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sur 32170 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai trouvé ce roman sordide, avec des personnages désoeuvrés. Sa lecture peut se scinder en deux parties : dans un premier temps, la descente aux enfers du personnage principal et dans un second temps, son arrestation. Meursault m'a mise mal à l'aise tout au long du roman, il n'est pas conforme à la norme, il ne fait pas ce qu'il convient de faire.

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Ce qui m'a sauvé des foudres comme celles de ces critiquards babeliesques, c'est qu'aucun professeur de français ne m'a imposé sa lecture. Il traînait dans la bibliothèque de mes parents (mon père avait dû, lui, l'étudier en classe) et sa couverture et son manque d'épaisseur m'attirait.
De ma 1ère lecture il ne reste rien. D'ailleurs, MM. les professeurs, pourquoi l'imposer à 17 ans alors que notre cerveau est encore inachevé ?
Des relectures qui ont suivi, par contre, et sans pour autant l'adorer, l'étranger interpelle et je m'arrêterai là car les critiques positives de cet ouvrage ont su mieux que moi en dire du bien.
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L'étranger m'a laissé un drôle de goût dans la bouche. Un ennui profond d'abord. Je n'avais lu que la Peste de Camus, jusqu'ici, qui figure dans mon top10. Alors me voilà bien dépourvue devant ce récit. En tout cas au début.

La première partie est le récit d'un homme banal, de sa vie banale. Il ne se passe rien d'extraordinaire. Il ne se passe même rien du tout. Meursault travaille, va à la mer, drague un peu, enterre sa mer, fume une cigarette, et regarde les gens passer dans la rue un après-midi entier. Passionnant. Camus ne prend même pas la peine de magnifier le réel, ni de créer une narration enjolivée, avec des liens entre les phrases. Non, ici, c'est du compte-rendu sec d'une vie banale à pleurer d'un type lambda. Qui ne parle pas beaucoup. Meursault n'aime pas parler pour ne rien dire. Il m'a fait penser à cette citation de Pierre Dac, "parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs de tous ceux qui feraient mieux de se la fermer avant de l'ouvrir".
Une citation que je me répète quasiment chaque jour, mais ici, son application est d'un ennui… !

En fait, tout commence à devenir intéressant à la seconde partie. Non qu'il se passe plus de choses, mais j'ai enfin saisi le sens du titre.
Si l'étranger m'était déjà étranger depuis le début de ma lecture, ne parvenant à m'accrocher à rien dans ce personnage, voilà que ce roman prend une autre tournure.
L'étranger devient multiple : c'est le narrateur, mais aussi la figure de l'"Arabe", cet homme jamais nommé.
D'autre part, lors du procès, les réactions des témoins, procureur, avocat… démontrent l'absurde de la situation. J'ai fini par m'identifier à Meursault. Ce n'était plus lui qui m'étais étranger, c'était tous les autres. J'ai trouvé intéressant ce retournement de situation. Malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander s'il n'était pas quand même "un peu" à côté de la plaque notre ami.

Tout dans ce roman est complètement absurde, et l'écriture, hachée, faussement banale, très découpée, distante… colle parfaitement au récit.

Alors bon, j'ai apprécié l'oeuvre pour ce qu'elle est, je suis contente de l'avoir lue, notamment parce que je voudrais lire Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. Toutefois, je n'y reviendrai pas. Ca a beau être court et génial, me suis quand même ennuyée sec.
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« Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. ».

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Cet incipit suffit à lui seul pour comprendre qui est Meursault.

Un homme qui vit le présent. Rien que l'instant.
Pourquoi se soucier du passé alors même qu'il nous rend nostalgique ?
Pourquoi se soucier du futur alors même qu'il nous rend anxieux ?

Un homme honnête.
Meursault ne ment ni sur ses sentiments, ni sur ses émotions.
Il ne sert à rien de faire semblant pour tromper l'autre.

Un homme à la rationalité propre.
Différente de celle communément admise.
D'une logique implacable.

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Dans une Algérie française, Meursault est jugé et condamné pour avoir tué un homme.
Un Algérien. Un étranger.

Mais, qui des deux est le plus étranger ?
Cet arabe abattu sur un coup de chaud ?
Meursault, incompris par la société, différent de ses normes ?

C'est une partie de la vie de ce dernier que nous raconte ici Albert Camus.
Un personnage simple. Ordinaire. Ou extraordinaire.
Qu'en sait-on vraiment ?

