adultère, de dignité offensée, de rivalités enfantines qui m'ont empêché de parfaitement les rejoindre.
Je ne me suis pas ennuyée, malgré tout. Ça demeure une lecture très divertissante, avec une intrigue bien ficelée, mais il m'a manqué quelque chose et ça vient peut-être du fait que j'en attendais un peu trop. A voir si la suite confirmera cette impression, mais je vais me donner le temps de digérer cette lecture afin de laisser une nouvelle chance aux personnages de me séduire...
Commenter  J’apprécie          30
Amérique centrale, quelques années avant l'arrivée des Européens. L'empire de Mexica est prospère et les relations entre les Humains et les Dieux se règlent avec des sacrifices et des rituels nombreux. le grand prêtre des Morts, Acatl, est l'un des gardiens de l'empire, chargé de présider aux funérailles, de déterminer les causes de la mort et surtout de garder les frontières entre notre monde et celui d'en-dessous, pour qu'aucun monstre ne s'échappe des Enfers et ne fasse des ravages dans la population de Tenochtitlan. Et le pauvre n'a pas la tâche facile. Dans Obsidian and Blood, Aliette de Bodard nous présente trois de ses enquêtes à quelques mois d'intervalles les unes des autres. Dans la première, Servant of the Underworld, tout part de la disparition d'une prêtresse courtisane : un guerrier hagard ensanglanté est retrouvé sur les lieux et l'esprit d'un jaguar pourrait avoir enlevé la disparue. Dans la deuxième, Harbinger of the Storm, Acatl va devoir protéger l'empire alors que la succession pour le trône est incertaine. Enfin, dans la troisième, Master of the House of Darts, une mystérieuse épidémie menace la capitale.
L'autrice part du principe que les dieux aztèques sont réels et que les prêtres, les hauts dignitaires et d'autres habitants de l'Empire ont des capacités magiques permettant de communiquer avec les différents au-delà et de les utiliser pour tenter d'influencer le cours de leur vie. Dans cet univers, Acatl, fils de paysan ayant accédé aux plus hautes fonctions de la prêtrise contre son gré, fait bon gré, mal gré office de détective de l'occulte. Et chacune de ses enquêtes va le forcer à démêler les intrigues de puissances nettement supérieures à la sienne : qu'ils s'agissent de dieux voulant renverser le statu quo actuel ou de lutte de pouvoirs au sommet de la Triple Alliance dirigeant l'empire. Sans oublier d'y ajouter ses proches : son frère étant le premier suspect dans Servant of the Underworld et sa jeune soeur va se retrouver dans une position de pouvoir, finalement assez peu enviable également.
Si la mythologie mésoaméricaine est souvent présente en fantastique et en fantasy, c'est généralement par le biais d'une incursion dans notre monde moderne, par une métaphore de la conquête espagnole ou par celui d'une version totalement fictive des lieux. L'originalité première d'Obsidian and Blood est de nous plonger dans ce qui aurait pu être le quotidien des Mexica, la magie en plus. Aliette de Bodard se cale sur des événements réels, même si elle avoue parfois jouer avec les dates et les noms dans ses postfaces, et cela donne du corps à son récit (à moins que ce ne soit les multiples tortillas, tamales et autres tritons avalés par les personnages en guise de repas). L'autre originalité et de nous procurer à chaque fois un pur polar : avec une enquête à mener de bout en bout, des femmes fatales, des témoins non fiables, des péripéties dangereuses, des ennemis et amis retournant leurs vestes, etc. Imaginez-vous dans un croisement entre Sherlock Holmes et les polars de Dashiell Hammett, mais quelques siècles plus tôt et nettement plus au sud de Los Angeles, et vous aurez la bonne atmosphère. Attention, si les trois histoires (et les 3 nouvelles disponibles gratuitement sur le site de l'autrice) sont indépendantes les unes des autres, mieux vaut néanmoins les lire dans l'ordre pour comprendre la progression de certains personnages comme Teomitl, l'apprenti d'Acatl. Les versions papier étant presque toutes épuisées, vous pouvez retrouver les livres en versions numériques principalement (personnellement, ils faisaient partie d'un Humble Bundle de trilogies autour de l'imaginaire). A noter également que si vous ne lisez pas en anglais, Mnémos ressortira le premier en français sous le titre Serviteur des Enfers en mars.

Lien : https://www.outrelivres.fr/o..
Commenter  J’apprécie          30
En tant qu'amoureux des cultures Amérindiennes (pas spécialiste hein) j'attendais beaucoup de ce livre. Premier très bon point on sent que l'auteure a vraiment beaucoup bossé sur la documentation, on a l'impression d'y être, pourtant sans des tonnes de pages descriptives (et ça j'aime). C'est plutôt bien écrit et j'ai trouvé l'histoire passionnante. On parle beaucoup d'enquête policière pour ce titre, alors oui effectivement Acatl est chargé de comprendre ce qui s'est passé dans le calmecac (donc l'enquête est un vrai fil rouge du livre), mais je trouve que le fond de l'histoire c'est plus des hommes et des femmes qui doivent faire face (ou pas) à leurs problèmes, à leurs failles, à leurs histoires personnelles et à leurs dieux. Avec au milieu de cela, des luttes de pouvoir (chez les hommes et au panthéon), la magie omniprésente et une ambiance bien oppressante par moment. La première moitié du livre est un peu lente, j'ai aussi eu du mal à m'attacher aux personnages dans un premier temps mais petit à petit, on entre en phase avec eux, on les comprend mieux et on en vient à créer cette fameuse empathie qui m'est si chère.

