AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253904816
288 pages
Le Livre de Poche (20/05/2015)
2.89/5   40 notes
Résumé :
Deux meurtres aussi barbares que similaires, à neuf ans d’intervalle, le premier à Chartres, le second à Bordeaux.
Clara, une étudiante en histoire de l’art, vive et solaire, savoure la chance d’avoir, à 25 ans, déjà rencontré l’homme de sa vie, le brillant neurologue François Ménard. Jusqu’au jour où la jeune femme découvre un mot énigmatique dans ses affaires «Je t’ai trouvée». Et apprend par son compagnon que les deux assassinats sont l’œuvre d’un même tue... >Voir plus
Que lire après TrouvéeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
2,89

sur 40 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
1 avis
Clara, étudiante brillante, vit une idylle avec François ,un neurologue de 10 ans de plus qu'elle, aux yeux bleu-vert.
Idylle trop parfaite pour être honnête ?
Vais je perdre mes 13 abonnés si j'avoue penser à Orelsan « L'amour n'est pas parfait quand il est vrai » ?

« Leur histoire est presque trop belle.
- Comme si elle était… fabriquée de toutes pièces, c'est ça ? »

« Ce que vous avez créé, c'est une illusion. Et le pire, c'est que vous ne l'avez pas créée pour elle. Vous l'avez créée pour vous. »

« le neurologue avait construit pour Clara un univers ceint, parfait, illusoire. »

A la faculté, Clara trouve le mot qui va tout bousculer, « je te vois », qui pousse François à lui avouer qu'il lui a créé de faux souvenirs.

« Ce qu'elle avait pris pour leur nid d'amour était en réalité une clinique, un asile dont elle était l'unique cobaye. »

De faux souvenirs pour lui faire oublier des traumatismes épouvantables : alors qu'elle était déjà orpheline de mère, son père a été assassiné, elle-même a disparu, invoquant un enlèvement et des tortures pendant 4 ans, par un être épouvantable aux yeux... bleu-vert, Lycaon.
Sauf que personne ne la croit vraiment, notamment en raison de cette indice majestueux, elle a été retrouvée avec un livre : La prisonnière de Proust (l'un des personnages s'appelle Robert de Saint-Loup), dans lequel Proust écrit : « Les jardiniers obtiennent des fleurs qui sont des rêves délicieux, d'autres qui ressemblent à des cauchemars ».


Vous l'aurez compris, pour que ce polar fonctionne, il faut la complicité d'un lecteur ou très sympa, avec un côté joueur (moi) ou particulièrement naïf. Qu'il est plaisant de se laisser bercer, de rebondissements en rebondissements, de douter de tout, d'espérer, presque, se jeter dans la gueule du loup.

Commenter  J’apprécie          137
Entrer dans les méandres de la mémoire( fausse? vraie? trafiquée ?) de Clara m'a semblé très fastidieux...

Au début, j'étais plutôt intriguée, et me demandais qui, dans ce couple en apparence idyllique formé par Clara et François, était le menteur, le dissimulateur, voire le meurtrier.Les procédés d'analyse de la mémoire m'intéressaient, par ailleurs, notamment cette possibilité de " fabriquer" une nouvelle mémoire, pour effacer un traumatisme sévère.

Mais les nombreux et invraisemblables rebondissements ont eu raison de ma patience et de ma curiosité première.Dans les labyrinthes du fameux Lycaon, le monstre , le loup chef de meute, j'ai erré entre les vérités, les cauchemars et les apparences, mal à l'aise et impatiente de trouver la sortie !

" Trouvée" ? Moi, je me suis perdue ! Et j'ai perdu mon temps aussi...
Commenter  J’apprécie          150
Clara Langlois est une jeune femme d'une vingtaine d'année qui s'épanouie pleinement à Bordeaux. Etudiante en histoire de l'art, elle partage la vie du talentueux et renommé, François Ménard, neurologue de profession, rencontré au musée des Beaux-arts de la ville. Rêvant secrètement d'écrire, l'étudiante se prête au jeu d'écriture proposé par son professeur d'histoire de l'art qui consiste à rédiger un texte en rapport avec l'étude d'une oeuvre. Elle expose donc son interprétation de la mort, du meurtre, devant les élèves de sa promotion, inspirée du tableau étudié d'Escher , avant de revenir à sa place et de tomber sur un mot glissé dans ses affaires "JE T'AI TROUVEE". Clara en déduit qu'il s'agit d'une technique d'approche d'un soupirant, Louis, pour lequel elle reste de marbre. La vie de Clara est somme toute belle et légère; pourtant le vernis de sa vie se craquelle progressivement..