Un personnage qui ne laisse pas indifférent.
D'emblée, il sera apprécié ou détesté par le lecteur. Sans entre-deux.
Et, c'est un coup de maître que réussi l'auteur : l'art de susciter des émotions au lecteur, par le fait même que le personnage principal n'en ressent aucune.

-

Albert Camus nous sort de notre zone de confort en nous proposons une expérience de lecture différente. Originale. Brillante !

Avec sa plume, il crée une lecture sensorielle de cette Algérie qu'il connaît si bien.
L'oreille est pleine des bruits de la rue, vivante ; de celle de la mer en fond.
La peau est chauffée par le soleil ; les yeux plissés par ses rayons.
Le nez s'emplie des effluves du poisson mariné ; la bouche en a les épices.

C'est aussi une certaine torpeur qui s'installe. Celle-là même qui a piqué Meursault.
L'auteur pose son rythme. Il nous l'impose par son style.

-

L'Etranger fait partie de ces romans qui marquent de leur empreinte ceux qui l'ont lu.

Foncez chez vos libraires pour vous procurer ce classique : une jolie lecture entre deux futures nouveautés de la rentrée littéraire 😉
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C'est assez étrange parce que j'ai bien aimé. C'est étrange parce que c'est un livre dans lequel j'ai l'impression qu'il ne se passe rien (ce qui, habituellement, me gêne beaucoup) alors qu'il se passe plein de choses. Pendant toute la première partie, j'ai cru que je n'allais pas aimer. J'ai trouvé le personnage de Meursault assez insupportable en fait. Insupportable de passivité. J'avais l'impression qu'il était un simple spectateur de sa vie, qu'il faisait les choses sans plaisir, juste parce qu'elles devaient être faites ou parce qu'on lui demandait de les faire. La deuxième partie, j'ai beaucoup aimé. Il est longtemps resté ce personnage nonchalant et ce n'est que vers la fin qu'il s'est révélé. Au bon moment en fait. Il dit, à un moment : "Mon sort se réglait sans qu'on prenne mon avis". C'est un peu le résumé de la vie de cet homme. J'ai eu l'impression qu'à aucun moment de sa vie, du moins de la période que l'on connait, il n'a prit de décision. Les choses se faisaient machinalement sans qu'il ait besoins d'y mettre de la volonté ou de l'énergie. Enfin bref, j'ai trouvé la construction de l'histoire très intéressante. L'évolution du personnage, dans des conditions comme celles-ci ... La deuxième partie reste ma préférée mais je pense qu'elle n'aurait pas eu cet impact sans la première donc, ouais, en résumé ce fut une bonne lecture.
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Je trouve le personnage principal très intéressant.J'ai d'ailleurs assez bien fini par comprendre en quoi il était étranger comme l'indiquait le titre,je l'ai cru au départ étranger à une nation,à un peuple.C'est pire que ça:il est étranger aux conventions sociales,au monde qui l'entoure.Totalement détaché des évènements:Il ne ressent rien à la mort de sa mère,ce qui lui vaut de nombreuses questions lors de son jugement,il ne simule pas son chagrin,il écrit une lettre pour dénigrer une femme parce qu'on lui a demandé de le faire,il a considéré comme futile une demande en mariage.Même tuer un homme ne l'atteint pas.Il a également une façon de penser très inattendue:nous le voyons dans une conclusion aussi ironique que l'amorce était directe:
"Pour que je me sente moins seul,il me reste à espérer qu'il y aura beaucoup de monde le jour de mon exécution et qu'on m'accueille avec des cris de haine",alors même qu'en 1939 l'état français interdisait les exécutions publiques.Le roman date de 1942,peut-être la loi a t elle influencé Camus?Le livre est en effet travaillé par le thème de la peine de mort.
Mais est-ce pour ce crime que Meursault est condamné?Lors du procès on interroge plus Meursault sur son attitude que sur le crime,qui n'était même pas de sang froid,car son attitude effraie,elle est différente.
'J'aurais la tête tranchée au nom du peuple français"
Alors qu'il avait tué un algérien(ça ne rend pas la faute moins grave selon moi,attention).Il a la tête coupée parce que comme le chantera Brassens:"Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux"
Meursault est-il vraiment un homme négatif?On ne sait pas!Cynique,mais heureux.Faut-il voir ce qu'il fait de mal ou ce qu'il fait de bien?A la fois il peut sembler mauvais car insensible et capable de faire des mauvaises choses sous un simple ordre,mais il peut aussi sembler positif car il prend la vie comme elle vient,il est certes étranger au monde mais il a des amis,une vie sociale,ainsi qu'une certaine sérénité qui l'empêche de se réjouir.Un peu autiste sur les bords,peut-être.
Ce roman est une réflexion sur le jugement de l'homme,et sur l'acceptation par celui-ci de ceux qui pensent différemment.Peut-on juger un homme sur ses sentiments?Et puis,doit-on juger tout court?
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Afin de ne pas trop dévoiler l'histoire, ce billet évite de la raconter et retrace surtout mon ressenti à cette relecture. En effet, j'avais lu ce roman une première fois à l'âge 17-18 ans, c'est à dire il y a environ 25 ans. Je me souvenais de l'avoir alors apprécié, mais seules l'une de ses scènes, et l'ambiance dans laquelle elle se déroule, étaient restés présentes dans ma mémoire (la scène sur la plage où la vie de Meurseault bascule).