Donc, une belle ambiance, un environnement dépaysant à souhait, des personnages qu'on apprend à aimer et une histoire passionnante. J'attends donc la suite avec impatience. Un très bon point aussi à Eclipse qui a ajouté à la fin du livre des notes de l'auteure qui explique ses choix sur le contexte historique et sur la genèse de ce livre.


PS : au fait, si je parle de suite, il faut comprendre que cette histoire se suffit à elle même, ce n'est pas une gnégné-logie.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Elbakin.net
28 novembre 2011
Une jolie plume, un univers original, une histoire à la croisée des genres, autant d’arguments qui font de D’Obsidienne et de sang un roman à découvrir.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il courut presque jusqu’à une petite barque de roseaux, amarrée sur la berge.
- Prenons celui-ci.
- Il n’est pas à nous, répondis-je, choqué. Demandons au moins la permission de son propriétaire.
[…] Un bateau comme celui-ci était sans doute le seul moyen de transport d’une famille entière, le seul moyen d’aller pêcher du poisson, de faire parvenir des denrées au marché. Se réveiller et découvrir qu’il avait disparu, le penser volé… ce serait un désastre. Je scrutai la rive ; je distinguai non loin la masse sombre d’une hutte dont le toit de chaume coloré renvoyait l’éclat de la torche.
- Allons demander.
- Acatl-tzin, intervint Teomitl sur un ton proche de l’exaspération. Une vie est en jeu, et vous vous souciez de ces paysans ?
Mes propres parents avaient été des paysans. J’avais grandi au milieu de champs semblables à celui que nous traversions. Les humbles étaient souvent ignorés dans l’ordre des choses. […]
- Ce bateau est le seul moyen de subsistance d’une famille, dis-je plus sèchement que je ne le voulais. Je ne piétinerai pas des vies pour en sauver une seule.
Commenter  J’apprécie          90
- Les dieux donnent, et les dieux reprennent.
- Toujours ta vieille excuse ? fit Huei en croisant les bras sur la poitrine. Tout meurt, Neutemoc. Ce n'est pas une raison pour te détacher de ce qui t'appartient. Ce n'est pas une raison pour nous abandonner, moi et tes enfants.
- Tu as vu comme tout peut s'effondrer en quelques instants, répondit-il, soudainement pâle.
- Ce qui décuple la valeur des choses, non ? dit-elle en secouant la tête. Tu ne peux pas t'endurcir face aux pertes, Neutemoc. Ca ne marche pas.
- Je l'ai constaté, dit-il avec raideur. Et pourtant...
Sa voix se fit plus basse que celle de sa femme.
- ... j'ai failli te perdre tandis que tu enfantais. A deux reprises. Comment s'attacher à ce qui ne dure pas ?
- Tout le monde s'attache, dit-elle avec tristesse. Et le désir charnel ne tue pas la mémoire.
Commenter  J’apprécie          70
Les choses changent. Les gens croient au soleil et à la guerre plutôt qu'à la pluie et à l'amour. Et Nous, les anciens, les dieux de la terre et du maïs, Nous qui étions là avant les autres, qui avons observé vos premiers pas... Nous nous étiolons.
Commenter  J’apprécie          150
Je ne m'attendais pas à ce que Xochiquetzal me fasse tant d'effet. Ceci dit, chaque fois que je voyais un dieu mineur du monde inférieur, le froid envahissait mon échine, et je me souvenais que toute chose du Cinquième Monde était destinée à s'effondrer ; que sous mon visage grimaçait un crâne jaunâtre, que sous ma peau saillait un squelette qui crépiterait un jour sur le bûcher funéraire.
Commenter  J’apprécie          80
- [...] Les guerriers et l'arrogance vont main dans la main te rappelles-tu ?
Je méprisais la vanité tout autant que Ceyaxochitl [...]. Mais Ceyaxochitl avait raison : les guerriers, en particulier les guerriers aigles et les guerriers jaguars, avaient le droit d'être arrogants, de ne pas se préoccuper de nous. Ce n'était pas un comportement digne, mais ils avaient une dispense. Ils se battaient sur les champs de bataille de l'empire, capturaient des ennemis à sacrifier aux dieux afin que le monde perdure, nourri par la magie du sang vif ; ils survivaient à des combats et à des retraites éprouvants. A côté d'eux, nous autres prêtres menions une vie confortable.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Aliette de Bodard (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aliette de Bodard
Conférence Paris est une fête ? Oui mais... Parfois salement dystopique ! enregistrée aux Imaginales 2018. Avec Pauline Pucciano, Aliette de Bodard et Karim Berrouka.
autres livres classés : aztèquesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (62) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2489 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}