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Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)Christian Broutin (Illustrateur)
EAN : 9782081618435
Flammarion (22/01/2001)
4.32/5   33 notes
Résumé :
A quatorze ans, Eric est au bord de la délinquance. Il s'est fait accepter par une petite bande un peu louche, des garçons qui partagent son refus de tout ce qui émane du collège et de la société bien-pensante.
Un soir d'été, par hasard, il rencontre un vieil homme, au regard bleu perçant, M. Beck. Et à sa propre surprise, Eric, qui d'ordinaire n'obéit à personne, se retrouve en train de suivre les instructions du vieil homme qui prétend lui apprendre à voir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Voilà par hasard le titre ce livre ressurgi soudain de ma mémoire. Pourquoi? Je l'ignore. Peut-être parce que j'étais en train de lire sur le net des infos concernant des jeunes délinquants ou tenant des propos inquiétants. Peut-être parce que je me suis dit: "que c'est triste. Ils sont déjà si enfermés dans leur monde de haine qu'ils ne savent pas voir". Et d'un seul coup, le titre de ce roman lu dans mon enfance qui remonte à la surface. Je n'en ai pus que de vagues souvenirs, je sais juste que j'avais aimé. Pour moi qui pouvait justement passer alors des heures le nez dans l'herbe ou à observer un bout de plafond, cette lente observation, cet infiniment petit et infiniment limité qui pourtant contient tellement de vie, de vérités et d'infini me parlait. Je sais qu'au début du roman, le personnage d'Eric m'agaçait, parce qu'il était aveugle. Et puis, il y a eu les carrés, et ça a pris du sens.
Voilà une critique qui n'avancera pas à grand chose pour qui la lira, sauf pour moi puisque ce souvenir me donne envie de replonger dans ma bibliothèque d'enfant pour redécouvrir ce roman.
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Un roman pour la jeunesse qui pourra paraître un peu moralisateur et manichéen mais qui se révèle plein de surprise et de philosophie.
Le jeune héros flirte avec la délinquance, il fait des bêtises avec sa bande de copains jusqu'à ce qu'il rencontre un vieil homme taciturne qui va l'initier à une sorte de réflexion avec la nature: il est condamné à rester une heure par jour sur la pelouse dans un carré d'un mètre carré dans lequel il doit attendre. Au début, il compte les minutes, s'énerve et s'impatiente puis peu à peu, il va découvrir les habitants de l'herbe, leurs occupations et il va se transformer en naturaliste en herbe. C'est tout bête, mais c'est une belle leçon de vie. Et ensuite, tout le monde sera jaloux de sa relation et les autre feront tout pour le séparer du vieil homme. La révélation arrivera au soixante-dix neuvième carré.
C'est un roman qui a dû être oublié depuis, noyé dans les nombreuse parutions de roman pour la jeunesse mais moi il m'a permis de m'assoir ou me coucher dans l'herbe et de regarder tous ceux qui y habitent.
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Voilà un livre que j'aurais aimé aimer. Découvert au détour d'une note de lecture sur internet, j'ai été toute heureuse de voir que ma bibliothèque de quartier pas bien riche l'avait à son catalogue. Ni une ni deux, je l'ai emprunté, faisant prendre l'air à ce livre qui avait dû beaucoup dormir sur les étagères avant que je ne m'y plonge.
L'idée de départ est intéressante. Cet ado qui file un mauvais coton et qui, on ne sait trop comment, se plie au défi que lui lance un vieux monsieur qui reste des heures cloué sur sa chaise de jardin. Justement, ce jardin, le découper en 79 carrés de même dimension et passer une heure dans chaque carré. Les premiers carrés sont éprouvants : que faire, que regarder. Mais peu à peu, le regard se forme et c'est tout un monde qui s'ouvre à la perception d'Eric. Il apprend à regarder, il apprend à se passionner. Il en vient à lire des livres d'entomologie sous sa couette le soir, sa famille ne reconnaît plus ce grand garçon de 14 ans qui commençait à faire des bêtises plus grosses que lui…
Si le livre en était resté là, je crois que j'aurais apprécié sa lecture, et que je l'aurais plutôt bien apprécié. Mais ma lecture a été polluée par ce mystère puis cette révélation sur le passé du vieux grincheux. Cela donne même à l'expérience un goût plutôt amer.
Au final, je crois que ce livre m'a plus dérangée qu'il ne m'a plu, et je l'ai rendu à la bibliothèque sans remords, il pourra aller retourner dormir tranquillement sur son étagère. Je sais aussi que je ne le ferai pas lire à P'tit Raton ou à M'ni Raton quand ils auront l'âge, pas sûre que ce qu'un jeune lecteur en retire soit si positif que cela, un peu dommage pour de la littérature jeunesse qui veut faire grandir ses lecteurs.
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Je n'aurais jamais pensé faire une critique sur ce livre. Lu par ma mère dans mon enfance ( trop tôt d'ailleurs, sans doute), puis relu récemment mon exemplaire est très abîmé. Mais quand j'ai lu les critiques sur babelio/ booknode de ce roman je me suis rendu compte que presque aucune ne lui rendait vrm justice ou creusait un peu.( selon moi , que personne ne le preine personnellement haha)

