L'engouement massif autour du livre aurait dû être un signal d'alarme mais ce n'est pas toujours le cas. Certains ont prouvés que très populaire et très bon, c'est compatible (
Joël Dicker, Georges
R. Martin...).
Le
Da Vinci Code et son retentissement médiatique, ses droits cinémas négociés avant même la vente de l'oeuvre en d'autres langues...
Le héros Robert Langdon, un homme lambda puisqu'il est professeur d'université, riche, très beau (cela est précisé dès la première page), modeste (puisqu'il n'aime pas qu'on dise qu'il est très beau et... qualité des qualité... américain ! (Au milieu de tous ces français présentés comme des ignares par l'auteur).
Ajoutez à cela une pseudo histoire mi ésotérique mi polar avec des personnages clichés et une organisation mystérieuse qui lutte pour préserver ses secrets (je devrais faire un copier coller de ce paragraphe pour chaque livre de
Dan Brown, en changeant juste le nom du groupe : Opus Dei puis Illuminatis puis Franc-Maçon).
Comble de ridicule,
Dan Brown truffe son roman d'anecdotes historiques probablement pêchées en vitesse sur le net et dans son souci d'avoir l'air très savant finit par avoir l'air très con.
Un exemple ? le très beau et très américain Robert Langdon s'interroge sur les anagrammes laissés sur des murs et nous rappelle que les Grecs anciens pratiquaient les anagrammes et l'appelait le grand art, "Ars Magna"... Moi, je me demande pourquoi les Grecs anciens auraient nommé un concept en latin (une langue qui n'apparaîtra que plusieurs siècles plus tard). Qui fait le malin...