Le récit qui précède cette scène est nécessaire car il situe son contexte, notamment l'état d'esprit de Meurseault, personnage principal qui demeure cependant énigmatique. Cette partie du roman m'a cependant légèrement ennuyé.

Passé cette première partie, une fois l'irréparable commis, le récit est devenu beaucoup plus intéressant : je me suis mieux identifié à Meurseault, ou l'ai mieux compris. L'auteur s'attache dans cette seconde partie du roman à décrire le décalage entre ce qu'est réellement cet individu et la manière dont la société le traite désormais (juges, aumônier...).

Ce récit est une manière intéressante d'évoquer l'absurdité de la peine de mort (qui avait alors cours en France) pour Camus, dont on sait qu'il y était opposé - comme il l'exposera dans "Réflexions sur la peine de mort" écrit ultérieurement en collaboration avec Arthur Koestler (qui a été lui-même personnellement confronté à la question lors de son séjour dans les prisons de Franco, expérience qu'il a relatée dans son excellent 'Un testament espagnol').

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Lu deux fois à trente ans de distance. A chaque fois, une fois refermé, j'oublie de quoi il s'agissait. Quoiqu'il en soit cet ouvrage ne m'apporte rien, ne me parle pas et il me semble que s'il a fait vibrer c'est uniquement en fonction de sa date de parution (1942). Autrement dit, c'est daté. (simple opinion, comme d'habitude
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Lorsque je suis tombée sur ce roman dans la bibliothèque de mes parents, j'étais alors à mille lieues de penser que cette lecture se ferait aussi troublante que surprenante (et parfois agaçante). Je m'attendais à un style d'écriture difficile à aborder. Il n'en est rien : les phrases d'Albert Camus sont courtes. Les mots sont percutants. Je m'attendais à une intrigue barbante. J'ai au contraire dévoré ce petit livre (ou plutôt ce monument de la littérature française). Si j'ai globalement apprécié cette première rencontre avec l'auteur, la magie n'a pour autant pas opéré. Peut-être parce que j'aime trop ce qui palpite, ce qui pétille comme une bulle de champagne… et qu'ici, c'est tout l'inverse. Alors oui, Albert Camus aura réussi le pari de me faire m'interroger sur énormément de points grâce à ce roman (le défi est donc presque relevé !), mais il y a tant de symboles et de codes à décrypter que je suis quasiment sûre d'en avoir raté une bonne partie. J'en ressors presque frustrée et agacée.

Albert Camus a seulement 29 ans lorsqu'il compose ce premier roman. Son « Étranger » n'est autre que Meursault, un homme qui pourrait nous paraître curieux, voire ignoble. Un homme étranger à ses émotions. Pauvre, il confie sa mère à une institution spécialisée. le jour de sa mort, il ne pleure pas. Fiancé à Marie, il dit ne pas savoir s'il est amoureux ou non pour finalement poursuivre la relation. Comme anesthésié, il semble se laisser porter par la vie sans jamais prendre de décisions. Jusqu'à l'évènement clef du roman : aveuglé par le soleil et traqué par un ennemi de son voisin, il ira jusqu'à tuer. La seconde partie du roman peut alors se mettre en place, celle mettant en scène le procès puis la condamnation. Dès lors, tous (du directeur de l'asile au juge d'instruction) font tout pour le faire passer pour un être sans coeur. Cette passivité, cette absence d'émotions face à tant d'horreur n'en sont-elles pas la preuve… ?