Ce que je retiens surtout de ce roman c'est les pensées de la foule qui se suivent tous. Tout le monde épie ce que fait le voisin, tout le monde a la mm opinion ( par pression sociale) , tout le monde suit des trends de haine....

Je retiens aussi que quand on se sent perdu dans sa vie on peut se laisser aller à certains actes mauvais.

Je retient aussi l'importance de l'amitié, de la famille et surtout, surtout l'importance de la nature et sa beauté.

Plus que tout je pense , cette phrase m'a vraiment marqué " deux ou trois secondes d'obscurité et toute sa vie pr le regreté"

Ce livre a sans doute mal vieilli sur pls choses. Je retiens une drôle de réhabilitation d'un
* spoiler * feminicideur....cela n'a pas suffit pr faire de ce roman un roman problématique pour moi car son acte n'est jamais excusé. Sa personne l'est mm qu'à moitié. Éric lidolatre mais la narration et les autres persos bcp moins.

A noter que la bourgade n'en a que faire de qui il a tuer et comment ce qui compte c'est qu'il a tuer.
* fin du spoiler *
On notera aussi la jalousie des membres du groupe de Éric. Ils auraient aimé aussi, traîner avec un criminel !
On retrouve donc ici la fascination pr les tueurs ect, plutôt dénoncé. La bourgade oscille entre fascination et haine. .

Il y a une bonne denonciation de la jalousie maladive dans le couple.
Quand à la délinquance elle est plutôt bien représenté de manière certes peut être moralisatrice et encore, les parents de Éric sont très bienveillant surtout pr cette époque !

Je tient aussi à souligner cette très bonne phrase ' parfois quand des choses nous arrivent , nous arrêtons de nous battre. le corps finit par l'accepter"( ou qlq chose comme ça) et c'est bien vrai malheureusement....

Ah oui et aussi " je connais ce genre de type. Individuellement ils ne sont pas méchants mais ensemble mefie toi"
" non pas méchant. Idiot c'est tout. Et c'est suffisant "
( si je ne trompe pas )

Bref, lisez ce livre. Peut être un long au niveau des scènes d'observation mais il n'y a vrm pas que ça .
Je préviens que la fin est triste.
Et que il y a de la violence.
Bonne lecture....
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
p. 257

Il se tourna vers elles et singea une révérence.
-N'ayez pas peur, les filles, dit-il. Regardez donc.
Il tenait son couteau par le bout de la grande lame et, le bras en avant, à la hauteur de leurs yeux, il en exhibait le manche, orné d'un écusson de cuivre gravé.
- Voyez ? C'est l'aigle américain. Ce couteau est une arme patriotique.
Les filles rirent de bon cœur, sauf Sally Willson ; elle suivait des yeux Eric qui s'éloignait.
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Il apprit à prendre le monde comme il venait, à déjouer l'ennui et à désamorcer la panique.
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