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EAN : 9782072595967
192 pages
Gallimard (04/05/2015)
2.89/5   260 notes
Résumé :
C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
2,89

sur 260 notes
Milena Busquets nous raconte les états d'âme d'une femme frivole, libre mais aussi malheureusement guère intéressante, juste après le décès de sa mère. Entourée de ses enfants, de ces ex-compagnons, de ses amies dans la maison familiale à Cadaquès. Souvenirs et présent s'entremêlent avec plus ou moins de bonheur, ça se lit très vite et ça s'oublie de la même manière. Décevant vu l'accueil plutôt bon réservé à ce roman.
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Livre de pure détente, j'aurais envie de dire, si le sujet n'était à ce point sérieux : une femme de quarante ans a du mal à se remettre du décès de sa mère, qui vient clore une période de maladie éprouvante.

Ce récit est largement autobiographique semble-t-il, mais totalement inintéressant. Cette femme, essentiellement égotiste, à l'existence superficielle, vit de ses rentes ou ne cherche pas à gagner sa vie en tout cas. Elle tente d'oublier la mort de sa mère en papillonant et faisant l'amour à ses ex-maris, à son amant, en se défonçant à l'alcool et la marihuana, tout en abandonnant ses deux jeunes fils à d'autres, sans s'en préoccuper si ce n'est pour vérifier l'intensité de leur bronzage. J'ai eu l'impression d'être entre un plagiat de Etxebarria resté au stade de la tentative et la lecture d'un Musso et, encore, pas un des meilleurs. Musso peut plaire certainement, mais je ne m'attendais pas cela dans la pourtant prestigieuse collection "du monde entier" de Gallimard.

En lisant que l'auteure est journaliste dans une revue à ragots, cela ne m'a pas étonnée et en découvrant dans ses interviews qu'elle est issue d'une famille d'éditeurs, je me suis demandée s'il n'y avait pas là juste un service rendu entre éditeurs franco-espagnols.

Lecture de plage tout au plus à mes yeux.
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A la vue des critiques baleliotes, assez partagées, je me situe dans un entre-deux, avec le sentiment d'un livre un peu futile, que je vais vite oublier, mais qui n'a pas été pour autant pénible à lire.

Le décès récent d'une grand-mère, la tristesse et la lassitude d'une fille en deuil, entourée d'enfants, d'ex-maris, d'amants et de copines. Un regroupement familial et amical dans la maison d'été de Cadaqués, où tout pousse à la nostalgie, au souvenir des êtres aimés disparus, à la jeunesse envolée, et à la vieillesse dépourvue de désirs.
Chaleur, baignades, bateau, petit vin rosé et joints, flirt au bar du village, parties de jambes en l'air, rires et fâcheries... Pauvre endeuillée, me suis- je dis!

Milena Busquets nous immerge dans les sentiments d'une quadra peu attachante car narcissique, un peu bohème et paumée, aimant l'amour et aimant le faire, nourrissant ses enfants de pancakes et se laissant porter par l'amitié et la volupté. Une femme aux attaches affectives plutôt effilochées mais maintenue vivante, en dépit de la peine, par l'ancrage apporté par l'amour maternel de la disparue.

C'est léger, un peu vain et mélancolique, mais c'est une sympathique ode à la vie.
Un livre non indispensable...juste sur un transat pour se mettre en condition estivale.
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Milena Busquets, romancière espagnole, nous raconte dans « Ça aussi, ça passera » l'histoire de Bianca. Ayant perdu sa mère, elle décide de passer quelques jours dans la maison de famille de Cadaqués avec ses amies et ses anciens amants. Entre les souvenirs de sa mère, l'alcool, la drogue, et le sexe, beaucoup de sexe, Bianca cherche sa voie et à reprendre goût à la vie. le personnage de Bianca est frivole et reste superficiel. Ce roman est très Almodovar et même s'il a reçu beaucoup de bonnes critiques je l'ai trouvé vide. Ce fut une vraie déception, ennuyeux et inintéressant.
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Un petit passage récent par Cadaquès a fini de me convaincre de lire Ca aussi, ça passera, le livre de Milena Busquets qui se déroule en grande partie dans ce pittoresque village blanchi et ultrachic espagnol.

Ce court roman a pour toile de fond le « travail » du deuil entre une fille et sa mère, aux relations autrefois (évidemment) tumultueuses.

Accompagnée de ses deux enfants, de ses deux ex-maris, deux amies proches et de son amant, l'héroïne, « vierge de la mort », décide de se confronter à sa nouvelle réalité et de partir en vacances au bord de la mer dans la maison familiale de Cadaquès.

Dans le tumulte savamment organisé comme il se doit dans cette famille de bobos espagnols, grâce aux rires et aux disputes agrémentés de la très bonne description de l'ambiance estivale de frivolité sous le soleil espagnol, les souvenirs remontent à la surface, et Blanca renoue les fils de sa vie pour retrouver une place dans ce monde.

Sans sa mère mais dans le coeur de ceux qui sont encore là.