L'histoire de meurtre qu'elle a inventée la veille, et exposée au cours de l'après-midi, dépasse le cadre de la fiction et s'avère être un fait divers tragique à Sainte Eulalie, un patelin non loin de Bordeaux "un veuf assassiné chez lui [...] Sa fille, une adolescente, découvre son corps" (page 29). Troublée et même choquée, Clara en discute avec François qui tombe par hasard sur le fameux mot "JE T'AI TROUVEE". S'ensuit une descente aux enfers pour la jeune femme. François lui révèle alors que l'histoire qu'elle a inventée, et qui s'est produite le jour même, est en réalité son histoire. Il y a neuf ans, jour pour jour, elle a retrouvé son père égorgé et a été enlevée par le meurtrier. Il l'a séquestrée pendant quatre longues années où il s'est plu à aiguiser sa peur, à la faire courir dans un labyrinthe souterrain, un chien-loup à ses trousses. Ayant réussie à s'échapper, Clara avait été récupérée par la police dans un squat parisien avant de finir en hôpital psychiatrique. Pour retrouver un semblant de vie, elle a intégré un programme spécifique de modification de la mémoire dirigé par François, dont la réussite est spectaculaire.

Les coïncidences de la journée ne sont qu'un clin d'oeil de Lycaon, le tortionnaire de Clara, qui a retrouvé sa proie de jadis, pour lui annoncer son retour…François, qui sent l'étau se resserrer autour de la femme qu'il aime, inverse le protocole afin qu'elle recouvre la mémoire et soit armée pour faire face au danger imminent.

****

Au même moment, Marianne Brunel, de la gendarmerie de Chartres, apprend le meurtre de Ste Eulalie et fait directement le lien avec l'affaire de Yvan ROYER, le père de Clara. Marianne n'a jamais résolu cette affaire qui l'obsède depuis tout ce temps, et voit là l'opportunité de clore ce chapitre; elle est donc envoyée en renfort à Bordeaux.

****

Stressée mais bien décidée à rebondir, Clara, dans de bien difficiles conditions, repart dans les tréfonds de sa mémoire, alors que Lycaon organise sa chasse; lutte de survie et de territoire, elle ne peut faire confiance qu'à elle-même pour stopper Lycaon.