L'étranger est un roman bien curieux. Grâce à lui, je me suis interrogée sur le pouvoir de la justice. Je me suis également questionnée sur le regard de la société face à la différence. Car Meursault n'apparaît-il pas coupable que parce qu'il se montre incapable de rentrer dans un moule ? Je trouve que c'est toute la cruauté de ce roman. Car malgré mon agacement face à la majorité de ses actes, j'ai fini par voir au-delà. C'est un personnage qui me semble malgré tout sincère, presque naïf. Il ne pleure pas avant l'enterrement de sa mère car, dira-t-il, il ne souhaite pas simuler des émotions qu'il ne ressent pas. S'il reste des heures planté devant sa fenêtre à observer les passants, cela semble lui convenir et entrer dans sa manière de vivre. Alors sans parler du meurtre, Meursault est-il si condamnable que ça ? (Un meurtre perpétré sur un agresseur, est-il utile de le préciser).

Avec ce roman, je suis donc passée par toute une palette d'émotions. J'en suis même ressortie comme déstabilisée. Les pages tournaient à toute vitesse, j'ai dévoré le tout. Je me suis questionnée. Pour autant, je n'ai pas obtenu de vraies réponses, et qu'est-ce que j'ai trouvé ça frustrant ! Je pense donc relire un jour ce roman, afin de saisir davantage de symboles, davantage de ce que l'auteur souhaite ici faire passer à son lecteur. L'étranger reste pour autant une lecture intéressante, qui je pense me restera : n'est-ce pas là un bon début ?
Lien : https://labibliothequedebene..
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Alors, pour la forme, on va dire combien c'est ESSENTIEL de lire L'Étranger. Plus essentiel que le « dispensable » Voyage au bout de la nuit, du vilain mal-pensant Céline, même si on n'en croit pas un traître mot ! Parce que Camus pensait bien et pas Céline ; de là une évidence à la Sainte-Beuve : dis-moi comment tu penses, je te dirai si tu écris bien ou mal. Passé cette légère pointe d'ironie, venons-en au fait.
Non que la vie « trépidante » de Meursault ne m'ait pas plu d'emblée, mais mon enthousiasme de départ – j'ai lu ce livre quand j'étais un jeune con exalté et maintenant je sombre, lentement mais sûrement, vers le vieux con aigri – est à revoir à la baisse.
Certes, le détachement du personnage à l'égard de ses congénères, et sur qui les événements glissent comme la pluie sur un pare-brise, est intéressant, mais tout ça ne satisfait plus mes attentes romanesques fébriles. J'ai à peu près le même sentiment avec L'Innommable, de Beckett, antiroman que j'ai pris comme une punition à la fac !
L'Étranger me fait donc dangereusement flirter avec l'ennui qui, « l'oeil chargé d'un pleur involontaire, […] rêve d'échafauds en fumant son houka. /
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat, /
Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère ! », avertissait Baudelaire en introduction des Fleurs du Mal.
Et question style, Camus n'est pasFlaubert, lequel écrivait à Louise Colet, en 1852, cette phrase devenue fameuse : « Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c'est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, comme la terre sans être soutenue se tient en l'air, un livre qui n'aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait presque invisible, si cela se peut. »
Idem, la question de l'absurde – thème récurrent dans l'oeuvre de l'auteur –, n'a pas une dimension digne d'elle dans ce récit ; elle est traitée de manière terne. Il eût fallu, peut-être, l'ampleur d'un Kafka (Le Procès, le Château).
Une ampleur qui survient toutefois lors du meurtre de l'Arabe – pour la petite anecdote, cette scène a inspiré le groupe anglais The Cure, avec le morceau « Killing an Arab » ; vous le saviez ? Tant pis pour moi !
Comme si Camus n'attendait que ce moment cathartique pour tout lâcher, jusqu'au jugement de Meursault, condamné pour son être plutôt que son acte. En effet, en s'écartant résolument de la masse uniforme, il se condamne, parce qu'étranger à la communauté des hommes. Toute ressemblance avec notre époque ne serait pas fortuite…
« C'est alors que tout a vacillé », dit le personnage et là, on est d'accord.
Il n'empêche, je préfère de loin La Chute, du même auteur. Ce n'est que mon avis et je le partage avec moi-même, c'est déjà ça.
Quant à ceux qui aiment éperdument ce roman, et se sentiraient froissés par ma laborieuse prose critique, ils pourront toujours me balancer, comme Gabin à Delon dans Mélodie en sous-sol : « Quand tu m'as dit que tu étais un tocard, j't'ai pas cru, mais j'crois bien qu'c'est toi qui as raison. Faut jamais contrarier les vocations. »

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