J'ai apprécié la palette de personnages tous bien campés que nous offre dans ce roman largement inspiré de sa propre histoire Miléna Busquets, avec un texte alternant entre gravité et légèreté, et témoignant des ressources propres à l'héroïne pour mettre à distance le spectre de la mort.

Ici, en l'occurrence, c'est une activité sexuelle démultipliée qui lui permettra de garder foi en la vie. ( !) car « le sexe te cloue dans l'instant, t'oblige à être présent. Quand tu es un peu mort, seul le sexe te fait sentir en vie ».
!!

Ce roman nous parle du deuil et de la douleur incommensurable de la perte des êtres proches ; et c'est ce qui fait l'essence de ce texte unique.

Grâce à une écriture spontanée et crue, avec un rythme tonique mais pensé, les émotions et les pulsions de cette femme-enfant nous sont parfaitement décrites dans un livre désarmant, où palpitent sensualité, désir et vitalité.

J'ai donc adoré la douceur palpable qui se dégage de ce texte et de son personnage principal ; c'est pour moi un coup de poing qui me restera longtemps en tête après en avoir tourné la dernière page.


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critiques presse (7)
LeJournaldeQuebec
03 août 2015
Un portrait ­profondément émouvant sur la relation mère-fille.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Lexpress
13 juillet 2015
Toujours profond, armé d'un humour souvent désopilant, Ça aussi, ça passera est porté par une écriture qui emporte le coeur. Et nos suffrages.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
11 juin 2015
Il est rare qu'un roman parle de la mort avec autant de vie. (...) Le deuxième opus de Milena Busquets est un tourbillon.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeSoir
03 juin 2015
En un livre bref mais dense, Milena Busquets débusque en elle des questions, avec tentatives de réponses, que n’importe qui peut se poser à certains moments de son existence.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Telerama
27 mai 2015
Avec une évidente dimension autobiographique, Milena Busquets fait ses adieux à sa mère disparue. Et raconte l'épreuve chaotique du deuil.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
22 mai 2015
Une superbe légèreté.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
07 mai 2015
La jeune romancière espagnole Milena Busquets brosse un magnifique portrait de femme.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
Je ne sais pour quelle étrange raison, je n'ai jamais pensé que j'aurais un jour quarante ans. A vingt ans, je m'imaginais dix ans plus tard, vivant avec l'amour de ma vie et quelques enfants. Et je me voyais à soixante ans, faisant des tartes aux pommes pour mes petits-enfant, moi qui ne sais même pas faire un œuf au plat, mais j'aurais appris entre-temps. Et à quatre-vingts, en vieille croulante, sifflant du whisky avec mes copines Mais jamais je me suis imaginée âgée de quarante ans, ou même cinquante. Et pourtant, me voilà.
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Je ne peux plus ouvrir un livre sans désirer voir ton visage calme et concentré, sans savoir que je ne le verrai plus, et peut-être ce qui est plus grave encore, qu'il ne me verra plus. Je ne serai plus jamais regardée par tes yeux. Lorsque le monde commence à se dépeupler des êtres qui nous aiment, nous nous transformons peu à peu, au rythme des morts, en inconnus. Ma place dans le monde était dans ton regard et cela me paraissait si incontestable, si éternel que je ne me suis jamais inquiétée de vérifier où elle se trouvait. Ce n'est pas mal, j'ai réussi à être une petite fille jusqu'à avoir quarante ans, deux enfants, deux maris, plusieurs liaisons, plusieurs appartements, plusieurs boulots, espérons que je sache négocier la transition à l'âge adulte et que je ne me transforme pas directement en une vieille dame. Ca ne me plait pas d'être orpheline, je ne suis pas faite pour la tristesse. Ou peut-être que si, peut-être suis-je à la mesure exacte du chagrin, peut-être est-il désormais le seul vêtement qui m'aille.
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A ma connaissance, la seule chose qui ne donne pas la gueule de bois et met entre parenthèse la mort - comme la vie - c'est le sexe. Son effet foudroyant réduit tout en décombres. Mais ça ne dure que quelques instants ou, tout au plus, si vous vous endormez ensuite, quelques heures. Puis les meubles, les vêtements, les souvenirs, les lampes, la panique, la tristesse, tout ce qui avait disparu happé par une tornade pareille à celle du Magicien d'Oz redescend et reprend sa place exacte, dans la chambre, dans la tête, dans le ventre.
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"On peut savoir si quelqu'un aime vraiment les livres à la maniére qu'il a de les regarder, de les ouvrir et de les refermer, de tourner les pages" disais-tu.
Je pensais et parfois j'ajoutais: comme avec les hommes.
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Tu m'as aussi fait don de ce rire fou, de la joie de vivre, de l'abandon de soi total, du goût pour les jeux, du mépris pour tout ce qui te semblait rendre la vie petite et irrespirable : la mesquinerie, le manque de loyauté, l'envie, la peur, la stupidité, la cruauté surtout. Don du sens de la justice. De la révolte. De la conscience fulgurante du bonheur au cours de ces instants où vous l'avez entre les mains et avant qu'il ne reprenne son vol.
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