Mes impressions: Ma vie agitée de ces derniers temps me laisse peu le loisir de lire; c'est avec un véritable plaisir que j'ai plongé dans ce thriller à l'approche facile, claire et aux phrases courtes, dont la seule envie fût de tourner les pages et d'avaler les chapitres "pour savoir ce qui va se passer" genre série où on ne peut s'empêcher de faire défiler les épisodes tant on est addict! Bien que nous ayons un thriller à la construction classique via des chevauchements d'événements passé-présent, liens cachés entre les personnages, scènes angoissantes sur le plan psychologique et rebondissements finaux, j'ai été happée par le tourbillon de vie -et de survie- de Clara; la jeune femme, à la fois fragile et extrêmement solide, a capté mon intérêt dès le départ. Clara est étudiante en histoire de l'art et pour illustrer cela il est fait référence à quelques oeuvres d'art. Ma fibre artistique y a été sensible. de plus, l'héroïne rêve de devenir écrivain. Ma fibre littéraire a apprécié. Son environnement est aussi un lieu idéal où je me plairais à me reposer; la ville de Bordeaux est agréable, et la maison appelée "Bahia" appelle à la simplicité et au calme. Imaginez une maison tout confort perdue au creux des bois, accolée à un lac où la nature domine…ce calme et cette volupté peuvent également devenir le théâtre angoissant de meurtres dans l'épais brouillard de la forêt et des marais, sans personne pour vous venir en aide, un lieu idéal pour la traque en somme. Les auteurs nous emmènent là où ils veulent, nous font croire que nous, lecteurs, sommes plus malins qu'eux et avons deviné qui se cache derrière le loup; il n'en demeure pas moins vrai que l'effet de surprise quant à la révélation de l'identité de Lycaon, est bel et bien présent: lorsque je me trompe dans mon enquête, je sais que j'ai en main un thriller de qualité. Pour ma part, j'ai apprécié grandement les tensions mentales qui s'opèrent à la fin du livre, plus fouillées que celles du début. le fil directeur du livre est la mémoire et rappelle la force des souvenirs qui, bien que confus, se mettent en place progressivement avec le temps. Mais peut-on faire confiance à des souvenirs qui ont été manipulés?
Bref, j'ai adoré cette bouffée d'oxygène dans mes tribulations actuelles et vous recommande ce livre. A noter que les droits ont déjà été achetés pour le cinéma, à suivre.
Commenter  J’apprécie          00
Oh, que j'ai du mal à résumer ce bouquin tellement je m'y suis ennuyé. J'ai eu l'impression de me retrouver projeté dans mon passé lorsque j'ai lu -je le confesse- deux ou trois romans de Mary Higgins Clark (beurk) ou dans une bluette (j'avoue, j'en ai lu aussi) : les deux personnages sont beaux, ils réussissent de manière insolente, vivent dans une superbe maison que François a refaite juste pour Clara, ils s'aiment, sont tout l'un pour l'autre, etc, etc, ... "Tout ce qu'avait raconté Inès était juste. Mais elle avait bien d'autres raisons d'aimer François. Ils se complétaient : lui était aussi introverti, réfléchi, doux, qu'elle était spontanée, entière, créative. Et il avait su d'emblée se montrer protecteur, calmant les angoisses qui l'habitaient depuis bien plus longtemps que la mort de son père..." (p.18)
L'intrigue est prévisible et le tueur, on le connaît dès le début, non pas parce que les auteurs le nomment, mais parce que tout est du déjà-vu-déjà-lu, certes on peut hésiter un peu, entre les deux mon assurance balance, mais pas bien longtemps.
L'écriture est maladroite, gnangnan, pleine d'adjectifs qui en rajoutent des tonnes dans la beauté des gens et des lieux qu'ils habitent : "Clara battit en retraite vers leur spacieuse salle à manger..." (p.38), "Clara avait un temps trouvé la demeure trop vaste, trop lumineuse, comme s'ils avaient pu perdre dans l'enfilade de ces pièces leur complicité naissante." (p.34),-pauvre chérie !-, émaillée des citations de Marcel Proust, l'auteur préféré de Clara -c'est sûr que ça lui va mieux que Frédéric Dard !-, procédé assez casse-gueule, parce que citer Proust, c'est quand même viser un certain niveau littéraire qui reste là, très loin, hors de portée...
Je suis désolé, madame et monsieur les écrivains, (surtout madame qui m'a fait une gentille dédicace), j'aurais aimé dire du bien de votre livre, mais je n'y arrive pas. Il pourra plaire sans doute, peut-être aux amateurs de romans policiers aux frissons faciles et aux amours belles et enviables, sans doute un très large public, mais pas à moi.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          40
Pas facile de résumer ce roman qui finalement se déroule sur un laps de temps très court avec un tout petit nombre de personnages. D'un côté, j'étais plutôt satisfaite que cette histoire ne se perde pas trop en longueurs, d'un autre côté il m'a clairement manqué une centaine de pages pour m'attacher à Clara, l'héroïne, et à son couple parfait avec François. Leur sort m'a laissé assez indifférente car les auteurs ne prennent pas vraiment le temps de nous les présenter convenablement. Dommage. du coup les nombreux rebondissements tombent un peu à plat. Ils sont pourtant intéressants mais les révélations viennent trop vite dans le roman, avant meme que l'on n'ait le temps de nous demander ce qui s'est passé ou va se passer, avant que l'on n'ait le temps de s'inquiéter pour la suite. Un roman qui avait du potentiel, beaucoup, mais qui a voulu aller trop vite et au final, a gaché les excellentes idées de ses auteurs.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Concentrez-vous s'il vous plaît. Que faisiez-vous il y a trois jours, le 28 février, entre 20h et minuit ? insista Marianne.
.../...
Clara sentit la pression de la main de François sur la sienne pour la calmer, mais les mots se bousculèrent dans sa bouche et sortirent, âpres et brutaux, à vif. Sa voix tremblait.
- Vous croyez que nous l'avons tué ?
Commenter  J’apprécie          10
Tout ce qu'avait raconté Inès était juste. Mais elle avait bien d'autres raisons d'aimer François. Ils se complétaient : lui était aussi introverti, réfléchi, doux, qu'elle était spontanée, entière, créative. Et il avait su d'emblée se montrer protecteur, calmant les angoisses qui l'habitaient depuis bien plus longtemps que la mort de son père... (p.18)
Commenter  J’apprécie          00
L'idée la plus terrifiante est que ce qu'on croit de tout notre cœur n'est pas forcément vrai.
Commenter  J’apprécie          10
Clara avait un temps trouvé la demeure trop vaste, trop lumineuse, comme s'ils avaient pu perdre dans l'enfilade de ces pièces leur complicité naissante.
Commenter  J’apprécie          00
Et maintenant, comme une récompense, le destin semblait avoir décidé de remettre sa proie sur son chemin.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Luc Bossi (1) Voir plus

Lecteurs (76) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}