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EAN : 9782364905634
175 pages
La Musardine (03/02/2022)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Vous avez faim ? De plats raffinés comme de sexe déjanté ? Glissez-vous aux côtés d'Iris dans la brigade d'élèves en haute gastronomie d'une cheffe étoilée...Iris préfère l'art plastique aux façons d'accommoder un cochon de lait, mais son père la menace de lui couper les vivres si elle n'intègre pas cette formation afin de trouver " un vrai métier ". Ce qui lui apparaissait comme une corvée se transforme peu à peu en un festin de chairs. Tremper ses doigts dans la s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Avec ce titre, la tonalité est donnée car de bouche pleine, il en sera question… mais pas que.

Comme dans une sorte d'échange de compétences, tandis que Zoé coache Iris dans son apprentissage culinaire, Iris aide Zoé à débrider sa libido dans le triolisme.
Ce qui apparaissait à Iris comme une corvée se transforme peu à peu en un festin de chair.

Ce roman fait la part belle à la sensualité.
Ne nous cachons pas derrière l'un de nos doigts, il s'agit d'un agréable libertinage où la sensualité gastronomique se mêle à l'érotisme et où les aliments seront mis à contribution de manière fantasmatique en un festin de chair – dois- je vous faire un dessin ? – avec les fruits, la crème Chantilly et autres douceurs et même les légumes de la ratatouille.

Le scénario de cette balade débridée racontée par Iris est ténu, il donne pourtant une structure à ce qui ne serait sans lui que la succession des fantasmes du trouple.

L'écriture est jeune et dynamique comme le sont les stagiaires de la formation des fins palais de “Précis de cuisine”.

Cette lecture peut être prise comme un entracte, une sorte d'encas, à déguster sans modération entre d'autres lectures plus sérieuses.


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"La Bouche pleine" Hummm !!!

Oui, mais pas trop quand même !

Pas, jusqu'à l'écoeurement !

Se lit par chapitre, petit à petit.

Pas tout d'un seul coup !!!

Parce que les corps se fatiguent,
Les peaux s'échauffent, les muqueuses s'irritent !
Comme on savoure le plaisir
les désirs se font plus intenses.

Une pause s'impose, pour mieux faire rejaillir ensuite
les étincelles d'un partage de sensations, de caresses intenses jusqu'aux limites de l'extase.

Après la chaleur du lit...
La chaleur des fourneaux !

* conditions du père d'Iris pour qu'il ne lui coupe pas les vivres - obtenir un diplôme de cuisine auprès de la Grande Cheffe Hélène la Papesse des papilles !
Sérénissime Hélène 1ère des Poêles !

Cette lecture qui m'a été offerte gentiment par un ami est un en-cas d'érotisme, à savourer à petites doses !

Amusements très distrayants, libertinage et sensualité débridés où même les aliments seront de la partie !
Quelle trouplitude !!!

Colette Renard l'a si bien chanté en son temps (p.37/39)
Les nuits d'une demoiselle
Que c'est bon d'être une demoiselle
Car le soir dans mon lit
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot
Je me fais foyer le coeur fendu
Je me fais planter le mont velu
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot
Je me fait gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson
Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh, cela tient en peu de lettres
Le jour, je baise, tout simplement .

Belle chute !

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La baise est volatile, soluble dans les secondes, plus dure à reconstituer qu’un parfum. Le maniérisme du langage n’y parvient pas, il délite le frisson en le sectionnant en mots, sans réussir à le restituer. Autant s’en remettre à la rêverie. C’est une recherche de détective, de sioux ou de braconnier. Il faut faire remonter l’ambiance, le taux d’humidité, analyser les traces, savourer les textures et sentir la chaleur. L’ardeur ne reviendra pas avec la même fébrilité, mais l’imaginaire, mâtiné de réalité, fera mes souvenirs. Le passé se revisite. C’est mon musée personnel où je rends hommage à nos effleurements, nos langues assoiffées, nos coups de hanches, nos inventivités et nos ventres essorés. Et j’assume mon chagrin. C’est par sa profondeur, proportionnelle à nos joies, qu’il en deviendra le gardien.
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Moi qui me croyais l’instigatrice d’un nouvel ordre sexuel, je me retrouvais comme une conne, sans avoir réussi dans l’amour pluriel. Je n’étais pas amoureuse, cet adjectif est finalement tellement creux, j’étais liée. L'étymologie du mot religion religare signifie relier. J’étais en religion, j’avais la foi et j’espérais. tout m’était devenu radieux. Maintenant, je tombe du paradis. Une lente ou inexorable chute dont je ne vais pas me relever. Je me briserai au sol en autant de morceaux qu’il y aura eu de plaisirs.
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Elle mime une scène avec frénésie. Ses épaules carrées débordent de son marcel. Cette confiance en elle qu'elle déploie de ses bras agiles. C'est fascinant.
- Il me la fait à la missionnaire, du basique, il démarre tout de suite en mode raquette tap-tap à 200 à l'heure.
- Raquette tap-tap ? questionne un gars de l'école.
- Tu sais une balle accrochée à un élastique, sur la raquette ! Bah moi, j'étais la balle, lui la raquette et sa bite l'élastique.
J'avais les mâchoires qui claquaient. Mon crâne trop près du mur cognait boum-boum-boum. En plus, je venais de manger une énorme soupe thaïe et le liquide faisait flic-floc dans mon ventre. C'était terrible. J'ai bien cru que j'allais vomir.
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Nous n'allons pas commencer à nous priver à cause de nos complexes. J'entrebaîlle les rideaux pour profiter de sa nudité.Certes, elle est gironde, mais sa taille est fine. Et ses formes exagérées sont formidables à empoigner. Je me repais des ses excès de chair. Je me mets devant ses poils pubiens plus sauvages encore que ceux de 'l'origine du monde' de Courbet.
La comparaison avec celle de Zoé, imberbe, me perturbe beaucoup. Ma copine a une prune toute lisse, celle de Karine est un abricot serré et , devant moi, j'ai cette pêche bien mûre dont le sillon regorge de sucs. Les petites lèvres rosées dépassent. De grosses touffes de poils noirs courent de chaque côté. Elle est si charnelle.
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La baise est volatile, soluble dans les secondes, plus dure encore à reconstituer qu'un parfum. Le maniérisme du langage n'y parvient pas, il délite le frisson en le sectionnant en mots, sans réussir à le restituer.
Autant s'en remettre à la rêverie.
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